Le 8 décembre marque la fête de l’Immaculée Conception.

La célébration de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie – située dans les premiers jours de la nouvelle année liturgique et du temps de l’Avent – nous rappelle la destinée unique de cette femme juive, choisie par Dieu. Pour la foi chrétienne, Marie est indissociable de l’enfant qu’elle a porté, Jésus, en qui s’est totalement manifesté le Dieu vivant. Elle est appelée, depuis le concile d’Éphèse (431), « Mère de Dieu ». Selon la tradition catholique, depuis le dogme promulgué par le pape Pie IX, le 8 décembre 1854, elle est déclarée préservée du péché originel dès sa naissance.

Pourquoi un dogme ?

Un dogme est une vérité de foi solennellement proclamée par le Pape pour être accueillie par l’Église. Ainsi, le 8 décembre 1854, dans la Bulle Ineffabilis Deus, le pape Pie IX déclarait : « Nous déclarons, prononçons et définissons que la doctrine qui tient que la bienheureuse Vierge Marie a été, au premier instant de sa conception, par une grâce et une faveur singulière du Dieu tout puissant, en vue des mérites de Jésus Christ, Sauveur du genre humain, préservée intacte de toute souillure du péché originel, est une doctrine révélée de Dieu, et qu’ainsi elle doit être crue fermement et constamment par tous les fidèles ».

En d’autres termes, pour accueillir le Fils de Dieu, Marie ne pouvait avoir en son coeur aucune trace d’hésitation ou de refus. Dieu avait besoin que le don de son amour rencontre une foi parfaitement pure, une âme sans péché. Seule la grâce (le don gratuit de Dieu) pouvait ainsi la préparer, et elle en est comblée (Évangile selon saint Luc, chapitre 1). Comme un fruit anticipé du pardon offert par Jésus sur la croix, Marie (qui a été conçue normalement, par l’union de son père et de sa mère) est immaculée, pure de tout péché, et préservée de cette séparation d’avec Dieu qui marque l’homme dès le début de son existence, le péché originel.

« Pour la plupart des gens, « l’immaculée conception » voudrait dire que Marie est devenue mère, a conçu Jésus, par l’action de l’Esprit Saint, sans relation conjugale. Comme si la relation conjugale était, par elle-même, un péché. Ce n’est pas du tout ce que dit la foi chrétienne. Si le mariage était un péché, il ne pourrait être un sacrement […] rappelle Mgr Jacques Perrier, évêque émérite de Tarbes et Lourdes. » Que voulait dire Pie IX ? Que fête l’Église catholique le 8 décembre ? Ceci :

Marie, dès l’origine, a été totalement étrangère au péché. C’est pourquoi, dans toutes les apparitions, elle se montre toujours merveilleusement belle, rayonnante de lumière et de bonté.

Lourdes et l’Immaculée

Les apparitions de Lourdes ont eu lieu quatre ans après la proclamation solennelle du dogme de l’Immaculée Conception par le pape Pie IX. Le 25 mars 1858, dans la grotte humide et sombre de Massabielle, Marie converse familièrement avec Bernadette qui l’interroge ; elle lui dit son nom : « Je suis l’Immaculée Conception ».

La mystique Adrienne von Spier

Adrienne von Speyr, née le 20 septembre 1902 à La Chaux-de-Fonds et morte le 17 septembre 1967 à Bâle, est un médecin suisse, auteur de plus d’une soixantaine de livres sur la spiritualité et la théologie. Catholique, elle est stigmatisée à partir de 1942.

Seconde fille d’une famille protestante de quatre enfants, Adrienne von Speyr était très pieuse, du fait de sa proximité avec sa mère et sa grand-mère. Elle se marie en 1927 avec Emile Dürr, un historien veuf, père de deux jeunes enfants. Il meurt en 1934. Entre-temps, elle est devenue la première femme suisse à devenir médecin, aboutissement d’études entamées avant son mariage. En 1936, elle se remarie avec Werner Kaegi. Aucun enfant ne naît de ces deux unions.

À l’été 1940, elle survit à un infarctus qui la laissera incapable de certains mouvements. À l’initiative d’Albert Béguin, elle rencontre le théologien Hans Urs von Balthasar*  grâce auquel elle découvre Charles Péguy et Paul Claudel. Auprès de lui, elle se convertit et en reçoit le baptême catholique le jour de la Toussaint 1940.

Il restera son confesseur tout au long de sa vie, et le confident auquel elle dictera la majeure partie de ses ouvrages. Avec ce théologien, elle fonde l’Institut Saint-Jean, un institut séculier chargé de réinterpréter et de transmettre l’enseignement de saint Jean chez les Jésuites. Quand sa santé mentale commence à se dégrader, la hiérarchie se détourne du projet. En 1954, la maladie la terrassant, elle cesse son activité médicale, et meurt en 1967.

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Adrienne Von Spier

Une voyante discrète

Adrienne von Speyr reste très discrète sur sa vie mystique, elle craint qu’une curiosité sur ces phénomènes et ses propres états d’âmes ne détourne du mystère de la foi. A la demande de Balthasar, elle décrira les apparitions mariales qu’elle a eu dès l’âge de 15 ans : 

« Je vis la Mère de Dieu entourée de différentes personnes (celles-ci se trouvaient un peu en retrait tandis qu’elle se trouvait au premier plan) ainsi que de quelques anges dont certains étaient aussi grands qu’elle, d’autres petits comme des enfants. L’ensemble était comme un tableau, cependant la Mère de Dieu était vivante, dans le ciel, et les anges changeaient de place. Cela dura, je crois, très longtemps ; je regardais comme dans une prière sans parole et j’étais stupéfaite d’admiration, je n’avais jamais rien vu d’aussi beau ; au début, toute la lumière était comme de l’or étincelant, puis elle pâlit peu à peu et, pendant qu’elle pâlissait, les traits de la Vierge Marie devinrent plus distincts. Je ne fus pas du tout effrayée, au contraire je fus remplie d’une joie nouvelle, forte et très douce. A aucun instant, l’ensemble ne me parut irréel, il ne me vint pas à l’esprit que je pouvais être victime d’une illusion. 

Si je me souviens bien, je n’en ai parlé à personne, sauf à Madeleine, à qui j’ai raconté la chose comme quelque chose de tout naturel. Mad répondit seulement : « J’aurais bien aimé aussi la voir ». Nous n’en parlâmes plus jamais. Le souvenir de cette apparition m’est resté très vivant, il m’accompagna longtemps comme un secret merveilleux ; d’une certaine manière, je possédais maintenant un lieu de refuge » 

Marie identifiée à l’Eglise

L’apparition la plus importante pour Adrienne reste celle de la vision de l’Apocalypse où Marie est identifiée à l’Eglise qui enfante la vie du Fils. La vision de la femme enceinte dans le ciel, qui crie dans les douleurs de l’enfantement, attaquée par le dragon. Adrienne note dans son journal : 

« Marie crie parce qu’elle prévoit le destin de son Fils. Elle ne crie pas pour ses souffrances, elle crie par anticipation dans la claire compréhension des souffrances de son Fils. Pendant qu’elle a les douleurs de l’enfantement, elle subit à l’avance une partie de la souffrance de son Fils. Et l’Eglise crie, mais sans voir d’avance. Elle crie pour les souffrances de ses enfants, qui ne peuvent pas être vues d’avance, simplement pour leur destin en général ; mais elle aussi, elle crie par anticipation. Par là les deux ne font qu’un » 

Cette intuition de l’identité entre Marie et l’Eglise est une grande lumière pour la théologie et l’Ecclésiologie. Adrienne commente en détail la vie intérieure de Marie sans jamais séparer Marie et l’Eglise. 

La prière d’Adrienne Von Spier

« Seigneur, je voudrais Te remercier de voir, en cette maison, la maison du Père, et d’y demeurer non pour être, avec le Père et l’Esprit loin de nous et caché, mais pour continuer à rester au milieu de nous comme la Voie qui conduit au Père, comme le Chemin qui nous fait entrer nous aussi, en possession de l’Esprit Saint. Amen. » 

Adrienne von Speyr (1902-1967) 

Adrienne, jeune fille

VINGTIÈME MESSAGE de Marie à Ida Peerdeman Amsterdam


De graves avertissements
16 décembre 1949

« La Dame donne à l’Europe de très graves avertissements : il faut qu’elle se convertisse et qu’elle marche dans l’équité, la charité et la justice. La Dame avertit d’abord l’Allemagne : « Pauvre, pauvre Allemagne. Prends donc les croix et plante-les au milieu ! Réveille donc les hommes d’Église ! Commence par en bas. Il faut ramener le petit peuple à Lui. Sache que ça fonctionne ainsi! » 

De lourds nuages s’amoncèlent au-dessus de la basilique Saint-Pierre. La Dame dit : « Il faut à tout prix la protéger. L’autre esprit s’infiltre incroyablement[3]. » Ida entend une voix qui dit: « Un combat va s’engager. C’est violent, ça va s’embraser. Nous sommes encore loin d’être au bout. »

Ida voit ensuite le pape assis devant elle. La Dame a l’air grave ; elle tourne la tête de côté et dit : « Stimuler les sujets! Pas seulement les stimuler, mais ils doivent œuvrer dans le vrai esprit chrétien. Vous pensez que tout cela est bien, mais c’est par des actes qu’il convient d’œuvrer. Je suis suffisamment claire. Insister davantage sur les droits sociaux, l’équité et la charité. Cependant… agir, non en paroles, mais en actes ! Ce sont les actes qui pourront les conduire à la lumière que je vous ai montrée. »

Puis, montrant l’Europe, la Dame dit: « Europe, sois avertie ! Unissez-vous dans le bien. Il ne s’agit pas d’une simple lutte économique, c’est l’esprit que l’on cherche à corrompre. Lutte politico-chrétienne. Il faut que ça vienne d’en haut ; ils doivent donner des exemples. Mais hélas! le clergé aussi, ils doivent descendre au niveau des plus petits d’entre les miens. » Alors, au-dessus du pape et de la basilique Saint-Pierre, Ida voit les mots: « Charité, Équité » écrits en grosses lettres. La Dame dit : « C’est là, la grande erreur de ces temps. Si on ne les met pas en pratique, ça ne va cesser d’empirer et le monde va s’enfoncer, s’enfoncer. Chacun doit veiller personnellement à mettre cela en pratique. »

De nouveau Ida doit lire un tableau sur lequel il est écrit: « 50 – 51 – 53 » et la Dame dit: « Cette période verra un combat et des catastrophes. » La Dame dit encore avec autorité« Cet esprit va continuellement essayer de s’infiltrer sous diverses formes, lentement, subtilement. Cela[4] va s’infiltrer si subtilement que les peuples ne les reconnaîtront pas. Une nouvelle fois, je t’avertis de transmettre cela. » 

Enfin Ida voit une image rassurante : en Italie il y a un homme simple, sobre, un membre du clergé, en train de parler au milieu d’un grand nombre de gens. La Dame sourit et dit :  « Ce Père Lombardi, il s’y prend bien. Il œuvre dans le sens que Nous voulons. »

Puis Ida voit deux rangées d’églises différentes qui tombent toutes ensemble et disparaissent. La Dame reprend alors: « Mon enfant, mon enfant, c’est le centre. » C’est la coupole de la basilique Saint-Pierre. La Dame insiste: « C’est le centre… Veillez à ce que cela reste le centre. Les esprits du monde sont en train de détruire ce centre. Je vous aiderai. » Et tout à coup, Ida aperçoit une grande patte noire aux longues griffes acérées qui fouille tout dans la basilique Saint-Pierre. Tout devient rose et rouge sous ses yeux et elle voit voler un aigle noir. À la droite d’Ida,  voici l’Allemagne et la Dame dit: « Allemagne, tu es avertie! » Un triangle est tracé au-dessus de l’Allemagne. La Dame dit: « L’esprit du triangle essaie de s’infiltrer sous une autre forme. Les personnes sont bonnes, mais elles sont tiraillées de tous côtés et ne voient plus d’issue. Pauvre Allemagne! Elles vont être et elles sont victimes de l’autre grand. » 

Ida voit alors de nouveau ce simple ecclésiastique avec des gens tout autour de lui. La Dame dit: « Il essaie d’apporter le vrai parmi les gens.. Tu dois diffuser cela, n’hésite pas à le dire! » Et la Dame  a disparu.


[1] probablement l’URSS et les USA.
[2] de l’authenticité des apparitions et de la véracité des messages, demandées avec insistance par les autorités ecclésiastiques dont dépendait Ida.
[3] Déjà le pape Pie XII parlait des fumées de Satan qui s’étaient introduites au Vatican.
[4] Ici il s’agit très certainement de la franc-maçonnerie, mais qui, à l’époque, s’en est aperçu?
[5] Le Père Ricardo Lombardi s.j. commença en 1948 sa croisade de bonté. Il prêcha l’Évangile pendant de nombreuses années en termes simples et avec un zèle inlassable en centrant continuellement sa prédication sur l’amour de Dieu. Il ne se contentait pas d’appeler à une conversion individuelle, mais il cherchait aussi à traduire dans la communauté humaine les idéaux chrétiens, ce qui fit forte impression et toucha le cœur d’un grand nombre.
[6] Le Père Lombardi.

Le père Riccardo Lombardi

Le père Riccardo Lombardi
Cité du Vatican, 24 Octobre 2016
Benoît XVI a voulu rendre hommage à la mémoire du grand jésuite, le père Riccardo Lombardi, souvent appelé « le microphone de Dieu », parce que dans l’après-guerre, il contribua de manière déterminante à la renaissance morale et religieuse de notre Pays avec une prédication capillaire, qui le porta à annoncer l’Évangile partout, même dans les plus petits centres. Oncle de Federico, porte-parole du Saint Siège et directeur de la Radio Vatican, le père Lombardi fonddans les années 50 le « Mouvement pour un monde meilleur », dont une délégation à l’occasion de l’audience générale était présente place Saint Pierre. 
Le Pape a salué les membres du « Service d’animation missionnaire communautaire – Mouvement pour un monde meilleur », suscité, a-t-il rappelé, « par le zèle sacerdotal de père Riccardo Lombard ». « Je les encourage – a dit le Saint Père – à poursuivre dans leur apostolat intense et capillaire, et souhaite que leur engagement contribue efficacement à la nouvelle évangélisation ». 

8 décembre    : Solennité de l’Immaculée Conception de Marie ;

1er janvier      : Solennité de Sainte Marie, Mère de Dieu ;

11 février        : Mémoire facultative de Notre Dame de Lourdes ;

25 mars         : Annonciation ;

31 mai            : Fête de la Visitation de la Vierge Marie ;

Samedi de la 3e semaine après la Pentecôte : Mémoire facultative du Cœur Immaculé de Marie ;

16 juillet          : Mémoire facultative de Notre Dame du Mont Carmel ;

5 août             : Mémoire facultative de la dédicace de la basilique Sainte-Marie Majeure à Rome ;

15 août           : Solennité de l’Assomption de la Vierge Marie ;

22 août           : Mémoire de la Vierge Marie, Reine ;

8 septembre   : Fête de la Nativité de la Vierge Marie ;

15 septembre : Mémoire de Notre Dame des Douleurs ;

7 octobre        : Mémoire de Notre Dame du Rosaire ;

21 novembre  : Mémoire de la Présentation de la Vierge Marie

Les chrétiens pensent que Dieu existe. Pour eux, Jésus, le fils de Dieu  s’est fait homme, est né en – 6 ou – 7 de notre ère à Bethléem, en Judée, alors sous occupation romaine et serait mort le 7 Avril 30*, condamné à être crucifié par les occupants romains, pour satisfaire à une demande des Autorités juives de l’époque, croyant leur pouvoir menacé. Il aurait donc vécu 36 ou 37 ans. Sa mère, Marie, l’a conçu par intervention divine**. Les chrétiens pensent même que Jésus est ressuscité trois jours après sa mort, avant de « repartir » vers son Père, préfiguration de notre propre résurrection à nous, lorsque Jésus reviendra sur terre sonner la fin de ce monde et en ouvrir un nouveau, éternel celui là.  Même si les historiens s’accordent pour considérer que le Jésus historique a bien existé (Son disciple Paul affirme qu’au moins 500 personnes l’ont vu après sa résurrection), c’est surtout la foi en Dieu qui ne met pas en doute la croyance chrétienne en Jésus et sa résurrection.

Dans une société française largement sécuralisée la question de la preuve de Dieu demeure. Or, une occasion nous est donnée d’y croire ; Je veux parler d’un phénomène qu’on appelle « les Apparitions » : la mère de Jésus, Marie, revient nous visiter régulièrement en différentes parties du monde. Des phénomènes supra-naturels étonnants accompagnent ces apparitions ; Marie prononce des prédictions qui s’avèrent exactes et des guérisons inexpliquées sont constatées chez des personnes buvant une certaine eau bénie par Marie ou qui lui adressent leurs prières.

J’ai entrepris de rassembler, dans un seul livre, les 20 apparitions les plus importantes de Marie, entre 1531 et 2002. Dix huit ont fait l’objet d’enquêtes minutieuses, y compris de la part de personnes qualifiées (médecins, psychologues) non croyantes, et la véracité des phénomènes constatés peut difficilement être mise en doute. Deux sont en cours d’examen. C’est pourquoi nous avons intitulé ce livre « La preuve de Dieu ». Maintenant, vous ne pourrez plus dire : « Nous ne savions pas ! ». L’analyse comparée de toutes ces apparitions est contenue dans le livre « Marie, nouvelle Arche de Noé ».  JB

* L’un des mystères essentiels du christianisme est le sacrifice de Jésus sur la croix, afin de permettre au monde d’être sauvé, c’est-à-dire de ne pas être définitivement vaincu par le Mal. On appelle ce fait « La Rédemption ». 

** L’Esprit de Dieu aurait fécondé Marie afin qu’elle enfante du Fils de Dieu.

Rosaire

A de multiples reprises au cours de l’exposé des apparitions, la vierge fait allusion au « Rosaire ». De quoi s’agit-il ? Le mot rosaire tire son nom du latin ecclésiastique rosarium qui désigne la guirlande de roses dont les représentations de la Vierge sont couronnées. 

Pour les chrétiens de confession catholique, c’est une forme de dévotion mariale qui consiste à réciter trois chapelets, composés chacun de cinq dizaines de grains ; à chaque grain correspond une prière soit : 50 prières x 3  = 150 prières en tout. 

Depuis le pontificat de Jean-Paul II, un quatrième chapelet a été ajouté, portant le total à vingt dizaines. Le chapelet comprend vingt dizaines de petits grains appelés Ave, précédées chacune d’un grain plus gros appelé Pater. Partant de l’un des grains plus gros, une branche terminale comporte trois petits grains (Ave), un gros (Pater) et un crucifix. 

Les appellations Ave et Pater correspondent au premier mot de la version latine des prières récitées. Les prières récitées dans un chapelet sont :

Pèlerinage du Rosaire à Lourdes

Ces quinze dizaines permettent de méditer sur des « mystères » liés à Marie et à Jésus. Méditer le Rosaire consiste à confier nos fardeaux au Christ et à sa Mère. « Décharge ton fardeau sur le Seigneur ; il prendra soin de toi » (Ps 55, 23). Les mystères appartiennent initialement à trois catégories : 

La Vierge du Rosaire par Dürer
Par Albrecht Dürer — 1. The Yorck Project (2002) 10.000 Meisterwerke der Malerei (DVD-ROM), distributed by DIRECTMEDIA Publishing GmbH. ISBN : 3936122202.2. Inconnu, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=150497

Le culte marial, sujet de controverse

Au cours des siècles, de nombreux miracles et « apparitions » ont été attribués à Marie, en particulier dans l’Église catholique, qui n’en a toutefois reconnu que 16 à ce jour. Plusieurs sites d’apparitions mariales sont devenus des lieux de pèlerinages importants (Guadalupe, Lourdes, Fatima).

Certains ont revendiqué des guérisons après avoir prié Marie (comme Thérèse de Lisieux lors de sa maladie en 1883). L’Église catholique indique que « par son intercession répétée [Marie] continue à nous obtenir les dons qui assurent notre salut éternel. » Les catholiques et orthodoxes vénèrent Marie et n’hésitent pas à la prier pour qu’elle intercède au près de son Fils afin d’obtenir un miracle. 

Jean Calvin, dans son Traité des reliques(1543), « énumère les nombreuses reliques dont les églises d’Europe se font les sanctuaires et dont l’amoncellement suffit à les dévaloriser, quand ce n’est pas le ridicule de certaines pièces ».  Selon Alain Houziaux, pasteur de l’Église réformée, « il y a un conflit profond et fondamental entre la piété populaire (que la dogmatique mariale catholique tente d’assumer) et l’enseignement qu’ont voulu dispenser saint Paul, saint Augustin, Luther et même le Concile de Trente ».

Marie : vraies ou fausses apparitions ?

Voici quelques repères  indispensables pour discerner les vraies apparitions mariales et mieux comprendre l’attrait, voire l’engouement, qu’elles peuvent parfois susciter chez les fidèles. (Par le Père Emile Charton. Publié le 9 juin 2015)

Qui reconnaît les vraies des fausses apparitions de Marie ?

C’est l’Église catholique qui engage sa responsabilité en reconnaissant telle ou telle apparition. Elle le fait après de longues enquêtes très minutieuses. C’est l’évêque du diocèse où ont lieu les apparitions qui se prononce.

Quatre critères guident son discernement

– La conformité du message avec la sainte Écriture et la communion avec l’Église

– La cohérence entre messagers et message

– Les fruits spirituels de conversion.

Est-on obligé de croire à ces apparitions ?

Non, les apparitions ne sont pas des objets de foi. Chacun est libre de croire ou non aux apparitions, que celles-ci soient reconnues ou non par l’Église. En effet, les apparitions n’ont pas pour rôle de fonder la foi, mais de la servir (cette expression provient du document élaboré par le « Groupe des Dombes », groupe œcuménique, sur Marie (tome 2, n° 311).

Peut-on aller en pèlerinage en ces lieux et sanctuaires?

Bien sûr, en sachant que le but, c’est de creuser le message en vue de la conversion et d’une vie toujours plus conforme à l’Évangile.

Et les apparitions non reconnues ?

Pour plusieurs apparitions l’Église s’est prononcée en ne reconnaissant pas la véracité de ce que disaient les prétendus « voyants ». Ces décisions ne sont pas prises à la légère. Elles sont prises après plusieurs années d’enquête avec des médecins, des psychologues, des théologiens. Parmi ces prétendues apparitions il y a Kérizinen (en Bretagne), San Damiano (en Italie), Garabandal (en Espagne), Lipa aux philippines.  Pour beaucoup d’autres l’enquête est encore en cours comme pour les apparitions de Medjugorje (en Croatie) ou l’Escorial en Espagne.

La sagesse consiste à entendre ce passage de évangile : « Qui vous écoute m’écoute, qui vous rejette me rejette. Et qui me rejette, rejette Celui qui m’a envoyé » (Luc 10, 16). L’attitude concrète qu’il convient d’avoir vis-à-vis des apparitions non reconnues, c’est celle de l’obéissance et de la prudence, dans l’humilité et la confiance envers l’Église qui parle par l’évêque du lieu et par Rome.

C’est aussi important d’être en communion et en charité envers les « pour » et envers les « contre » dans un esprit de recherche pour savoir ce que veut le Seigneur. Rappelons-nous la parole de Jésus (Matthieu 12, 39) à ceux qui lui demandaient un signe : « Génération mauvaise et adultère ! » De signe, il ne lui sera donné que celui du prophète Jonas » c’est-à-dire celui du Fils de l’homme qui ressuscitera trois jours après sa mort. La conclusion s’impose : une saine dévotion mariale donne fécondité à la vie chrétienne, dans l’Église Corps du Christ.

Les apparitions ne révèlent-elles pas de nouveaux messages pour notre monde ?

Non. Aucune apparition ne peut apporter quelque chose de « nouveau » par rapport à tout ce qui a été dit et annoncé dans la Bible. Les apparitions ne révèlent rien de neuf : elles ne font que nous renvoyer au message de l’Évangile, manifestant ainsi que notre conversion à la Bonne Nouvelle n’est jamais terminée.

Mais n’y a-t-il aucun scoop à attendre des apparitions ?

Saint Jean-de-la-Croix a eu des paroles très nettes sur ce sujet : « Dès lors qu’il nous a donné son Fils, qui est sa Parole, Dieu n’a pas d’autre parole à nous donner. Il nous a tout dit à la fois et d’un seul coup en cette seule Parole (…) ; car ce qu’il disait par parties aux prophètes, Il l’a dit tout entier dans son Fils (…). Voilà pourquoi celui qui voudrait maintenant l’interroger, ou désirerait une vision ou une révélation, non seulement ferait une folie, mais ferait injure à Dieu, en ne jetant pas les yeux uniquement sur le Christ, sans chercher autre chose en quelque nouveauté. » (saint Jean-de-la-Croix, Montée au Carmel).

Article réalisé avec le témoignage du Père Emile Chartron, du diocèse de Luçon, publié dans le revue diocésaine de Luçon. 

Site «  Croire » 

PS) A écouter : AVE MARIA de Pavarotti et Dolorès O’Riordan des Cranberries (you tube) 

Purgatoire :

Etat de purification pour les âmes des défunts qui n’ont pas encore atteint la perfection qu’exige la vision béatifique.

Vision béatifique  

Expression du vocabulaire spirituel désignant la rencontre personnelle avec Dieu. Cette rencontre, après la mort, est pour les chrétiens la nature du bonheur, puisque Dieu est Amour. Cette vision béatifique est l’objet même de l’espérance chrétienne.

Espérance chrétienne 

Vertu théologale dont l’objet principal est le salut, la béatitude éternelle, la participation à la gloire de Dieu. Cette vertu qui dispose le chrétien à mettre sa confiance dans les promesses du Christ, à prendre appui non sur ses forces, mais sur le secours de la grâce du Saint Esprit, le conduit par le fait même, à résister au mal et à l’épreuve et à garder confiance en l’avenir. L’Espérance s’exprime et se nourrit dans la prière. Elle se différencie de l’espoir en lui donnant sous le regard de la foi, une perspective d’éternité. (Glossaire de l’église catholique )

Enfer, du latin : infernus, ce qui est en dessous

Pour beaucoup de peuples et de religions antiques, c’est le lieu du séjour des défunts après leur mort. Pour les chrétiens, c’est la privation éternelle du bonheur qu’il y a à partager la vie de Dieu (peine du dam, d’où le mot damnation). Le Nouveau testament n’a pas de mot pour désigner l’enfer en tant que sort réservé aux pécheurs. C’est en recourant aux images en usage dans le judaïsme de son temps, que le Christ en évoque la réalité. Cet enseignement ne précise rien, tant sur la nature de ces souffrances que sur l’idée d’un lieu où elles seraient subies ; il met en garde chacun contre la possibilité effective d’un échec, à dimension éternelle, de sa vie. L’homme étant libre de refuser la plénitude de vie et de bonheur offerte par Dieu pour l’éternité.

Vision

Dans le vocabulaire religieux, une vision est une appréhension immédiate, ressentie comme indubitable, claire et directe de la présence de Dieu, du divin, d’un esprit ou d’une deïté, ou d’un phénomène surnaturel.Wikipedia

Surnaturel

Le surnaturel est l’ensemble des phénomènes qui ne sont pas explicables par les lois de la nature, de façon rationnelle, ou bien qui sont réputés provenir d’une source divine. Le surnaturel ne peut pas être étudié par la méthode scientifique, ou par la méthode expérimentale. En l’absence d’explications, les phénomènes dits surnaturels sont parfois attribués à des interventions divines (par exemple les miracles) ou démoniaques, ou d’esprits (fantômes, possession), ou de pratiques « magiques ».

Certains auteurs réservent ce mot aux phénomènes supposément produits par une cause spirituelle ou divine tel les miracles, le refusant aux phénomènes issus de causes mal connues mais appartenant au monde naturel comme le psychisme, la parapsychologie, la sorcellerie ou le spiritisme. Le surnaturel est employé dans ce sens par l’Église catholique. Cependant, certains phénomènes considérés comme surnaturels autrefois ne sont plus considérés comme tel par exemple les catastrophes naturelles. Les thèmes et créatures surnaturels sont fréquemment utilisés en littérature, notamment dans le genre fantastique, fantasy, et merveilleux. Wikipedia

Une apparition mariale, appelée aussi  mariophanie, est un phénomène surnaturel se rapportant spécifiquement à une vision de Marie, mère de Jésus. Mais « les voyants », s’ils viennent à être béatifiés ou canonisés, ne le sont pas au motif d’avoir vu la Vierge, mais à celui de la sainteté et de l’exemplarité de leur vie. 

Statue de Notre Dame de Fatima
Par L’auteur n’a pas pu être identifié automatiquement. Il est supposé qu’il s’agit de : Manuel González Olaechea (étant donné la revendication de droit d’auteur). — La source n’a pas pu être reconnue automatiquement. « Travail personnel » supposé (étant donné la revendication de droit d’auteur)., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1242298

Critères de reconnaissance d’une apparition mariale

Les apparitions non reconnues sont en étude ou considérées par l’Église catholique comme pouvant être ou non l’œuvre du diable, ou le fruit de l’imagination des « voyants », ou l’invention de mythomanes se faisant passer pour voyants. Une centaine sont dans l’état d’« étude en cours » par l’ordinaire du lieu (l’évêque)  puis par l’Église catholique.

Pour prononcer un tel jugement, l’Église se fonde sur quatre critères principaux :

  • la conformité du message avec la Sainte Écriture (La Bible chrétienne)
  • la communion avec l’Église ( la conformité avec les enseignements de l’église catholique) 
  • la cohérence entre messagers et message.
  • les fruits spirituels de conversion.
Vitrail de l’église d’Etais-la-Sauvain représentant Notre-Dame de Fátima apparaissant aux petits bergers
Par David GESTALDER — Travail personnel, CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=7384413

La tradition populaire rapporte de nombreuses apparitions mariales et l’Église catholique n’en a reconnu qu’une vingtaine. L’Église copte orthodoxe a également reconnu quelques apparitions au cours du xxe siècle. L’événement prend généralement le nom de la ville (ou du lieu) où il se produit.

Il est parfois rapporté que les apparitions mariales se reproduisent sur le même site sur une longue période. Dans la majorité des apparitions mariales, une seule personne ou quelques personnes ont déclaré avoir été témoins de l’apparition.

D’une manière générale, pour le catholicisme, les « apparitions »ne constituent pas un « article de foi ».

Le cardinal Roger Etchegaray a rappelé que la croyance en la réalité des apparitions mariales ne fait pas partie du dépôt de la foi : « Nul chrétien n’est obligé en conscience de croire à une apparition, même officiellement reconnue. L’Église ne se gouverne pas à coups d’apparitions et de révélations particulières. L’Église ne cautionne jamais des voyants mais des croyants ; elle reconnaît des lieux de pèlerinage et de renouveau de la foi mais se prononce très rarement sur l’authenticité des apparitions qui les ont fait naître. ». Les voyants, s’ils viennent à être béatifiés ou canonisés, ne le sont pas au motif d’avoir vu la Vierge, mais à celui de la sainteté et de l’exemplarité de leur vie.

La procédure d’enquête canonique amenant (ou non) à une reconnaissance d’une apparitions s’est mise en place progressivement au cours des siècles. Aujourd’hui, l’Église catholique met en place une équipe pluridisciplinaire regroupant divers spécialistes (historiens, sociologues, médecins, …) ainsi que des théologiens pour examiner aussi bien le (ou les) voyant(s) que les faits et paroles rapportés. L’enquête est généralement portée par l’évêque du lieu, et à sa demande, par la conférence des évêques du pays, ou carrément par la Congrégation pour la doctrine de la foi.

L’Église peut « reconnaitre l’apparition comme vraie », ou simplement « autoriser la dévotion des fidèles et l’organisation de pèlerinages » sans pour autant de prononcer sur « la vérité de l’apparition ». Cette situation représente le plus grand nombre de cas, créant parfois une « confusion » parmi les fidèles (entre les apparitions reconnues et celles ne l’étant pas).

Un certain nombre d’apparitions, avant même leur reconnaissance officielle, entrainent la création d’associations de fidèles, voire de communautés religieuses, de pèlerinages ou d’actions caritatives et sociales.

Les « apparitions » ont également un impact économique sur la ville et la région, par la construction de lieux de cultes, mais également des infrastructures nécessaires à l’accueil des pèlerins et fidèles (hébergement, restauration, voyages, …) lors que « la dévotion se développe ».

Basilique souterraine saint Pie X à Lourdes
Par Luc Viatour — Rechargé depuis http://commons.wikimedia.org/w/index.php?title=File:Basilique_Saint-Pie_X_Luc_Viatour.jpg après délétionTravail personnel www.lucnix.beNikon case D300 optical Sigma 10-20mm F4,5-5,6, Image non libre, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?curid=4082411

De forme ellipsoïdale, sa longueur est de 201 mètres, sa largeur de 81 mètres pour une hauteur au centre de seulement 10 mètres. Elle couvre une superficie de 12 000 m2, et peut accueillir jusqu’à 25 000 personnes.

Au niveau politique, les « apparitions » peuvent être l’objet de « tensions voire de répression » de la part des gouvernements, lorsqu’elles se produisent dans pays ayant des régimes ouvertement anticléricaux (communistenazi, etc.).

Une contestation de la « décision de l’Église » (de ne pas reconnaitre l’apparition comme vraie) nait parfois parmi les fidèles, ceux-ci continuant leurs marques de dévotion malgré l’interdiction des autorités de l’Église, et allant jusqu’à bâtir des lieux de culte « contre la volonté de l’évêque » du lieu. Beaucoup plus rarement, ce sont des prêtres ou religieux, qui, en conflit avec leur évêque, peuvent se retrouver démis de leurs fonctions et réduits à l’état laïque.

L’église Saint-Jacques de Međugorje
Par gnuckx — Saint James Church (St. Jakov) Medjugorje – Hotel Pansion Porta – Bosnia Herzegovina – Creative Commons by gnuckx, CC BY 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=24526388gnuckx (@) gmail.com

Au cours de ces dernières décennies, le développement d’Internet et des médias amène une « prolifération de sites web et de blogs » autour de ces phénomènes d’apparitions, certains « voyants » n’hésitant pas à se mettre en scène en réalisant des conférences, émissions de radio et de télévision, aidés par les réseaux sociaux.

Enfin, la mise en place de « fausses apparitions mariales » peuvent être l’outil d’escroqueries, voire de fondation de sectes pour certaines personnes peu scrupuleuses, en profitant de la naïveté ou de l’enthousiasme de fidèles. Il y a eu plusieurs exemples retentissants au cours du xxe siècle.

A de multiples reprises au cours de l’exposé des apparitions, la vierge fait allusion au « Rosaire ». De quoi s’agit-il ?

Le mot rosaire tire son nom du latin ecclésiastique rosarium qui désigne la guirlande de roses dont les représentations de la Vierge sont couronnées. Pour les chrétiens de confession catholique, c’est une forme de dévotion mariale qui consiste à réciter trois chapelets, composés chacun de cinq dizaines de grains ; à chaque grain correspond une prière soit : 50 prières x 3  = 150 prières en tout. 

Depuis le pontificat de Jean-Paul II, un quatrième chapelet a été ajouté, portant le total à vingt dizaines. Le chapelet comprend vingt dizaines de petits grains appelés Ave, précédées chacune d’un grain plus gros appelé Pater. Partant de l’un des grains plus gros, une branche terminale comporte trois petits grains (Ave), un gros (Pater) et un crucifix. 

Les appellations Ave et Pater correspondent au premier mot de la version latine des prières récitées.

Les prières récitées dans un chapelet sont : sur la croix : le Credo. Sur les gros grains : le Notre Père (Pater Noster). Sur les petits grains : le Je vous salue Marie (Ave Maria). À la fin d’une dizaine : le Gloire au Père (Gloria Patri).

La Vierge de la fête du Rosaire par Dürer
Par Albrecht Dürer — 1. The Yorck Project (2002) 10.000 Meisterwerke der Malerei (DVD-ROM), distributed by DIRECTMEDIA Publishing GmbH. ISBN : 3936122202.2. Inconnu, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=150497

Formule du « CREDO » ( je crois en latin), symbole des apôtres; c’est la profession de foi chrétienne.

Je crois en Dieu, le Père tout-puissant,
créateur du ciel et de la terre.
Et en Jésus-Christ, son Fils unique,
notre Seigneur,
qui a été conçu du Saint-Esprit,
est né de la Vierge Marie,
a souffert sous Ponce Pilate,
a été crucifié, est mort et a été enseveli,
est descendu aux enfers,
le troisième jour est ressuscité des morts,
est monté aux cieux,
est assis à la droite de Dieu
le Père tout-puissant,
d’où il viendra juger les vivants et les morts.
Je crois en l’Esprit Saint,
à la sainte Église catholique
à la communion des saints,
à la rémission des péchés,
à la résurrection de la chair,
à la vie éternelle.

Prière du « Je vous salue Marie »

Je vous salue, Marie pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort
. Amen

Prière du  » Notre Père »

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen

Prière du « Gloire au Père »

Dans le catholicisme, le « Gloire au Père » ou « Gloire soit au Père » est une doxologie, c’est-à-dire une prière qui glorifie la Sainte-Trinité. Par opposition à la prière du Gloire à Dieu, elle est parfois qualifiée de petite doxologie. Elle est notamment dite pendant la messe et durant la prière du Rosaire. Elle est souvent chantée.

Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit. Comme il était au commencement, maintenant et toujours, pour les siècles des siècles.

Ces quinze dizaines permettent de méditer sur des « mystères » liés à Marie et à Jésus.

Méditer le Rosaire consiste à confier nos fardeaux au Christ et à sa Mère. « Décharge ton fardeau sur le Seigneur ; il prendra soin de toi » (Ps 55, 23). Les mystères appartiennent initialement à trois catégories : 

Les « mystères joyeux » : l’Annonciation, la Visitation, la Nativité, la Présentation de Jésus au Temple, le Recouvrement de Jésus lors d’un pèlerinage à Jérusalem ; 

les « mystères douloureux » : l’agonie de Jésus, la Flagellation, le Couronnement d’épines, le Portement de la Croix, la Crucifixion ; 

enfin, les « mystères glorieux » : la Résurrection, l’Ascension, la Pentecôte, l’Assomption, le Couronnement de Marie. 

Lors de l’année du Rosaire (octobre 2002 – octobre 2003), le pape Jean-Paul II a ajouté une quatrième catégorie de cinq mystères, plus spécifiquement christologiques : les « mystères lumineux ».

Ils comprennent le Baptême du Christ, les Noces de Cana, la proclamation du Royaume, la Transfiguration et l’institution de l’Eucharistie. Dans une volonté d’œcuménisme, ces mystères lumineux portent sur des épisodes de la vie de Jésus qui intègrent les préoccupations des Églises réformées, soucieuses de voir mettre l’accent sur son message. L’Église catholique recommande de méditer sur les mystères lumineux le jeudi.

« Le rosaire, c’est la liturgie du pauvre », a écrit Sylvie Germain dans Songes du Temps.

Dizainier

Le dizainier est un anneau constitué d’une croix et de 10 grains, que l’on fait glisser entre les doigts en récitant un Je vous salue, Marie pour chaque grain. Ces 10 prières peuvent être précédées d’un Notre Père, correspondant à la croix. Le dizainier rappelle, avec des dimensions plus réduites, le chapelet (5 dizaines) ou le rosaire (20 dizaines). C’est un outil passe-partout d’aide à la prière et à la méditation.

Notre Dame du Rosaire est, dans le catholicisme, une des nombreuses dénominations de la Vierge Marie, donnée depuis qu’elle s’est présentée sous ce vocable à saint Dominique, au xiiie siècle à Prouille. L’Ordre dominicain en fut un ardent propagateur. Le 13 octobre 1917 à FátimaPortugal, elle s’est aussi présentée sous ce nom.

Icône de Notre Dame du Rosaire
Prière du Rosaire ( dévotion populaire) et Fête du Rosaire, solennité liturgique, fêtée le 7 Octobre.

La fête se rattache initialement à le Confrérie du Rosaire, d’inspiration dominicaine, qui se proposait de diffuser la dévotion au chapelet. En 1571, le pape saint Pie V institua une fête de Notre-Dame de la Victoire, en action de grâce pour la victoire de Lépante ( qui unit l’Espagne, la république de Venise et les États pontificaux ) par don Juan d’Autriche sur les Turcs, victoire attribuée à la récitation du chapelet.

Grégoire XIII changea en 1573 le nom de cette fête locale en fête du saint Rosaire et la fixa au premier dimanche d’octobre. Obligatoire pour les seules églises où se trouvait érigée la confrérie du Rosaire, elle fut étendue à toute l’Espagne par Clément X. Sous Clément XI, elle devint universelle (1716), en mémoire de deux nouvelles victoires remportées sur les Turcs.

La fête de Notre Dame du Rosaire a été instituée pour méditer les mystères mariaux ( voir plus haut) et s’unir à la vie de la Vierge, ainsi que pour se souvenir secondairement de la libération de l’Occident devant la menace ottomane. Saint Pie X en fixe la fête le 7 octobre en 1913. Saint Jean XXIII change une nouvelle fois son nom en Notre-Dame du Rosaire en 1960.

12 novembre 2013 : Marie et Jésus. La Colomberie, Paris (75), France.November 12, 2013: Mary and Jesus. La Colomberie, Paris (75), France.

Pèlerinage du Rosaire à Lourdes

Chaque année, depuis 1908, au début du mois d’octobre ( Notre Dame du Rosaire est fêtée le 7 Octobre), le pèlerinage de la famille dominicaine, ou pèlerinage du Rosaire, rassemble à Lourdes plus de 20 000 pèlerins de tout âges et de tout milieux sociaux (dont 2 000 jeunes, 3 500 bénévoles, 1 500 «malades») venus de toute la France et des DOM-TOM.

La foule, lors du pèlerinage du Rosaire à Lourdes