Les attitudes de la Vierge

Les Attitudes de la Vierge repérées au fil des Apparitions

Tepeyac 

Quand il atteignit le sommet il vit une Dame qui s’y tenait debout et qui lui dit de s’avancer. Il descendit la colline immédiatement et porta les différentes roses qu’il avait cueillies à la Dame du ciel qui, en les voyant, les prit entre ses mains et les plaça à nouveau dans son tilma. 

Le Laus 

« Permettez que je mette mon tablier sous vos pieds » dit Benoite à celle qu’elle appelait sa Bonne mère, en ajoutant : « Il est tout blanc de lessive ». La Vierge, en refusant, lui sourit.

Rue du Bac 

Le 18 Juillet 1830, Marie s’assied dans le fauteuil de l’aumônier ; Catherine se jette à ses genoux. Et pendant deux heures, la Vierge Marie parle à Catherine comme une mère qui se confie à son enfant. Catherine a les mains jointes sur les genoux de Marie ! Le 27 Novembre 1830, la Sainte Vierge revient. Catherine l’aperçoit, debout, les pieds posés sur un globe terrestre, où s’agite un serpent de couleur verdâtre. La Vierge avait le pied posé sur la bête immonde. La Vierge tenait entre ses mains un globe plus petit surmonté d’une croix d’or. Elle l’offrait à Dieu d’un geste suppliant. (symbole de sa médiation universelle) Tout à coup les doigts de ses mains se remplissent d’anneaux porteurs de diamants qui jettent des rayons de tous côtés. Les yeux de la vierge, tantôt élevés vers le ciel, tantôt baissés, sont le symbole scripturaire de la piété, et du recours à Dieu.

Dans un des tableaux  relatés par Catherine, les mains de la Vierge se sont étendues, dans l’attitude reproduite par la médaille miraculeuse. C’est cette attitude que reproduira la Sainte Vierge, à Lourdes, au jour de la grande apparition (25 mars 1858) ; c’est celle que Marie prendra encore, durant l’apparition de Pontmain (17 janvier 1871), au témoignage réitéré de Joseph Barbedette. C’est de voir Marie implorer la Miséricorde divine qui a le plus ravi Catherine Labouré : «  Ses traits étaient alors empreints d’une gravité mêlée de tristesse qui disparaissait lorsque le visage s’illuminait, surtout à l’instant de sa prière  ».

Evoquant les futurs évènements tragiques et le sang qui coulera dans les rues, note sœur Catherine, la Sainte Vierge ne pouvait plus parler, la peine était peinte sur son visage. Que faut-il entendre par cette boule d’or, surmontée d’une petite croix d’or, que Marie portait dans ses mains et offrait à Dieu? « Cette boule que vous voyez représente le monde entier, la France particulièrement et chaque personne en particulier. » Ne serait-elle point la terre virginale, bénie par Marie, sur lequel est planté l’arbre de la croix, par opposition à la terre maudite, qui est sous les pieds de l’apparition, terre qu’enveloppe de ses replis tortueux l’infernal

Rome 

« La Vierge m’a fait signe, de la main, de m’agenouiller ; une force irrésistible m’a poussée vers elle ; la Vierge a semblé me dire : c’est bien ! Elle ne m’a point parlé, mais j’ai tout compris.»

Lourdes

Bernadette fait le signe de la croix et récite le chapelet avec la Dame. Deuxième apparition.  Quand Bernadette lui jette de l’eau bénite, la Dame sourit et incline la tête. A la cinquième apparition, la Dame a appris une prière personnelle à Bernadette. A la septième apparition, l’Apparition lui révèle un secret « rien que pour elle « . A la dixième apparition, la Vierge reste silencieuse. Elle ne parlera qu’à la troisième apparition. A la onzième apparition, sans doute à la demande de la Vierge, Bernadette prie, baise la terre et rampe sur les genoux en signe de pénitence. 

A la quatorzième apparition, dès 7 h le matin, Bernadette se rend à la Grotte, mais la vision n’apparaît pas ! Après l’école, elle entend l’invitation intérieure de la Dame. Elle se rend à la Grotte et lui redemande son nom. La réponse est un sourire. A la quinzième apparition, la foule toujours plus nombreuse (environ huit mille personnes) attend un miracle à la fin de cette quinzaine, mais la Vierge est silencieuse. Pendant vingt jours, Bernadette ne va plus se rendre à la Grotte. A la seizième apparition, la vision révèle enfin son nom, mais le rosier (ou églantier) sur lequel elle pose les pieds au cours de ses Apparitions ne fleurit toujours pas. (c’est une demande de miracle qu’on lui avait faite ) Bernadette raconte : « Elle leva les yeux au ciel, joignant en signe de prière ses mains qui étaient tendues et ouvertes vers la terre, et me dit : Que soy era immaculada councepciou« .

Champion

La Vierge pose son regard sur les amies de la jeune femme et dit : « Heureux ceux qui croient sans voir ! » La Dame dit : « Vas et ne crains rien. Je t’aiderai ». Juste avant de partir, Notre-Dame éleva les mains comme pour implorer une bénédiction sur les personnes présentes, et disparut lentement, laissant Adèle prosternée sur le sol. 

Pontmain

Eugène voit une ‘Belle Dame’ qui tend les bras comme dans un geste d’accueil et qui lui sourit. « Prions ! » ajoute M. le curé. Sœur Marie-Edouard commence le chapelet. Aussitôt, la Dame sourit à nouveau. « Chantons notre cantique à Marie » dit alors M. le curé et les paroles s’élèvent joyeuses vers le ciel. Au début, la Vierge lève les mains à hauteur de ses épaules et agite les doigts au rythme du cantique. Mais les enfants, joyeux jusque là, deviennent subitement tout tristes. C’est que la Vierge elle aussi est devenue toute triste. Elle ne pleure pas mais un frémissement au coin des lèvres marque l’intensité de sa douleur. C’est alors qu’une croix d’un rouge vif apparaît devant la Vierge. Sur la croix, Jésus, d’un rouge plus foncé. La Vierge prend la croix à deux mains et la présente aux enfants. Puis sœur Marie-Edouard chante l’Ave Maris Stella*. Le crucifix rouge disparait et la Vierge reprend l’attitude du début. Le sourire, un sourire plus grave, revient sur ses lèvres.

Gietrzwald

Après cette prière, la silhouette se lève de son trône et monte au ciel aux côtés de l’ange. Le 8 septembre 1877, la Vierge bénit une source où les pèlerins vont, depuis, se procurer de l’eau pour les personnes souffrantes.

Fatima

La vierge utilise ses mains ouvertes pour « engloutir » de lumière les 3 voyants, pénétrant en eux par la poitrine jusqu’au plus intime de leur âme, les faisant se voir ; elle s’en sert pour pénétrer le centre de la terre pour y découvrir l’enfer. Elle s’en sert aussi pour déclencher le miracle du soleil tournoyant : « Ouvrant alors les mains, elle les fit se refléter dans le soleil, puis, pendant qu’elle s’élevait, le reflet de sa propre lumière continua à se projeter dans le soleil ». Plusieurs fois, la Vierge apparaît triste mais la bonté n’est pas absente. Comme d’habitude, elle s’élève en direction du levant jusqu’à disparaître dans l’immensité du firmament.Comme dans le revers de l’image miraculeuse de la rue du Bac à Paris, son cœur apparaît transpercé…..

Beauraing

Elle se tient mains jointes et ne les écarte que lorsqu’elle disparaît comme pour dire « venez à moi ».Elle utilise très peu de mots et sourit. Elle a les mains jointes, puis elle a baissé les yeux et sourit doucement. Elle disparaît chaque fois en écartant les bras.

Banneux

La première fois : « Elle me sourit ». La Dame lui a fait signe de s’approcher. La seconde fois : la Dame lui tend les mains et fait signe à Mariette de la suivre. Une autre foisla Vierge répond avec un sourire. La Vierge étend ses mains et de la main droite bénit l’enfant. La Vierge souriante, comme à l’ordinaire, lui dit… Après quoi, elle cesse de sourire et lui parle, avant de partir, d’une voix plus grave.  Avant de la quitter, la Vierge lui a imposé les mains. 

Amsterdam

  • La vierge, dispensatrice de grâces : la Vierge tenait les bras légèrement écartés. Une autre fois, elle se tenait debout, les bras tendus vers le bas et les paumes des mains tournées vers l’extérieur, tournées vers moi. 
  • La douceur et la pédagogie de la Vierge : soudain, la forme s’est mise à me parler ; elle a dit : “Répète après moi.” Je me suis donc mise à répéter mot à mot ce qu’elle disait. Elle parlait très lentement. Elle souriait en disant ces mots. La forme a souri.  En prononçant les deux mots “la Dame”, elle a avancé légèrement la tête vers moi. La Dame de tous les Peuples lui dictait des paroles empreintes d’une grande douceur. En prononçant ces mots, la Dame joignit les mains comme si elle voulait nous montrer comment prier. Message 50 du 31 Mai 1954 «Je suis venue dans ce monde sous toutes sortes de formes. » 
  • Le découragement de la Vierge : la Dame regarde alors le globe terrestre et, l’air triste, secoue la tête de gauche à droite. « À présent, je le demande : cela a-t-il servi à quelque chose ?  
  • La piété de la Vierge : je vois la Dame joindre tout à coup les mains dans un geste gracieux. Elle s’arrête de parler et, des yeux, attire mon attention sur ce qui se passe au loin…. La Dame regarde en direction de l’autel dans une expression de fervente piété. On dirait qu’une éclatante lumière descend sur elle. (31 Mai 1955) 
  • La détermination de la Vierge : à la fin de la sainte Messe du matin, dans l’église Saint-Thomas, j’entends soudain la voix de la Dame, pressante et nette. Elle dit : «Je viens aujourd’hui. Demande à ton évêque de ramener le tableau à l’église avant que la troisième heure ne soit là. » (Un an auparavant, le curé de saint Thomas avait remisé le tableau dans la cure. L’évêque d’Amsterdam Haarlem ayant décidé de suspendre l’autorisation de l’exposition, le temps de vérifier l’authenticité des apparitions)Je réponds : « Je ne le ferai pas. De toute façon, ils ne me croient pas. ».  La Dame dit alors d’un ton très fâché :  « Fais ce que je te dis ! » (La voyante avait promis à son directeur spirituel de ne pas venir à saint Thomas ce jour là. Sur l’insistance d’Ida, le directeur spirituel fit porter le message de la Dame à l’évêque qui répondit qu’elle devait suivre les instructions de son directeur spirituel).  
  • Dans l’après-midi, nous prions en famille le chapelet. Au troisième mystère glorieux, à trois heures précises, j’entends tout à coup la voix de la Dame. Elle dit : « Va au Wandelweg. » (le terrain où la vierge a demandé qu’on construise une chapelle)  Je sursaute et je dis : « Je ne le ferai pas. Je dois obéir au Père Frehe ; je lui ai donné ma parole. Faites autre chose, car il faut que vous nous aidiez. » (Malgré l’insistance de la voyante, son directeur spirituel refuse qu’elle s’y rendât). Le soir, vers huit heures et demie, j’entends de nouveau la voix de la Dame. Elle dit : « Je viens quand même aujourd’hui. ». Je demande : « Où donc ? » La Dame répond : « Ici. Avertis-les et dis-le à ton curé. ».  Je dis : « Je ne le ferai pas parce que je ne peux rien faire sans le Père Frehe.» Effectivement, je ne l’ai pas fait. (Message du 31 Mai 1956).

L’Île Bouchard

  • La Vierge leur sourit.
  • La Dame fait glisser les grains blancs du chapelet, mais on n’entend pas sa voix. 
  • Le visage de la Vierge est voilé de tristesse. 
  • La Vierge baisse le bras vers les enfants : « Donnez-moi votre main à embrasser ». Laura et Jeannette sont trop petites. Jacqueline les soulève sans aucun effort. Les quatre enfants ont senti le doux contact et la tiédeur des lèvres de Notre-Dame.
  • De l’index droit, la Vierge lui fait signe d’approcher. La Vierge disparaît au moment où la clochette annonce l’arrivée du Saint Sacrement
  • La Dame et l’ange réapparaissent alors, dans la lumière. Et Notre-Dame bénit l’assistance d’un grand signe de croix.
  • La Vierge invite les voyantes à embrasser la croix de son chapelet.
  • Chantez le « Je vous salue Marie », leur demande la Vierge, qui les invite à faire réciter à tous une dizaine de chapelet.
  • Humour Comment faire cette grotte? En papier pour commencer ! 
  • Le 12 Décembre, Elle leur fait chanter et rechanter le « Je vous salue Marie », de manière lente et douce, leur fait baiser sa main.
  • A propos des fleurs que lui tendent les enfants : Je les embrasserai, mais je ne veux pas les prendre. Vous les emporterez. Jacqueline lui présente tour à tour les quatre bouquets à embrasser. Puis, elle fait réciter une dizaine, les bras en croix, par toute la foule. 
  • Notre-Dame bénit l’assistance d’un grand signe de croix.

Akita

Elle leva les yeux et vit l’ange qui lui parla : « Marie est encore plus triste que lorsqu’elle versait du sang. Essuie la sueur. » Après le dîner, on retourne voir la statue : elle est à nouveau en sueur. Je me trouvais au presbytère quand la nouvelle me fut annoncée précipitamment:  » La statue de la Vierge pleure! « . Cette fois-ci, les larmes ne s’écoulaient plus par accumulation et débordement, elles ruisselaient les unes après les autres. Elles affluaient, affluaient… En un flux continuel, elles formaient des filets sur les joues, le menton, jusque sur la poitrine, et tombaient goutte à goutte. » La vierge adopte un ton très affectueux vis à vis de la sœur ; elle l’appelle «  sa fille » et même « ma fille chérie », s’enquiert de savoir si ses oreilles et sa main lui font mal ; l’invite à prier avec elle. 

Betania

« Il y a quelques secondes, vous m’avez vue monter au ciel, les bras ouverts, sous une pluie de roses rouges, représentant le cœur de mon divin fils. » (15/8 /89).

« Les bras ouverts » sont une attitude qu’on reconnaît à la Vierge depuis la médaille miraculeuse et Amsterdam. 

Kibeho

Les voyantes disent avoir été fort surprises de voir pleurer la vierge le 15 août 1982. La Mère du Verbe est fort affligée à cause de l’incrédulité et de l’impénitence des hommes. Elle se plaint de notre mauvaise conduite, caractérisée par une dissolution des mœurs, des dissensions, une complaisance dans le mal, une désobéissance continuelle aux commandements de Dieu. Dans d’autres visions cependant, la Vierge apparaît souriante et invite les hommes à l’aimer comme une mère empressée auprès de ses enfants : «Il ne faut pas avoir peur de sa maman» dit Marie. 

Alphonsine explique qu’elle entendit une voix qui l’appelait avec tendresse en disant : « Mwana » (enfant). Alphonsine demande : « Qui es-tu femme ? » Et la Dame de répondre : « Je suis la mère du Verbe. » Un dialogue s’engagea… La Dame demanda : « Dans ton existence, qu’est-ce que tu tiens le plus en estime ? » Alphonsine répondit à peu près ceci : « J’aime Dieu et sa mère qui a mis au monde un Rédempteur. » La Dame reprend : « Vraiment ! » Alphonsine dit :        « Oui, c’est bien ainsi ». La Dame déclare alors : « S’il en est ainsi, je viens te consoler, car j’ai exaucé tes prières. Je veux que tes compagnes aient la foi, car elles n’en ont pas suffisamment. ». Le 1er décembre, l’apparition a lieu un mardi soir, dans le dortoir, et la Vierge donne à Alphonsine un ruban blanc. 

San Nicolas de Los Arroyos

Lors des premières apparitions, la Vierge ne parle pas, mais elle sourit ou devient triste. La Vierge fait preuve de volonté et de pragmatisme en approuvant les plans du sanctuaire. Comme souvent, la Vierge fait preuve de fermeté : « Ma fille, il faut lire lentement mes messages pour les assimiler comme je le veux !»

La Salette

« À ce moment, la clarté mystérieuse s’entrouvrit, et une «  belle Dame  » apparut, assise sur les pierres superposées, dans l’attitude d’une inconsolable affliction, la tête dans ses mains et les coudes sur ses genoux… Bientôt, elle se lève de son siège rustique  ; Maximin avait deviné, à l’accent désolé de la voix, qu’il s’agissait d’une âme affligée, «  d’une maman que ses enfants auraient battue et qui se serait ensauvée dans la montagne pour pleurer à son aise  !  » Mélanie vit aussi des larmes qui tombaient des yeux de la Sainte Vierge pour s’évanouir dans la lumière comme des étincelles de feu. 

L’Escorial 

le 14 Juin 1981, des larmes silencieuses coulent sur ses joues.