Notre-Dame de Hanswijk (en néerlandais : Onze-Lieve-Vrouw van Hanswijk) est une basilique située à Malines en Belgique.

Histoire

Au Xe siècle, lorsque Hanswijk était un hameau de Malines, un bateau s’ensabla sur les berges de la Dyle. L’embarcation était chargée de marchandises, mais transportait également une statue de la Vierge Marie. Malgré les efforts des mariniers, il fut impossible de dégager l’embarcation, jusqu’à ce qu’une personne eut l’idée d’amener la statue de la Vierge sur la berge. Le bateau se dégagea et pu poursuivre sa route. Les habitants de Hanswijk y virent le souhait de la Sainte Vierge d’être honorée à cet endroit. La statue fut transportée à une chapelle tout proche, dédiée aux saints Lambert et Catherine.

Rapidement la chapelle devint un lieu de pelérinage renommé parmi les croyants. Elle fut mentionnée en 1263 par Thomas de Cantimpré, un dominicain brabançon originaire de Cambrai, enseignant à Louvain1.

Une épidémie de peste frappa la ville de Malines en 1272. Les habitants du hameau de Hanswijk transportèrent la statue de la Vierge à la cathédrale Saint-Rombaut. Peu après la peste fut vaincue. Depuis en reconnaissance de cet événement, une procession est organisée chaque année.

En 1738, une grande fête fut organisée pour les 750 ans de la dévotion à la Vierge Marie d’Hanswijk. Depuis, tous les 25 ans, défile un cortège historique appelé la cavalcade d’Hanswijk.

Notre-Dame de Hanswijk

La statue d’originie disparut au XVIe siècle. La statue actuelle, d’une hauteur de 1,45 m, est réalisée en noyer. Les tresses bouclées retombent dans le dos et partiellement devant les épaules. La Vierge Marie tient un sceptre dans la main droite, tandis qu’elle porte l’enfant Jésus dans son bras gauche. L’enfant se tient contre la poitrine de sa mère et tient une pomme dans la main droite.

La statue est en bon état et porte encore les traces de l’ancienne polychromie. Au dos de la statue figurent deux triangles emboîtés, le symbole d’un artiste resté jusqu’à ce jour anonyme.

La statue de la Vierge Marie est transportée chaque année lors de la procession de Hanswijk. Elle reçut le couronnement canonique le 30 juillet 1876 du cardinal Victor-Auguste Dechamps, au nom du pape Pie IX.

Par Trougnouf (Benoit Brummer) — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=74105193 of Our Lady of Hanswijk and the Dijle in Mechelen, Belgium

Notre-Dame de Soufanieh (arabe : ﺳﯾدة اﻟﺻوﻓﺎﻧﯾﺔ) est le nom d’une prétendue apparition mariale non reconnue par l’Église catholique. Elle se situe dans la banlieue de DamasSoufanieh, en Syrie.

La Vierge se serait manifestée à deux reprises en décembre 1982 puis à trois reprises, en janvier, février et mars 1983 à une jeune femme grecque-catholique du nom de Myrna Nazzour, qui manifeste des stigmates. Une icône aurait aussi suinté de l’huile pure. L’archevêque syrien-catholique d’Hassaké-Nisibe, Jacques Georges Habib Hafouri, après une enquête confiée à des experts, a reconnu le caractère surnaturel des faits le 15 janvier 1987. Le thème majeur des apparitions est l’Unité des chrétiens d’Orient et d’Occident. L’Église catholique n’a pas reconnu ces apparitions.

L’icône qui suinte de l’huile

Par E melaney — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=22841909

Alors que le sang coule en Syrie depuis bientôt sept ans, l’huile de la Vierge Marie de Soufanieh continue à couler à Damas, la capitale syrienne, depuis plus de 35 ans. ( Site Aleteia)

C’est une histoire relativement peu connue en Occident. En novembre 1982, dans un modeste quartier du nord de Damas proche de « La porte de Thomas », une huile odorante a coulé d’une petite icône de la Vierge Marie portant l’enfant Jésus, une reproduction de la Vierge de Kazan. Cette huile est apparue pour la première fois sur les mains de la jeune mariée de la famille, Myrna Nazzour, le 22 novembre de la même année.

« N’aie pas peur ma fille, je suis avec toi. Ouvre les portes et ne prive personne de ma vue ! »

C’est en ces termes que la Vierge Marie est apparue pour la première fois à Myrna. Les larmes aux yeux et toute émue, la jeune fille a témoigné : « Surprise, peur, joie ou émotion, je ne peux décrire mes sentiments tellement j’étais confuse, mais la question qui rode depuis toujours dans ma tête : pourquoi moi ? ».

Soufanieh, c’est cette huile pure qui suinte de l’image de la Vierge, mais aussi des mains, des yeux et du front de Myrna. La jeune fille a également eu des stigmates sur ses mains, ses pieds et son front durant toute la Semaine sainte, lorsque la fête de Pâques des deux communautés chrétiennes, orthodoxes et catholiques, a été unifiée. Ce fut le cas à cinq reprises : 1984, 1987, 1990, 2001 et 2004.

Soufanieh, ce sont aussi ces messages délivrés par Jésus-Christ et la Vierge Marie pour la première fois en langue arabe. Des messages du même esprit que l’Évangile et la sainte Église, auxquels Myrna a avoué ne rien comprendre sur le moment mais qui sont devenus plus limpides par la suite, à la lumière des tragiques évènements.