Amsterdam : messages

du 25 Mars 1945 au 31 Mai 1959.

1erMessage – 25 mars 1945

Fête de l’Annonciation, Dimanche des Rameaux

La Dame apparaît. C’était le 25 mars 1945, en la fête de l’Annonciation. Assises dans le séjour, mes sœurs et moi-même, nous étions en train de bavarder autour du poêle à charbon. C’était la guerre et ce qu’on a appelé l’hiver de la faim. Alors qu’il se trouvait à Amsterdam ce jour-là, le  Père Frehe était passé nous voir. Nous étions en pleine conversation quand, soudain, je me suis sentie attirée vers l’autre pièce. Là, j’ai vu d’un coup venir une lumière. Je me suis levée, ne pouvant faire autrement que de m’en approcher. Le mur disparut à mes yeux et tout ce qu’il y avait là normalement n’y était plus. C’était un océan de lumière et un espace vide illimité. De cet espace, j’ai vu soudain se détacher une forme, une forme vivante, une silhouette de femme. Je la voyais debout, à ma gauche, à une certaine hauteur. Elle était vêtue d’une longue robe blanche et portait une ceinture ; elle avait un air très féminin. Elle se tenait, les bras tendus vers le bas et les paumes des mains tournées vers l’extérieur, tournées vers moi. Tandis que je la regardais, quelque chose d’étrange m’étreignit. Je me suis dit : « Ce doit être la Sainte Vierge ; c’est pas possible autrement ».

Annonce de la Libération

Soudain, la forme se met à me parler. Elle dit : « Répète après moi.»
. Je me mets donc à répéter mot à mot ce qu’elle dit. Elle parle très lentement et lève d’abord trois doigts, puis quatre et, pour finir, les cinq doigts en me disant : « Le 3, c’est mars ; le 4, avril et le 5, c’est le 5 mai. (note 3) »

Le Rosaire et la prière

Elle me montre ensuite le chapelet en disant : « C’est à cela qu’on le doit ! Persévérez ! »
. Après un moment de silence, elle ajoute : « Il faut diffuser la prière. ». 
Je vois alors devant moi une multitude de soldats, beaucoup d’Alliés ; la Sainte Vierge me les montre. Elle saisit alors la petite croix du chapelet et me montre le Christ en croix. Puis, de nouveau, elle me montre les soldats. C’est pour me faire comprendre ce sur quoi les soldats doivent appuyer leur vie, parce que la voix reprend : « Il rentreront bientôt chez eux, ceux-là. ». 
Et elle désigne les troupes.

« La Dame », « Mère »

Mes sœurs et le Père Frehe étaient venus se placer autour de moi. Quand il m’a entendue prononcer des paroles, il a dit à l’une de mes sœurs : « Note un peu ce qu’elle dit. » Après que j’eus répété deux ou trois phrases – que la voix disait –, j’ai entendu le Père Frehe me dire :   « Eh ! Demande-lui un peu qui c’est ! » Et je demande alors : « Êtes-vous Marie ? » La forme me sourit et répond : « Ils m’appelleront “la Dame”, “Mère”. »

La croix

La vision s’efface et je regarde dans ma main. Une croix est alors déposée devant moi. Il me faut la soulever. D’un geste très lent, je la soulève ; elle est lourde. Quand la forme a eu fini de dicter, elle a disparu très lentement. Ce n’est qu’ensuite que la lumière a disparu à son tour et, soudain, j’ai retrouvé autour de moi tout dans la pièce comme c’était depuis toujours.

2eMessage – 21 avril 1945 : L’image de la Dame

Tout d’un coup, me voici placée dans une église. Je dis alors : « Me voici devant un autel particulier et voilà l’image de la Dame. » C’est une représentation de la Dame pareille à celle que j’ai vue la première fois. Elle est au milieu de fleurs. Il y a plein de fleurs, des fleurs même sur les marches de l’autel, en nombre incalculable. Des milliers de gens sont agenouillés devant elle.

La paix dans le Christ

L’image me regarde et fait aller et venir son doigt en signe d’avertissement en disant à trois reprises : « Vous ne garderez la paix, vous, les hommes, que si vous croyez en Lui. Diffusez cela ! ». En prononçant ces mots, la Dame dépose un crucifix dans ma main ; elle me montre le crucifix que je dois faire voir tout autour de moi.

Un nouveau danger

Elle me conduit ensuite pour ainsi dire en dehors de l’église et là, j’ai devant les yeux un vide sans fin. Tandis que je regarde cet espace vide, j’aperçois des têtes humaines. C’est pour ainsi dire comme si je devais en prendre une çà et là. L’image me dit alors : « Il y a des personnes importantes qui sont encore en train de projeter quelque chose. ». Israël se relèvera.J’ai alors une autre image, celle de gens en fuite et en marche. Je comprends intérieurement : c’est l’Exode des Juifs fuyant l’Égypte. Tout en montrant cet Exode, la Dame dit : « Mais Israël se relèvera. (note 4) »
. Au-dessus de l’image de l’Exode, je vois une représentation de Dieu le Père dans les nuées. Il tient la main devant les yeux et la Dame me dit : « Et Yahvé a honte de son peuple. »

Abel et Caïn – Les tables de pierre

Dans l’image suivante, je reconnais clairement la représentation de Caïn et d’Abel. Il y a en effet, par terre, une grande mâchoire d’âne. Je vois Caïn qui s’enfuit. Je vois ensuite quelqu’un portant un long vêtement, une barbe et, dans les mains, deux tables de pierre. Sur les tables de pierre, il y a quelque chose dans une langue que je ne connais pas du tout. J’ai ensuite l’impression que quelqu’un les jette et les brise en morceaux. Je vois les morceaux éparpillés sur le sable.

La Procession du Miracle

Je me retrouve placée une deuxième fois devant l’autel. Et d’un coup, je vois pour ainsi dire passer une procession à l’extérieur de l’église. En me la montrant, la Dame dit : «C’est la Procession du Miracle d’Amsterdam. (note 5). Je vois cette procession passer par la vieille ville. Il y a aussi un prêtre qui marche en tête avec « Notre Seigneur (note 6) ». La procession bifurque alors tout d’un coup vers ce quartier (Amsterdam-Sud), en direction d’un terrain vague. Puis tout a de nouveau disparu.

3eMessage – 29 juillet 1945

Jehova avertit

J’entends de nouveau la voix et je vois tout d’un coup un autel des sacrifices comme ceux de l’antiquité. De la fumée descend. J’entends la voix qui dit : « Jehova avertit son peuple. ». J’entends ensuite : « Soyez fidèles ! Ils ont dispersé mes agneaux. ». 
À cette dernière parole, je vois des agneaux qui vont en tous sens, errant de par le monde entier. 

Venez, fidèles

La Dame plante à présent une croix sur l’autel. Je vois alors, pour ainsi dire, le monde entier tout autour. Les gens, toutefois, près de la croix, baissent et détournent la tête. J’entends alors : « Venez, fidèles ! ». Je vois un calice que l’on fait circuler parmi la foule. Et j’entends : « Mais en partie, c’est en vain.

Le Christ, la Voie

Il me faut regarder vers le haut et je vois tout à coup la Dame. Elle me sourit, tend les bras et me dit : « Viens ! ». 
Il y a maintenant devant moi une foule d’hommes de toutes sortes : des messieurs, des gens du peuple, également des prêtres et des religieux en habit noir. Parmi eux, il y a des gens bons mais aussi des gens moins bons. La Dame les invite à la suivre. Elle va les guider. Je vois à présent devant moi un chemin long et difficile avec, au bout, une lumière crue. « Par là », dit la Dame et, d’un grand geste, elle fait comprendre aux hommes qu’ils doivent suivre cette voie. C’est difficile et dur ; il y en a qui tombent des deux côtés de la route. La Dame les observe d’un regard maternel plein de sollicitude et ne cesse de leur sourire. Je vois alors écrit en toutes lettres : « Dans la vie de nouveau avec le Christ. »

L’Angleterre et l’Amérique

Ensuite, la Dame prend un air triste ; elle dit : « L’Angleterre me retrouvera. ». Après une pause, elle dit d’une voix lente et douce :  « L’Amérique aussi. ». La Dame disparaît ensuite lentement et je vois le monde qui baigne dans un flou étrange.

4eMessage – 29 août 1945

Tristesse et joie

Je vois la Dame debout. Elle me fait signe de regarder dans ma main. C’est comme s’il en sortait d’étranges choses. Je vois une grande tristesse ; tristesse qui se dépose dans ma main et qu’il me faut regarder. Tandis que je regarde dans ma main, je sens monter en moi une profonde tristesse. La Dame sourit et dit : « Mais après, il y aura de la joie. ». À ce moment-là, je ressens la joie en question. Je vois des rayons, des rayons lumineux.

Une seule communauté

Je vois ensuite de grands bâtiments, des églises. Se dressent des églises de tout genre et pas seulement des églises catholiques. La Dame dit : « Il faut que ce soit une seule et grande communauté. ». À ces mots, j’éprouve d’horribles douleurs dans la main. Des tempêtes se lèvent sur ces églises.

Une période de trois papes

La Dame me fait voir à présent trois papes. En haut, à gauche, se tient le pape Pie X. Notre pape Pie XII est au milieu et, à droite, je vois un nouveau pape. En montrant les trois papes, la Dame dit : « Ces trois-là, c’est une période. Ce pape et le nouveau sont les combattants. »Le troisième pape est Paul VI, le cardinal Montini qui sera élu en 1963. 

Une nouvelle guerre

Elle montre ensuite une nouvelle guerre, une guerre bien étrange (note 8) cependant, bien plus tard, et qui causera de grandes calamités. Il s‘agit de la guerre du Golf en 1991. 

La formation du clergé

Je vois à présent passer des files de jeunes membres du clergé. La Dame dit : « Il faudra cependant bien du changement dans l’Église. Il faudra changer la formation du clergé, une formation plus moderne, adaptée à ce temps, bonne toutefois, avec le bon esprit. ». La Dame insiste sur ces derniers mots. Je vois soudain une colombe voler autour de ma main. Retenue, la colombe ne cesse pourtant de voler en rond. Elle projette des rayons nouveaux. La Dame me montre ensuite le pape et dit : « Il faut de la largesse d’esprit, plus de social. Toutes sortes de courants tendent au socialisme, ce qui est bon, mais cela peut se faire sous la conduite de l’Église. » La Dame prend alors un air accablé et dit : « Vraiment beaucoup de choses doivent changer dans la formation. ». Je vois de grands courants qui s’opposeront, beaucoup de lutte contre cela dans l’Église. Et puis, d’un seul coup, la Dame a disparu.

5eMessage – 7 octobre 1945 : Notre-Dame du Rosaire

Les peuples de l’Orient

Je vois un soleil et un croissant de lune. Je comprends intérieurement : c’est l’Extrême-Orient. En Chine, je vois un drapeau rouge. ( 4 ans plus tard est proclamée la république populaire de Chine). Je vois ensuite des musulmans et tous les autres peuples de l’Orient. Au-dessus de tous ces peuples, je vois, d’un côté, du rouge et, de l’autre, du noir, mais beaucoup moins soutenu. J’entends la voix qui dit : « On dirait que ça se rétrécit très fortement. ». 

Le chemin du château

Je vois ensuite un long et beau chemin. Il me faut le suivre mais c’est comme si je n’en avais aucune envie. Je représente l’humanité. J’emprunte alors le chemin. Je suis très fatiguée mais je dois avancer, très lentement. Je suis au bout du chemin et je me trouve devant un grand château surmonté de tours. Les portes s’ouvrent de l’intérieur. Une main me fait signe d’entrer, mais je ne veux pas. J’ai comme le sentiment de devoir reculer. Je rentre quand même. Quelqu’un me saisit par la main et je vois la dame en blanc, la Dame. Elle me sourit et dit : « Viens ! ». La main me fait mal – c’est insupportable – mais la Dame la tient fortement serrée et nous continuons.

Le jardin de la justice

J’arrive dans un magnifique jardin, si merveilleusement beau, tout à fait différent de ce qu’on voit ici sur terre. La Dame me conduit à un endroit et dit : « C’est la Justice ; ceux du dehors doivent la chercher et la retrouver sinon le monde se perdra de nouveau. ». En disant cela, la Dame me montre l’extérieur. C’est comme si je pouvais ressentir la justice. Ma main me fait très mal ; je n’en peux plus ; mais la Dame sourit et me fait avancer.

Le jardin de la vérité

Nous passons dans une autre partie du jardin et la Dame dit en faisant aller et venir le doigt comme pour nous mettre en garde : « C’est la Vérité. Écoute bien. La Vérité elle aussi est ici, au-dedans mais pas au-dehors, absolument pas ! », ajoute-t-elle. La Vérité, je la perçois elle aussi comme une sensation qui s’empare de moi. Je veux dégager ma main de la sienne et je dis : « Elle est si lourde. »

L’Église catholique

Cependant, la Dame me montre ensuite quelque chose ; j’ai l’impression d’avoir une vue aérienne au-dessus de quelque chose. Je lève deux doigts et je vois tout à coup notre pape et, au-dessous de lui, le Vatican. Je vois ensuite toute l’Église de Rome. Au-dessus du Vatican, je vois écrit en gros caractères bien lisibles : « Encycliques ». « C’est la bonne voie », me dit la Dame en insistant sur les mots. « Mais on ne les fait pas siennes », dit-elle avec tristesse. Je vois de nouveau le Vatican et, autour, toute l’Église catholique. La Dame me regarde et pose le doigt sur ses lèvres tout en me disant : « Comme un secret entre toi et moi. »
Elle pose de nouveau le doigt sur ses lèvres et dit tout doucement : « Là non plus, pas toujours. ». 
Elle me sourit de nouveau. D’un regard réconfortant, elle me dit alors : « Mais cela peut s’arranger. »

Vivre avec son temps

Je vois ensuite devant moi d’autres églises de différentes confessions. Alors qu’elle lève le doigt en signe d’avertissement, la Dame, tout en me montrant une nouvelle fois toute l’Église catholique, me dit : « L’Église catholique peut certes s’agrandir, mais… ». 
Elle marque une pause et je vois passer devant moi, de longues files de membres du clergé, d’étudiants, de religieuses, etc.… La Dame hoche de nouveau la tête et dit en insistant sur les mots : « C’est très grave, mais ils sont bons à rien. ». Et elle répète : « Ils sont bons à rien. ». Elle regarde au loin, d’un air sévère. Elle désigne les étudiants, les prêtres et les membres du clergé et dit avec autorité : « Une meilleure formation, vivre avec son temps, être plus moderne, faire plus de social. »

Une nouvelle colombe blanche

Je vois ensuite une colombe noire voler au-dessus de notre Église. Je dis : « Pas une blanche, mais une noire. » La Dame montre cette colombe en disant : « C’est l’esprit ancien qui doit disparaître. »
. Je vois tout à coup cette colombe se changer en une colombe blanche. La Dame dit : « Celle-ci est une colombe nouvelle, blanche. Elle émet des rayons de tous côtés car le monde vacille ; quelques années de plus, et le monde sombrerait. Mais Il vient et va mettre de l’ordre dans le monde, mais… ».  La Dame marque une pause, « …il faut qu’ils écoutent ! ». La Dame met l’accent sur les mots « il faut » comme si elle voulait donner un nouvel avertissement. Elle dit ensuite : « Ils veulent s’en retourner, sortir d’ici ; ils ne veulent pas se rendre en cet endroit ; ça ne leur dit rien, aux hommes. »

Prendre la Croix

Puis elle me reprend avec elle et nous continuons. Nous nous enfonçons profondément dans le jardin et arrivons devant une grande croix. « Prends-la. Il t’a précédée », me dit la Dame. Je refuse et j’ai l’impression que les gens du monde entier font de même et tournent le dos à la croix. Je me sens tirée par la main et je vois de nouveau la Dame devant moi, sa main dans la mienne. Elle me dit une nouvelle fois : « Viens ! »

Avec la Croix dans le monde

Je vois à présent une forme lumineuse, toute diaphane, qui porte un long vêtement et nous précède ; il s’agit d’un homme mais d’un homme complètement spiritualisé. Il porte avec peine une très grande croix. Il la traîne pour ainsi dire sur le sol. Je ne peux pas voir son visage ; il ne fait qu’un faisceau de rayons. Il va dans le monde avec la croix, mais il n’y a personne pour Le suivre. « Seul », me dit la Dame. « Il marche seul, en ce monde. Ça va encore empirer jusqu’à ce que quelque chose de grave se produise et que la croix, tout à coup, se dresse au milieu du monde. Ils seront alors bien obligés de regarder, qu’ils le veuillent ou non. »

La victoire de la Croix

Je vois ensuite toutes sortes d’images étranges. Je vois des croix gammées sous la Croix ; je les vois tomber ; puis des étoiles, elles chutent ; des faucilles et des marteaux, tout cela tombe sous cette Croix. Je vois du rouge ; le rouge ne disparaît pas complètement. La Dame dit : « Tous lèvent les yeux. Voilà que tout d’un coup, ils veulent bien mais au prix…
Il faisait noir sur le globe terrestre ; mais maintenant, tout s’est éclairci. Tu vois bien maintenant que tout cela est sans importance. »

Le chapelet

La main se fait plus légère ; c’est ce que je sens. Tout d’un coup, je vois de nouveau la Dame, debout, le chapelet à la main. Elle dit : « Continuez à prier, le monde entier ! ». Elle montre la croix et dit : « Il faudra bien que le monde entier y revienne, des grands aux petits, des pauvres aux riches, mais ça demandera un effort. »

La Dame aidera

Je vois à présent le globe terrestre devant moi. Tandis qu’elle pose le pied dessus, la Dame dit : « Je pose le pied sur le monde. Je les aiderai et les conduirai au but, mais il faut qu’ils m’écoutent. ». Puis, je vois tout à coup tout disparaître.

Combat en Angleterre et en Europe

J’entends la voix qui dit : « Angleterre, fais attention ! » Je vois alors l’Angleterre et une grande église. Je comprends intérieurement : c’est l’Abbaye de Westminster. Je vois ensuite un évêque ; il n’est pas de notre Église. Je comprends intérieurement : c’est un évêque d’Angleterre. Je vois ensuite le pape, assis devant moi ; il regarde d’un air très sérieux. Puis je vois une nouvelle fois cet évêque ; ça concerne l’Angleterre. La Dame m’indique l’Angleterre ; je vois alors qu’il y a le mot « combat » au-dessus de la tête de l’évêque. Je me sens dans un état si étrange ; c’est pour ainsi dire comme si tout était en train de changer en moi. Je ne sais pas l’expliquer.

Je regarde tout d’un coup en haut à gauche et, de nouveau, je vois la Dame, debout. Elle est tout habillée de blanc et un peu élevée de terre. Elle me montre quelque chose. Je regarde et de nouveau, je vois l’Angleterre devant moi. La Dame me dit : « Un combat va toucher l’Europe entière et s’étendre au-delà. » Une sensation de lourdeur paralysante et de grande fatigue spirituelle s’empare de moi. La Dame dit : « C’est un dur combat spirituel.

Regarde la Croix

La Dame me dit ensuite : « Viens ! ». Et elle me montre ma main. C’est comme si on y déposait une croix. La Dame me fait voir à présent ce que je dois faire : je tiens la croix dans la main et tout en faisant voir la croix, je fais passer la main au-dessus de la terre en décrivant un cercle. La Dame me dit alors : « Regarde donc la croix. » Je le fais et tandis que je regarde, la croix sort de ma main et je ferme le poing que je dois regarder aussi. La Dame dit ensuite : « Regarde maintenant de nouveau la croix. » Et la croix se trouve de nouveau dans ma main. La Dame fait aller et venir son doigt en signe d’avertissement et dit : « Cette croix, ils veulent la changer en d’autres croix. » Je vois alors différentes choses tournoyer devant mes yeux : le communisme et un nouveau genre de mouvement qui va venir, une union entre la croix gammée et le communisme.

La Dame dit : « Les chrétiens vont se fatiguer à force de combattre. » Elle accentue le mot « fatiguer » et je me sens prise par une fatigue spirituelle. La Dame me montre quelque chose devant moi ; je vois alors une bande de sable, un désert. Une chaire y est dressée. Puis la chaire disparaît et, le temps d’un éclair, je vois une nouvelle fois le même désert devant moi. J’entends une voix crier quelque chose dans une langue étrangère provenant d’un temps ancien. Ceci se reproduit à plusieurs reprises sous mes yeux, à toute vitesse. La Dame me montre de nouveau quelque chose et je vois le Vatican. C’est comme s’il tournait sur lui-même au milieu du monde. À l’intérieur du Vatican, je vois le pape, la tête droite et deux doigts levés. Il regarde au loin d’un air grave. Je me frappe alors trois fois la poitrine.

Jeanne d’Arc

Puis, tout d’un coup, je vois quelqu’un à cheval, revêtu d’une armure. Comme je demande qui c’est, il m’est répondu : « Jeanne d’Arc. » Derrière elle, je vois soudain s’élever une grande cathédrale. Je demande quelle peut bien être cette église et j’entends intérieurement : c’est la cathédrale de Reims. Je vois ensuite un cortège qui s’avance et se dirige vers l’église. C’est un cortège comme dans les temps anciens avec quelqu’un à cheval. Il porte un bouclier et une épée ; il y a un grand nombre d’écuyers autour de lui. J’entends : « Bourbon. ». J’ai l’impression que c’est pour plus tard.

 Vérité, charité, équité

Je dois ensuite regarder dans mes mains ; je représente l’humanité. « Elles sont vides », je dis à la Dame. Elle regarde ; je dois alors les joindre sans la quitter du regard. La Dame me sourit. On dirait qu’elle descend d’un pas. Elle dit : « Viens ! ». C’est alors pour ainsi dire comme si je parcourais le monde avec elle. Je me sens soudain terriblement fatiguée et je dis à la Dame : « Je suis tellement fatiguée, mortellement fatiguée. » Je le ressens dans tout mon corps. Mais la Dame continue à me faire avancer. Je regarde alors devant moi et vois, écrit en très grandes lettres : « Vérité ». Je le lis à haute voix et nous continuons. La Dame hoche la tête. Elle a un air très grave et triste ; elle me dit : « Vois-tu la Charité ? ». Je regarde de nouveau dans mes mains et dis : « J’ai les mains vides. » Elle me prend de nouveau par la main et nous continuons. Tout en voyant devant moi un espace vide sans fin, j’entends la Dame qui demande : « Équité, justice, où sont-elles donc ? »

Jéricho

Puis, je vois de nouveau la croix dressée au milieu du monde ; la Dame la montre d’un geste. Il me faut la prendre mais je détourne la tête. C’est pour ainsi dire comme si j’étais l’humanité et que je repoussais la croix. « Non », dit la Dame, « il faut la prendre et la placer au centre. Il y aura une catégorie de gens qui vont se battre, se battre pour cela et je les mènerai au but. « . Tandis qu’elle dit cela, je suis saisie dans tout le corps par une douleur si épouvantable qu’une plainte m’échappe ; je dis à la Dame : « Oh ! Comme ça me fait mal ! » J’entends alors une voix crier très fort : « Jéricho ! » Et la Dame reprend sa place en hauteur. Elle baisse le regard, le porte sur moi et me dit : « Cela, il faut le rapporter, ce que je t’ai communiqué ; il n’y aura pas de paix avant. »

Combat spirituel

Puis, de nouveau, je vois le pape entouré d’un certain nombre de prélats et d’autres messieurs. Je dis : « On dirait qu’ils sont en conférence ». On discute fort. Il y en a qui paraissent contrariés. La Dame dit : « C’est le combat spirituel qui se propage dans le monde. Celui-là est bien pire que l’autre et le monde en est miné de l’intérieur. »

Ego sum

C’est alors pour ainsi dire comme si j’avançais sur la terre et fouillais le sol. Il me semble descendre continuellement en rampant sous le sol et passer par toutes sortes de galeries. D’un seul coup, c’est fini et j’entends : « Je suis là. »J’entends alors une voix qui dit : « Ego sum » (latin pour «  je suis »)  Et je dis tout bas : « Et le monde est petit. » La Dame dit ensuite en pointant le doigt : « Allez et diffusez. »Et d’un seul coup, tout disparaît.

7eMessage – 7 février 1946

L’Europe mise en garde

Je vois soudain la Dame debout. Elle fait aller et venir le doigt en signe d’avertissement et dit : « Regarde l’ensemble de l’Europe et avertis les peuples d’Europe. » La Dame, le regard très grave, dit : « Ora et labora. » (Prie et travaille ). Et de nouveau, elle fait aller et venir le doigt en signe d’avertissement. La Dame me fait voir alors un loup. Ce loup passe de long en large devant moi. L’animal disparaît subitement. Elle me fait voir ensuite une tête de mouton avec, tout autour de la tête, des cornes enchevêtrées. La Dame répète alors : « L’Europe doit faire attention ; avertis les peuples d’Europe ! »

Conflits et calamités

Elle me fait voir ensuite Rome ; je vois très clairement tourner le Vatican. On dirait que la Dame, à présent, me fait signe du doigt pour que je m’approche ; elle dit : « Viens. Regarde bien ça ! ». Elle lève alors trois doigts puis toute la main, c’est-à-dire les cinq doigts. Elle refait ce geste à plusieurs reprises devant moi. « Regarde bien et écoute », dit-elle. « L’Est contre l’Ouest. ». J’entends ensuite la Dame répéter : « Fais attention, Europe ! ». Tout d’un coup, voici l’Angleterre. La Dame fait un mouvement comme si elle descendait une marche ; on dirait qu’elle pose le pied sur l’Angleterre. J’observe bien : je vois la Dame joindre les mains. Elle donne alors un nouvel avertissement. Je l’entends dire : « Malheur à toi, Angleterre ! ». De nouveau, la Dame me fait signe de bien regarder. Alors, tout d’un coup, je vois une nouvelle fois Rome et le pape.

Assis, le pape tient en main un livre ouvert qu’il me fait voir. Je n’arrive pas à voir de quel genre de livre il s’agit. Le pape tourne ensuite ce livre dans tous les sens. J’entends la Dame dire : « Mais il y a là beaucoup à changer. ». Et elle indique l’endroit où est le pape. Très grave, elle secoue la tête de droite à gauche. De nouveau, la Dame lève les trois doigts puis les cinq doigts. Une sensation de confusion me saisit ; j’entends la Dame dire : « De nouvelles calamités vont s’abattre sur le monde. »

Laissez venir à Moi les petits

Tout à coup, voici une plaine sous mes yeux. On y dépose un gros œuf ; tandis que je regarde, je vois une autruche s’enfuir à toutes jambes. Je vois ensuite un grand nombre d’enfants noirs, puis, de nouveau, un avertissement et des enfants blancs. J’ai l’idée qu’il y a là Notre Seigneur Jésus et des enfants qui l’entourent. C’est une Silhouette lumineuse que je vois. J’entends : « Laissez venir à Moi les petits ! » Et je vois écrit : « Il faut élever les enfants dans la doctrine chrétienne. »

Alunissage

Je vois ensuite la partie d’une carte. J’entends : « Judée », et je vois écrit : « Jérusalem ». Je vois alors subitement deux lignes avec une flèche aux extrémités ; « Russie » est écrit sur l’une et « Amérique » sur l’autre.C’est alors pour ainsi dire comme si je me trouvais avec la Dame au-dessus du globe. La Dame m’indique quelque chose et je distingue très clairement la lune devant moi. Il y a quelque chose qui s’approche en volant ; je vois cette chose se poser sur la lune (premier allunissage télévisé en 1969). Je dis : « Il y a quelque chose qui se pose, qui se pose sur la lune. » J’ai l’impression de flotter dans l’espace. Tout me paraît si étrange autour de moi et je dis : « Une sorte de phénomène naturel. »

Unité en Europe. Angleterre

J’entends ensuite la Dame qui dit : « Peuples d’Europe, rassemblez-vous. Les choses ne vont pas bien, ici. ». 
Je vois l’Allemagne au milieu de l’Europe et c’est comme si ce pays cherchait à se dégager de là. Puis je vois encore l’Angleterre et il me faut cette fois tenir fortement des deux mains la couronne. C’est pour ainsi dire comme si la couronne oscillait et qu’il me fallait la tirer pour la fixer au-dessus de l’Angleterre. J’entends :« Angleterre, prends bien conscience de ta mission. Angleterre, tu dois retourner au Très-Haut, the Highest (Note 13- mot « très haut » dit en Anglais ). » Et alors, tout d’un coup, la Dame a disparu.

8eMessage – 25 février 1946

La Vérité est introuvable

Je vois une lumière crue et, en hauteur, la Dame. Elle indique ce qui est en bas et je vois l’Europe. La Dame secoue la tête de gauche à droite. Je vois à ses pieds comme des petits anges ; pendant que je les regarde, ils ramènent d’un coup leurs ailes sur leur visage. Une grande lumière vient alors envelopper la Dame. Plus je regarde la terre, plus celle-ci devient sombre ; du doigt, la Dame attire mon attention là-dessus. Je lève une nouvelle fois les yeux sur elle mais elle me montre la terre d’un air sévère et, là, je vois dans cette obscurité, écrit en grandes lettres, le mot : « Vérité ». Tout à coup, les petits anges sont de nouveau à ses pieds et ils ramènent cette fois encore leurs ailes devant leur visage. La Dame me dit : « Tu dois les mettre en garde. La Vérité est introuvable. ». 
Je me dis en moi-même : comment faire ? La Dame me fait un signe en direction du bas et dit : « Allez et diffusez ! ». 
Du doigt, elle montre le monde. J’y vois beaucoup de membres du clergé, beaucoup d’églises, mais sans bien les distinguer.

La Croix au milieu du monde

La Dame me montre une nouvelle fois le monde et dit : « Cherche et vois si tu peux Le trouver. ». Je cherche et cherche et je lui dis : « Je suis tellement fatiguée et ça me fait horriblement mal. ». Je vois tout à coup descendre d’elle une grande et longue croix. On dirait que quelqu’un la traîne mais je ne vois pas cette Personne ; je ne vois que la croix. La croix suit le long chemin qui descend vers la terre et, d’un seul coup, je la vois dressée au milieu du monde. Je regarde de nouveau la Dame et je vois s’avancer une longue file de gens ; il me semble que ce sont des pèlerins.

Vérité, Foi et Amour

La Dame me dit : « Regarde. » Et elle décrit au-dessus du monde un arc de cercle, une courbe. J’ai l’impression qu’elle y écrit quelque chose et, à haute voix, je lis le mot « Vérité » : celui-ci est au milieu. Elle écrit ensuite à gauche un mot et je lis : « Foi » ; enfin un à droite, et je lis : « Amour ». La Dame m’indique le tout et dit : « Allez et diffusez ! ». Elle m’indique une fois de plus la courbe et dit : « Voilà ce qui doit revenir. En apparence, c’est là, mais en réalité, ça ne l’est pas. » Et dans son regard se lit une terrible tristesse. (Vérité, Foi, Amour) 

Calamité sur calamité

Après cela, une force m’oblige à dire : « Calamité sur calamité, des calamités naturelles. » Je vois ensuite le mot « Faim », qui est écrit, et le mot « Chaos Politique ». La Dame dit : « Ce n’est pas seulement pour ton pays, mais c’est sur le monde entier. ». Je suis prise d’une terrible douleur et dis : « C’est encore une période d’oppression et de peine qui s’étend encore sur le monde. » Je vois ensuite écrit le mot « Désespéré ». Je me trouve soudain entourée de lumière et je vois la Dame comme si elle descendait. Elle m’indique les trois mots : « Vérité », « Foi » et « Amour ». La Dame sourit et me dit : « Mais il va falloir apprendre beaucoup de choses. »

Ecce Homo

Tout à coup, elle porte mon attention sur la droite et je vois quelqu’un qui est assis et qui porte une longue barbe blanche. L’homme est vêtu d’un long vêtement ; il pointe deux doigts joints vers le haut. Sous son coude, il y a un gros livre et devant lui, une grande clef. L’image s’efface et la Dame me dit une fois de plus : « Regarde ! » Et elle me fait voir à présent quelque chose d’autre. C’est une grande pierre sur laquelle est couché un agneau. J’entends une voix dire : « Ecce Homo » (Voici l’homme). D’un seul coup, la Dame a disparu ainsi que la lumière.

9eMessage – 29 mars 1946

L’Enfant Divin

Je vois de nouveau la Dame devant moi. Elle tient un Enfant dans les bras. Il a une auréole autour de la tête et diffuse des rayons en tous sens. Voilà qu’on dirait que la Dame descend ; je la vois à présent debout sur un globe terrestre. Ce globe tourne continuellement en dessous d’elle. La Dame me regarde et dit : « Viens, suis-moi. ». Je vais derrière elle et c’est pour ainsi dire comme si nous marchions sur ce globe. La Dame se tourne vers moi et dit : « C’est Lui… » – et elle désigne l’Enfant – « … que je veux ramener sur la Terre. ». 
Tout en disant cela, la Dame ne cesse toutefois de faire non de la tête. Je regarde l’Enfant et, tandis que je le regarde, Il se change en une croix. Tout à coup, la croix tombe par terre devant moi, elle est en morceaux. Je regarde la Terre et la vois complètement plongée dans l’obscurité. J’entends alors crier la Dame : « Ramène-Le donc sur la Terre ! ». Et elle montre du doigt la croix en morceaux.

Retourner à Lui

Tout à coup, je vois la croix redevenue intacte, plantée au milieu du monde. Toutes sortes de gens l’entourent, mais ils détournent la tête. Je me sens subitement très fatiguée et je le dis à la Dame ; mais elle me sourit. Je la vois ensuite, tout à coup, assise sur un genre de fauteuil. L’Enfant est cette fois sur ses genoux. Il diffuse de la lumière en tous sens. La Dame dit : « D’abord, retourner à Lui ; ce n’est qu’après qu’il y aura la vraie paix. ». 
Elle insiste sur le mot « vraie ». Des mots viennent alors se placer autour de la Dame en formant un arc de cercle. Il me faut les lire à haute voix : « Vérité ». « Encore ? », dis-je, et je regarde la Dame. Elle fait oui de la tête. Celui-là se trouve au milieu. Je lis ensuite à gauche : « Justice » et à droite : « Charité ».

Christus Regnum

Après les avoir lus, je vois à ses pieds un lion de pierre, la tête auréolée d’une lumière d’un blanc diaphane. Derrière le fauteuil, je vois apparaître des clochers et des églises et je vois des évêques. Je dis : « Pas de notre Église.». Je comprends intérieurement que c’est l’Église d’Angleterre. Tandis que j’observe, une croix en forme de X transparaît. Et je vois la Dame sourire. Tout à coup, l’Enfant qu’elle a sur les genoux a grandi ; Il est maintenant debout et tient un calice dans la main. À côté de tout ça, je vois apparaître une échelle ; puis j’ai l’impression de l’escalader. J’arrive en haut de l’échelle et je découvre subitement devant moi un autre signe, en grand : un X traversé d’un P (note 15- lettres grecques du monogramme du Christ). 

La Dame dit : « La religion va endurer un sévère combat et on va chercher à la fouler aux pieds. Cela se fera de façon si subtile que presque personne ne s’en apercevra. Mais je mets en garde. ». Avec une extrême gravité, elle montre alors le calice. Je l’entends dire : « Christus Regnum. » (Note 16 – latin pour «  le Christ est le royaume »). Je vois ensuite Jérusalem, c’est ce qu’il m’est donné de comprendre. Il y a un combat. Je vois alors soudain des prêtres arméniens devant moi. Je lève ensuite deux doigts. Je vois de nouveau la Dame assise sur son fauteuil, avec tout le reste autour, puis l’église d’Angleterre, une église russe, une église arménienne et beaucoup d’autres églises encore. Elles ne cessent de tourner, pêle-mêle. La Dame paraît soucieuse et je l’entends dire : « Rome, sois sur tes gardes ! ». Elle insiste sur ces mots et serre le poing. Et la Dame disparaît d’un coup.

10eMessage – 9 juin 1946 : Pentecôte

Urbi et Orbi

De nouveau, je vois la Dame. Elle fait aller et venir le doigt en signe d’avertissement ; elle dit, comme si elle s’adressait au monde : « Urbi et Orbi » (« Pour la ville (Rome) et le Monde – bénédiction du pape à Noël et à Pâques).  C’est, pour l’instant, le plus important. »

Agir et veiller

La Dame descend en portant dans un linge un petit Enfant, un Enfant dans la gloire. Elle me fait signe de la suivre et je lui emboîte le pas. La Dame dépose cet Enfant au milieu du monde. L’Enfant se met à pleurer très fort. La Dame désigne l’Enfant et dit : « Vous qui êtes pour Lui, veillez donc ! Je ne peux assez mettre en garde. ». 
Je regarde alors de nouveau cet endroit ; mais l’Enfant a subitement disparu. La Dame regarde dans le monde d’un air bien abattu et dit : « Ce n’est pas parmi ces hommes qu’on peut les trouver : la Justice, la Vérité et l’Amour. » Puis, on dirait que la Dame, l’air concentré, fixe l’horizon ; elle dit : «Calamité sur calamité. Pour la seconde fois, je vous le dis : tant qu’Elles ne sont pas là, il ne peut pas y avoir de vraie paix. Par la prière et surtout en agissant en bien et non pas seulement en priant. Agir et veiller. »

Une nouvelle calamité

Je vois ensuite, tout d’un coup, que la Dame a fait un pas de côté. Une image très désagréable se présente alors à moi. De l’autre côté, il y a comme des démons qui se précipitent vers moi, formes qui voltigent pêle-mêle et qui ont des cornes sur la tête, de drôles de pattes et des visages affreux. J’entends alors la Dame dire : « Je vous prédis une grande, une nouvelle calamité sur le monde. ». La Dame dit ces mots avec beaucoup de tristesse et pour mettre en garde. Elle dit ensuite : « Si seulement les hommes voulaient écouter… ». Et elle ne cesse de faire non de la tête. Je vois ensuite défiler une brève période et j’entends : « Pendant un court laps de temps, ça va apparemment bien. ». Je vois ensuite le globe terrestre ; la Dame le montre du doigt. Je vois de vives lumières et de vifs rayons ; on dirait que le globe éclate de toutes parts. Puis, la Dame montre le ciel. Elle se tient à ma droite, c’est à dire côté ouest, et elle montre l’Est. Je vois un grand nombre d’étoiles dans le ciel et la Dame dit : « C’est de là que ça vient.

Combat contre le pape

Voilà soudain un chapeau de cardinal d’où pendent des rubans. Un signe en forme de X apparaît comme pour barrer le chapeau d’une croix. J’entends la Dame qui dit : « Un combat va être mené à Rome contre le pape. ». 
Je vois tout autour du pape un grand nombre d’évêques assis ; j’entends alors : « Catastrophique ! ». 
La Dame disparaît alors.

11eMessage – 4 janvier 1947

Menace sur le monde

Je vois la Dame debout. Elle dit : « Qu’ils cherchent donc un appui dans le vrai ! ». Elle me fait toucher le monde comme si je passais la main dessus et j’en ressens une épouvantable douleur. La Dame dit : « Ça, c’est le monde actuel. ». Je passe de nouveau la main dessus. Je vois alors une image du monde tel qu’il m’est familier. Puis, l’image change et d’un seul coup, c’est devenu un monde totalement différent. La Dame dit : « Ça, c’est le monde futur ; il est très dur. Le monde va s’autodétruire. ». 
La Dame dit ces derniers mots avec tristesse et comme si elle voulait avertir les gens : si vous continuez ainsi, le monde va s’autodétruire.

Rome, sois prévenue !

La Dame prend ensuite, pour ainsi dire, le monde dans la main et le fait tourner. Elle dit : « Il faudra que ça s’arrange, mais… ». Je regarde ce que me montre la Dame et je vois toutes sortes d’églises ; j’ai l’impression que ce ne sont pas des églises catholiques. Au milieu d’elles, je vois Rome. La Dame fait aller et venir de nouveau le doigt en signe d’avertissement et dit : « Rome, sois prévenue ! »
. Ensuite, je vois l’Église d’Angleterre ; c’est ce qu’il m’est donné de comprendre. J’ai l’impression qu’il va y avoir du changement.

Charité, équité, vérité

La Dame s’approche d’un pas et dit : « Regarde ! ». 
Je vois tout à coup un bouquet de clochers de toutes sortes, très rapprochés les uns des autres. La Dame prend alors une courroie de fer. Elle la passe autour des clochers et attache ceux-ci en serrant bien. Nous regardons ensemble. Elle détache alors la courroie et dit trois fois de suite : « En haut ! ». 
En disant cela, elle lève les mains à chaque fois un peu plus. Elle se met alors à écrire des mots au-dessus de l’église et je lis à haute voix : « Charité » ; elle place celui-ci en plein milieu, au-dessus des tours. Elle écrit ensuite à droite, mais un peu plus bas : « Équité ». Elle va ensuite vers la gauche et y écrit : « Vérité ». Pendant ce temps, j’entends la Dame qui dit : « Tout cela, en fait, on ne le trouve toujours pas ! ».

Largesse d’esprit

Je vois ensuite se produire de grands changements que la Dame me fait voir. Voilà ce que je vois : de grandes vagues rouges qui pénètrent toujours plus sur le monde. Je les vois se répandre de plus en plus loin. J’entends la Dame qui dit : « C’est bien, mais… plus spirituel, réellement dans la vérité, l’équité et la charité. ». 
J’ai ensuite l’impression de voir venir, des années plus tard, de tout autres courants spirituels. La Dame dit : « Une fois encore, je mets Rome en garde. De la largesse d’esprit… Il leur faut voir les choses avec largesse d’esprit, mais… ». Et tandis que la Dame, d’un geste, porte mon attention sur ces mots, tout disparaît d’un coup.

12eMessage – 30 août 1947

L’Italie

J’entends la voix et je regarde. Une sensation de lourdeur me saisit et j’entends dire : « Il y a une lourde pression. ». 
Et je vois distinctement l’Italie. On dirait qu’un lourd orage éclate sur ce pays. Je dois écouter et j’entends : « Bannissement. ». Je me retrouve, pour ainsi dire, au-dessus de l’Italie et j’ai l’impression de devoir distribuer des coups. J’entends alors : « C’est comme si, là-bas, on allait donner coup sur coup. »

Lutte politico-chrétienne

Entre-temps, je vois distinctement le nord et la pointe sud de l’Italie. Entre les deux, je vois l’Italie centrale. Il y règne un silence glacial. Il n’y a personne, rien, si ce n’est un silence de mort. Je vois ensuite surgir une grande coupole. Tout à coup, la pluie se met à tomber dessus, de plus en plus drue et à grosses gouttes. Soudain, je m’aperçois que ce ne sont pas de communes gouttes de pluie qui tombent du ciel sur cette coupole, mais des gouttes de sang. Dans le lointain, je vois une croix dressée dans la lumière et j’entends : « Ce sera une grande lutte politico-chrétienne ; politique ecclésiastique. »

Réunions secrètes au Vatican

Je vois ensuite, tout à coup, une grande pièce au Vatican où se trouve le pape. Il semble que quelque chose se passe au Vatican. La Dame dit :«On tient des réunions secrètes. Cela fait plusieurs fois. Ils se rassemblent en secret. ». 
La Dame désigne quelqu’un et je comprends intérieurement que c’est un envoyé des États-Unis. Devant le pape, il y a de nombreux papiers. La Dame dit : « Le pape est mis au courant de tout. Il est parfaitement au courant de ce qui va arriver. Soi-disant que la paix règne, mais en réalité ce n’est pas le cas, tout est camouflé au monde. ». Il me faut alors faire passer deux fois ma main droite au-dessus de ma main gauche et j’entends ensuite : « Cela passera deux fois. ». Et je vois une sorte de moment donné dans le temps.

13eMessage – 7 décembre 1947

La croix

Je vois la Dame debout et j’entends : « Rome menacée. » Un grand 4 vient alors se placer devant moi et un cercle vient l’entourer. Puis l’image disparaît et une croix vient se placer devant moi, une croix aux quatre branches égales. Là aussi, un cercle se forme autour d’elle et, au centre de la croix, je peux lire : « IHS » (en latin, Jésus hominum Salvator- Jésus sauveur des hommes). Je soulève pour ainsi dire cette croix et je la montre tout autour de moi. Je vois subitement des foules de gens qui nous entourent. Ils regardent la croix, mais pour beaucoup, c’est dans une attitude de rejet.

L’Europe sous les flots

Je vois ensuite de gros nuages épais s’accumuler sur l’Europe et, juste en dessous, de grandes vagues déferler sur l’Europe. Puis je vois la Dame éclairée par une lumière crue. Elle est vêtue de blanc. Elle a les mains grandes ouvertes et il en sort un dense faisceau de rayons lumineux. Une force me commande de tenir ma main en l’air, et j’ai l’impression que ce faisceau la touche. Ça me brûle et ça me picote. La Dame me sourit et, désignant ma main, elle fait oui de la tête. J’ignore ce que cela signifie. Alors, le visage de la Dame s’assombrit et elle a l’air très triste. Portant mon attention sur les gros nuages et les grosses vagues, elle dit : «Il va d’abord leur falloir périr par ces flots, et seulement après… ».

Ces paroles apparaissent alors sous mes yeux, écrites. Le mot « après » est suivi de plusieurs petits points comme si d’autres paroles devaient suivre qui doivent toutefois rester secrètes. Puis le visage de la Dame s’éclaire, et je vois l’eau s’élever comme de la vapeur. On dirait que le soleil perce brièvement cette vapeur. La Dame porte de nouveau mon attention sur la Terre et je constate que tout s’est dégagé. Je vois à présent partout des ossements humains, des morceaux de crânes, des parties d’os des bras et des jambes. C’est un spectacle affreux. J’entends la Dame qui dit : « C’est cela, la perdition. Mettez-vous donc à l’œuvre, mettez vous donc à l’œuvre !

Équité, charité, justice

Elle fait alors un geste en direction du haut et dit : « Lis ! ». 
Je vois alors apparaître des lettres et je lis : « Équité ». Une douleur épouvantable m’envahit la main ; une main lourde comme du plomb. J’entends ensuite la Dame qui dit : « Allons, continue à lire. »
. Et je vois en grandes lettres : « Charité ». Au-dessus de ces lettres apparaissent plein de glaçons dégoulinants. J’entends alors la voix me dire : « Continue. ». 
Mais au moment où je m’apprête à lire, j’en suis empêchée par des flammes qui s’élèvent autour des lettres. Les flammes s’interrompent un instant et je lis : « Justice ».

Un cimetière militaire

La Dame me montre ensuite quelque chose : je vois un cimetière militaire avec d’innombrables rangées de croix blanches. Je les vois se renverser les unes après les autres ; elles tombent toutes à la renverse. La Dame me montre autre chose : je vois apparaître d’autres croix blanches ; à perte de vue, elles surgissent de terre. J’entends alors la Dame me dire : « Voilà le message que j’apporte aujourd’hui. » (note 19– c’est la première fois que la Dame emploie le terme de « message ») Je la vois ensuite disparaître peu à peu de la lumière. Je ressens alors un énorme vide autour de moi et c’est comme si tout était sombre sur la Terre.

14 ème Message – 26 Décembre 1947

Le monde déchiré

Soudain, je vois une lumière crue et je sens une douleur m’envahir la main ; c’est comme un faisceau de rayons lumineux. Je vois la Dame et elle dit : « Des calamités vont survenir et s’étendre du Nord jusqu’au Sud et du Sud jusqu’à l’Ouest et de l’Ouest jusqu’à l’Est. ». Je vois à présent une coupole ronde. Je comprends intérieurement que c’est une coupole à Jérusalem. J’entends à présent : « À cause de Jérusalem et près de Jérusalem, de dures batailles vont être livrées. ». Tout à coup, je vois distinctement Le Caire et j’en éprouve un sentiment étrange. Je vois ensuite toutes sortes de peuples orientaux : des Perses, des Arabes, etc. La Dame dit : « Le monde sera autant dire déchiré en deux. ». À présent, je vois devant moi le monde, puis apparaît une grande fissure sinueuse ; le monde se lézarde. Au-dessus de ce monde, il y a de lourds nuages. J’entends la Dame qui dit : « Il va y avoir beaucoup de souffrances et de misère. ». Je vois alors des localités en Orient avec des maisons aux toits blancs.

La croix

Je sens quelque chose de lourd dans la main. En la regardant, je vois apparaître une croix. Une force me pousse à la poser. Cette croix est lourde et elle vacille de tous les côtés, dans un sens et dans l’autre, de gauche à droite et d’avant en arrière. À un moment donné, on dirait qu’elle va tomber en avant mais elle se redresse ; j’ai l’impression qu’elle est maintenant plus légère et tient solidement en terre. Il me faut alors regarder le sol : des ossements et des casques gisent au pied de la croix.

Je reçois alors une grande clef dans la main. Une force me pousse à la laisser tomber aussitôt. Elle tombe parmi les ossements et les casques. Je vois alors passer des rangs de jeunes hommes devant moi. Ce sont des militaires. J’entends la voix qui dit : «Qu’attendez-vous pour prêter secours à nos jeunes, un secours spirituel ? (allusion à une opération militaire menée à cette époque par les pays bas en Indonésie ?)  Je vois ensuite se dresser des tombes blanches, plein de petites croix blanches. Puis j’ai des douleurs dans la main et je vois côte à côte, l’Amérique et l’Europe. Je vois alors écrit : « Guerre économique, Boycott, Devises, Calamités. ». Puis, tout d’un coup, la Dame a disparu ainsi que la lumière. 

Le cadran solaire

Je vois à présent différentes formes passer très vite, pêle-mêle. La première que j’arrive à distinguer, ce sont des flambeaux qui projettent de la lumière dans trois directions : Ouest, Nord et Est. Je distingue ensuite des rayures bleues et blanches qui se mélangent puis des étoiles ; ça ressemble à des drapeaux. Suivent la faucille et le marteau ; mais le marteau se détache de la faucille et tout cela se met à voltiger dans tous les sens. Je vois encore un croissant de lune et un soleil. Ces drapeaux aussi traversent les images précédentes. Pour finir, arrive un genre d’antilope avec de grandes cornes rabattues vers l’arrière. Ça me semble être un springbok (un des symboles de l’Afrique du sud). L’antilope fait de gigantesques bonds par-dessus tout cela. Tandis que tout est en train de tourner en tous sens, un cercle apparaît à gauche, dans lequel tourne le globe. Puis, tout à coup, je vois un grand cadran solaire. J’entends la Dame dire : « Le cadran solaire est tourné. »

Des inventions diaboliques

Une image très curieuse se présente alors à moi. Une force me pousse à regarder le ciel ; c’est comme si on tirait quelque chose en l’air. Ça me frôle en passant à une telle vitesse que j’arrive à peine à voir ce que c’est. Ça a la forme d’un cigare ou d’une torpille et la couleur de l’aluminium. Tout à coup, je vois quelque chose qui s’en détache par l’arrière. Je tâte de la main devant moi et différentes sensations horribles m’envahissent. D’abord un engourdissement total ; je vis et, en même temps, je ne vis pas. Je vois alors devant moi d’épouvantables images d’êtres humains. Je vois des visages, de larges visages recouverts d’ulcères affreux, une sorte de lèpre. J’éprouve ensuite de terribles maladies mortelles : le choléra, la lèpre, tout ce que ces gens ont à subir.

Alors que tout ça a disparu, je vois flotter de minuscules choses noires autour de moi. J’essaie de sentir ce que c’est, mais je n’y parviens pas ; cela me semble une matière très fine. Mes yeux ne distinguent pas ce que c’est. C’est comme si je devais regarder à travers quelque chose et, en contrebas, je vois à présent de magnifiques champs blancs. Sur ces champs, je vois ces mêmes petites choses noires, mais grossies et comme vivantes. Je ne sais comment l’expliquer. Je demande à la Dame : « Est-ce que ce sont des bacilles ? ».  Avec beaucoup de gravité, elle répond : « C’est diabolique. ».  Je sens alors mon visage enfler ainsi que tout mon corps. J’ai l’impression que mon visage grossit énormément, que tout se raidit et est boursouflé. Je ne peux pas bouger. J’entends la Dame dire : « Et c’est ce qu’ils sont en train d’inventer », puis, tout doucement : « le Russe, mais les autres aussi.». Elle ajoute énergiquement : « Peuples, vous êtes prévenus ! » Puis la Dame disparaît.

15eMessage – 28 mars 1948 : Pâques

Le combat commence

Je vois la Dame et elle dit : « C’est le droit qui sera en jeu. En un laps de temps très court, des choses graves vont se produire. Chaos, désordre, doute et désespoir les précéderont. Au-dessus de la basilique Saint-Pierre s’amasseront de lourds nuages qu’on ne dissipera qu’au prix de grands combats et de beaucoup d’efforts. Si on ne le fait pas, périr…Il faut que tous les chrétiens s’unissent. Ce sera lié à bien des peines et des misères. Unissez-vous tous ensemble car le combat commence. Les Portes s’ouvrent. À Jérusalem, les peuples d’Orient gardent les mains devant leur visage. Ils pousseront des cris et des lamentations sur leur ville. Il y a une grande source à laquelle vous pouvez tous vous laver. »

(A rapprocher du livre de Zacharie : « En ce temps là, il y aura une fontaine ouverte pour la maison de David et pour les habitants de Jérusalem, pour laver péchés et souillure »).  

Je vois alors des mots : « Équité », « Amour » et « Justice ». La Dame dit : « Tant que ces mots ne seront pas suspendus au-dessus de la tête des hommes et ne vivront pas dans leur cœur, la paix n’est pas en vue. ». Je vois ensuite une croix plantée dans le sol. Un serpent s’entortille autour d’elle ; tout ce qui m’entoure devient noir et sombre. Puis je vois un glaive suspendu au-dessus de l’Europe et de l’Orient. De l’Occident apparaît une lumière. J’entends la Dame dire sur un ton plein de gravité : « Peuples chrétiens, ce sont les païens qui vous l’apprendront. »

Recueillez-vous

Je vois ensuite le pape et, autour de lui, une garde renforcée. Il y a d’autres hommes autour de lui ; il me semble que ce sont des hommes d’Église : des évêques et des cardinaux. En désignant ces hommes d’Église, la Dame dit : « Des embûches et des obstacles. ». Après avoir dit cela, la Dame me lance un regard pénétrant. De lourds nuages s’amassent au-dessus de la basilique Saint-Pierre. La Dame s’adresse alors à tous ceux qui sont assis autour du pape : « Soyez justes et conformez-vous à votre doctrine. Des mains, couvrez-vous les yeux puis recueillez-vous. ». 
Je me retrouve pour ainsi dire une nouvelle fois avec une croix dans la main ; elle me fait mal. Elle est si lourde que j’arrive à peine à la tenir. La Dame me dit : « Tiens-la bien. »
. C’est comme si de grands rayons lumineux sortaient de la croix.

16eMessage – 7 mai 1949

Il me faut lever deux doigts ; je vois alors un évêque revêtu de ses ornements sacerdotaux. Je vois ensuite un brancard de pierre sur lequel gît un haut prélat, lui aussi en pierre. Au bout du brancard, il y a une épée et une couronne et, entre la tête de l’évêque et ces deux objets, un chapeau de cardinal. L’épée est un peu en biais par rapport au chapeau ; étant donné que le brancard est incliné, elle pointe vers le bas.

L’obscurité des temps

Je me trouve alors placée devant une grande porte ; elle s’ouvre et il me faut entrer. Quelqu’un se tient à l’entrée, debout dans un long vêtement. L’idée de faire un pas en avant pour franchir le seuil me soulève le cœur. Je m’aperçois subitement que c’est la Dame. Elle dit : « Fais-le, ce pas. ». Nous arrivons alors dans un grand espace circulaire. C’est un espace qui ouvre sur un abîme et une obscurité sans fin. La Dame dit : « C’est une tache obscure. Il faut t’y enfoncer. C’est l’abîme et l’obscurité des temps. »

Les plus petits d’entre les miens

Soudain, je vois la Dame assise ; elle porte des vêtements de deuil et un crêpe blanc sur la tête. Son visage est marqué par la vieillesse ; elle est toute courbée. Elle dit : « Nous sommes ici dans l’obscurité : c’est la corruption dans l’humanité. ». Puis je vois une croix. Le Christ en croix glisse par terre de sorte qu’il n’y a plus rien sur la croix. La Dame dit avec beaucoup de tristesse : « Le martyre recommence. ». Je vois de profondes rides et de grosses larmes sur le visage de la Dame. Puis je la suis toujours plus loin dans l’obscurité. Nous continuons à avancer et je ne vois rien que du noir. Je lui demande : « Eh ! Qu’est-ce que c’est ? » Nous arrivons dans une grotte. La Dame m’en fait pour ainsi dire toucher la paroi. C’est de la roche. Tout à coup, il y a là un peu de paille sur laquelle on pose un enfant. Plein de gens se regroupent dans ce lieu, des gens très simples. La Dame dit : « Des gens simples. Les plus petits d’entre les miens. On n’a plus de place pour eux, des foules entières. » La Dame ne cesse de répéter : « Les plus petits d’entre les miens. ».

Voilà que sous mes yeux, la grotte se transforme en église. Juste après, je vois une rangée d’églises qui s’étend à perte de vue et, de nouveau, cette même église. Comme dans la grotte, il y a de la paille sur laquelle on pose un enfant. Cette fois aussi, ce n’est pas un enfant comme les autres, mais un enfant qui a un rayonnement céleste, un enfant tout spiritualisé. La Dame me fait alors passer par toutes ces églises. Elle me montre, d’un geste, tous les bancs vides, et dit : « Vois-tu l’erreur ? Du vide. ». Apparaissent alors sur les bancs plein de petites plaques blanches semblables à celles sur lesquelles on inscrit le nom des gens. La Dame répète : « Vois-tu l’erreur ? ». Elle promène ensuite la main sur toutes ces rangées de bancs ; je vois alors qu’il n’y a plus rien sur les bancs, que toutes les plaques nominatives ont été enlevées« Les plus petits d’entre les miens », reprend la voix. J’ai alors l’impression que la Dame souhaite que des gens viennent remplir les bancs. Puis je vois un évêque. La Dame dit : « Dis-le ! Dis-le ! ». Et d’un geste, elle montre les églises. Elle dit ensuite : « Le monde doit se détacher de tout, et surtout l’Église. »

Combat

Je vois ensuite la basilique Saint-Pierre. Je vois le pape assis, la tête penchée, entouré de sa garde. Tout ceci est placé également dans la grotte. La Dame écrit alors un grand P traversé par un X. Elle dépose cela aux pieds du pape, et devant les lettres, elle place la croix dont la poutre la plus longue est à l’envers, le bas est en haut. La Dame dit : « Où sont vos soldats ? ». Le pape est assis, les doigts levés ; au-dessus de sa tête est écrit : « Combat ». Je vois de plus en plus de combats. Tout d’un coup, derrière le pape, je vois des soldats portant de grands bonnets. Ils lèvent deux doigts.

Duel et corruption

La Dame dit : « Un grand duel va alors survenir dans le monde. ». Et je vois deux puissances qui s’opposent.. Soudain, je vois un champ de blé dont les épis ondulent, vont et viennent lentement. J’entends alors la Dame dire à deux reprises : « Corruption. » 
Elle ajoute : « Tout ce que fera la Russie, ce ne sera qu’apparence. On va assister à une entière révolution. ». Je vois alors la terre ; on dirait qu’elle fait une demi-révolution autour de son axe. La Dame ajoute : « La nature change elle aussi. ». 
J’entends : « Le Christ n’est plus. »
. Je cherche partout autour de moi et j’entends : « Réalisme, un esprit de réalisme. ». Et je vois pour ainsi dire cet esprit.

L’esprit qu’ils n’ont pas compris

Il m’est alors donné de voir une très belle image. Nous retournons dans la grotte et je vois qu’on y dépose pour ainsi dire tous les fruits et toutes les richesses de la terre. La Dame n’a plus le même visage : elle paraît toute réjouie ; elle me dit : « On va partager. ». Mais elle prend soudain un air grave et dit : « Tel a été l’esprit qu’ils n’ont pas compris. ». 
Entre-temps, tout se passe comme si elle faisait la distribution. À présent, la Dame me montre la croix nue ; elle la dépose à plat sur le sol de la grotte.

Forces naturelles

Je me trouve subitement au-dessus de la terre. Le globe terrestre est en dessous de nous. Je vois alors quelque chose de très curieux, qu’on n’a encore jamais vu. Il y a, au milieu, une surface toute bleue d’une profondeur sans fin. Tout autour se forment des anneaux, des cercles aux couleurs splendides qui se fondent les uns dans les autres. Des couleurs qu’on n’a encore jamais vues. Tandis que je plane ainsi dans l’espace, je me trouve subitement attirée vers le bas comme par un aimant.

La Dame dit : « Ce sont des forces naturelles, tu en entendras parler. ». On dirait que c’est pour plus tard. Nous progressons et arrivons au-dessus de ces anneaux ou de ces cercles, dans une lumière infinie, une lumière très étrange et curieuse. Nous parvenons ensuite au-dessus d’un autre cercle qui, pour moi, est très lourd. Je perds toute sensation tant dans les mains que dans tout le corps. J’ai l’impression de flotter, de monter et de descendre. Je suis prise ensuite par une sorte de douleur, une douleur affreuse. En quoi est-elle liée au reste ? Je l’ignore. L’image disparaît et je vois à présent la Dame qui me montre quelque chose. Elle dit : « C’est le cercle lumineux. »

L’Église enclavée

Et maintenant, revoilà tout d’un coup la basilique Saint-Pierre et, à côté, l’église d’Angleterre puis celle d’Arménie et celle de Russie. Une fois encore, c’est ce qu’il m’est donné de comprendre. Une corde vient délimiter tout ça. Je vois alors le pape, assis sur le devant, qui tient les deux bouts de la corde. Derrière, derrière le pape et les églises, j’entends très vaguement la parole : « Athées. ». 
Ceux-ci forment un demi-cercle autour de tout cela. Un autre arc apparaît alors. L’Église est pour ainsi dire enclavée. J’entends la Dame qui dit avec beaucoup de tristesse et en appuyant sur les mots : « On n’y arrivera pas ainsi. ». Après cela, je vois un âne avec des gens en fuite. Il est monté par une femme avec un enfant. Tous deux sont des êtres lumineux. C’est une scène orientale.

Un monde divisé

Je vois ensuite, devant moi, l’Europe et, à côté, l’Amérique. Je me vois comme en train de prendre une poignée de quelque chose dans le centre de l’Amérique du Nord et de le répandre sur l’Europe. J’ignore ce que c’est. Je vois ensuite dans le lointain plein de peuples d’Orient. « Eux, il va les réveiller », dit la Dame. Cette scène, je la vois de très loin. Apparaît alors une tête de mort et j’entends la Dame qui dit : « Une grande calamité va survenir. Ils seront abasourdis de l’apprendre. Les mers de l’Est débordent ; ça ne se voit pas. ». 
Il me faut à présent tracer une ligne allant du Nord à l’Ouest, une ligne inclinée vers le bas. Je ne sais pas ce que cela signifie. La Dame dit ensuite: « Ils recherchent la paix, mais on ne saurait la trouver. ». 
Et sur ces mots, la Dame disparaît.

17eMessage – 1er octobre 1949

Le Christ persécuté

Je vois la Dame. Elle dit: « Mon enfant, je vais t’aider. Aie confiance, même dans les moments difficiles. ». Elle pose une croix dans ma main ; elle est si lourde ! La Dame dit : « Mon enfant, la croix, tu vas la porter de place en place. ». Je vois à présent écrit devant moi : « 1950 » puis « 1951-1953 ». Je vois ensuite la basilique Saint-Pierre devant moi. Il tombe des gouttes sur elle : des larmes ou de la pluie. La Dame dit alors : « Préviens-les que ce n’est pas bien comme ça ! On persécute de nouveau mon Fils. Prends la croix et plante-la donc au milieu. C’est alors seulement que viendra la paix.

Combat dans les Balkans. L’Angleterre

Soudain, je vois les Balkans. Il y a une bataille ; une nouvelle fois, ils se combattent. La Dame dit: « Mon enfant, un combat acharné va s’engager. Nous ne sommes pas encore au bout de ce combat. Des calamités de nature économique vont se produire. L’Empire d’Angleterre chancelle. »
. Je vois maintenant la couronne d’Angleterre ; une corde y est attachée. On tire de tous côtés sur la couronne pour la maintenir en équilibre au-dessus de ce pays. Je vois ensuite le pape et un patriarche.

La Russie

La Dame dit ensuite: « Viens avec moi en Russie. ». 
Je vois à présent la Russie. La Dame m’emmène dans des immeubles de verre, également dans des sous-sols où travaillent toutes sortes de gens. On dirait des Allemands, des Français et des Polonais mais d’autres aussi. Je les entends parler en différentes langues. Il me semble que c’est au fond de la Russie, quelque part dans une vaste étendue inhabitée du nord. La Dame dit : « Des substances chimiques, voilà ce qu’ils sont en train de produire. Amérique, tu es prévenue ! Interviens donc ! Interviens donc !
Ce ne sont pas seulement des vies humaines qui sont en jeu, mais de plus hautes puissances. Ramenez donc la foi dans le monde. Mais les croyants… ». 
Et la Dame secoue la tête de droite à gauche : « Conformez-vous donc à elle : la Charité. L’Amour, n’est-ce pas le premier commandement ? La Justice vient juste après. »

Les Pays du Danube

À présent, j’ai pour ainsi dire l’impression de descendre le Danube avec la Dame. Elle porte mon attention sur ce qui nous entoure et dit : « Il faut œuvrer ici, il faut œuvrer là. ». 
Elle fait un geste du bras de gauche à droite. « Il doit retourner à Dieu. Le peuple est mûr pour cela. Les dirigeants ne le veulent cependant pas. ». 
Et soudain, la Dame a disparu.

18eMessage – 19 novembre 1949

L’Italie et l’Allemagne

Revoilà la Dame. Elle me montre l’Italie et dit : « Là, il faut qu’on œuvre en haut lieu. Les paroles seules ne donnent aucun résultat. Des actes ! »C’est alors comme si la basilique Saint-Pierre vacillait. La Dame dit :« En Italie, il faut œuvrer davantage contre le communisme. Mettez donc en garde contre l’Allemagne et l’Italie. On peut encore retourner la situation. Je le dis ici afin que tu le transmettes, afin qu’ils œuvrent contre la corruption de l’Allemagne. Les personnes sont bonnes mais les circonstances les induisent en erreur. Nous devons y ramener la croix et la planter au milieu. Il leur faut commencer par réveiller la foi et la ramener au sein de la jeunesse. Si on n’œuvre pas fortement en Italie, elle périra. Il faut réveiller les plus petits d’entre les miens. ».

Prier

Puis la Dame paraît rassembler, en un certain point, une grande foule de gens. En regardant, je vois la Dame pousser des gens vers un autel sur lequel se dresse une grande croix. Elle dit alors : « C’est l’œuvre des grands de la terre, mais… ». 
La Dame fait alors aller et venir son doigt et elle fait continuellement non de la tête. « C’est pourquoi il faut qu’ils coopèrent tous. Transmets cela ! », dit la Dame. « Ils doivent prier davantage. Priez à cause de la corruption. Le monde entier va se détruire s’ils ne le font pas. C’est pourquoi je t’ai fait voir cela. ». Et soudain, la Dame a disparu.

19eMessage – 3 décembre 1949

L’Allemagne. Le paganisme moderne

Je vois la Dame debout. Elle dit : « Mon enfant, je t’apporte de nouveau un message pour l’Allemagne. Il faut la sauver. ». 
La Dame m’entraîne alors au-dessus de l’Allemagne. En voyant l’Allemagne, je ressens la situation qui règne là : une terrible régression du pays, du peuple, de la jeunesse et une grande apostasie. La Dame dit : « Que les évêques agissent ! Qu’ils commandent à leurs prêtres d’agir, surtout parmi la jeunesse, contre l’humanisme, le paganisme moderne. ». 
Je vois un grand nombre de croix dressées devant moi. La Dame me montre qu’on place ces croix en différents endroits. Je vois alors, à Berlin, une grande place où se trouve le Reichstag. On dirait que la Dame y plante une grande croix. Elle me dit : « C’est là qu’il faut amener les gens. Il faut tenir la jeunesse à l’écart du paganisme moderne. Qu’ils s’y donnent à fond ! »

Rome

Puis, je vois une fois encore Rome. La Dame fait passer son doigt au-dessus de Rome en signe d’avertissement et dit : « Ah ! Ah ! Pourquoi donc ne pas commencer par là ? Il faut tout transformer. ». C’est comme si, de ses mains, elle entourait le Vatican et se mettait à creuser le sol par en dessous et à tout chambouler.

Les Pays-Bas

Je vois ensuite les Pays-Bas. La Dame dit : « Les Pays-Bas aussi arrivent sur une pente glissante. ». 
Je vois la jeunesse des Pays-Bas, des jeunes et des enfants au bord d’une pente. La Dame dit : « Ils sont près d’une pente ! »

Le gouffre

Puis, j’ai l’impression que la Dame m’emmène quelque part. Je vois deux très hautes montagnes. Entre les deux, il y a un gouffre, un précipice noir, très profond. Soudain, je me retrouve autant dire transportée sur l’une des montagnes. La Dame dit : « Regarde. ». Et je vois un gouffre au milieu du monde. Tout d’un coup, on dirait que la Dame rapproche les deux montagnes l’une de l’autre. Elle dit : « Il faut refermer le gouffre. »

Changer les lois

Je vois ensuite la basilique Saint-Pierre. La Dame dit : « Mon enfant, tu vois le pape dans ses ornements pontificaux, les deux doigts levés. Écoute bien ! La doctrine est juste, mais le pape est en droit de changer les lois. Qu’il persévère ! ». Je continue à voir le pape assis, les deux doigts levés. Je le vois ensuite dans une grande salle de réunion. La Dame me dit : « Mon enfant, les lois peuvent être changées. On peut, on doit les changer. Il faut que les classes sociales se rapprochent. Qu’ils persévèrent à Rome et donnent l’exemple au monde entier ! Pense à ça et dis-le – et je te le répète – : en effet, l’amour est le premier commandement, viennent ensuite la vérité et la justice qui lui sont liées comme par un arc. »

La doctrine du Christ

La Dame reprend : « Mon enfant, regarde. »Je vois alors un « 50 » entre la Dame et le pape. La Dame dit : « Il va falloir travailler dur en cette année qui vient et… pas seulement en paroles. La doctrine du Christ est juste. Pourquoi ne l’observe-t-on pas de façon juste et en détail ? ». Je vois à présent, tout autour de moi, de petits points et, au milieu, un grand point rouge. De la main, la Dame appuie fortement sur le rouge et dit : « C’est ça le plus important. On ne l’observe pas bien. Un retournement complet est nécessaire. S’ils ne donnent pas suite aux avertissements, ils périront et en arriveront là. ».

Je vois alors de nouveau les montagnes et le gouffre. Puis, une fois encore, je vois le pape. La Dame dit : « Il lui suffit de donner les ordres et cela se fera. ». Je vois ensuite l’Italie et de hauts prélats étrangers ; je vois le pape assis avec des cardinaux et des évêques autour de lui ; ils sont dans une salle de réunion au Vatican. La Dame me dit qu’il promulgue un décret. Je vois alors un pont jeté entre les classes supérieures et les classes inférieures. La Dame dit : « C’est vers ça qu’il faut aller. Pense à l’amour et à la justice. Que tous ceux qui croient, coopèrent à faire le bien. »

Cela se vérifiera avec les années

Je demande alors : « Mais êtes-vous bien la Dame ? » (sur la demande de son directeur spirituel, le père Frehe). Elle me regarde avec un sourire et dit : « Ton directeur spirituel doit te croire. Il a suffisamment de preuves. Dis-lui ceci : il a de bonnes intentions et il porte en lui l’amour, y compris pour son travail. Pour le reste… ». La Dame fait alors un gentil mouvement de la tête et des mains, à la manière d’une bonne maman et elle ajoute : « Pour le reste, qu’il ne se fasse pas de souci. Sa vie, telle quelle, est menée. La preuve a été donnée pour vous. Je ne peux pas en dire plus pour l’instant. Cela se vérifiera avec les années. Dis-le lui. ». J’ai très peur en entendant ces derniers mots et je me dis : avec les années ? Mais combien de temps cela va-t-il durer ? Puis la Dame disparaît.

20 ème message 16 Décembre 1949

Pauvre Allemagne

J’entends la Dame qui dit, tout en lançant un regard très sévère et en faisant aller et venir son doigt en signe d’avertissement : « Pauvre, pauvre Allemagne. Prends donc les croix et plante-les au milieu ! Réveille donc les hommes d’Église ! Commence par en bas. Il faut ramener le petit peuple à Lui. Sache que ça fonctionne ainsi ! ». 
Et la Dame ferme le poing et me le montre. Elle le fait avec force ; elle brandit même le bras et le poing vers moi !

De lourds nuages au-dessus de la basilique Saint-Pierre

Je vois ensuite la basilique Saint-Pierre. La Dame tient la main au-dessus et dit : « Il faut à tout prix la protéger. L’autre esprit s’infiltre incroyablement. ». 
J’ai alors, sous les yeux, plein de nuages, des blancs et des rouges, qui passent pêle-mêle. On dirait qu’ils se frôlent et se traversent à toute vitesse. Je vois en dessous les silhouettes de toutes sortes de coupoles et de clochers qui s’entremêlent et se frôlent. La Dame porte mon attention sur cette image ; puis, on dirait que, des mains, elle écarte les nuages. Je vois alors une surface bleue très profonde et, au milieu de cette surface bleue, une lumière crue, comme une étoile toute brillante qui scintille sous mes yeux. De son index, la Dame tapote sur cette lumière, très délicatement, et pourtant avec une telle force que j’entends, pour ainsi dire, les coups comme si elle frappait avec un marteau. Elle dit alors : « C’est là qu’il leur faut aller. ». Je vois alors en dessous de lourds nuages très noirs, et la coupole de la basilique Saint-Pierre. J’entends la voix qui dit : «Un combat va s’engager. C’est violent, ça va s’embraser. Nous sommes encore loin d’être au bout. ».

Œuvrer par des actes

Je vois ensuite le pape assis devant moi. La Dame a l’air grave ; elle tourne la tête de côté et dit : « Stimuler les sujets ! Pas seulement les stimuler, mais ils doivent œuvrer dans le vrai esprit chrétien. Vous pensez que tout cela est bien, mais c’est par des actes qu’il convient d’œuvrer. Je suis suffisamment claire. Insister davantage sur les droits sociaux, l’équité et la charité. Cependant… agir, non en paroles, mais en actes ! Ce sont les actes qui pourront les conduire à la lumière que je vous ai montrée. ». Puis, je vois l’Europe. La Dame dit : « Europe, sois avertie ! Unissez-vous dans le bien. Il ne s’agit pas d’une simple lutte économique, c’est l’esprit que l’on cherche à corrompre. Lutte politico-chrétienne. Il faut que ça vienne d’en haut ; ils doivent donner des exemples. Mais malheureusement, le clergé aussi, ils doivent descendre au niveau des plus petits d’entre les miens. ».

Charité, Équité

Au-dessus du pape et de la basilique Saint-Pierre, je vois alors les mots : « Charité, Équité ». C’est écrit en grosses lettres. La Dame dit : « C’est là, la grande erreur de ces temps. Si on ne les met pas en pratique, ça ne va cesser d’empirer et le monde va s’enfoncer, s’enfoncer. Chacun doit veiller personnellement à mettre cela en pratique. ». C’est alors comme si la Dame me mettait une croix dans la main et, tout en se désignant elle-même de la main, elle dit : « Pas moi, mais la Croix ! »

Période de combats et de calamités

Elle me fait ensuite lire un tableau sur lequel est écrit : « 50 – 51 – 53 » et elle dit : « Cette période verra un combat et des catastrophes. ». 
Elle étend alors une main protectrice au-dessus de la coupole et met l’autre devant ses yeux. Je ressens une affreuse douleur qui me brûle la main. Je dis : « C’est insupportable ! » La Dame dit alors avec autorité : «Cet esprit va continuellement essayer de s’infiltrer sous plein de formes, lentement, subtilement. Cela va s’infiltrer si subtilement que les peuples ne les reconnaîtront pas. Une nouvelle fois, je t’avertis de transmettre cela. »

P. Lombardi

Puis, je vois l’Italie. J’y vois un homme simple, sobre, un membre du clergé. On dirait qu’il est en train de parler au milieu d’un grand nombre de gens. La Dame sourit et porte mon attention sur cette scène. Tandis que j’observe, elle dit : « Ce Lombardi, il s’y prend bien. Il œuvre dans le sens que Nous voulons. » ( note 24* ). Je vois ensuite, devant moi, deux rangées d’églises différentes. On dirait que la Dame se dirige vers le premier rang et qu’elle fait passer très légèrement la main sur cette rangée. Je vois les églises tomber toutes ensemble et disparaître.

* Le 24 Octobre 2007, Benoît XVI a voulu rendre hommage à la mémoire du grand jésuite, le père Riccardo Lombardi, souvent appelé « le microphone de Dieu », parce que dans l’après-guerre, il contribua de manière déterminante à la renaissance morale et religieuse de notre Pays avec une prédication capillaire, qui le porta à annoncer l’Évangile partout, même dans les plus petits centres. Oncle de Federico, porte-parole du Saint Siège et directeur de la Radio Vatican, le père Lombardi fonda dans les années 50 le « Mouvement pour un monde meilleur », dont une délégation à l’occasion de l’audience générale était présente place Saint Pierre. 

Le centre

La Dame reprend alors : « Mon enfant, » et elle trace un genre de losange devant moi, « mon enfant, c’est le centre. ». Je vois maintenant une coupole entourée d’un mur ayant la forme qu’elle vient de tracer. Je m’aperçois soudain que c’est la coupole de la basilique Saint-Pierre. Tout autour, un mince ruisseau coule, délimité par une mince bande noire. La Dame porte mon attention sur tout ça et reprend : « C’est le centre. ». Elle fait alors aller et venir son doigt très lentement et avec insistance puis elle reprend : « Veillez à ce que cela reste le centre ! Les esprits du monde sont en train de détruire ce centre. Je vous aiderai. ».  

Maintenant, je vois que la Dame tient de nouveau la main au-dessus du pape et de la basilique Saint-Pierre. Voilà que tout à coup, sur ma gauche, j’aperçois une grande patte noire aux longues griffes acérées. On dirait que cette patte fouille tout dans la basilique Saint-Pierre. Ça me fait très mal. Tout devient rose et rouge sous mes yeux. La patte se met alors à planer au-dessus de tout cela et, au même instant, je vois voler un aigle noir. Il vole à grands coups d’aile vers la gauche.

L’Allemagne et l’Italie

Je vois, à ma droite, l’Allemagne. J’entends alors la Dame qui dit :« Allemagne, tu es avertie ! ». Je vois maintenant un triangle tracé au-dessus de l’Allemagne. La Dame dit : « L’esprit du triangle essaie de s’infiltrer sous une autre forme. Les personnes sont bonnes, mais elles sont tiraillées de tous côtés et ne voient plus d’issue. Pauvre Allemagne ! Elles vont être et elles sont victimes de l’autre grand. ». Tout à coup, je vois devant moi un évêque allemand dans ses ornements sacerdotaux, un homme âgé, imposant.

À ma droite, un laïc prend place, lui aussi un homme imposant. J’entends : « L’évêque en son domaine, et là quelqu’un vient dans l’autre domaine. Mais c’est pour plus tard. L’Allemagne va tenter de s’en sortir, l’Italie de même. ». Je vois alors de nouveau ce simple ecclésiastique avec des gens tout autour de lui. La Dame dit : « Il essaie d’apporter le vrai parmi les gens. ». Elle me dit ensuite : « Tu dois diffuser cela, n’hésite pas à le dire ! »Et la Dame, tout d’un coup, a disparu.

21eMessage – 14 février 1950

Les jeunes

Je vois la Dame debout. Elle me dit : « Mon enfant, je viens ici pour te dire quel est mon message. Il faut œuvrer, et même très dur ! ». 
La Dame fait alors un mouvement des mains comme pour inviter différentes personnes à approcher. Je vois ensuite plein de jeunes, jeunes filles et jeunes hommes. Cette image s’efface soudain et revoilà la Dame. On dirait qu’elle fait signe aux jeunes de venir se placer devant elle. Elle dit : « Je ne les vois pas encore, les légions de jeunes hommes et de jeunes filles. Pourquoi ne pas commencer par là, pourquoi néglige-t-on cela ? ». 
Et on dirait qu’elle cherche autour d’elle, du regard, où ils sont. Elle dit ensuite : « C’est pourquoi je viens ici pour attirer votre attention là-dessus. Ceci est également destiné à l’Allemagne. »

La simple croix

Puis, la Dame continue : « Il y a dans le monde un grand courant qui tend au bien. Voilà justement pourquoi l’autre esprit est à l’œuvre. Cet esprit est en train d’influencer le monde et de le corrompre. Les hommes ne sont pas mauvais en soi, mais faibles. ».  La Dame tient alors, de nouveau, une croix dans la main. J’ai l’impression qu’elle la place sur une hauteur. Puis elle dit : « Est-ce que tu vois cette croix ? C’est à elle qu’il va falloir ramener l’humanité. Je le leur demande instamment : qu’ils n’oublient pas, dans ce monde moderne à la technique moderne, cette simple croix. ». 

Agir avec les moyens modernes

Je vois ensuite le pape et tout le Vatican autour de lui. Tout d’un coup, j’ai l’impression que la Dame se tient au-dessus de tout cela. Je vois ensuite de grosses gouttes qui tombent sur le Vatican ; les gouttes viennent de la Dame. Sur un ton d’avertissement, elle dit : « Cette Église a encore une chance, mais je n’en dis pas plus à ce sujet. Je viens de parler du monde moderne. Pourquoi Rome ne recourt pas davantage aux moyens modernes, pourquoi n’œuvrent-ils pas davantage dans l’esprit moderne ? Qu’ils saisissent ces moyens pour gagner à leur cause l’esprit de ce monde ! D’autres prendront soin du corps. C’est à l’Église de façonner l’esprit. Une chance sans pareille leur est offerte, étant donné que l’humanité est en quête. Ce n’est plus contre les nations, mais contre l’esprit. »

L’Amérique et la Russie. Le Japon. L’Indonésie (Ida parle d’Indié, contraction de Netherlands et d’Indonésie) 

La Dame poursuit : « Il va y avoir là un grand combat : l’Amérique et la Russie ; ça s’approche. ». 
Je ressens d’affreuses douleurs dans les mains. La Dame dit alors : « Le Japon va se convertir. ». 
Je ne sais pas quoi en penser. Je sens venir ensuite une affreuse douleur sur l’Indonésie ; la Dame me la fait ressentir dans la main.

Il y a encore une chance

La Dame dit ensuite : « Si Rome est prête à agir comme il faut, de nouvelles impulsions viendront de tous côtés. ». Je vois alors le Vatican. De nouveau, la Dame se tient pour ainsi dire au-dessus. Elle fait un mouvement des mains comme si elle plaçait différentes églises tout autour du Vatican. La Dame dit ensuite comme si elle se parlait à elle-même : « Il y a encore une chance. Ce pape doit prendre conscience de la grande œuvre qu’il lui faut accomplir en ce temps. »

L’Allemagne

Elle me montre ensuite l’Allemagne et dit : «Demande donc que le pape envoie des lettres apostoliques. L’Allemagne a en effet tellement besoin du bon esprit. Cet esprit, ils peuvent l’apporter. »
. Je vois un archevêque en Allemagne, un homme imposant. J’entends la Dame dire : « Il va mener un combat. ». 
La Dame écarte ensuite l’index et le majeur et, de ces deux doigts, elle décrit une ligne en zigzag au-dessus du centre de l’Allemagne et dit : « Agissez sur la jeunesse d’Allemagne, vous tous qui en avez la charge ! Je ne vous le dis pas pour rien. ». 
Et puis, la Dame disparaît.

22eMessage – 27 mai 1950

Du temps pour le spirituel

Je vois la Dame debout. Elle me dit en regardant la paume de ses mains : « Mon enfant, je vois des mains encore et toujours vides. Je te demande de rapporter que c’est vraiment ma ferme intention de former, justement parmi ce noyau de gens, un groupe qui veuille le bien et fasse le bien. Écoute bien ! On consacre beaucoup de temps aux choses matérielles. Qu’ils consacrent du temps aussi aux choses spirituelles. C’est si urgent ! J’aimerais que ce cercle de gens finisse par en prendre conscience. Je te le répète : ces catholiques doivent travailler dur. Un grand danger menace. Une sorte de duel attend l’Italie. ». La Dame me fait voir de nouveau la basilique Saint-Pierre et dit : « Il y en a d’autres qui s’activent à former quelque chose de même dimension, mais dans d’autres directions. »

L’Allemagne

« En Allemagne, il faut travailler dur. Heureusement, on a entrepris certaines choses pour œuvrer de nouveau plus et mieux parmi les croyants. Mais c’est loin de suffire. L’Allemagne, surtout, doit être vigilante. On joue par là un rôle malhonnête, avec l’Allemagne. »

Les jeunes

Je vois à présent un très grand groupe de jeunes gens rassemblés autour de la Dame. Elle les regarde et les désigne d’un geste. Puis elle dit : « Mon enfant, qu’ils entreprennent… », de nouveau, elle désigne de la main le groupe autour d’elle,  « … de ramener les jeunes à la forme de religion qu’il faut. C’est difficile et dur pour ceux qui veulent s’engager à faire ça. Mais je n’insisterai jamais assez dans ce sens. Il est grand temps de s’y mettre. »

Le premier et principal commandement

De la main, la Dame décrit à présent une sorte d’arc de cercle et dit : « C’est pour plus tard. ». 
Je ne sais pas ce que cela veut dire. La Dame dit ensuite : « Tu verras qu’après bien des malheurs et des calamités, on replantera la croix. Que chacun y mette du sien, selon ce qu’il peut. Et je porte de nouveau votre attention sur le premier et principal commandement : l’Amour, l’Amour du prochain. ». Et la Dame disparaît d’un coup.

23eMessage – 15 août 1950 : Assomption

L’Orient

Je vois un personnage de type oriental portant un long vêtement et un turban. Il s’incline à trois reprises, les bras croisés et la paume des mains tournée vers le bas. Ensuite, les bras écartés, il s’incline de la même façon, cette fois la paume des mains tournée vers le haut. Puis, je vois plein de signes étranges : petites courbes, petits traits, points, une sorte de lettre semblable à notre J et différents signes encore, détachés les uns des autres. Cela me fait penser à une sorte de langage. Je vois ensuite un mur. Le mur décrit des courbes le long d’une pente comme s’il descendait d’une montagne. J’en ressens une affreuse douleur.

Formose ( Taïwan )

Voici, tout à coup, un animal. C’est un animal symbolique que nous ne connaissons pas. Je vois ensuite des crabes et de grandes étoiles de mer. Puis, je vois une île devant moi. Le nom m’est donné : c’est l’île de Formose. Il y a au sud, une île plus petite. Il me faut alors m’écarter un peu de la gauche et faire, au-dessus de l’île, comme si je descendais. Et j’entends dire : « Amérique, tu te vois mise en garde ici ! ». Je sens que quelque chose doit venir sur cette île.

Commentaire : La Chine revendique l’île de Taïwan ( Formose) et les Etats Unis la protègent encore en 2019. Est ce que la Vierge prévient ici d’une risque de conflit possible entre les USA et la Chine ?

Lutte politico-chrétienne

Il me faut ensuite joindre les mains et lever les yeux vers la gauche. Je vois la Dame. Je l’entends dire : « C’est l’époque de la lutte politico-chrétienne. Cela, je l’ai déjà dit à plusieurs reprises. De grands évènements vont à présent s’intensifier. Le chaos dont j’ai parlé est en cours. Les calamités sont arrivées, les gouvernements ont démissionné, et c’est loin d’être tout. Fais bien attention, mon enfant, le combat va s’engager. Je te montre ces quatre doigts et décris un cercle autour d’eux.
 Un prince va régner, un règne très bref et puissant. Tu ne t’en apercevras pas dans ton cercle restreint. »

Un esprit nouveau

La Dame dit ensuite : « Regarde. »
. Alors que je me tiens près d’elle, je vois soudain des animaux qui se placent devant elle. « Regarde », répète la Dame ; je vois alors devant elle, sur sa gauche, un loup. Juste devant elle, un autre loup ou un chien arrive, tenant un flambeau dans la gueule. Une lionne se met à côté de lui. Devant la Dame, bien sur sa droite, un grand aigle arrive. « Regarde », répète encore la Dame. Elle fait à présent un signe vers le haut et je vois une colombe blanche. La Dame dit : « Ceci est un esprit nouveau qui va venir. ». 
Je vois alors des rayons qui partent de la colombe ; ils se dirigent vers le bas : deux rayons au centre, deux rayons à droite et deux rayons à gauche. La Dame dit : « Tu en comprendras le sens plus tard. ». Ensuite, je revois la Dame avec ces animaux et la colombe. De nombreuses étoiles apparaissent alors tout autour.

L’Est et l’Ouest

La Dame semble ensuite descendre une marche. Elle dit : « Viens. ». On dirait que nous arrivons maintenant sur un grand plateau. Nous nous arrêtons au milieu. La Dame dit alors : « Tu vois ça ? ». Elle fait un geste allant de l’Est à l’Ouest. Puis elle étend les bras en grand ; j’ai l’impression qu’elle place, sur ce plateau, deux murs l’un en face de l’autre. Elle prolonge les murs sur une longue distance. Soudain, la Dame se trouve autant dire au-dessus. Elle me dit : « Ce n’est rien. ». Et elle montre d’un geste l’Est et l’Ouest. Elle étend alors les mains et ferme le poing, d’abord le droit puis le gauche.

Elle dit ensuite : « Écoute bien le nombre de fois que je frappe ; tu vas le faire toi aussi. ». Je serre les poings avec elle, et la Dame compte à voix haute pendant que nous faisons s’entrechoquer nos poings l’un contre l’autre. « Trois fois », dit la Dame. « La moitié d’entre eux, c’est l’Est. ». Je vois alors les Balkans et la Grèce entourés d’une grande chaîne, de même que l’Allemagne de l’Est. On dirait que la Dame attache ces pays en serrant fort sur la chaîne. Je vois qu’une partie est restée libre. À l’arrière-plan, je vois quelqu’un qui est assis, la tête appuyée sur la main. La voix me dit : « Les travailleurs et les penseurs de la destruction du monde. »

La victoire est à Nous

Puis une scène orientale m’apparaît. Nous refaisons l’escalade de la même montagne, en haut de laquelle se trouve de nouveau un plateau. Nous nous arrêtons là. La Dame porte mon attention sur quelque chose qui est par terre. « Viens », dit-elle et elle montre le sol. Je vois une lourde poutre et il me faut la repousser. Je vois alors brusquement s’ajouter une traverse. Le tout forme une croix. Je regarde de nouveau la Dame et dis : « Comment dois-je Vous appeler ? ». Mon directeur spirituel m’a demandé de reposer cette question à la Dame. Elle sourit et fait un geste comme pour dire : ils le demandent encore ?

Elle me répond : « Dis-leur simplement : la Dame. ». La Dame continue comme si de rien n’était. Elle me montre la poutre qui a été écartée et dit : « La chrétienté. ». Elle fait à présent un mouvement des mains et des doigts comme si tout éclatait en morceaux et se mettait à tourbillonner. C’est pour représenter symboliquement la chrétienté. La Dame dit : « Tu diras ceci : chrétienté, tu ne connais pas le grand danger qui te menace. Il y a un esprit qui vise à te saper. Mais… »- de la main, elle fait un signe de bénédiction – « … la victoire est à Nous ! »

Angleterre

La Dame poursuit : « Je t’emmène et je vais te montrer. »Je vois alors l’Angleterre. Et j’ai l’impression que la Dame pose le pied sur l’Angleterre. Tout en faisant aller et venir le doigt en signe d’avertissement, elle dit : « Pourquoi être si rigide en tout ? Ne peux-tu pas revenir à la simplicité ? ». Elle semble faire alors une grande couronne au-dessus de l’Angleterre et dit : « On va tirer là-dessus aussi. ». On dirait alors que la Dame perce la couronne de petits trous sur sa circonférence et qu’elle y fait passer des rubans qu’elle attache tous à l’Angleterre. Elle enlève alors son pied de l’Angleterre et dit : « Non, Angleterre, ce n’est pas votre bonne politique. ». Tout d’un coup, le roi d’Angleterre apparaît devant moi. On dirait qu’il effectue un brusque demi-tour. Après lui, je vois aussi, sur le côté, Churchill, au-dessus de l’Angleterre, mais je ne vois que sa tête. La Dame porte alors mon attention sur quelqu’un et je vois soudain un évêque, mais pas un évêque de notre Église. Je comprends intérieurement : c’est l’évêque de Canterbury.

La Dame le regarde et fait aller et venir le doigt en signe d’avertissement. Par derrière apparaissent alors un grand nombre de flèches de clocher. Tout en me les montrant du doigt, la Dame dit : « Là, il va y avoir du changement. ». Mais j’ai l’impression que ce sera pour plus tard. Puis, je vois le pape sur notre gauche, les deux doigts levés. De l’autre côté, en face de lui, se tient l’évêque de Canterbury. Un autre ecclésiastique apparaît soudain à ses côtés ; il porte une perruque blanche faite de faux cheveux raides ondulés ou bouclés, et un long vêtement au jabot blanc. (Ida reconnaîtra plus tard la rencontre historique entre le pape Paul VI et l’archevêque de Canterbury A.M Ramsey, en 1966 ).  La Dame se tient debout, au-dessus de leurs têtes et dit : « Regarde ! ». En partant du côté du clergé anglais, elle passe un doigt au-dessus de la tête des ecclésiastiques anglais avant de le passer entre les deux doigts écartés du pape.

La Corée

Cette image s’efface à son tour et je vois écrit : « 51 53 ». La Dame me fait voir cela. Je reçois tout d’un coup quelque chose dans la main. C’est comme si je devais l’attraper en l’air. Ça arrive de très haut. J’entends la voix qui dit : « Des météores. Prêtes-y attention ». 
Puis, la Dame dit: « Viens ! ». Nous continuons. La Dame dit : « Le combat en Corée est trompeur et le début de grands malheurs. ». Je vois ensuite qu’on établit, par intervalles, des délimitations. Puis, je vois quelqu’un, assis, la tête appuyée sur la main, plongé dans ses pensées. Je comprends intérieurement que c’est un chef d’État russe. Staline ou Lénine me semble-t-il. J’entends subitement une voix près de moi : « Je vous ai mis en garde contre ce danger. ». 
Je vois ensuite l’hémisphère du globe et je dois regarder par-delà. Tout en en tenant dans la main pour ainsi dire le coin gauche, il me faut dire : « Là, je vois très loin et je le tiens bien. » Il me faut alors descendre de l’hémisphère en obliquant vers la droite et tracer plus loin une ligne droite. Une terrible angoisse s’empare alors de moi.

Encycliques

« Nous continuons », dit la Dame. Je vois alors la partie supérieure de l’Italie et je dois la saisir de la main. Je vois ensuite l’Italie du Sud et c’est pour ainsi dire comme si je retenais le talon de l’Italie de mon pouce tout en mettant les quatre autres doigts sur l’Italie du Sud. C’est ce que je dois faire. J’entends alors la Dame qui dit : « Non, ce n’est pas du tout comme il faut. Où sont les Encycliques ? ». Il me faut faire alors un mouvement et croiser les mains l’une sur l’autre, en les tenant levées. Je vois des mains vides et encore des mains vides. Je vois ensuite la basilique Saint-Pierre et j’entends la Dame qui dit : « Connaissez-vous bien votre pouvoir ? Mais connaissez-vous votre doctrine ? ».

Elle écrit alors « Encycliques » et dit : « C’est bien, appliquez-les donc ! Inondez-en la droite et la gauche, le haut et le bas ! Êtes-vous bien conscients… »- elle ferme le poing – « …que ce pouvoir a un tel pouvoir ? ». Elle me montre ensuite un « 1 », un « 2 » et un « 3 ». Après cela, je vois un livre et une main qu’on pose dessus. La Dame dit : « Regardez vos lois. ». On dirait que la Dame étire quelque chose qui se fait de plus en plus long et large. Tout en faisant cela, la Dame dit : « Sachez bien que votre temps est là ! »

Chaos

Elle m’emmène ensuite sur un pente et dit : « Urbi et Orbi. ». 
Du haut de la pente, elle regarde alors avec moi la basilique Saint-Pierre et dit : « Pourquoi se cramponner comme ça ? Ayez donc plus de largesse d’esprit ! »
. Elle m’emmène maintenant dans un espace vide et dit : « C’est vers ça qu’il faut aller. ». Je perçois alors une sorte d’angoisse et j’entends une voix : « De tout ce chaos sortira d’abord un combat et seulement après viendra un essor. ». 
Une grande mélancolie m’envahit soudain. En partant, la Dame dit : « Je reviendrai te porter des messages. »

24eMessage – 16 novembre 1950

Le 1erNovembre 1950 est proclamé le dogme de l’Assomption. C’est à partir de cette date qu’elle se nomme la Dame de tous les peuples, qu’elle donne sa prière et annonce le dernier et plus grand dogme de «  Marie co-rédemptrice, Avocate et médiatrice ».

La Dame sur le globe. La Dame de tous les Peuples

Je vois la Dame debout sur le globe. Elle me montre le globe et me dit : « Mon enfant, je me tiens sur ce globe parce que je veux qu’on m’appelle la Dame de tous les Peuples. ». Les mots « de tous les Peuples » s’inscrivent en demi-cercle au-dessus de sa tête.

Les pieds posés sur l’Angleterre et l’Allemagne

La Dame continue : « Je t’ai dit : être missionnaire en son propre pays. Et à présent, je veux te montrer quelque chose. ». De nouveau, la Dame me montre le globe et, les pieds bien serrés, elle se tient debout sur l’Allemagne. La Dame fait alors un mouvement comme si elle posait le pied sur l’Angleterre et elle dit : « Voilà, j’ai au moins un pied dessus. »Puis elle repose le même pied sur l’Allemagne et serre les pieds comme avant. Les mains une nouvelle fois tendues, elle pose un regard affligé sur l’Allemagne.

La Dame dit alors : « Mon enfant, j’ai posé les deux pieds sur elle. Il faut que l’Allemagne soit sauvée. Le Fils t’a conduite justement ici (note 29– la voyante reçoit ce message alors qu’elle se trouve en Allemagne) pour que tu le comprennes mieux. J’ai fait guérir beaucoup de malades. ». Elle me fait voir une carte et y montre un endroit ; je reconnais clairement Lourdes. Elle me montre ensuite d’autres endroits ; mais je ne sais lesquels. La Dame dit : « Comprends-tu enfin ce que je veux ici ? Il y a tant d’âmes malades ici ; il faut les sauver. Pourquoi tant de membres du clergé partent d’ici, l’Allemagne, pour les missions ? Qu’ils restent donc ici ! Il y a tant de travail à faire. »

Appel à l’action en Allemagne

Ensuite la Dame me montre quelque chose ; je vois le Vatican tandis qu’elle dit : « Que le pape envoie donc des moyens et exhorte le clergé, sinon l’Allemagne va se perdre. On assiste à une apostasie de grande, très grande ampleur. Les gens ne veulent faire aucune offrande pour de nouvelles églises et de nouveaux bâtiments. Il faut pousser le clergé à changer ça. C’est un travail difficile. Je ne fais que prévenir. Les autres s’activent à détacher le peuple allemand de Rome. ». Je vois brusquement, devant moi, une tête de mort et, devant elle, deux os entrecroisés. La Dame prend la tête de mort et les deux os et elle les dépose à ses pieds, sur l’Allemagne. Elle dit ensuite : « Le Fils veut accorder sa protection particulière et Il m’a envoyée pour aider l’Allemagne. Mais il faut les pousser à faire ce que je dis. »

Partir de la base

Je vois ensuite de nombreux petits enfants se regrouper autour d’elle. Ils la regardent d’un air émerveillé. La Dame désigne les enfants ; à ma gauche, à une grande distance de la Dame et des enfants, je vois alors des hommes et des femmes. La Dame rapproche les mains et dit : « L’Allemagne doit commencer à ramener l’unité, chacun chez soi dans sa propre maison. Les enfants doivent de nouveau ne faire qu’un avec leur père et leur mère. Qu’ils s’agenouillent ensemble et prient le chapelet ! ».

La Dame semble alors disperser les enfants et dit : « Il faut que cela parte de la base et s’étende ensuite au monde. Puis il faut se remettre à beaucoup pratiquer la charité. Il faut qu’on en vienne à une grande action parmi les catholiques. On peut le faire en diffusant cela, en prêchant davantage là-dessus dans les églises. Dans l’ensemble, plus d’action ! »Entre-temps, j’ai l’impression que la Dame pousse les gens. « Il est de la plus haute importance que cela se fasse. Il y en a d’autres qui s’emploient à détruire l’Allemagne. Le peuple est prêt à présent. Dis-le leur, dis-le leur ! ». La Dame fait alors du doigt un mouvement en signe d’avertissement : « Qu’ils travaillent dur ! »

La grande chance de Rome

Puis, je vois une nouvelle fois le pape. La Dame dit : «Le pape y satisfera si on le lui demande. ». La Dame étend alors les mains sur l’Allemagne en les croisant l’une sur l’autre. Elle quitte ensuite l’Allemagne et je vois tourner le globe sous ses pieds. La voici une nouvelle fois debout sur le globe. Elle me montre Rome. Elle fait aller et venir le doigt en signe d’avertissement et dit : « Que le pape continue toujours dans ce sens ! Rome a une grande chance à saisir. ». Je vois différentes églises. D’un geste de la main, la Dame fait tomber, pour ainsi dire, les églises par terre. À l’arrière-plan, je vois alors la grande coupole du Vatican. La Dame dit : « C’est maintenant la grande chance, à condition que le pape fasse ce qu’il a l’intention de faire. ». D’un geste de protection, la Dame étend alors la main au-dessus du pape.

Troubles sur le monde

Puis, elle dit : « De grands troubles viennent sur le monde. Les Russes n’en restent pas là. C’est pourquoi je dis : je suis la Dame de tous les Peuples. ». En disant cela, elle met très fortement l’accent sur « tous ».

25eMessage – 10 décembre 1950

La croix posée sur le monde

Je vois apparaître une lumière sur la gauche. Une force me pousse à joindre les mains. Je vois alors, tout d’un coup, la Dame de nouveau debout sur le globe. Puis, c’est comme si la Dame m’entraînait avec elle. Je la vois maintenant déplier le globe devant moi comme si c’était un planisphère. Elle dépose ensuite quelque chose sur cette carte ; une douleur atroce s’empare de moi. Je vois alors que la Dame a déposé sur la carte une croix très grande et très épaisse. Alors que je regarde la croix, je ressens une douleur atroce dans les mains et à la tête. J’ai l’impression que tous mes muscles se contractent. La Dame dit : « C’est la poutre qui est en train d’être posée sur le monde. ». Et elle montre la longue poutre. Puis, elle me montre la traverse et, une fois encore, toute la croix ; et elle dit : « Ce sont les douleurs de cette poutre, que je te fais ressentir. »

J’en ai la tête toute fiévreuse et c’est comme si j’étais prise d’une énorme soif, si terrible que j’arrive à peine à la supporter. La Dame me fait ensuite lever la main droite en dressant deux doigts et le pouce. De la main gauche, il me faut fermer le poing. La Dame dit : « La main droite, c’est la Vérité et l’autre, c’est le poing. Tu dois le tenir levé afin que tous les gens puissent le voir. ». En le faisant, je vois soudain affluer derrière le globe où est la croix, toutes sortes de gens de toutes les nations. Il me faut alors tenir le poing devant mes yeux. En le faisant, je suis prise d’une atroce douleur, au point que je me tords de douleur et me mets à pleurer. Une fois de plus, c’est comme si tous mes muscles se contractaient. Je dis à la Dame : « Le poing me fait tellement mal ! » Alors, les douleurs disparaissent peu à peu. De nouveau, je joins les mains.

Combat en Orient

La Dame dit : «Viens ! Nous nous arrêtons en plein milieu. Je veux poser les pieds au milieu du monde et je vais te montrer : …voici l’Amérique. ». Puis, tout d’un coup, elle m’indique une autre partie et dit :« La Mandchourie, il va y avoir une terrible insurrection. ». Je vois ensuite des Chinois, et puis, je vois une ligne qu’ils franchissent. Il me faut alors lever et baisser la main au-dessus de Formose et de la Corée. J’entends la Dame dire : « Mon enfant, je te l’ai dit : c’est trompeur. J’ai voulu dire : il y aura des périodes de calme trompeur. Mais cela ne durera pas longtemps. Les peuples d’Orient ont été réveillés par un type d’humanité qui ne croit pas au Fils. ». Puis nous poursuivons de nouveau notre chemin. Je vois à présent la Grande Chine et il me faut mettre les bras l’un sur l’autre d’une manière étrange. Je vois un grand homme, je veux dire grand par la grandeur d’âme, assis sur un trône. La Dame dit : « Il est affligé. Son royaume va être momentanément divisé. ».

La Dame me montre ensuite l’Amérique et bouge le doigt en signe de réprobation tout en disant d’un air grave : « Ne pousse pas trop loin ta politique ! ». Elle me fait ensuite toucher à deux reprises la croix qui pèse aussi de tout son poids sur l’Amérique. Puis je vois l’Asie. Je vois la Dame étendre ses mains sur une partie qui me semble être l’Ukraine, comme pour la protéger. Je vois ensuite une lumière crue à gauche, en haut de la Russie, une lumière éblouissante. On dirait qu’elle explose à partir du sol. C’est un spectacle affreux. « Et puis on ne voit plus rien », dit la Dame ; je suis en effet comme éblouie par cette lumière. Je vois ensuite une étendue desséchée. C’est une image très désagréable comme si la mort était passée dessus. Puis, je vois des gens portant des turbans, d’amples manteaux jetés sur leurs épaules ; ils les tiennent fermés en croisant leurs mains sur la poitrine.

La Dame désigne ces gens et dit : « Là aussi, le combat reprend pour de la terre sainte, et ils vont se livrer un duel à cause de notre lieu. ». La Dame dit ces derniers mots si doucement que je ne sais pas si elle dit « lutte » ou « duel » (même racine en néerlandais). « Le Japon doit lui aussi se montrer prudent. Je te parle de tout cela parce que tu le vivras. C’est que je suis la Dame de tous les Peuples et cela, tu le diras.

Les apparitions antérieures de la Dame

Voici de nouveau la Dame dans sa position habituelle, debout, les mains étendues. Je lui demande : «Vont-ils me croire ? ». Je pose cette question vu toutes les difficultés que j’ai pu rencontrer. La Dame répond : « Oui, c’est pourquoi, je suis déjà venue à toi auparavant, alors que tu ne le comprenais pas encore. Ce n’était pas nécessaire à ce moment-là. Ça a été la preuve pour maintenant. » (A l’âge de 12 ans, Ida avait eu pendant 3 samedis l’apparition d’une belle dame rayonnante, la dame en blanc. Le 1erde ces samedis était le 13 Octobre 1917, jour du miracle du soleil tournoyant à Fatima) 

Les séculiers et les réguliers

Il me faut de nouveau serrer le poing d’une main et dresser les doigts de l’autre main. La Dame dit alors : « Les deux mains vont se battre l’une contre l’autre. Mais après bien des combats et des souffrances, le poing tombera. Car la Vérité l’emportera toujours. Mais il faudra malheureusement que beaucoup de choses changent encore. Dis que l’Église est à présent en bonne voie. ». La Dame fait alors une pause et dit ensuite : « Les séculiers et les réguliers. ». 
Elle donne alors comme un coup de poing sur la table. J’entends un grand coup et je la vois faire énergiquement non de la tête. Elle dit ensuite : « Les séculiers, on peut encore leur ôter tant d’indifférence. Qu’ils soient bien attentifs à leur tâche en ce temps ! ». Je n’ose pas tout d’abord répéter ces mots, mais la Dame me lance un regard méchant et il me faut bien les répéter.

Hommes et femmes

La Dame semble ensuite former deux rangées de personnes. À sa droite, je vois des hommes, à sa gauche, des femmes. Elle désigne alors la rangée de femmes et prend un air apitoyé. Pleine de pitié, elle secoue la tête et dit, comme si elle s’adressait aux femmes : « Savez-vous encore quelle est votre tâche ? Écoutez bien : tant vaut la femme, tant vaut l’homme ! Vous, femmes, donnez l’exemple. Retournez à la femme en vous. ». Elle regarde ensuite la rangée d’hommes et dit : « J’ai une question à vous poser, à vous, les hommes : où sont les soldats pour le Christ ? C’est tout ce que j’ai à vous dire. ».

La colombe blanche

La Dame semble alors faire une seule rangée des deux. Elle les rapproche en décrivant un arc de cercle. Je vois à présent à perte de vue des rangées d’hommes et de femmes, côte à côte. Tout à coup, l’arc se transforme en une grande coupole puis, au-dessus de cette coupole, il se transforme en une grande église. Au milieu de cette église, je vois l’image suivante : une colombe blanche qui émet des rayons de lumière. La Dame dit : « Qu’ils descendent sur les hommes de la terre. Je les aiderai, mais il faut travailler dur et vite ! ».

On viendra en aide au pape

Puis, revoici tout d’un coup le pape ; il est debout, mais je ne vois que son buste. Il se tient pour ainsi dire au-dessus de tout cela. Il porte une curieuse couronne sertie de toutes sortes de pierres précieuses. Tout en regardant cela, j’entends la Dame qui dit : « Une tiare. ». La Dame semble alors s’adresser au pape. Elle dit : « Vous êtes sur la bonne voie. Je vais vous aider. Recourez davantage encore à vos moyens modernes et persévérez ! C’est maintenant la chance pour Rome. Saisissez-la ! Il vous faudra passer par des ouragans, mais on vous aidera. ». Je vois alors de violentes tempêtes et des torrents d’eau. Puis, tout d’un coup, je vois une couronne dans la main droite de la Dame et on dirait qu’elle remet la couronne au pape.

La France

La Dame me dit ensuite : « Allons plus loin. La France va au plus mal. »Je vois la France et l’image de Napoléon qui est dressée au-dessus d’elle, en son centre. J’entends : « France, tu as beaucoup baissé sur le plan militaire, économique et spirituel. Que reste-t-il de ta renommée et de ta fierté ? ». Je vois ensuite plein de taches rouges sur la France. J’entends la voix qui dit : « Il en faut cependant si peu pour amener ces gens à de meilleurs sentiments. » ? Puis, la Dame montre une série de pays et dit : « Pourquoi ne s’unissent-ils donc pas ? ». Je vois alors les Pays-Bas, la France, la Belgique et l’Angleterre.

Le rideau de fer

La Dame m’indique ensuite une ligne épaisse en Allemagne. Elle dit : « L’Europe est divisée en deux. ». J’enlève la ligne de la main. Je vois alors un endroit très noir, sauf les régions côtières que je vois très nettement. Nous arrivons ensuite au-dessus d’un fleuve. La Dame dit : « L’Oder. ». Je ne vois pas couler d’eau mais je vois couler du rouge. La Dame dit : « Et il est rouge de sang. ». Je vois alors des affluents rouges qui en partent pour se diriger vers l’Ouest.

Turquie

Puis, j’entends dire : « Turquie, tu fais bien attention ? ». 
Je vois ensuite le Bosphore et le Détroit des Dardanelles. Il me faut faire alors quelque chose d’étrange. De mes mains, je dois faire des griffes et les appuyer fortement sur la carte. Je dois tenir mes bras à la manière des pattes d’une bête. La Dame dit : « Tu dois seulement en représenter l’image. Tu es comme une bête qui tient ses deux griffes sur l’Europe, prête à bondir. ». 
Je vois alors réellement un animal prêt à sauter sur l’Europe. Il regarde à droite et à gauche, mais retire ensuite très lentement ses pattes.

Le pasteur et son troupeau

Puis j’entends la voix qui dit : « Après bien des angoisses et des douleurs, tu verras ce qui suit. ». Je vois alors, tout d’un coup, un paisible coin de campagne où se trouvent des agneaux et des brebis avec un pasteur au milieu d’eux. La Dame dit : « Comprends bien tout cela et transmets-le. ». Puis, tout d’un coup, la Dame a disparu.

26eMessage – 25 janvier 1951

Un rêve

Ce message est constitué en réalité par un rêve (dans le message suivant, la Dame revient sur ce rêve). Je m’étais vraiment endormie et j’ai fait un rêve. Mais au moment où j’ai reçu ce message, j’étais dans un état semi-conscient. Quand il a été terminé, je me suis complètement réveillée. Je me suis levée et j’ai écrit moi-même ce message : Dans la nuit du 24 au 25 janvier 1951, j’ai rêvé que je me trouvais dans un endroit quelconque bien loin d’ici, dans une petite salle ou une pièce étrange. Tout d’un coup, la Dame est apparue en face de moi. Elle était vêtue d’un ample manteau qui l’enveloppait. Elle avait autour du cou le voile que, normalement, elle portait sur la tête ; ses pieds nus étaient glissés dans des sandales. Elle m’a dit : « Regarde bien et écoute. ».

La Cène

J’ai vu alors une longue table et, derrière, un genre de canapé sur lequel différents hommes ont pris place, à demi-allongés. Au milieu d’eux, je voyais une Personne lumineuse qui avait devant elle du pain et un calice avec du vin. La Dame se tenait derrière tous ces hommes. Elle a répété : « Regarde bien et écoute ! »

À la table du Seigneur

Tout d’un coup, la salle s’est changée en une grande église remplie de monde. La Dame et moi-même, nous étions au milieu, à regarder. J’ai alors entendu la voix de la Dame : « On promulguera, il faudra promulguer un décret afin que les gens n’aient plus besoin d’être à jeun pour communier. Il y a tellement de gens qui, une fois à l’église, ressentent un besoin prodigieux d’aller à la table et qui en sont écartés parce qu’ils ne sont pas restés à jeun. ». 
La Dame a alors désigné ces hommes et a dit : « Ces hommes aussi sont passés directement de la rue à la table. » Et tout d’un coup, en un éclair, j’ai revu la salle.

Un nouveau décret

« Tiens, regarde », a dit la Dame. « Ils ne sont d’abord qu’un petit nombre à aller s’agenouiller pour recevoir la communion. ». Et puis, tout d’un coup, j’ai entendu une voix qui semblait venir du dehors et qui a promulgué ce décret. (Note 33– Le 6 Janvier 1953 et le 19 Mars 1957, le pape Pie XII assouplissait les conditions du jeûne pour communier. Ceci sera encore assoupli par le pape Jean XXIII). J’ai alors vu les gens affluer vers le banc où ils s’agenouillaient pour recevoir la communion. La Dame a dit : « Voilà ce qui doit arriver et ce qui arrivera. Vois-tu à présent la différence ? ». 
Et aussitôt, tout a disparu et je me suis réveillée.

27eMessage – 11 février 1951

Notre-Dame de Lourdes (Note 34 – La voyante a reçu ce message alors qu’elle se trouvait en Allemagne)

La Dame, Marie, Mère de tous les Peuples

Je vois une lumière crue ; puis, je vois la Dame, debout. Elle dit : « Je suis la Dame, Marie, Mère de tous les Peuples. Tu peux dire : la Dame de tous les Peuples ou Mère de tous les Peuples, qui fut un jour Marie. C’est précisément aujourd’hui que je viens pour te dire que c’est cela que je veux être. Les hommes de tous les pays finiront bien par ne faire qu’un ! ». La Dame reste debout, sans rien dire, dans cette attitude qui lui est familière, et sans me quitter des yeux. Puis elle dit : « Le monde entier est en révolution. Pourtant, voici le plus grave : on met les hommes de ce monde en révolution. ». Il me semble alors que la Dame longe le globe terrestre et je vois le monde entier entrer dans un grand désordre et en révolution.

Le Concile Vatican II

« Je t’emmène là », dit la Dame à présent, et, tout d’un coup, je me trouve avec elle au-dessus de l’Italie. Je vois le Vatican et j’entre ensuite avec la Dame dans la basilique Saint-Pierre. Nous passons dans l’allée centrale et nous arrêtons à peu près au milieu de la basilique. Des deux côtés, je vois des estrades, des bancs disposés en gradins. Sur les bancs, je vois un grand nombre de cardinaux et d’évêques avec des mitres blanches. (note 35– Ida a reconnu cette vision en voyant à la télévision les images du concile Vatican 2 -1963 à 1965 )  La Dame dit :« Regarde bien ! Ce sont les évêques de tous les pays.»

Je vois maintenant le pape, assis et portant la tiare. Il est assis au bout de l’allée centrale. Autour de lui, se tiennent quelques hommes d’Église. Il tient un sceptre dans une main et, de l’autre, comme les fois précédentes, il lève deux doigts. Il a un grand livre épais devant lui.  La Dame dit : « Écoute bien, mon enfant. Il y a déjà eu des changements et d’autres sont en cours d’élaboration. Toutefois, je veux porter le message du Fils. La doctrine est bonne, mais les lois peuvent et doivent être changées. Je désire te dire cela précisément aujourd’hui parce que le monde est en grande révolution. Personne ne sait où ça va aller. C’est pourquoi le Fils veut que j’envoie ce message. »

Les douleurs de la croix

Je me trouve maintenant, tout d’un coup, devant une grande croix. Je la regarde et je ressens d’affreuses douleurs. J’ai des crampes de la tête aux pieds. C’est comme si tous les muscles de mes deux bras se contractaient, m’obligeant à serrer les poings. J’ai la tête comme écartelée et j’ai des sensations de fièvre comme si ma tête allait éclater. Tout cela fait que je me mets à pleurer. Je n’en peux plus et demande à la Dame d’être délivrée de tout ça. Elle me sourit. Les douleurs durent encore un peu, puis c’est fini. La Dame me dit alors : « Que tous reviennent à la croix, c’est la seule façon de ramener la paix. »

La prière est donnée

Tandis que je suis toujours avec la Dame devant la croix, elle dit : « Répète après moi. ». Cela me paraît un peu bizarre. Je me dis : est-ce que je ne répète pas tout ce qu’elle me dit ? Or, tout d’un coup, je vois la Dame devenir encore plus belle qu’elle n’est déjà. La lumière qu’elle a toujours autour d’elle, se fait si crue et si vive que j’ai beaucoup de peine à la fixer. La Dame, qui gardait les mains tendues vers le bas, les élève à présent, l’une contre l’autre. Son visage se fait tellement céleste, tellement noble qu’il n’y a pas de mots pour l’exprimer. Son corps se fait encore plus transparent et devient si beau qu’à le regarder, j’en suis toute transportée.

La Dame dit alors : « Prie donc devant la croix : Seigneur Jésus-Christ, Fils du Père, envoie à présent Ton Esprit sur la terre. Fais habiter l’Esprit Saint dans les cœurs de tousles peuples afin qu’ils soient préservés de la corruption, des calamités et de la guerre. Que la Dame de tous les Peuples, qui fut un jour Marie, soit notre Avocate. Amen. »

La Dame dit cette prière d’une voix tellement belle et impressionnante que personne au monde ne saurait l’imiter. Elle insiste sur « à présent » dans « envoie à présent Ton Esprit » et sur « tous » dans « fais habiter l’Esprit Saint dans les cœurs de tous les Peuples ». Elle dit aussi le mot « Amen » sur un ton très beau et très solennel. Je reste devant la croix et je continue à prier et à répéter ces mots que la Dame m’a dictés. Ils sont comme gravés en moi. Je les vois maintenant écrits en grosses lettres.

Le premier et principal commandement

La Dame poursuit : « Mon enfant, cette prière est tellement simple et courte que chacun peut la dire dans sa propre langue et devant sa propre croix. Et ceux qui n’ont pas de croix, qu’ils la disent en eux-mêmes. Tel est le message que je veux dire précisément aujourd’hui, car je viens dire maintenant que je veux sauver les âmes. Coopérez donc tous à cette grande œuvre du monde. Ah ! Si chaque homme essayait de mettre ça en pratique ! ». La Dame lève alors un doigt et dit : « Surtout quant au premier et principal commandement : l’Amour. ».

Je vois alors le mot « Amour » écrit en grandes lettres. «Qu’ils commencent donc par là ! », dit la Dame. Je vois ensuite un groupe donné de gens ; la Dame les regarde avec beaucoup de compassion et dit : « Et les petits de ce monde diront alors : “À quoi bon ? N’est-ce pas les grands qui nous font cela ?” ». Elle dit cela de façon très belle ; il me semble qu’elle est profondément touchée par ces gens autour d’elle. Mais alors, l’expression de son visage change et en insistant fortement sur les mots, elle dit : « Et moi, je dis aux petits : si vous pratiquez, entre vous, l’amour jusqu’à l’extrême les grands n’auront plus aucune chance. Allez devant votre croix et dites la prière que je vous ai dictée et le Fils l’exaucera ! »

L’enjeu du combat

La Dame me dit ensuite : « Une autre grande catastrophe va se produire.
 Les grands de ce monde vont rester en continuel désaccord. Les gens chercheront de-ci de-là. Méfie-toi des faux prophètes. Cherche et demande seulement le vrai Esprit, le Saint Esprit. C’est en effet, en ce moment, une guerre d’idées. L’enjeu du combat, ce n’est plus les races ni les peuples ; l’enjeu du combat, c’est l’esprit. Comprends bien cela ! »

Changer les lois

Puis la Dame croise les mains. Je vois à présent le pape avec des cardinaux et des évêques. Semblant s’adresser au pape, la Dame dit :« Vous pouvez sauver ce monde. J’ai dit bien des fois : Rome a sa chance. Saisissez l’occasion. Aucune église au monde n’est construite comme la vôtre. Mais soyez de votre époque et pressez religieux, religieuses, prêtres, séminaristes, etc., etc. à adopter vos changements modernes. Ne perdez pas ça de vue. Réalisez cela jusque dans le moindre détail. La doctrine reste, mais il est possible de changer les lois.Faites que les enfants de ce monde savourent davantage la mémoire de mon Fils. ». La Dame me dit ensuite à moi : « Je t’ai fait voir dans le rêve (cf 26 ème message) comment on peut appliquer la pratique de la communion fréquente. Je te dis cela pour les Pays-Bas et pour tous les pays où cela n’est pas fait. »

Les pays d’Europe. L’Amérique

« Pour l’Allemagne, je désire dire : qu’on travaille et qu’on travaille dur dans ce pays afin de ramener les gens, qui se sont égarés loin, très loin, au centre : la Croix. Il y a trop peu de prêtres, mais il y a beaucoup de laïcs. Engagez une grande action parmi les laïcs pour les pousser à agir dans ce but ! Œuvrez dans ce sens avec surtout beaucoup d’amour et de charité. Que les grands d’Allemagne apportent leur aide et ne se détournent pas de l’Église.

Deutschland jedoch liegt mir sehr am Herzen. Die Mutter Gottes weint über die Kinder Deutschlands. (En Allemand dans le texte- l’Allemagne cependant me tient très à cœur, la sainte vierge pleure sur les enfants d’Allemagne) Pour la France, la Belgique, les Balkans et l’Autriche, je dis ceci : ne vous laissez pas envoyer vers l’esprit mauvais. Pour l’Italie, je dis : vous, les grands d’Italie, connaissez-vous votre tâche ? À l’Angleterre, je dis : je reviens, Angleterre. À l’Amérique, je dis : ne pousse pas trop loin ta politique et cherche le vrai Esprit. Je suis heureuse qu’en ce moment, l’Amérique trouve mieux la foi. »

L’Afrique, l’Asie. Nous prenons soin d’eux

«Pour l’Afrique, je dis : dis-leur que j’aimerais qu’on y fasse un séminaire ! J’aiderai les Dominicains. Dis-le à ton directeur spirituel. (le père spirituel de Ida Peerderman était un dominicain ; certains de ses confères lui avaient demandé de prier pour la fondation d’un séminaire des Dominicains en Afrique ). Dis-lui aussi que le Fils est satisfait de son travail et de sa direction. Dis-lui d’oser, dans cette cause, en faire davantage. Je ne veux me servir de toi que pour accomplir la volonté du Fils en ce temps. Je veux tout de même te demander, à toi, d’aider les hommes autant que possible. Je t’en donne la force et t’apporte le soutien nécessaire. Ton directeur spirituel est choisi pour t’aider uniquement dans cette œuvre. Quant aux autres choses, tout peut rester tel quel. Il me comprendra. Je veux ajouter à l’adresse des peuples de l’Est et des peuples asiatiques, qu’ils connaissent ou non le Fils : Nous prenons soin d’eux. »

Ce temps, c’est notre temps

La Dame me montre une nouvelle fois le globe et me dit : « Ce temps, c’est notre temps. Toi, mon enfant, tu sers d’instrument à seule fin de transmettre ces choses. Tu feras cela. Oui, il y a assez de preuves que j’ai répétées aujourd’hui encore. Dis que je veux être : la Dame de tous les Peuples. » 

28eMessage – 4 mars 1951

La volonté du Fils

Je vois une lumière crue et puis j’entends : « Me revoici ! »
. Je vois la Dame à travers cette lumière crue. Elle est debout et dit : « Regarde bien et écoute ce que j’ai à te dire. »
. La Dame secoue alors la tête en signe de désapprobation et dit : « Mon enfant, oui, tu vas transmettre mon message. Ma seule intention est de faire que l’on observe la volonté du Fils en ce temps. Comprends bien, tu n’es que l’instrument. »

L’image de la Dame (4 Mars 1951)

Puis, la Dame vient comme se placer en évidence devant moi et dit : « Regarde mon image et observe-la bien. ». Et elle fait un geste comme pour dire : tiens, touche-la. Je peux réellement toucher les contours de sa forme, mais je les sens comme quelque chose d’immatériel. Elle a des cheveux épais et ondulés qui tombent sur ses épaules. On dirait par moments que c’est un être humain, et à d’autres moments, non. Je vois à présent que son voile est fait d’un genre de lin de couleur blanche, mais d’un blanc cassé. On dirait qu’elle l’a tiré en arrière pour montrer son visage.

La Dame dit : « Voilà, grave la bien dans ta mémoire. Je me tiens sur le globe, les deux pieds fermement posés dessus. De même, tu vois bien distinctement mes mains, mon visage, mes cheveux et mon voile ». Le reste est comme dans le flou. » C’est comme si je voyais, pendant quelques instants, du flou autour d’elle. « Regarde bien ce qui dépasse à hauteur de mes épaules, des deux côtés, et au-dessus de ma tête. ». Je m’aperçois, toute étonnée, que c’est une croix et je dis à la Dame : « C’est une croix ; j’en vois dépasser les traverses et la poutre verticale. » La Dame sourit et dit : « Voilà, as-tu bien vu ? Je t’ai montré ma tête, mes mains et mes pieds pareils à ceux d’un être humain. Fais bien attention : pareils à ceux du Fils de l’Homme. Le reste, c’est l’Esprit. »

La diffusion de la prière et de l’image

« Tu feras faire cette image, et la prière que j’ai dite, tu la diffuseras avec. C’est mon souhait pour aujourd’hui et je veux que cela se fasse en beaucoup de langues. Voilà la réponse pour ton directeur spirituel. Mon enfant, une fois de plus, j’insiste pour que cela soit réalisé. Il est de la plus haute importance que toi, enfant de ce monde, tu ne laisses pas autrui t’en détourner. Toi-même, tu seras forte et tu persévéreras. ». Je demande alors à la Dame : « Je me sens pourtant si faible en tout cela. Est-ce qu’ils vont le croire ? »

La Dame me répond : « Je ne te demande pas autre chose que de faire ce que je te dis. On n’attend rien de plus. Je désire seulement que ça se fasse. Toi, être humain, tu n’es pas capable de mesurer toute la valeur que cela peut avoir. Dis cela aussi à ton directeur spirituel. C’est que je veux être la Dame de tous les Peuples en ce temps. Et c’est pourquoi je désire qu’on traduise la prière, avec l’image, dans toutes les langues les plus répandues et qu’on la prie tous les jours. N’aie pas peur ! »

L’explication de l’image

La Dame garde un moment le silence ; je la vois très distinctement. Elle dit : « Je vais à présent t’expliquer pourquoi je viens ainsi, sous cette forme. Je me tiens devant la croix, en tant que Dame. La tête, les mains et les pieds pareils à ceux d’un être humain. Le corps, cependant, comme appartenant à l’Esprit. Mais à présent, l’Esprit va venir sur le monde ». La Dame marque une nouvelle pause ; puis elle dit : « Je me tiens sur le globe parce que ceci concerne le monde entier. ». La Dame fait ensuite comme un arc de cercle de la main et dit : « Regarde bien ! ».

Je vois alors se former un arc de cercle d’un côté à l’autre de la traverse. Le cercle semble être fait d’une étrange sorte de lumière et j’y vois apparaître des lettres d’imprimerie noires : à gauche,   « la Dame », en haut, au milieu, « de tous » et, à droite, « les Peuples ».La Dame dit ensuite : « Pourquoi te donner cela ici ? J’ai un dessein particulier, ce sera clair plus tard. Transmets bien tout cela. Tel est mon message pour aujourd’hui. L’esprit de fausseté s’infiltre tellement qu’il est nécessaire de mettre vite cela à exécution. Le monde entier est en état de corruption ; c’est pourquoi le Fils envoie la Dame de tous les Peuples, qui fut un jour Marie. »

29eMessage – 28 mars 1951

L’obéissance au Fils

Je vois une lumière crue et j’entends : « Me revoici, la Dame de tous les Peuples. ». Je vois ensuite la Dame bien visible devant moi. Elle dit : « Je viens te porter uniquement ce message. Dis à ton directeur spirituel que tout va bien ainsi. Seulement, le Fils veut qu’on lui obéisse. Il faut que sa volonté soit réalisée. »

De nouveau, la prière

« Regarde une fois de plus mon apparence. ». 
C’est alors comme si la Dame s’approchait de moi et me faisait, une fois de plus, tout voir distinctement. Elle dit ensuite : « Voilà comment il va falloir la diffuser. Il ne faut rien changer au texte de la prière que j’ai dictée. » De nouveau, la Dame prie la prière avec tout autant de beauté qu’avant et en prenant une expression céleste :

« Seigneur Jésus-Christ, Fils du Père, envoie à présent Ton Esprit sur la terre. Fais habiter l’Esprit Saint dans les cœurs de tous les peuples afin qu’ils soient préservés de la corruption, des calamités et de la guerre. Que la Dame de tous les Peuple, qui fut un jour Marie, soit notre Avocate. Amen. »

Tout en prononçant la prière, la Dame me la fait lire en lettres d’imprimerie. Je vois alors que les mots « à présent » dans « envoie à présent Ton Esprit » et « tous » dans « la Dame de tous les Peuples » sont soulignés. Puis, la Dame dit : « “Qui fut un jour Marie”, ça reste ainsi. »

Une époque de corruption

« De plus, dis à ton directeur spirituel que la prudence est bonne. Mais le Fils m’envoie auprès de toi pour exécuter ce qu’est sa volonté. N’aie pas peur, mon enfant. En tant que Dame, je me tiens devant la croix et c’est ainsi que je veux être ramenée dans le monde. Et toi, mon enfant, tu es l’instrument, rien que l’instrument.
 Je t’ai déjà montré auparavant (note 39– dans le 23 ème message) “51 53”. Sais-tu, mon enfant, de quel genre de période il s’agit ? Au cours des siècles, le monde n’est jamais passé par une telle période, un tel déclin de la foi ; c’est pourquoi, je veux qu’on exécute cela, vite et sans peur. Dis-le à ton directeur spirituel, qu’en ces temps modernes, en ce monde moderne, qui sait agir sans délai et si vite quant aux choses matérielles, il convient d’agir de même, vite, sans délai et de façon moderne quant aux choses spirituelles. »

Un danger pour Rome

Puis, tout d’un coup, c’est pour ainsi dire comme si j’avais Rome devant moi. J’entends la Dame qui dit tout en faisant aller et venir le doigt d’un air de désapprobation : « Est-ce que vous connaissez vos lois ? ». Puis, la Dame me dit à moi : « De plus, dis à ton directeur spirituel de ne pas avoir de craintes. Il me comprendra. N’est-ce pas moi qui l’ai choisi ainsi que toi pour transmettre cela ? Tel est mon message particulier pour aujourd’hui afin qu’on agisse.
 Je t’ai déjà dit auparavant : il faut ramener cette croix dans le monde, en ces années 51-53. Tu ne sais pas ce qui est dissimulé dans l’avenir. Tu n’es pas consciente du grand danger pour Rome. Rome continue à penser qu’elle est forte, mais elle ignore à quel point elle est minée. Sais-tu combien il faut agir vite ? Sais-tu que la théologie doit céder le pas à la cause de mon Fils ? »

N’aie pas de craintes

La Dame dit ensuite : « Je m’écarte de la croix et me mets à côté. ». 
Elle se met à présent sur le côté et j’ai l’impression d’être placée moi-même devant la grande croix. Je ressens une nouvelle fois les mêmes affreuses douleurs. Ça dure un petit moment. La Dame retourne alors devant la croix et poursuit : « Tu finiras par faire ce que je dis, mon enfant. Je vous assisterai toi et les autres. Je veux que ce soit diffusé en beaucoup de langues. Je les y aiderai. N’aie donc pas tant de craintes ! Pourquoi craindre la cause du Fils ? Diffuse donc cela ! Sinon, le monde tombera dans la corruption. Sinon, le monde se détruira. Sinon, il y aura toujours des guerres et une destruction permanente. »

De faux prophètes

« Il faut que Rome connaisse sa tâche en ce temps. Est-ce que Rome sait quel ennemi est aux aguets et se glisse tel un serpent dans le monde ? Et je ne parle pas seulement du communisme ; d’autres prophètes vont venir, de faux prophètes. Voilà pourquoi il faudra recourir à ces moyens. En tant que Dame, je me tiens devant la croix, en tant que Mère devant mon Fils qui, par le Père, est venu en moi. Voilà pourquoi je me tiens devant mon Fils en tant qu’Avocate et Porteuse de ce message dans ce monde moderne. »


30eMessage – 1er avril 1951

Tous les peuples

Je vois une lumière crue et j’entends une voix qui dit : « Mon enfant, la fois dernière, je suis venue uniquement pour te faire savoir que c’était moi. ». 
Puis je vois subitement la Dame sortir de cette lumière crue. Elle me dit : « Me voici à présent pour te donner de plus amples explications. Regarde bien et écoute bien ce que j’ai à te dire. Je me tiens ici et veux être la Dame de tous les Peuples, non pas d’un peuple en particulier, mais de tous ! »
. À ces mots, la Dame tend les mains et je vois une foule de gens différents, même des types humains dont j’ignorais l’existence.

Le dernier dogme marial

La Dame poursuit : « À présent, je vais te réexpliquer, écoute-moi bien. Essaie de comprendre le contenu de ce message. Je me tiens devant la croix, la tête, les mains et les pieds pareils à ceux d’un être humain. Mon corps comme appartenant à l’Esprit. Pourquoi est-ce que je me présente ainsi ? Mon corps a été élevé, pareillement au Fils. Maintenant, je me tiens en offrande devant la croix. C’est que j’ai souffert avec mon Fils, spirituellement et plus encore physiquement. Ce sera un dogme très contesté. ». Je dis que ce message me fait peur. La Dame dit alors : « Mon enfant, transmets cela et dis : avec lui la série des dogmes mariaux sera complétée. ». Tout en disant cela, la Dame fait une sorte de rond ou de cercle qu’elle ferme pour ainsi dire avec un cadenas. « Tu n’as rien d’autre à faire qu’à transmettre cela.

J’ai dit : il faut que la théologie cède le pas à la cause de mon Fils.  Je veux dire par là : théologiens, pour sa cause, le Fils recherche toujours ce qui est petit et simple. Croyez-vous à ce qui est petit et simple, ainsi que vous l’enseignez vous-mêmes aux autres ? Une foi simple ! Nous n’avons pas le temps d’attendre longtemps. Ce temps, c’est notre temps. »

La Mère du Fils de l’Homme

À présent, la Dame reste un long moment devant moi sans rien dire ; elle me regarde en souriant. Puis, elle s’écarte de la croix et je ressens les mêmes vives douleurs qu’auparavant. D’abord, de terribles crampes dans tous les muscles du corps. Puis elles s’atténuent et je me sens spirituellement très étrange et lasse. Tout d’un coup, je vois la Dame qui se tient de nouveau devant la croix et les douleurs cessent. Je vois à présent la Dame comme dans le flou. Son corps est tellement transparent que je vois la croix clairement devant moi comme, pour ainsi dire, à travers lui. Les terribles douleurs me reprennent alors, d’un coup. Elles durent un moment puis tout redevient normal et la Dame me dit : « Mon enfant, de même qu’Il a souffert, de même j’ai souffert en tant que Mère du Fils de l’Homme. Répète bien cela ! ».

Dans les cœurs de tous les peuples

La Dame me montre ensuite le globe terrestre sur lequel elle se tient. On dirait qu’il neige autour d’elle. La Dame sourit et dit : « Tu ne comprends pas ? Regarde bien le globe. ». Je vois alors le globe recouvert d’une épaisse couche de neige. La Dame sourit une nouvelle fois et dit : « Regarde encore une fois le globe. ». On dirait que le soleil brille sur le globe et que la neige fond et disparaît lentement dans le sol. La Dame dit alors : « Tu te demandes : qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire ? Je vais te donner à présent l’explication de ma venue aujourd’hui.

De même que les flocons de neige tourbillonnent au-dessus du monde et tombent par terre pour former une épaisse couche, de même l’image et la prière se répandront sur le monde et tomberont dans les cœurs de tous les peuples. ». Tandis qu’elle dit cela, je vois tous les peuples devant moi. La Dame montre alors du doigt son propre cœur puis les cœurs de tous ces hommes et elle dit : « De même que la neige se dissout dans la terre, de même le fruit, l’Esprit, viendra dans les cœurs de tous les hommes qui prieront quotidiennement cette prière. Ils demandent en effet que l’Esprit Saint vienne sur le monde. »

Commencez et vous verrez le miracle

« Et je m’adresse à présent à ceux qui veulent un miracle. Eh bien ! je leur dis : commencez, d’un cœur brûlant de zèle, à prendre part à cette œuvre de rédemption et de paix, et vous verrez le miracle. Tel est le message que je vous laisse aujourd’hui car le temps presse. Il faut entreprendre une grande action pour le Fils et la Croix, pour l’Avocate et Celle qui amène la paix, la Dame de tous les Peuples. »

Une foi simple

« Toi, mon enfant, tu vas devoir y coopérer sans angoisse ni crainte aucune. Tu vas souffrir dans ton âme et dans ton corps. Ils découvriront plus tard quelles ont été mes intentions. Je te donnerai des instructions quant à la diffusion. Je t’ai amenée ici aujourd’hui, dans le plus grand silence et dans la plus grande paix, afin que tu puisses bien transmettre mon message.
Dis que c’est pressé. Le monde est dans un tel état de corruption, est tellement matérialiste qu’il est grand temps de ramener une foi simple parmi les hommes. La seule chose dont ils ont besoin, c’est la Croix avec le Fils de l’Homme. Vous, les plus âgés de ce monde, enseignez donc à vos enfants à retourner à la Croix ! Je les aiderai en tant que Dame de tous les Peuples. »

Fais donc confiance

« Et toi, mon enfant, je mets dans ton sein les enfants des hommes du monde entier. Regarde-moi et fais donc confiance ! ». La Dame me regarde alors un long moment et pendant que je la vois disparaître lentement, elle dit : « Ce temps, c’est notre temps. »

31eMessage – 15 avril 1951

Le linge qui ceint les reins du Christ

Je vois de nouveau cette grande lumière crue. Très lentement, la Dame avance et sort de cette lumière pour se retrouver distinctement devant moi. La Dame ne parle pas encore, mais elle me regarde en souriant. Au bout d’un moment, elle se met à parler. La Dame dit : « Mon enfant, regarde bien une fois de plus ! ». La Dame me montre la ceinture qu’elle porte à la taille. C’est cette ceinture que je dois bien regarder. La Dame dit : « Tu as tout bien transmis. Tu es sur la bonne voie. Seulement, regarde bien une fois de plus ce linge. »

Je vois alors la Dame enlever la bande de tissu qu’elle porte à la taille*. C’est un linge très long ; elle me montre comment elle le noue. De la main gauche, elle en tient une extrémité ; de la main droite, elle le fait passer deux fois autour de sa taille jusqu’à ce que les deux extrémités se rejoignent. De la main gauche, elle rabat celle de gauche derrière la bande de tissu de manière à en laisser dépasser un bout. « Écoute bien ce que cela signifie », dit la Dame. « C’est comme le linge qui ceint les reins du Fils. C’est que je me tiens, en tant que Dame, (ou femme, terme utilisé par Jésus sur la croix. Le mot hollandais « vrouwe » est le même pour les deux), devant la croix du Fils. »

* ce qu’on appelle de manière didactique «  le perizonium »-( autour de la ceinture), est un pagne qui servait de caleçon durant l’Antiquité. Ses plus anciennes attestations remontent à la civilisation minoenne dans l’île de Crète. Appelé aussi Saint Pagne ou pagne de pureté, il désigne avec cette dénomination le morceau d’étoffe qui aurait servi à cacher la nudité de Jésus de Nazareth en croix. L’évangile de Nicodème évoque cet attribut)

Un nouveau dogme

«Cette image va précéder… ». À ce moment-là, la Dame marque une pause avant de répéter, en accentuant fortement les mots : « …va précéder un dogme, un nouveau dogme. Je te l’explique à présent ; écoute bien. Le Fils est venu en ce monde comme Rédempteur des hommes et son œuvre rédemptrice, ce fut la croix avec tout ce qu’il a souffert dans son âme et dans son corps. ». La Dame s’écarte alors de la grande croix et c’est moi qui me retrouve devant. Les mêmes horribles douleurs me reprennent avec plus de violence qu’avant. Cela me paraît long ;

puis, la Dame vient se replacer devant la croix, comme dans le flou. Je la vois se recroqueviller et se mettre à pleurer. Quelle douleur indicible se lit sur son visage et les larmes coulent sur ses joues ! La Dame dit : « Mon enfant. ». J’ai alors l’impression qu’elle fait passer cette douleur sur moi. Une lassitude spirituelle très intense s’empare de moi. Les mêmes douleurs qu’avant me reprennent mais pas aussi intensément que la première fois. J’ai tout à coup l’impression de m’effondrer et je dis à la Dame : « Je n’en peux plus. ».  Cela dure encore un peu et tout redevient normal.

La Co- rédemptrice et l’Avocate

Maintenant, la Dame se tient de nouveau distinctement devant la croix ; elle dit : « Écoute bien, comprends bien ce que je vais t’expliquer à présent ! Une fois encore, je te dis : le Fils est venu en ce monde comme Rédempteur des hommes ; l’œuvre rédemptrice, ce fut la croix. Il a été envoyé par le Père. Maintenant cependant, le Père et le Fils veut (intentionnellement la Dame emploie le temps « veut » pour désigner le Père et le Fils, comme en d’autres endroits des messages) envoyer la Dame dans le monde entier. C’est que, dans le passé aussi, elle a précédé et suivi le Fils. Voilà pourquoi je me tiens à présent sur le monde, sur le globe. La croix y est solidement fixée, plantée. 

La Dame vient à présent se placer devant, comme la Mère du Fils qui, avec Lui, a accompli cette œuvre de rédemption. Cette image parle d’elle-même et doit être, dès maintenant, portée dans le monde car le monde a de nouveau besoin de la croix. La Dame, cependant, se tient devant la croix en tant que Co-rédemptrice et Avocate. Ce sera l’objet de bien des luttes. L’Église, Rome, ne doit cependant pas craindre de s’engager dans cette lutte. Elle ne peut que consolider et affermir l’Église. Je dis cela à l’adresse des théologiens. Je leur dis de plus : prenez cette cause au sérieux. Je le dis une fois encore : le Fils cherche toujours ce qui est petit et simple pour sa cause. Mon enfant, j’espère que tu auras bien compris cela et que tu sauras le défendre. »

Diffusion rapide de la prière

« Maintenant, c’est à toi en particulier que je m’adresse, mon enfant : veille à ce que la diffusion se fasse vite. ». 
Je dis à la Dame : « Comment pourrais-je le faire ? Ça me fait tellement peur. ».  La Dame dit alors :« Tu as peur ? Mais je t’aide ! Tu verras : la diffusion va se faire d’elle-même. Tu es sur la bonne voie. Cela va se faire, cela doit se faire. Ceux qui acceptent cette prière, vont promettre de la prier tous les jours. Tu ne peux pas mesurer la valeur que cela va avoir. Tu ne sais pas ce que réserve l’avenir. »

Le monde en état de corruption

La Dame me fait voir maintenant le monde. C’est comme si des serpents rampaient sur tout le globe. La Dame dit alors : « Les gens ne comprennent toujours pas à quel point le monde va mal. Ils tombent dans une telle superficialité qu’ils sont incapables de percevoir les dommages qui en résultent pour la foi. ». La Dame reste ensuite un long moment à regarder devant elle comme si elle scrutait l’horizon. Puis elle dit : « Mon enfant, c’est un temps pareil à celui qui a précédé la venue du Fils. C’est pourquoi, je ne saurais assez insister pour que les gens, pour que Rome, pour que tous prennent part à la lutte pour la cause du Fils. Je sais bien que, çà et là, il y a une reprise mais ça ne saurait suffire pour sauver le monde. Et il faut que le monde soit sauvé de la corruption, des calamités et de la guerre. Envoie cette prière avec l’image dans les pays où la foi est en déclin. »

La paix

« Je m’adresse à présent à ton directeur spirituel. Dis-lui qu’il lui faut agir. Je vous aiderai et toi, tu feras uniquement ce que je te dis de faire. C’est que je veux être la Dame de tous les Peuples, qui veut aider elle aussi le monde en ce temps. Personne ne sait vers quoi aller. Eh bien ! retournez donc à une foi simple et le monde retrouvera la paix. ». 
La Dame disparaît à présent très lentement et je l’entends qui répète : « Ce temps, c’est notre temps. »

32eMessage – 29 avril 1951

La Dame de tous les Peuples

Je vois une lumière crue ; la Dame avance et en sort lentement. Je la vois maintenant distinctement. Elle dit : « Je suis ici en tant que Dame de tous les Peuples et je viens précisément maintenant pour montrer que je veux être la Dame de tous les Peuples. Écoute bien. Tu me vois ici, debout sur la terre, contre la croix du Fils. De tout ce que je t’ai dit, tu n’as rien oublié de transmettre. Sauf le linge qui ceint les reins du Christ. C’est ce que le Fils a porté ; dis-le leur. »

Le dogme de la Co-rédemptrice

« Je me tiens ici en tant que Co-rédemptrice et Avocate. Toutes les pensées vont se porter sur cela. Répète après moi : le nouveau dogme sera le dogme de la Co-rédemptrice. Je mets tout particulièrement l’accent sur le “co”. J’ai dit : ce sera l’objet de bien des luttes. Je te dis une fois encore : l’Église, Rome le fera aboutir et le défendra. L’Église, Rome se heurtera à des résistances et leur résistera. L’Église, Rome se consolidera et s’affermira au fur et à mesure qu’elle résistera dans cette lutte. Ce que je te demande, la mission que je te confie, c’est seulement d’inciter l’Église, les théologiens à mener cette lutte. En effet, le Père, le Fils, l’Esprit veut apporter la Dame – elle-même élue pour apporter le Rédempteur – comme Co-rédemptrice et Avocate en ce monde. »

Ce temps, c’est notre temps

« J’ai dit : ce temps, c’est notre temps. J’entends par là ce qui suit. Le monde est en état de corruption et vit dans la superficialité ; il ne sait pas vers quoi aller. C’est pourquoi le Père m’envoie pour être Avocate afin que vienne l’Esprit Saint. Car ce n’est pas la violence qui sauvera le monde ; c’est l’Esprit qui sauvera le monde. Car le monde n’est gouverné par rien d’autre que par des idées. Eh bien ! Église de Rome, sois consciente de ton devoir. Apporte tes idées, apporte de nouveau le Christ ! »

La Dame au pied de la croix

La Dame s’écarte à présent de la croix et ces affreuses douleurs me reprennent avec violence. Ça dure un moment puis je vois la Dame, comme dans le flou, debout devant la croix. Et me voici, une fois encore, prise de violentes douleurs, autant spirituelles que physiques. Je me sens à bout de forces comme si j’allais défaillir ; je dis : « Je n’en peux plus. ». Au même moment, je vois la Dame qui s’effondre au pied de la Croix. Elle entoure de ses deux bras les pieds de son Fils en pleurant amèrement. Puis, je la vois se relever. Sur la droite, je vois apparaître alors un glaive, la pointe dirigée sur le cœur de la Dame. Je l’entends dire alors : « C’était le coup de poignard qui m’avait été annoncé. »

C’est déjà écrit

Puis toutes ces douleurs et pressions spirituelles me quittent une fois de plus et je vois de nouveau distinctement la Dame, debout devant la croix. Elle me regarde et dit : « Mon enfant, transmets bien que ceux qui se battent et œuvrent pour cette cause dont le Fils veut la réalisation, l’accomplissent d’un cœur brûlant de zèle. ». La Dame à présent sourit et dit : « Je les aiderai. Je vous ai dit et dicté cette simple prière au Père et au Fils. Veillez à ce qu’elle soit diffusée dans le monde parmi tous les peuples. Ils y ont tous droit ! Je vous donne l’assurance que le monde changera. Mais toi, mon enfant, tu vas simplement transmettre ce que je dis. Ton directeur spirituel fera ma volonté, simplement. Tu me demandes comment faire ? Diffuser, tout bonnement, on ne te demande rien d’autre pour l’instant. Cela, en fait, va précéder le dogme ; je répète, précéder. Cette image va servir d’œuvre annonciatrice de paix, de rédemption. Par la suite, ils utiliseront cette image pour la Co-rédemptrice… ».

La Dame marque alors une pause. Puis, elle répète avec une grande insistance : « Co-rédemptrice ! La Dame, la Mère a souffert avec Lui les douleurs, tant spirituelles que physiques. Elle L’a toujours précédé. Dès le moment où le Père l’a élue, elle a été la Co-rédemptrice en union au Rédempteur qui, en tant que Dieu-Homme, est venu dans le monde. Dis cela à vos théologiens. Le combat, je le sais, sera dur et de taille… ». La Dame fait un sourire comme pour elle-même, et semble scruter l’horizon, « … mais c’est déjà écrit. »

La gravité des temps

Puis la Dame me dit en s’avançant encore plus : « Tu me vois maintenant distinctement, bien distinctement. C’est ainsi que l’image viendra sur le monde. Mon enfant, insiste donc pour que ces choses s’accomplissent ! Non, ils ne doivent pas hésiter ; ils doivent agir. Les temps sont bien trop graves. Personne n’en mesure la gravité. 
Je veux venir aussi parmi les peuples qui sont tenus loin du Fils. Sauve donc ceux qu’on empêche d’y accéder. C’est ton devoir. Le monde est dans un état de corruption tel qu’il était nécessaire que le Père et le Fils m’envoient en ce monde parmi tous les peuples pour, en tant qu’Avocate, venir et sauver. Dis-le aux théologiens. ». Je vois alors la Dame disparaître et je l’entends dire de nouveau : « Ce temps, c’est notre temps. »

33eMessage – 31 mai 1951

Marie, Médiatrice de toutes les Grâces, Co-rédemptrice, Médiatrice et Avocate

(c’est la première fois que la Dame apparaît un 31 Mai. A l’époque, on célébrait la fête de Marie, médiatrice de toutes les grâces, le 31 mai)

Voici de nouveau la Dame. Elle dit : « Je me tiens là et je viens te dire que je veux être Marie, la Dame de tous les Peuples. Regarde bien. Je me tiens devant la croix du Rédempteur. Ma tête, mes mains et mes pieds pareils à ceux de l’être humain, pareils à ceux du Fils de l’Homme ; mon corps comme appartenant à l’Esprit. Mes pieds sont fermement posés sur le globe parce que, en cette période, le Père et le Fils veut m’envoyer en ce monde comme Co- rédemptrice, Médiatrice et Avocate. Tel sera le nouveau et dernier dogme marial.Cette image va précéder le dogme. Ce dogme sera très contesté ; cependant, on le fera aboutir. J’ai répété ces choses pour que tu les clarifies une fois de plus vis-à-vis de ton directeur spirituel et des théologiens et que tu saches les défendre. »

Le troupeau de brebis

« Observe bien maintenant et rapporte ce que je te fais voir. C’est la dernière indication que je donne au sujet de l’image. Regarde bien. Je me tiens sur le globe. Tout autour du globe, tu as cru voir, mon enfant, des nuages. Mais regarde bien maintenant ce que je te montre. ». Je vois alors les nuages se transformer en brebis vivantes. À gauche et à droite, un troupeau de brebis apparaît comme du vide, des deux côtés du globe. Je vois, çà et là, quelques brebis noires parmi les autres.

Des agneaux se couchent au pied du globe. Les brebis arrivent ; certaines sont en train de paître. La plupart cependant lèvent la tête comme si elles regardaient fixement la Dame et la croix. Il y en a aussi qui sont couchées et qui, la tête levée, regardent la Dame. C’est une scène belle et paisible. La Dame me dit alors : « Mon enfant, grave bien cette image dans ta mémoire et transmets-la fidèlement. Cette image du troupeau de brebis figure les peuples du monde entier, qui ne trouveront pas de repos tant qu’ils ne se coucheront pas là et ne lèveront pas les yeux paisiblement vers la croix, centre de ce monde. »

Les rayons de grâce, rédemption du monde

« Regarde à présent mes mains et dis ce que tu vois ! ». Je vois comme les marques d’une plaie au milieu de ses mains, de laquelle jaillissent trois rayons qui tombent sur les brebis. La Dame sourit et dit : « Ce sont trois rayons, les rayons de Grâce, de Rédemption et de Paix. Par la Grâce de mon Seigneur et Maître, le Père, dans son amour pour l’humanité, a envoyé comme Rédempteur son Fils unique dans le monde. Tous deux veulent à présent envoyer le Saint, le vrai Esprit qui lui seul peut être Paix. Donc : Grâce, Rédemption, Paix. Le Père et le Fils veulent en ce temps envoyer Marie, la Dame de tous les Peuples, comme Co-rédemptrice, Médiatrice et Avocate. Je t’ai donné là une explication claire et nette de cette image. Ainsi, l’image est-elle complète. (Au moment où cette instruction est donnée, on avait déjà commencé à peindre le tableau ( l’image demandée). Il faut changer les nuages en moutons – dans le message suivant, la Dame signifie qu’elle est satisfaite du résultat)

Promesse

« Toi, mon enfant, tu es l’instrument, rien que l’instrument qui sert à transmettre ces choses. Veille à ce qu’on diffuse donc le plus vite possible cette prière qui demande en termes brefs et forts d’envoyer le Saint, le vrai Esprit. Dis à ton directeur spirituel et à tous ceux qui coopèrent, que je fais la promesse à tous ceux qui prieront devant l’image et présenteront leurs demandes à Marie, la Dame de tous les Peuples, d’accorder la grâce pour l’âme et le corps dans la mesure où le Fils le veut. »

De pays en pays, de ville en ville

« Ne limitez pas la portée de cela à des cercles restreints. Ne suis-je pas la Dame de tous les Peuples ? Cette image ira de pays en pays, de ville en ville. C’est le but de cette œuvre de rédemption. Je m’adresse à présent à ton directeur spirituel et aux autres qui coopèrent. Il vous faut bien connaître votre devoir et ne pas hésiter à mener à bien ce que je vous ai dit de faire. Je tiens à le dire une fois encore : je fais la promesse de secourir tous ceux qui se trouvent dans une détresse spirituelle ou physique, s’ils font ma volonté, la volonté du Père. »

Les femmes et les hommes de ce monde

La Dame marque une pause et regarde devant elle. Puis elle dit : «Théologiens, vous n’aurez pas de mal si vous considérez que le Seigneur et Maître a déjà prédestiné la Dame au sacrifice. Le glaive en effet était déjà pointé sur le cœur de la Mère. Je veux dire par là que j’ai toujours précédé le Fils dans les souffrances autant spirituelles que physiques. Et maintenant, je m’adresse aux femmes de ce monde. Femmes de ce monde, savez-vous ce que cela veut dire, être femme ? Cela signifie faire des sacrifices. Défaites-vous de tout votre égoïsme et de toute votre vanité et essayez d’amener au centre, à la Croix, tous les enfants ainsi que ceux qui sont encore là en train de paître. Prenez part vous-mêmes à ce sacrifice. Et maintenant, je m’adresse aux hommes de ce monde. Je leur dis : hommes, c’est de vous que doit partir la force et la volonté d’amener le monde à l’unique Prince de ce monde, le Seigneur Jésus-Christ. »

Sois moderne et rapide dans ta façon d’agir

« Je t’ai expliqué, mon enfant, le sens de ce message pour le monde. Par l’intermédiaire de ton directeur spirituel et d’autres personnes, tu dois veiller à ce que le monde le connaisse. C’est ce que je souhaite pour aujourd’hui car je veux être la Dame de tous les Peuples. Sois moderne et rapide dans ta façon d’agir. ». 
Et à présent, la Dame disparaît lentement, en ajoutant :
 « Ce temps, c’est notre temps. »

34Message – 2 juillet 1951

Visitation ( par un décret du 21 Mars 1969, cette fête a été déplacée le 31 Mai)

Une grande action pour Dieu

De nouveau, je vois la Dame debout dans une lumière crue. Elle sourit et dit en jetant un regard autour d’elle : « Je suis satisfaite. Veille à la diffusion. J’ai dit : d’ici partira une grande action pour Dieu et tous doivent y coopérer. »

Explication du nouveau dogme

« Regarde bien à présent et écoute. Ce qui suit est une explication du nouveau dogme. Je me tiens comme Co-rédemptrice, Médiatrice et Avocate sur le globe, devant la croix du Rédempteur. De par la volonté du Père, le Rédempteur est venu dans le monde. Le Père s’est servi de la Dame à cette fin. Le Rédempteur a donc reçu de la Dame seulement – et j’insiste sur le mot « seulement » – la chair et le sang, c’est-à-dire le corps. C’est de mon Seigneur et Maître que le Rédempteur a reçu sa divinité. C’est ainsi que la Dame est devenue la Co-rédemptrice.
 J’ai dit : ce temps, c’est notre temps. Cela signifie que le Père et le Fils veut envoyer en ce temps et dans le monde entier la Co-rédemptrice, Médiatrice et Avocate. »

L’amour de Dieu, l’amour du prochain

La Dame reste alors devant moi un long moment sans rien dire. Elle dit ensuite en regardant ses mains : « Regarde bien à présent mes mains. Il en jaillit les rayons de Grâce, de Rédemption et de Paix. Les rayons tombent sur tous les peuples, sur toutes les brebis. Parmi ces gens, il y en a beaucoup de bonne volonté. Être de bonne volonté, veut dire : observer le premier et principal commandement. Le premier et principal commandement est celui de l’amour. Qui possède l’amour, honorera son Seigneur et Créateur dans sa création. Qui possède l’amour, ne commettra rien d’inconvenant envers son prochain. C’est ce qui manque en ce monde : l’amour de Dieu, l’amour du prochain. »

Qui fut un jour Marie

« Ce temps, c’est notre temps. Il faut que tous les peuples honorent le Seigneur et Maître dans sa création. Tous les peuples prieront le vrai et Saint Esprit. C’est pourquoi, j’ai donné cette prière brève et forte. Donc, je le dis une fois encore : on doit vite porter cette prière au monde. Le monde entier tombe dans la corruption. Que les hommes de bonne volonté demandent tous les jours que vienne le vrai Esprit ! Je suis la Dame de tous les Peuples. Ce temps, c’est notre temps.

“Qui fut un jour Marie” signifie : beaucoup de gens ont connu Marie en tant que Marie. Mais maintenant, en cette nouvelle époque qui s’ouvre, je veux être la Dame de tous les Peuples. Tout le monde comprend cela. Dis cela à ton directeur spirituel. Dis-lui que je suis satisfaite de tout et je mets l’accent sur le mot “tout”. Et à toi, mon enfant, je dis de faire et de faire passer ce que je veux. Pas de crainte à avoir, il s’agit de transmettre ! ». Et la Dame, à présent, disparaît lentement.

35eMessage – 15 août 1951 : Assomption

Le dogme de l’Assomption de la Vierge Marie

Je vois la Dame. Elle dit : « Je viens aujourd’hui en tant que Dame de tous les Peuples. ». Puis elle montre ce qui est autour d’elle ; elle me regarde et dit : « J’ai écrasé le serpent de mon pied. J’ai été unie au Fils ainsi que j’ai toujours été unie à Lui. Dans l’histoire de l’Église, ceci, le dogme (la Dame fait ici référence au dogme de l’Assomption dans son corps et dans son âme, tel qu’il fut proclamé le 1erNovembre 1950 par le pape Pie XII ), a précédé. Me voici à présent, en ce temps, en notre temps, en tant que Co- rédemptrice, Médiatrice et Avocate. Il fallait que le dogme de l’Assomption précède. Le dernier dogme, le plus grand, vient après. Le sacrifice est présent et restera présent au milieu du monde, en ce temps. »

Confiés à la Mère

La Dame s’écarte maintenant de la croix et je suis de nouveau prise de violentes douleurs. La Dame revient se placer devant la croix et j’éprouve une grande peine à la vue de ses souffrances. Je vois une lumière crue venir de la croix. La Dame dit : « Les hommes sont confiés à la Mère. Le Fils a dit en effet : “Femme, voici ton fils ; fils, voici ta Mère !”, donc, Co-rédemptrice, Médiatrice et Avocate. Dis cela à vos théologiens. Dis-leur que je veux être la Co- rédemptrice, Médiatrice et Avocate. »

Le dernier dogme marial

« Cette image va précéder le dogme ; cette image va être diffusée. Dis-le à ton directeur spirituel. Je suis satisfaite de tout, même de la prudence. Mais… la Dame de tous les Peuples prendra sa place dans le monde. C’est la volonté du Père et du Fils à qui, une nouvelle fois, je suis entièrement unie. Telle que le Fils m’a connue, telle, Il m’a reprise. Le dernier dogme marial sera le plus grand : être en ce temps, devant la croix, en tant que Co-rédemptrice. »

N’hésite pas

« J’ai dit : des calamités se produiront, des catastrophes naturelles. J’ai dit : les plus grands ne s’entendront pas. J’ai dit : le monde tombe dans la corruption. C’est pourquoi, à présent, le Père et le Fils envoie de nouveau dans le monde la Dame, telle qu’elle était. La Dame, connue par le passé comme Marie. Le monde tombe dans la corruption, est en état de corruption. Les Pays-Bas sont au bord de la corruption ; c’est pourquoi, j’y ai posé le pied. C’est à partir des Pays-Bas que je veux répandre mes paroles sur le monde. J’ai l’autre pied posé sur l’Allemagne. Die Mutter Gottes weint über die Kinder Deutschlands. (en Allemand dans le texte : la sainte Vierge pleure sur les enfants d’Allemagne).

Ils ont toujours été mes enfants ; c’est pourquoi, je veux, à partir de l’Allemagne aussi, être amenée dans le monde en tant que Dame de tous les Peuples. Je t’aiderai ainsi que tous ceux qui sont chargés de cela. Je tiens même à ce que la diffusion pénètre dans les pays coupés des autres. La Dame de tous les Peuples donnera là aussi sa bénédiction. Occupe-t’en, n’hésite pas, car je n’ai moi-même jamais hésité. J’ai précédé le Fils vers la croix. Cette image va précéder le dogme. Cette image va être portée dans le monde. Sais-tu bien, Rome, à quel point tout est miné ? Des années vont s’écouler ; on va laisser passer des années. Mais plus il y aura d’années, moins il y aura de foi ; autant d’années, autant de défections. Voici la Dame de tous les Peuples qui dit : je veux les aider et il m’est donné de les aider. »

L’Amour

« Pour les hommes, le premier et principal commandement, c’est l’Amour. Qui possède l’amour, honorera son Seigneur et Maître dans sa création, c’est-à-dire qu’il verra la grandeur de sa création, le sacrifice y compris. Qui possède l’amour, fera pour les autres tout ce qu’il désire qu’on fasse pour lui. L’Amour est le premier et principal commandement que le Christ a donné. C’est ce que je veux apporter aujourd’hui. On doit transmettre ce message. Tu es l’instrument. »

Ramener au bien, au Christ

« L’Église aura bien des combats à mener pour le nouveau dogme. Il suscitera de l’étonnement chez les autres. Il ne fera que consolider et affermir l’Église. Sais-tu, Rome, l’étendue de ton pouvoir ? Te rends-tu vraiment compte de ce que tu as entre les mains ? Il s’agit simplement d’amener les hommes au bien, au Christ. Il n’y a pas de place pour les bagatelles. 
Je veux être la Dame de tous les Peuples. À tous ceux qui me le demandent, je dispenserai, et il m’est donné de dispenser Grâce, Rédemption et Paix. Je le promets aujourd’hui. »

Un dans le Christ

« Toi, mon enfant, tu vas attendre sereinement. Ton directeur spirituel ne doit pas être aussi anxieux. Rassemble tous les peuples autour d’une seule idée. Que tous les peuples soient un en Jésus-Christ ! ». Et maintenant, la Dame disparaît lentement.

36eMessage – 20 septembre 1951

Action de sape spirituelle

Revoici la Dame. Elle me regarde longuement sans rien dire. Puis elle se met à parler et dit : « On m’appelait Miryam ou Marie. Je veux être à présent la Dame de tous les Peuples. Mon enfant, dis bien que le temps presse ! ». 
Je vois alors apparaître « 52 ». La Dame dit : « Il y a des choses importantes, graves qui vont survenir, de nature spirituelle, économique et matérielle ; des choses spirituelles, une action de sape spirituelle. »

Ouvert et large d’esprit

« Les chrétiens du monde entier doivent se réunir. Est-ce que les chrétiens savent ce que font les autres et les sacrifices qu’ils font pour leurs idéaux ? L’Église a le devoir et l’obligation de se tenir prête à affronter de grands dangers. Les chrétiens ont le devoir et l’obligation de se recueillir. Qu’ils considèrent donc la part qu’ils ont à assumer en ce monde ! Je mets Rome une fois encore en garde et je dis au Saint-Père : c’est toi le combattant en ce temps. Veille à ce que tes sujets aient de l’ouverture et de la largesse d’esprit dans leurs œuvres et leurs jugements. C’est seulement ainsi que ce monde peut être gagné à la foi. »

La prière pour le vrai Esprit

Je vois à présent, tout d’un coup, apparaître autour de la Dame des flocons de neige qui tombent sur le globe. La Dame dit : « Mon enfant, pourquoi est-ce qu’on ne diffuse pas cette prière ? Pourquoi attendre si longtemps ? Je te l’ai dictée afin qu’elle soit portée dans le monde parmi les hommes. Que l’on prie donc tous les jours cette petite et simple prière ! Cette prière est petite et simple afin que tous puissent la prier dans ce monde moderne et pressé. Elle est donnée pour qu’on implore la descente du vrai Esprit sur le monde.

Peuples chrétiens, unissez-vous

La Dame porte à présent son regard autour d’elle puis sur le globe. Je vois alors venir, çà et là, de profondes taches noires. La Dame me dit :« C’est ce qui va s’abattre sur le monde, des choses de nature économique et matérielle. J’ai dit : des calamités vont se produire, des catastrophes naturelles vont se produire. Je te dis à présent : toutes ces taches noires que tu vois là, sont les calamités qui se produiront. Et je ne parle pas seulement de catastrophes naturelles. Une fois de plus, je lance un appel aux peuples chrétiens : il est grand temps de s’unir ! 
Et toi, mon enfant, tu dois transmettre cela. Tu dois dire au monde que c’est la Dame de tous les Peuples qui te dit cela. ».

Lutte à propos du dogme marial

Je vois à présent une grande salle où sont réunis toutes sortes d’hommes d’Église. Ils sont terriblement absorbés dans leurs discussions. On dirait même que, de temps à autre, ils se chamaillent. La Dame les désigne et dit : « Tu dois dire aux théologiens de continuer à se battre à propos de ce dogme marial de Co- rédemptrice, Médiatrice et Avocate. »
. Elle étend alors les mains sur certains hommes d’Église et dit : « Je les aiderai. »

La Dame de tous les Peuples et l’unité

« La Dame de tous les Peuples viendra dans le monde entier. Et dans les pays qui m’ont rejetée, je reviens en tant que Dame de tous les Peuples, debout sur le globe, devant la croix ; tout autour, le troupeau du Christ. C’est ainsi que je veux et que je vais venir. Autant que le Fils le veut, j’exaucerai ceux qui me présentent leurs demandes sous cette forme, en tant que Dame de tous les Peuples.
Il faut servir le Seigneur et Maître et L’honorer dans sa création. Les hommes observeront entre eux le premier et principal commandement. 
Je veux, en ce temps, qu’on m’appelle la Dame de tous les Peuples. Parce que le monde aspire à l’unité en tout ce qui le concerne, le Seigneur et Maître veut apporter l’unité spirituelle aux peuples de ce monde. C’est pourquoi, Il envoie Miryam ou Marie en tant que Dame de tous les Peuples. »

Le Saint-Père

« Les couvents veilleront à la diffusion. Le Saint-Père donnera sa bénédiction pour cette œuvre, car il est le combattant en ce temps. Il sera élevé parmi les Nôtres. ». 
Je vois maintenant le pape (la voyante voit ici le pape Pie XII) dans une lumière inexprimable et, à côté de lui, la Dame de tous les Peuples. La Dame tient en main une couronne qu’elle pose sur la tête du pape. Elle lui donne ensuite une croix dans la main droite. L’image disparaît alors de devant mes yeux. La Dame est de nouveau seule, devant moi ; elle dit : « Mon enfant, tu transmettras bien tout cela et tu diras à ton directeur spirituel : qu’il en soit ainsi. ». Puis, la Dame disparaît lentement.

37eMessage – 15 novembre 1951

Co- rédemptrice de par la volonté du Père

Je vois la Dame debout. Elle dit : « Dis au monde que je veux être la Dame de tous les Peuples. Que le monde prie le Seigneur Jésus-Christ, Fils du Père, afin qu’Il envoie l’Esprit Saint pour que le vrai Esprit habite dans les cœurs de tous les peuples. Demande que la Dame de tous les Peuples, qui fut un jour Marie, puisse être l’Avocate. La Dame de tous les Peuples se tient ici devant la croix de son Fils. Ses pieds sont posés sur le milieu du monde ; tout autour, le troupeau de Jésus-Christ. Je viens en ce temps comme la co-rédemptrice, Médiatrice. Co- rédemptrice, je l’étais déjà lors de l’Annonciation.»

Je demande maintenant à la Dame ce que cela signifie. Elle répond : « Cela signifie : la Mère a été faite Co-rédemptrice de par la volonté du Père. Dis cela à vos théologiens. Dis en outre que ce dogme sera le dernier dans l’histoire mariale. »

L’image va précéder le dogme

« Cette image va précéder le dogme, une fois encore : va précéder ! Porte cette image dans le monde. Et à présent, je ne parle pas seulement pour ton pays, mais à propos du monde entier. Ce monde est en état de corruption. Le monde subit calamité sur calamité. Le monde court à la ruine et est en ruine sur le plan économique et matériel. Il y aura des guerres tant qu’aucune aide ne viendra du vrai Esprit. Ramène les gens à la croix. »

Un seul commandement : l’Amour

Puis la Dame indique le globe. Je suis en prise à de terribles angoisses et je vois maintenant que le globe devient noir. En y regardant de près, je vois que tout n’est pas uniformément noir ; c’est surtout à l’Est que c’est le pire. La Dame dit : « Mon enfant, transmets bien ce qui suit. Les peuples de ce monde doivent avoir en vue un seul commandement : c’est l’Amour. Qui possède l’Amour servira son Seigneur et Maître dans la création. Avoir en vue un seul commandement : l’Amour ! Si on le ramène parmi les hommes, le monde sera sauvé. ».

La Dame fait alors aller et venir son doigt et dit : « Les païens de ce monde veulent vous le montrer. Chrétiens, soyez conscients de votre devoir. Et maintenant, je m’adresse à l’Église de Rome et je dis au pape : veillez à ce que vos sujets sachent porter l’amour du Fils Jésus-Christ en ce monde, en ce monde corrompu. Ce commandement, il faut que l’Église de Rome le pratique dans toutes ses finesses. Je dis ensuite : soyez large d’esprit. Essayez de vous positionner dans ce monde avec Jésus-Christsur la croix. Cherchez à bien comprendre ces paroles et à les mettre en pratique. Ce monde ne peut être sauvé que par l’Église qui défend cette doctrine. ».

Angleterre, Amérique

Je vois ensuite l’Angleterre devant moi. La Dame dit : « Je m’adresse à présent à l’Angleterre et je dis : je reviens ! ». La Dame dit ces derniers mots sur un ton très énergique comme si elle voulait dire : personne ne me retiendra. On dirait d’ailleurs qu’elle pose réellement les pieds sur l’Angleterre. « Angleterre, tu seras touchée dans tes colonies. ». 
Je vois différents pays. Il y a des troubles parmi les gens, des Noirs pour la plupart. « Angleterre, tu ne pourras pas continuer, si ce n’est grâce à l’aide des autres. Catholiques d’Angleterre, soyez conscients de votre tâche et travaillez pour l’Église de Rome. Ramenez la Dame de tous les Peuples en Angleterre. ». La Dame indique ensuite l’Amérique et dit sur un ton fâché : « Amérique, où restes-tu ? As-tu le courage de persévérer ? La Dame de tous les Peuples te le demande. »

L’Allemagne

Puis je vois l’Allemagne. La Dame dit : « Regarde où j’ai posé l’un de mes pieds. C’est sur l’Allemagne et l’autre, sur les Pays-Bas. Et puis je dis : pauvre peuple d’Allemagne. Est-ce que la leçon ne t’a pas suffi ? Ne te laisse pas égarer par de belles paroles. Chrétiens d’Allemagne, revenez à la croix et priez la Dame de tous les Peuples pour qu’elle aide l’Allemagne. »
La Dame porte maintenant un regard très pénétrant sur le monde, puis elle dit : « Il faudra que ce soit une grande action ! »

Les Pays-Bas

Je vois maintenant les Pays-Bas. Tout en faisant aller et venir le doigt en signe d’avertissement, la Dame dit : « Et maintenant, je m’adresse à ton propre pays et je dis : Hollande, fais attention ! Ton peuple aussi, Hollande, fait fausse route. »
. C’est comme si je voyais toutes sortes de chemins de traverse et de routes sinueuses. Les gens qui les empruntent en dégringolent.

La France

Voici que la Dame indique la France et dit : « France, tu seras et tu es détruite dans ta foi. ». Je vois alors un feu d’un rouge incandescent passer sur la France. La Dame poursuit : « France- et à présent, je m’adresse aux plus grands- tu sauveras ton pays, tu ne le sauveras qu’à condition de ramener le peuple à la croix et à votre Dame (note 50– « votre Dame » en français dans le texte). Il faut ramener ton peuple à la Dame de tous les Peuples. 

Italie. Le pape

Je vois ensuite l’Italie. Tout en levant le doigt en signe d’avertissement, la Dame dit : « Italie, tu as eu tes croix. Tiens-toi prête ! Rome, pense à ton pauvre peuple. Et maintenant, je m’adresse une fois encore au pape et dis : vous êtes le combattant, vous êtes le sauveur pour ce monde. Vous serez élevé parmi les Nôtres. Ce pape sera vénéré par les peuples du monde entier. Je parle maintenant au monde entier quand je dis : peuples, qui et quoi que vous soyez, allez à votre Créateur avec toutes vos détresses ! Apprenez à Le trouver, en quelque lieu que vous soyez. Demandez à la Dame de tous les Peuples d’être votre Avocate. » 

La voyante et le tableau

Tout en me regardant en souriant, la Dame me dit : « Mon enfant, dis que je suis satisfaite du début de l’action. Dis à tous ceux qui coopèrent qu’ils continuent à porter dans le monde l’image avec la prière, encore plus, de plus en plus. Je les aiderai. ». Je vois à présent le tableau de la Dame de tous les Peuples devant moi. ( le tableau de la Dame de tous les peuples était maintenant terminé ; il avait été peint en Allemagne).

La Dame dit : « Et maintenant, c’est à toi tout particulièrement que je m’adresse, mon enfant. Tu ne dois jamais manquer de venir devant cette image – je dis bien cette image – pour prier en faveur de tout ceux qui sont dans la détresse du corps et de l’âme. Tu dois continuer à le faire jusqu’à ce que ce soit la fin. J’ai un dessein particulier avec cette image; tu en seras informée plus tard. Dis à ton directeur spirituel : qu’il en soit ainsi. ». Je vois alors la Dame disparaître lentement.

38eMessage – 31 décembre 1951

La doctrine est bonne

Revoici la Dame. Elle me sourit et reste ainsi, debout devant moi, un long moment. La Dame se met alors à parler et dit : « Mon enfant, regarde bien et écoute ce que je viens te dire aujourd’hui. Je n’apporte pas une nouvelle doctrine. La doctrine est bonne mais les lois peuvent être changées. ». La Dame montre alors le globe du doigt. Tout d’un coup, je vois Rome et un pape (dans son commentaire, Ida déclare à l’époque ne pas savoir qui était ce pape).

La Dame dit alors : « Dis au pape qu’il est sur la bonne voie. Cela, tu dois le faire savoir car on pense le contraire. L’Esprit de justice et de vérité règnera toujours sur le monde. Je le dis une fois encore : ce pape est sur la bonne voie. Je le dis une fois encore : ce temps, c’est notre temps. Je te donne maintenant la raison de ma venue. Une fois encore, je dis : je ne viens pas apporter une nouvelle doctrine, il y a déjà une doctrine. Je viens apporter un autre message. Transmets bien cela ! »

Co-rédemptrice dès le début

Voilà que la Dame me fait voir son image une nouvelle fois bien distinctement. J’ai l’impression qu’elle s’avance, puis elle me dit : « Transmets bien ce qui suit. Le Père, le Seigneur et Maître, a amené dans le monde la Servante du Seigneur en tant que Miryam ou Marie. Elle a été choisie parmi toutes les femmes pour être Co-rédemptrice, Médiatrice et Avocate. Dis à vos théologiens : elle a été faite Co-rédemptrice dès le début. »

Le temps presse

« Ce temps, c’est notre temps. Le Père et le Fils veut à présent qu’on Lui demande d’envoyer l’Esprit. Je t’ai dicté la simple prière et montré comment je voulais qu’elle soit diffusée dans le monde entier. Eh bien ! Continue à la diffuser. Cette simple prière est donnée pour tous les peuples. Fais ton travail et veille à la diffusion. ». Je dis alors à la Dame : « Mais on m’en empêche ! ». La Dame me sourit et dit : « Tu dois faire ce que je te dis. Va trouver ton évêque et dis-lui que je veux être la Dame de tous les Peuples qui est envoyée par le Père en ce temps.

Une fois encore, je dis : l’Église de Rome ne fera rien qui soit en contradiction avec la doctrine. Eh bien ! Cette action n’est pas en contradiction avec la doctrine. Le temps presse ; il faut bien le savoir. Tous les peuples gémissent sous le joug de Satan. Personne ne sait à quel point cela s’immisce. Je mets en garde les peuples de ce monde. Le temps est grave et presse. L’Église de Rome a maintenant une chance à saisir. Elle s’affermira au fur et à mesure que la lutte se fera plus acharnée. »

Le dernier dogme dans l’histoire mariale

« La Dame de tous les Peuples se tient debout devant la croix au milieu du monde. Elle vient sous ce nom en tant que Co- rédemptrice, Médiatrice et Avocate, en ce temps. Elle sera accueillie sous ce titre dans l’histoire mariale. Le nouveau et dernier dogme de l’histoire mariale sera le dogme de la Co- rédemptrice et Médiatrice. Me voici à présent en tant qu’Avocate en ce temps d’angoisse.
 Demandez tous, qui et quoi que vous soyez, que vienne le vrai, le Saint Esprit. Cela, vous devez le demander au Père et au Fils. La divine Trinité règnera de nouveau sur le monde. La Dame se tient là en tant qu’Avocate. Il s’agit ici du Créateur et non de la Dame. Dis cela à vos théologiens. Demande-leur de bien vouloir répandre cette simple prière sur le monde et la Dame leur donnera le pouvoir et la force d’accomplir cela. »

Il n’y a pas de doctrine plus simple

La Dame montre maintenant le globe du doigt et dit : « Je te montre ce qui va arriver. C’est au prix de terribles combats et de malheurs que le monde, que ceux qui se sont détournés de la Trinité, retourneront à l’Église. 
C’est pourquoi je le répète : Rome, saisis ta chance. Sois large d’esprit et n’agis que par amour. L’amour est à même de sauver ce monde désemparé. Ramène tous les peuples à leur Créateur. Apprends-leur combien il est simple de voir le Créateur. Les hommes doivent traiter leur prochain comme eux-mêmes. Il n’y a pas de doctrine plus simple ! Que chacun s’en tienne à ces deux choses et vous aurez en main l’Église de Rome. Une foi simple, cela peut apporter le salut aux hommes. ».

La Russie, la Chine, l’Amérique, l’Europe

« Un grand bouleversement se produira en Russie. ». La Dame marque alors une pause puis elle reprend d’une voix très distincte et lente : « Après bien des combats, la Chine se tournera vers notre Mère l’Église. » La Dame marque une nouvelle pause et dit d’une voix très lente : « Après bien des combats. ». 
« Amérique, pense à ta foi. N’apporte ni esprit mauvais ni confusion parmi les tiens pas plus qu’au-dehors. La Dame de tous les Peuples met en garde l’Amérique afin qu’elle reste ce qu’elle était.
 Europe, vous devez chercher la paix les uns avec les autres. Vous devez aider ceux qui sont dans la détresse, dans la détresse spirituelle. Préparez-vous au combat, au combat spirituel. La Dame de tous les Peuples veut qu’on l’amène à tous, qui et quoi qu’ils soient. C’est pourquoi elle a reçu ce titre de son Seigneur et Maître. »

N’aie aucune crainte

« Toi, mon enfant, tu ne dois pas avoir peur de transmettre ce message. Je t’aiderai ainsi que tous ceux qui coopèrent. Dis à ton directeur spirituel au nom de la Dame de tous les Peuples qu’il coopère à la diffusion. Dis à ton directeur spirituel de n’avoir aucune crainte, mais de faire ce que je dis de faire. Il doit demander l’autorisation de le faire, de simplement porter dans le monde cette image avec la prière. »

La promesse attachée à la prière

« La Dame de tous les Peuples fait par ces mots la promesse que ceux qui demanderont, seront exaucés autant que le veut le Père, le Fils et le Saint Esprit. Cette prière est donnée pour la rédemption du monde. Cette prière est donnée pour la conversion du monde. Priez cette prière en tout ce que vous faites. On doit diffuser cette prière dans les églises et avec les moyens modernes. Les hommes de ce monde apprendront à invoquer, comme Avocate, la Dame de tous les Peuples, qui fut un jour Marie, à lui présenter leurs demandes afin que le monde soit délivré de la corruption, des calamités et de la guerre. Dis-le à vos théologiens. Ce temps, c’est notre temps. Viens devant cette image et présente tes demandes ! ». 

39eMessage – 17 février 1952

L’Église et la Croix

Revoilà la Dame. Elle s’approche juste devant moi et me dit : « Écoute bien et dis aux théologiens et aux peuples de ce monde de bien expliquer mon message et de chercher à le comprendre. Le Seigneur Jésus-Christ est venu et a donné en cadeau l’Église et la Croix, de la part du Seigneur et Créateur. L’Église est et restera. 
Le Seigneur et Créateur aspire à la gratitude de la créature. L’Église est la communauté des peuples qui doivent adorer et honorer le Seigneur et Créateur, le Père, le Fils et l’Esprit Saint. Tous ceux qui sont placés au sommet de la communauté, veilleront à ce que l’Église reste et s’élargisse. »

Le temps est venu

« Ce temps, c’est notre temps. Le Seigneur et Créateur juge nécessaire de donner un avertissement à l’Église par l’intermédiaire de la Dame de tous les Peuples. Le temps est venu. Dis cela aux théologiens. L’Église, Rome a une chance à saisir maintenant. Tous les chrétiens de ce temps sont responsables face à la postérité. Dis au pape que c’est bien ainsi. La Dame de tous les Peuples, de par la volonté de son Seigneur et Maître, va l’assister. Le pape exécutera tout. Ce pape est le combattant et le Saint-Père des chrétiens du présent et de l’avenir. Les peuples à venir l’honoreront. Il sera élevé parmi les Nôtres. L’Église est et reste. La doctrine est et reste. La forme et les lois, cependant, peuvent changer par l’intervention de l’Esprit Saint. Dis cela à vos théologiens. La croix a apporté avec elle dans le monde le Christ, le Fils du Père. Avec la croix est venu le sacrifice. »

La Servante du Seigneur

La Dame reste maintenant un long moment sans rien dire. Puis elle reprend : « Le Seigneur et Maître a choisi une femme parmi tous les peuples, prénommée Miryam ou Marie. Elle allait, de par la volonté du Père, donner au monde le Fils de l’Homme avec son Église et sa Croix. La Dame était la Servante du Seigneur. De par la volonté du Père, elle a donné le Fils de l’Homme ; c’est pourquoi, il lui faut être unie à l’Église et à la Croix. Voilà la Dame, debout devant toi, en ce temps, comme Co-rédemptrice, Médiatrice et Avocate. Comprends bien les paroles suivantes : il est donné à la Dame de tous les Peuples d’accorder aux peuples de ce monde, qui présentent leurs demandes, Grâce, Rédemption et Paix, et elle le fera. Vous tous cependant, vous devez apporter dans le monde entier la Dame de tous les Peuples. 

Le signe de la Dame

La Dame indique à présent le globe. Je vois le globe tourner sous ses pieds. Des flocons de neige tombent dessus de toutes parts, en grande quantité. La Dame dit alors : « As-tu vu cela ? C’est ainsi que la Dame de tous les Peuples sera apportée dans le monde, de ville en ville, de pays en pays. Dans la simple prière, une seule communauté va se former.
 Demande à ton évêque s’il veut bien accepter que la prière soit donnée dans sa formulation intégrale : “Que la Dame de tous les Peuples, qui fut un jour Marie, soit notre Avocate.”.  Dis à ton évêque que la Dame de tous les Peuples l’aidera et l’assistera, qu’il faut vraiment poursuivre la diffusion. Dis-lui que le temps n’est pas encore là, que la Dame de tous les Peuples doit d’abord être apportée dans le monde entier. Plus tard, on verra le signe de la Dame de tous les Peuples dans le monde entier. Qu’ils comprennent bien cela ! Les fausses puissances seront déchues. »

La croix dans la main

La Dame marque une nouvelle longue pause avant de reprendre : « L’Église, Rome doit s’occuper des peuples de ce monde. Il faut ramener les brebis en un seul troupeau.
 Vous, chrétiens, prenez donc, chacun d’entre vous, la croix dans la main. ». On dirait que la Dame, en disant cela, prend elle-même la croix et la montre. « La croix dans la main, vous possèderez le Royaume.
 La croix dans la main, vous irez au-devant de votre prochain.
 La croix dans la main, vous vaincrez votre ennemi.
 Ainsi les chrétiens de ce monde auront conscience de ne faire qu’un avec l’Église et avec la Croix.
Il faut porter davantage la mémoire de Notre Seigneur Jésus-Christ parmi les peuples. Évêques, vous pouvez vous en charger. Vous pouvez faire que le sacrifice soit célébré de manière plus communautaire. Comprenez bien ces paroles. 

La Grâce, la Rédemption et la Paix

La Dame marque une nouvelle pause avant de reprendre : « Les chrétiens sont prévenus. Mettez-vous tous sous la croix et le sacrifice ; alors, les païens ne l’emporteront pas sur vous. 
Je demande aux évêques et aux prêtres qu’ils secourent ce monde, cette humanité. Je les aiderai. Le Seigneur Jésus-Christ, Fils du Père, apportera le vrai, le Saint Esprit quand vous tous, vous le demanderez.
 Une fois encore, je dis : il est donné à la Dame de tous les Peuples d’apporter Grâce, Rédemption et Paix et elle le fera. 
Maintenant, c’est à toi que je m’adresse, mon enfant. Veille à la diffusion. Livre-toi uniquement à cette tâche et apporte ton aide spirituelle et physique en récitant la prière de la Dame de tous les Peuples. Viens auprès de cette image et présente tes demandes. Quand le temps sera là, je donnerai un message à propos de cette image. Dis-le. Dis que cette image est destinée à tous.». 
La Dame disparaît alors lentement.

40eMessage – 19 mars 1952

Le pape recevra son signe

Pendant que je prie pour le pape devant le tableau, une voix se met tout à coup à parler et je vois la Dame de tous les Peuples, debout devant moi. L’air très grave, elle dit : « Dis au pape que c’est de la Dame de tous les Peuples qu’il reçoit son signe. L’Église, Rome va au-devant d’un grand combat. Avant que n’arrive l’an 2000, bien des choses changeront au niveau de l’Église, la Communauté. Cependant, l’essentiel restera intact. »

Un seul troupeau

Je vois ensuite pour ainsi dire, tout autour du globe, les brebis courir en tous sens. Beaucoup s’enfuient, on dirait que le troupeau se disloque. La Dame les désigne d’un geste et dit : « Vois-tu cela ? L’Église, les brebis sont dispersées et il y en d’autres encore qui prendront la fuite. Mais la Dame de tous les Peuples les ramènera en un seul troupeau. ». On dirait à présent que la Dame essaye, de ses mains, de rassembler de nouveau tout le troupeau et, d’une voix douce, plaintive, elle répète : « Un seul troupeau ! »

Présentez vos demandes à la Dame de tous les Peuples

« Demande à ton évêque qu’il demande son signe à la Dame de tous les Peuples et je le lui donnerai. Présentez tous vos demandes à la Dame de tous les Peuples. Et toi, mon enfant, viens devant cette image et présente tes demandes autant que tu le peux. ». Tout d’un coup, la Dame n’est plus là.

41eMessage – 6 avril 1952 : Dimanche des Rameaux

Qui fut un jour Marie

Revoilà la Dame. Elle dit : « Tu dois bien écouter et transmettre ce que je viens te dire aujourd’hui ! Dis aux théologiens que je ne suis pas satisfaite du changement apporté à la prière. “Que la Dame de tous les Peuples, qui fut un jour Marie, soit notre Avocate” doit rester tel quel. (l’image a d’abord été imprimée et diffusée sans les paroles) « qui fut un jour Marie », l’évêque ayant émis des réserves ; il rectifiera par la suite) Ce temps, c’est notre temps. Dis ce qui suit aux théologiens : lors du sacrifice de la Croix, La Dame vint.

Le Fils a dit à sa Mère : “Femme, voici ton fils.” C’est donc lors du sacrifice de la Croix que s’est produit le changement. Le Seigneur et Créateur a choisi, entre toutes les femmes, Miryam ou Marie pour devenir la Mère de son Fils divin. Elle est devenue la Dame lors du sacrifice de la Croix, la Co-rédemptrice et Médiatrice. C’est ce que le Fils a annoncé en retournant auprès du Père. C’est pourquoi j’apporte en ce temps ces paroles nouvelles et je dis : je suis la Dame de tous les Peuples, qui fut un jour Marie. Dis-le à vos théologiens. C’est la signification qu’ont ces paroles pour les théologiens ? » 

Qui et quoi que vous soyez

« Ce temps, c’est notre temps. Le nouveau dogme qui viendra, est le dernier dogme marial : la Dame de tous les Peuples comme Co-rédemptrice, Médiatrice et Avocate. C’est lors du sacrifice de la Croix que le Fils a donné ce titre pour le monde entier. Qui et quoi que vous soyez, je suis pour vous la Dame. Je viens dire à ce monde corrompu et désemparé : unissez-vous tous !

Vous, chrétiens, vous vous retrouverez près de la Dame de tous les Peuples tout comme vous vous retrouverez près de la Croix du Fils. Il faut et faudra que beaucoup de choses changent au sein de la Communauté, au niveau de l’Église ! Vous, qui et quoi que vous soyez, soutenez-vous et aidez-vous mutuellement. Dans le premier et principal commandement, vous trouverez tout ce dont vous avez besoin. Que la Dame de tous les Peuples, qui fut un jour Marie, soit notre Avocate. »

Une grande tâche

« La Dame veut surtout venir là où elle a été et là où elle n’a pas encore été.
Tu as une grande tâche à accomplir », me dit la Dame. « Que tous ceux qui coopèrent à cette grande œuvre agissent avec un grand sérieux et avec plein de zèle. La tâche qui te revient, mon enfant, n’est pas encore terminée. Dis à ton évêque qu’il transmette la prière dans le monde entier. Je l’aiderai. J’assisterai ton directeur spirituel jusqu’au bout.
 Dis au pape que c’est bien. Il me comprendra. Dis au pape de tout préparer pour le nouveau dogme. Dis au pape d’élaborer tous les changements et d’en parler avec les personnes de son choix. Dis au pape que le temps va venir à présent. »

Priez la prière

« La Dame de tous les Peuples se tiendra au-dessus de la Communauté. Que tous lui présentent leurs demandes au moyen de la simple prière et la Dame les aidera dans la mesure où le Père et le Fils le veut. Elle fut Marie, la Servante du Seigneur. Elle veut être à présent la Dame de tous le Peuples. Qui et quoi que vous soyez, venez à la Dame de tous les Peuples ! Je mets les chrétiens en garde et leur dis :
 prenez donc conscience de la gravité de ce temps. Unissez vos efforts. Plantez donc la croix au milieu du monde. Vous êtes tous responsables de la tâche que vous devez accomplir en ce temps. Ne vous laissez pas entraîner vers l’esprit mauvais. Priez tous les jours que le Seigneur Jésus-Christ, Fils du Père, envoie le Saint Esprit sur ce monde et la Dame de tous les Peuples, qui fut un jour Marie, sera votre Avocate. Qu’il en soit ainsi. ». Et la Dame n’est plus là.

42eMessage – 15 juin 1952

La grande action

« Me revoici, la Dame de tous les Peuples ! ». 
La Dame me regarde un long moment sans rien dire. Puis elle dit : « Dans le message précédent, je t’ai donné le sens de “la Dame de tous les Peuples”. Je viens dire aujourd’hui : il faut à présent que commence la grande action de la Dame de tous les Peuples. Porte les messages dans le monde. La Dame de tous les Peuples t’aidera ainsi que tous ceux qui s’engagent dans ce combat. La grande action va commencer. Cette image va précéder le dogme. Plus tard, il n’y aura plus aucun peuple sans la Dame de tous les Peuples. Ce titre en est à ses débuts. Ce temps, c’est notre temps. »

La co- rédemption

La Dame reste alors un long moment à regarder au loin. Puis elle reprend : « La Dame qui fut un jour Marie… Ce n’est qu’au départ du Seigneur Jésus-Christ qu’a commencé la co-rédemption. C’est seulement au départ du Seigneur Jésus-Christ qu’elle est devenue Médiatrice et Avocate. C’est au départ du Seigneur Jésus-Christ qu’Il a donné aux peuples, la Dame de tous les Peuples. Le temps est maintenant venu pour elle d’apporter ce titre au monde. Dis cela à vos théologiens.Dis à ton évêque que je suis satisfaite. À présent, la prière est transmise comme il se doit. (le texte intégral de la prière était maintenant approuvé par l’évêque) Dis à ceux qui coopèrent, que tous doivent prier cette prière. »

Dans la concorde

« Que le clergé régulier et le clergé séculier fassent œuvre commune. Dans d’autres affaires aussi, ils devront se rapprocher. Après tout, vous êtes tous les apôtres du Maître. Cherchez à vous entendre. Si les apôtres ont des avis partagés, comment les peuples pourraient-ils être un ? Je prie l’Église de Rome et je lui demande : combattez donc, en ce temps, dans la concorde, pour l’unique Vrai, le Seigneur et Créateur de ce monde, le Père, le Fils et le Saint Esprit ! Ce temps, c’est le temps du Saint Esprit. Demandez donc tous au Saint Esprit d’apporter le vrai Esprit sur le monde. Le monde est en état de corruption.

Les grands de ce monde recherchent le pouvoir. Les grands de ce monde ne pensent que dans une perspective matérialiste. Les gens sont dispersés et envoyés dans la mauvaise direction. ». La Dame indique maintenant le globe. Je vois que la confusion et l’agitation règnent parmi les peuples. La Dame dit : « Regarde donc tous ces pays. Nulle part ne règne l’unité, nulle part la paix, nulle part la quiétude pour les peuples. Tout n’est que tension, tout n’est que peur ! Le Seigneur Jésus-Christ le permet. Son temps va venir. D’abord, il y aura un temps troublé. Humanisme, paganisme, athées, serpents, eux vont d’abord essayer de régner sur ce monde. »

Veillez à la diffusion

« Je suis venue aujourd’hui pour te dire que la grande action pour contrer tout cela doit commencer. Et maintenant, je m’adresse à vos théologiens et je dis : reconnaissez donc le sérieux de cette cause ! Et à ceux que j’ai choisis dès le début de cette cause, je dis : mettez donc en œuvre tous vos moyens pour aider et veillez à la diffusion, chacun à sa manière ! Le temps va maintenant venir, le temps de la Dame de tous les Peuples. Je les aiderai. ».

De nouveau, pendant un long moment, la Dame ne dit plus un mot et me fixe d’un regard pénétrant. Puis elle dit : « À toi, mon enfant, je dis encore : tu as une grande tâche à accomplir. Prends courage, n’aie aucune peur. La Dame de tous les Peuples est là, devant toi. Ce tableau doit encore rester ici. (la voyante a reçu ce message en Allemagne ; le tableau a été fait en Allemagne et y restera jusqu’en Décembre 1953) La Dame donnera le signe. ». La Dame disparaît alors lentement.

43eMessage – 5 octobre 1952

Trois notions, un tout

«Me revoici. J’apporte un message spécial. Transmets bien tout ! Jamais, dans la Communauté, dans l’Église, Miryam ou Marie n’a été officiellement nommée Co-rédemptrice. Jamais, elle n’a été officiellement nommée Médiatrice. Jamais, elle n’a été officiellement nommée Avocate. Ces trois notions sont étroitement liées ; ces trois notions forment un tout. C’est pourquoi, ce sera la clef de voûte de l’histoire mariale, ce qui va donc constituer le dogme de la Co-rédemptrice, Médiatrice et Avocate. Ce n’est pas un reproche que j’adresse aux théologiens quand je dis : pourquoi ne parvenez-vous pas à vous entendre sur ce dogme ? Je vais une fois de plus l’expliquer, pour que ce soit encore plus clair. »

Dès le début

« Le Père a envoyé le Seigneur Jésus-Christ comme Rédempteur pour tous les peuples. Rédempteur, le Seigneur Jésus-Christ l’était dès le début. Il l’est devenu par son sacrifice et quand Il est parti auprès du Père, Miryam ou Marie est devenue la Servante du Seigneur, choisie par le Père et le Saint Esprit. De par cette élection, elle a été, dès le début, la Co-rédemptrice, Médiatrice et Avocate de tous les Peuples. C’est seulement au moment du départ de l’Homme-Dieu, le Seigneur Jésus-Christ, qu’elle est devenue la Co- rédemptrice, Médiatrice et Avocate. Au moment du départ du Seigneur Jésus-Christ, Il a donné, d’un seul geste, Miryam ou Marie aux peuples ; Il l’a donnée comme “la Dame de tous les Peuples”. N’a-t-il pas prononcé ces mots : “Femme, voici ton fils ; fils, voici ta Mère” ? Un seul geste, et Miryam ou Marie a reçu ce nouveau titre. »

Les autres dogmes

« Comment se fait-il que “la Dame de tous les Peuples” ne fasse son entrée dans le monde que maintenant ? Parce que le Seigneur a attendu ce temps. Il fallait que les autres dogmes précèdent celui-ci, de même que la vie devait précéder la Dame de tous les Peuples. Tous les dogmes qui ont précédé, comprennent la vie et le départ de ce monde de la Dame. Cette simple explication suffira aux théologiens. Il était nécessaire de donner, une fois encore, cette explication. »

La dure tâche du pape

« Je te demande maintenant, mon enfant, de continuer à bien écouter. Dis à tous ceux qui sont au-dessus de toi et qui coopèrent, que le temps est sur le point de commencer. Ne crains rien. Tu arriveras jusqu’à ton Saint-Père. Ne crains rien. La Dame de tous les Peuples lui donne son signe à lui. Dis alors au pape qu’il est le combattant, le pionnier de ce nouveau temps. ». J’ai de nouveau l’impression de voir une salle du Vatican. Des hommes d’Église s’y trouvent réunis en grand nombre avec toutes sortes de papiers devant eux. Tout à coup, le Saint-Père réapparaît, seul. Lui aussi a devant lui beaucoup de papiers.

La Dame dit : « Dis au pape que le Seigneur et la Dame l’assistent dans sa pénible, sa dure tâche ; qu’il doit tout préparer et accomplir – il sait ce que je veux dire – pour les temps à venir. ». En prononçant ces paroles, la Dame prend une intonation de voix spéciale, comme si elle parlait depuis l’avenir. « Ce temps, c’est notre temps. Une dure tâche pèse sur ses épaules. Qu’il s’assure qu’on accomplit bien tout ce qu’il dit et attend de la Communauté, de l’Église. Dis-le lui. Toi, mon enfant, tu iras là-bas, tu diras tout cela sans hésitation ni crainte, tout ce qu’est venu dire la Dame de tous les Peuples. C’est bien elle en effet qui a donné ces messages. Elle désire simplement que tu sois l’instrument et que tu lui obéisses. »

Les mains vides

M’adressant à la Dame, je me dis à moi-même que je n’ai rien à offrir. Je ne comprends pas pourquoi elle me prend pour cela. La Dame dit alors : « Tu me dis que tu n’as que des mains vides à offrir. La Dame te demande simplement de transmettre ces messages à ceux qui en ont besoin. La Dame s’occupe du reste. Sois fidèle, aide ceux qui sont dans la détresse, et par là j’entends : les détresses spirituelles. Tu peux apporter ton aide en récitant cette prière. On ne t’en demande pas plus. Dis à ton directeur spirituel qu’il accepte, que tout est bien ainsi. La Dame de tous les Peuples l’aidera lui aussi. »

Prêtres, religieux et religieuses

« Maintenant, je vais m’adresser à tous les prêtres, tous les religieux et toutes les religieuses. Vous tous, vous êtes des apôtres et des servantes du Père, du Fils et du Saint Esprit. ». Tandis que la Dame dit cela, je vois une foule de prêtres, de religieux et de religieuses qui se tiennent devant elle. Tout à coup, elle change d’attitude, de voix et d’apparence, celle-ci d’habitude si majestueuse et si distinguée. On dirait que la Dame se tient là comme une mère, une mère comme toutes les autres, qui parle à ses enfants. Elle dit : « La Dame ne va rien vous reprocher. Elle n’ignore pas qu’elle a des êtres humains devant elle. Même si vous n’avez pas la tâche facile en ce temps, agissez malgré tout dans l’esprit de votre Seigneur et Maître, Jésus-Christ. Il a précédé les hommes en tant que Dieu, en tant qu’Homme.

Entente mutuelle

« Soyez des apôtres les uns pour les autres. Puisque vous ne faites qu’un. Chacun se doit d’être un apôtre. Vivez dans l’entente mutuelle. Comment la Communauté, l’Église pourrait-elle être grande et une, si vous êtes vous-mêmes divisés ? Vous voilà prévenus et tâchez de vous montrer loyaux et bons les uns envers les autres. Non, la Dame ne vous fait aucun reproche ; elle vient telle une Mère qui, dans sa bonté, met en garde les apôtres de l’Église contre les faux prophètes, contre l’esprit mauvais. Priez tous la prière que j’ai donnée. La Dame de tous les Peuples est envoyée spécialement dans ce temps pour vaincre le déclin et la corruption spirituels. Vous qui êtes dans la détresse spirituelle, venez à la Dame de tous les Peuples et elle vous aidera. »

L’amour embrasse tout

« Et aux apôtres de ce temps, je dis : soyez larges d’esprit, soyez cléments. Soyez bons pour les hommes.Condamnez et jugez comme le Seigneur Jésus-Christ le faisait. Comprenez votre temps, comprenez le combat. Sachez que l’esprit mène un combat. Ce temps est celui de l’esprit. Le combat est dur et pénible, mais le vrai Esprit vaincra à condition que vous coopériez tous. Église de Rome, saisis ta chance ! Le Père, le Fils et le Saint Esprit veut à présent rendre grande son Église. Comprenez bien votre doctrine. Il est nécessaire que la Dame vienne dire toutes ces choses. Pensez au premier et principal commandement : l’Amour. Il embrasse tout. »

Amsterdam et l’image. Les Dominicains

« Pour finir, je m’adresse à présent à… (la Dame cite le nom de la personne qui a fait don de la peinture) Je suis satisfaite de vous. Le Seigneur vous a demandé trois sacrifices. La Dame vient à présent vous demander quelque chose. Vous avez fait cadeau de ce tableau à la Dame. Cependant, ce tableau est destiné à tous les hommes, à tous ceux qui veulent aller à la Dame de tous les Peuples. Donnez-leur ce tableau. Le désir de la Dame est que ce tableau vienne en Hollande et, à vrai dire, à Amsterdam. La Dame vous le demande dans un dessein bien particulier. C’est à Amsterdam, la ville du Miracle (des apparitions)  que viendra aussi la Dame de tous les Peuples.

La Hollande est sur la voie de la corruption. Comme la Dame veut encore protéger ce pays-ci (le tableau de l’image se trouvait encore en Allemagne), elle pose un pied dessus. Elle a voulu commencer l’action à partir d’ici, mais elle veut avoir le tableau à Amsterdam. Faites ce sacrifice ! Remettez-le aux Dominicains. Remarquez bien que les dons qui seront faits, ne le sont pas seulement pour les Dominicains mais pour tous les besoins de l’Église. La Dame de tous les Peuples veut simplement confier ce tableau aux bons soins des Dominicains. Cela n’est toutefois en rien un privilège, le tableau étant pour tous les peuples. Je reviendrai parler de ceci en particulier. ». Puis la Dame disparaît lentement.

44eMessage – 8 décembre 1952 : Fête de l’Immaculée Conception

Trois notions en un seul geste

« Le message que j’apporte aujourd’hui est destiné à tous les peuples. Je viens en ce temps en tant que Co-rédemptrice, Médiatrice et Avocate. En un seul geste, le Seigneur a donné à Marie ces trois titres, ces trois notions en un seul geste. Ce nouveau dogme sera très contesté. C’est pourquoi je t’en ai donné l’explication. Le temps est sur le point de commencer. Dis au sacristain (le sacristain de saint Pierre était chargé de la liturgie papale ; cette fonction, supprimée depuis, a été occupée de 1951 à 1991 par un néerlandais, Mgr Van Lierde) du pape qu’il en informe le pape. Il doit lui apporter la Dame de tous les Peuples. Le pape doit préparer et présenter ce dogme. Dis que le temps est là. Le Saint Esprit doit venir sur ce monde. Que le Saint-Père n’hésite pas dans ses décisions. C’est lui, en effet, le combattant. Je donnerai mon signe. »

Le temps approche

« J’ai dit : cette image va précéder le dogme. Cette image doit aller dans le monde entier. Elle est la signification et la représentation du nouveau dogme. C’est pourquoi j’ai donné moi-même cette image aux peuples. La prière existera jusqu’à la fin. Il faudra prier, dans toutes les églises, la prière que Marie a donnée au monde, en tant que Dame de tous les Peuples. Servez-vous pour cela de vos moyens modernes. Demandez les autorisations et elles vous seront accordées. Le temps approche, sachez-le. »

L’ennemi du Christ

La Dame s’interrompt un instant et dit ensuite d’une voix très lente et nette : « 53 ». Elle pose alors les yeux sur le globe sur lequel elle se tient et dit : « Nous sommes à la veille de grandes décisions. Nous sommes à la veille de subir une lourde pression. L’ennemi du Seigneur Jésus-Christ a œuvré lentement mais sûrement. Il occupe ses positions. Son œuvre est presque terminée. Peuples, soyez sur vos gardes ! L’esprit de fausseté, de mensonge et de tromperie entraîne un grand nombre de personnes. On en est bientôt à la veille. ».

Pendant que la Dame dit cela, je sens une lourde pression venir sur le monde sur lequel tombe la nuit. On dirait que l’ennemi occupe des positions partout ; j’ai l’impression que ce sont des sortes de démons. Je les vois prendre des hommes avec eux. Des groupes entiers de gens courent derrière eux et disparaissent. Je sens des angoisses et des menaces m’envahir. Immobile et silencieuse, la Dame demeure le regard perdu dans le lointain. Puis elle dit : « De grandes menaces pèsent sur le monde. Les églises vont être plus minées encore qu’elles ne le sont. »

L’unité dans le vrai, le Saint Esprit

De nouveau, la Dame porte son regard au loin ; puis elle dit : « Comprenez pourquoi je viens en tant que Dame de tous les Peuples ! Je viens réunir tous les peuples dans l’Esprit, dans le vrai, le Saint Esprit. Hommes, apprenez à trouver le Saint Esprit. Tendez à la justice, la vérité et l’amour. Ne rejetez pas vos frères. Faites-leur connaître le vrai Esprit. Une lourde tâche pèse sur les hommes de ce temps. Autorités, parents, pensez aux jeunes. ».

Je vois alors de grands regroupements de jeunes. La Dame me fait comprendre qu’on les guide mal ou pas du tout. Ils semblent avoir perdu tout repère. La Dame les regarde d’un air très soucieux ; elle dit : « Amenez-les à la vraie Église, à la Communauté. Il était nécessaire que le Seigneur envoie, en ce temps, sa servante Marie comme Dame de tous les Peuples. Je mets en garde le monde, voilà pourquoi j’apporte ce message. »

Une mère pleine de bonté

« Je m’adresse une fois de plus aux apôtres, à tous les religieux et toutes les religieuses. ». Je vois alors un grand nombre de gens d’Église. Le regard très grave, comme une mère qui se fait du souci, la Dame dit :« Écoutez bien une Mère pleine de bonté. Elle veut vous aider vous aussi en ce temps. Priez la prière et demandez l’intercession de la Dame de tous les Peuples. Et elle vous aidera.

Soyez justes, authentiques et aimants les uns avec les autres. Faites œuvre commune pour parvenir au grand but : agrandir l’Église. Réguliers et séculiers, cherchez à vous comprendre mutuellement ; faites œuvre commune pour ce même but. N’êtes-vous pas tous pareils ? ». Tandis que la Dame dit cela, je vois deux groupes bien distincts : d’un côté, des prêtres séculiers en noir, et de l’autre, toutes sortes d’hommes d’Église en soutanes et bures variées. La Dame se tient au milieu d’eux et, de ses mains, réunit ces deux groupes en un seul.

Juger et condamner

La Dame, à présent, regarde un long moment au loin sans rien dire. Puis elle dit d’une voix très lente et nette : « Sachez juger et condamner comme le Seigneur Jésus-Christ l’a fait. La Dame de tous les Peuples ne répètera jamais assez ces choses. Écoutez les paroles qu’il m’est donné d’apporter en ce temps d’angoisse.
 Je m’adresse ensuite à tous quand je dis : vous ne savez pas à quel point ce temps est grave et dur ! »

Aidez le Saint-Père

De nouveau, la Dame reste un moment sans rien dire, le regard perdu dans le lointain. Puis elle dit : « Le pape de Rome a la tâche la plus dure de tous ceux qui l’ont précédé. ». Je vois, à ce moment-là, un pape, mais un autre que Pie XII. Je ne saurais dire qui est ce pape. Je vois aussi un très grand nombre de papes d’époques reculées, aux coiffes variées : grandes mitres, petites mitres, bonnets, calottes. La Dame dit : « Hommes, aidez le Saint-Père. Suivez son exemple. Observez les encycliques. Qu’on en remplisse le monde afin que l’esprit de fausseté, de mensonge et de tromperie n’ait aucune chance. »

Des Blancs et des Noirs

Je vois à présent des brebis tout autour de la Dame. Certaines sont en train de brouter, d’autres font des cabrioles les unes par-dessus les autres, d’autres encore, tête levée, regardent la Dame. La Dame regarde les brebis qui l’entourent et dit : « Vous qui avez la tête levée, apprenez donc à ceux qui sont en train de brouter à lever la tête. ». Je vois alors toutes les brebis prendre une forme humaine. Je vois des groupes entiers de Blancs et, parmi eux, de nombreux Noirs.

Tout en levant le doigt, la Dame dit avec beaucoup de gravité : «Vous, les Blancs, reconnaissez le droit des Noirs. Vous vous soutiendrez et vous aiderez mutuellement. Et la Dame de tous les Peuples est là, partout, pour vous aider. Elle est, en effet, la Co-rédemptrice, Médiatrice et Avocate. Ce sera le dernier dogme. Œuvrez vite et promptement pour ce dogme. La Dame de tous les Peuples promet d’aider le monde si les hommes reconnaissent ce titre, s’ils l’invoquent sous ce titre.Faites connaître ce message. Il est grand temps. Ne craignez rien. Je vous aide. »

La nouvelle église

« Ce tableau ira en Hollande, à Amsterdam ; et ce sera en 53. Il aura sa place dans la nouvelle église, l’église de la Dame de tous les Peuples. Il sera confié aux bons soins des Dominicains ; on l’installera provisoirement dans une chapelle ou une église, laissée au choix des religieux et de la donatrice. Il faudra cependant bâtir la nouvelle église le plus vite possible. ». Soudain, la Dame me montre l’intérieur d’une église. « Ce tableau aura sa place sur l’autel bâti du côté de l’Évangile. De l’autre côté, celui de l’Épître, il y aura l’autel du Père, du Fils et du Saint Esprit. ».

Je vois alors, du côté de l’Évangile et du côté de l’Épître, une représentation, un relief sculpté, mais très flou, couvert d’un voile pour ainsi dire. Tout à coup, je vois un terrain où il y a de l’herbe et des arbres. La Dame dit : « Là où il n’y a encore que de l’herbe, c’est l’endroit où doit venir rapidement la Dame de tous les Peuples. Dis à ton évêque que la Dame de tous les Peuples désire que cette église s’élève à cet endroit. Les Pères dominicains prendront soin du tableau et que l’image soit diffusée.» Tout en disparaissant lentement, la Dame dit : «J’accorderai de grandes faveurs sous ce titre. »

45eMessage – 20 mars 1953

Le temps est venu

Je vois la Dame de tous les Peuples, debout. Elle dit : « Dis que le temps est maintenant arrivé. Le temps est là, le temps où le monde va savoir que je viens ici en tant que Dame de tous les Peuples. Je veux que le monde soit mis au courant de cela. Dis-le au sacristain du pape. C’est le message que je lui adresse. Tu n’as rien à craindre. Il lira les messages et les transmettra au Saint-Père. N’aie pas peur, mon enfant. Tu iras là-bas. Ne crains rien. C’est moi qui le donne, ce message. Le temps est venu. ». 
La Dame s’interrompt un long moment et dit ensuite : « 53, c’est l’année de la Dame de tous les Peuples. »

Le Miracle quotidien

La Dame regarde un long moment au loin et dit : « Avant que le Seigneur Jésus-Christ ne retourne auprès du Père, avant que ne commence le sacrifice de la Croix, le Seigneur Jésus-Christ a donné aux peuples du monde entier un miracle quotidien. ». La Dame lance alors un regard scrutateur à la surface du globe et demande d’une voix très lente : « Combien sont-ils qui… » – elle marque alors une pause – « …qui vivent ce grand Miracle ? Ils passent à côté du grand Miracle. Le sacrifice quotidien doit revenir au centre de ce monde corrompu. »

Le pape Pie XII

J’ai alors l’impression que la Dame regarde dans le lointain ; elle dit :« Je m’adresse à présent au Saint-Père. ». Je vois maintenant le pape Pie XII, devant moi, dans une pièce, cerné de papiers. La Dame dit : « Vous avez fait beaucoup. Maintenant, la Dame de tous les Peuples vous demande une fois de plus de quand même persévérer pour accomplir tout ce qui reste à accomplir. Il sait ce que je veux dire. Le Saint-Père doit préparer le dogme marial de Co-rédemptrice, Médiatrice et Avocate. Elle l’y aidera. »

Les prédictions de la Dame

La Dame marque de nouveau une longue pause, le regard perdu dans le lointain. Puis, elle dit : « Pour prouver que je suis la Dame de tous les Peuples, j’ai dit : de grandes puissances seront déchues ; une lutte politico-économique va survenir ; méfiez-vous des faux prophètes ; faites attention aux météores ; des catastrophes vont se produire ; des catastrophes naturelles vont se produire ; nous sommes à la veille de grandes décisions ; nous sommes à la veille d’une lourde pression. »

La vraie paix

La Dame porte à présent son regard au loin comme si elle fixait le vide. Elle dit ensuite d’une voix très lente et nette : « 53. Peuples d’Europe, unissez-vous ! C’est la Dame de tous les Peuples qui vous y appelle. Non pour vaincre votre ennemi, mais pour le gagner à vous. De même que vous devez vous entendre sur le plan politique, de même vous devez vous entendre dans le vrai, le Saint Esprit. Une lourde pression pèse sur le monde. Votre ennemi est aux aguets. Église de Rome, saisis ta chance. L’humanisme moderne, le réalisme, le socialisme et le communisme, ce sont eux qui exercent leur emprise sur le monde. ». Je vois alors le monde avec tous ces groupes humains et une énorme main qui, pour ainsi dire, s’en empare.

La Dame dit : « Écoutez la Dame qui veut être votre Mère. Peuples, priez afin que votre offrande soit agréable au Seigneur. Peuples, priez afin que le vrai, le Saint Esprit vienne. Peuples, priez afin que la Dame de tous les Peuples soit votre Avocate. ». La Dame dit ensuite d’une voix très lente et nette : « Et maintenant, la Dame de tous les Peuples promet de donner la vraie paix. Mais il faut qu’en cette année, les peuples en union avec l’Église – que l’on me comprenne bien : avec l’Église – prient ma prière. Dis-le au sacristain. Dis que le temps est maintenant arrivé. D’autres grands évènements mondiaux vont survenir. »

La nouvelle église. Les autels

Alors que la Dame marque une pause, j’ai l’impression qu’elle change de place. Elle dit alors : « Suis-moi maintenant là où je vais.». J’ai l’impression d’emprunter un chemin avec la Dame. Nous arrivons dans un terrain où il y a de l’herbe et quelques arbres. Je vois la Dame élevée de terre comme dans une brume. Elle dit : « Tu me vois ici, debout dans ce pré. ». Je me rends compte subitement que je connais ce terrain ; il se trouve au bord du Wandelweg, tout près de là où nous habitons. « C’est là qu’on érigera la nouvelle église. ». C’est comme si j’entrais avec elle dans l’église. La Dame dit : « Au maître-autel, le sacrifice avec la croix, le Miracle quotidien. ». Je vois à présent le maître-autel.

La Dame me montre du doigt le tabernacle surmonté d’une petite croix. Elle dit : « À la même hauteur, sur la gauche, du côté de l’Évangile, il y aura l’autel de la Dame de tous les Peuples. Du côté de l’Épître, l’autel du Père, du Fils et du Saint Esprit. Regarde bien, au même niveau que le sacrifice. ». La Dame tend de nouveau le doigt vers le maître-autel et je vois les trois autels à hauteur égale en ligne continue comme s’ils ne formaient qu’un seul autel. Derrière les autels latéraux, je vois des représentations, mais floues et voilées.

Amsterdam, la ville du Sacrement

La Dame dit : « J’ai choisi pour cela les pères dominicains. C’est là que la donatrice doit placer le tableau. Il faut que le tableau vienne rapidement à Amsterdam. C’est Amsterdam que j’ai choisie pour être la ville de la Dame de tous les Peuples. C’est aussi la ville du Sacrement(Allusion au « miracle eucharistique » qui eut lieu à Amsterdam en 1345, 600 ans avant)  Comprends bien toutes ces choses. ». Je vois alors une procession du Saint-Sacrement. Dans la foule, je vois entre autres des prêtres. L’un d’eux marche en tête en portant le Saint-Sacrement. La procession part des vieux quartiers du centre, du Béguinage, (au Béguinage se trouve la chapelle du miracle eucharistique où on commémore l’évènement) et se dirige vers le lieu que la Dame m’a montré, au bord du Wandelweg.

Elle sauvera le monde

La Dame me dit ensuite : « La diffusion doit se faire par l’intermédiaire des couvents et toucher tous les religieux, tous les peuples. Dominicains, soyez bien conscients de ce que vous avez entre les mains ! » La Dame insiste sur les derniers mots. « Ton directeur spirituel y veillera. Ne crains rien. C’est Marie, la Dame de tous les Peuples, qui donne ce message. »La Dame marque une nouvelle pause. Elle dit ensuite d’une voix nette et lente : « Sous ce titre, elle sauvera le monde. ». 
La Dame disparaît ensuite très lentement.

46eMessage – 10 mai 1953

Un message particulier pour le pape

Voilà la Dame devant moi. Elle dit : « Aujourd’hui, c’est un message particulier que j’apporte. Demande au Saint-Père de bien vouloir prier et dire devant les peuples la prière que, sous le titre de Dame de tous les Peuples, Marie a donnée au monde en tant que Co-rédemptrice, Médiatrice et Avocate. (Pendant que la Dame dit cela, la voyante voit un pape mais qui n’est pas pie XII) Dis-lui : Apôtre du Seigneur Jésus-Christ, enseignez à vos peuples cette prière simple, mais si profonde. C’est Marie, la Dame de tous les Peuples qui vous le demande. Vous êtes le pasteur de l’Église du Seigneur Jésus-Christ. Gardez vos brebis. Sachez que de graves menaces pèsent sur l’Église, pèsent sur le monde.

Le moment est maintenant venu pour vous de parler de Marie comme Co-rédemptrice, Médiatrice et Avocate sous le titre de “la Dame de tous les Peuples”. Pourquoi Marie vous demande-t-elle cela ? Parce qu’elle est envoyée par son Seigneur et Créateur pour, sous ce titre et par cette prière, délivrer le monde d’une grande catastrophe mondiale. Vous savez que Marie veut venir comme la Dame de tous les Peuples. Elle demande maintenant que les gens entendent ce titre dans votre bouche, vous le Saint-Père. Le sacristain du pape donnera ce message, tout comme les autres, au Saint-Père. Par cette prière, la Dame sauvera le monde. Je renouvèle une fois encore cette promesse. »

Priez, peuples

La Dame marque à présent une longue pause. Pendant ce temps, je vois le globe tourner sous ses pieds. On dirait qu’il y a de gros nuages qui le menacent ; la Dame les regarde et dit : « Je m’adresse à présent à tous les peuples de ce monde. ». Dans un geste de grand respect, la Dame joint à présent les mains comme si elle priait. « Priez, peuples, afin que votre offrande soit agréable au Seigneur. Peuples revenez et essayez de retrouver votre simple foi. Reconnaissez votre Créateur et soyez reconnaissants. Voilà ce que l’humanité n’observe plus. »

Le faux esprit

« Le faux esprit domine le monde. Le paganisme moderne, l’humanisme, l’athéisme, le socialisme moderne et le communisme dominent le monde. Méfiez-vous des faux prophètes. La Dame de tous les Peuples ne le répètera jamais assez et ne vous mettra jamais assez en garde. Hommes, écoutez-moi ! C’est le même Seigneur qui m’envoie pour vous mettre en garde, le même Seigneur qui a été immolé, y compris pour ces hommes modernes.Vous ne savez pas quelles puissances menacent ce monde.

En disant cela, je ne parle pas seulement de l’humanisme moderne, de l’athéisme, du socialisme moderne et du communisme ; il y a bien d’autres forces qui menacent ce monde. Peuples, cherchez le vrai ! Peuples, unissez-vous ! Vous l’ignoriez, mais voici déjà huit ans que la Dame est venue pour vous protéger de ces menaces. 53, c’est l’année de la Dame de tous les Peuples. 53, c’est l’année où il faut la faire connaître sous ce titre parmi les peuples. 53, c’est l’année où se produiront, où menaceront, de grands évènements et de grandes catastrophes mondiales. C’est pourquoi la Dame vous demande de prier cette prière. Diffusez cela autant que possible. »

* 1953 : Guerres de Corée et d’Indochine, mort de Staline, Bombe H en Russie, emprisonnement de l’évêque de Varsovie en Pologne.  

Amsterdam, le centre

« Je m’adresse à présent à ton évêque : veuillez autoriser l’érection de l’église de la Dame de tous les Peuples à l’emplacement que j’ai indiqué à Amsterdam. ». La Dame marque une pause, le regard perdu dans le lointain. Elle dit ensuite d’une voix très nette et lente : « La pensée mariale va se répandre en ce temps. Amsterdam va devenir le centre de la Dame de tous les Peuples. C’est là, par l’intermédiaire de ce tableau, que les peuples feront la connaissance de la Dame de tous les Peuples et qu’ils lui demanderont, en l’invoquant sous ce titre, l’unité ainsi que l’unité parmi les peuples.

Ce tableau précèdera le dernier dogme marial. Auparavant, ce tableau doit venir à Amsterdam. Ton directeur spirituel et tous ceux qui peuvent coopérer, doivent veiller à la diffusion. Il vous faut devenir une grande communauté dont je confie la conduite aux pères dominicains. Qu’ils prennent conscience de ce que je remets entre leurs mains ! ». 

La Dame prend soin de tout

La Dame marque une nouvelle pause. Je lui dis que j’ai peur de transmettre ce message ; mais elle me sourit et dit : « Mon enfant, n’aie pas peur de faire connaître ce message. Tu es l’instrument. La Dame prend soin de tout. ». Je vois ensuite la Dame disparaître lentement.

47eMessage – 11 octobre 1953

Corruption, calamités et guerre

Je vois la Dame debout. Elle dit : « Marie, la Dame de tous les Peuples, est envoyée aujourd’hui pour mettre en garde une fois de plus le monde, l’Église de Rome et tous les peuples contre la corruption, les calamités et la guerre. Le monde vit dans la corruption. Il y aura d’autres calamités. Les peuples vivent encore en guerre. »

La Dame apportera la paix

Puis, la Dame regarde au loin et dit d’une voix très lente et nette : « L’année 53, c’est l’année où il faut apporter la Dame de tous les Peuples dans le monde. »
. Elle marque une nouvelle et longue pause avant de reprendre : « Il est donné à la Dame de tous les Peuples d’apporter la paix au monde. Mais il faut qu’on le lui demande en l’invoquant sous ce titre. La Dame de tous les Peuples assistera l’Église de Rome. L’Église de Rome, la Communauté présentera ses demandes à Marie, la Mère du Seigneur Jésus-Christ, en l’invoquant sous ce nouveau titre “la Dame de tous les Peuples”. Ils doivent prier ma prière contre la corruption, les calamités et la guerre et la porter parmi tous les peuples. J’aiderai l’Église de Rome, la Communauté. Les peuples me présenteront leurs demandes sous ce titre. »

Le Rédempteur et la Co-rédemptrice de tous les peuples

La Dame reste de nouveau un long moment à regarder au loin. Elle dit ensuite sur un ton clair et insistant : « Le Seigneur est le Rédempteur de tous les peuples. Marie, la Mère, a été élue dès le début pour être la Co-rédemptrice. Elle est devenue Co-rédemptrice quand le Seigneur Jésus-Christ est parti auprès du Père. Elle est devenue Médiatrice et Avocate de tous les peuples ! ». 
La Dame marque une nouvelle pause et dit : « Parce que Marie était destinée à être Co-rédemptrice, Médiatrice et Avocate, elle vient à présent, en ce temps, en tant que Dame de tous les Peuples. Parce que Marie reçoit le titre de “la Dame de tous les Peuples”, elle est venue sous ce titre en différents endroits, en différents pays. »

Destinée au monde

Puis la Dame regarde au loin et dit : « La Dame qui doit apporter la paix, est venue et a donné sa prière dans le pays où satan a régné. (quand la voyante reçut ce message, elle se trouvait en Allemagne). La Dame qui vient apporter la paix, a donné ses paroles grâce à l’instrument originaire d’un pays où l’on a toujours désiré la paix. (La Hollande). La Dame de tous les Peuples n’est pas destinée à un seul pays, à un seul endroit, elle est destinée au monde, aux peuples.Toutefois, ce tableau viendra à Amsterdam et cela, dès la fin 53. On le portera provisoirement dans une chapelle ou une église. Plus tard, on le transfèrera dans l’église de la Dame de tous les Peuples. J’ai déjà donné mes instructions là-dessus ; on doit les suivre rigoureusement. La Dame de tous les Peuples donnera encore quelques messages. Son temps touche à sa fin. »

Le couronnement de Marie

La Dame marque une pause avant de dire d’une voix très nette et lente : « Commencera alors la grande œuvre : le couronnement de Marie, la proclamation du dogme de Co-rédemptrice, Médiatrice et Avocate. Il convient cependant auparavant que l’Église et les peuples présentent leurs demandes à Marie en l’invoquant sous son nouveau titre et qu’ils prient sa prière pour obtenir que soient détournées de ce monde la corruption, les calamités et la guerre. S’ils font cela, les peuples d’Europe pousseront un soupir de soulagement après 54. ». 
La Dame regarde à présent le globe sur lequel elle se tient et dit : « Viendra alors la grande tâche mondiale. »

Les brebis noires et les brebis blanches

La Dame porte ensuite son regard autour d’elle et dit en désignant les brebis : «Regarde mes brebis noires. ». Je vois alors un très grand nombre de brebis noires. De l’autre côté, je vois des brebis blanches séparées des autres. Avec beaucoup de gravité, la Dame met en garde : « Brebis blanches, faites attention ! Vous pouvez toutes coopérer à l’obtention de l’unité ; il en est encore temps. ». Pendant qu’elle dit cela, je vois les deux groupes de brebis se changer en deux groupes humains, des Blancs et des Noirs, séparés les uns des autres.

Le couronnement de la Mère du Seigneur

La Dame dit ensuite : « Église de Rome, la Dame de tous les Peuples ne viendra plus que quelques fois. Elle continue de vous mettre en garde contre les faux prophètes. Lisez attentivement les messages que la Dame de tous les Peuples vous a apportés. Sacristain du pape, transmettez ces messages ! ». La Dame dit cela avec une réelle insistance.

Puis elle dresse le doigt comme en signe d’avertissement et dit : « Saint-Père ( Au moment où la Dame a dit ces mots, la voyante a vu clairement le pape Pie XII devant elle), vous avez une grande tâche à accomplir avant de venir parmi les Nôtres. La Dame de tous les Peuples vous dit une fois de plus : exécutez les projets que vous avez élaborés. Occupez-vous du dernier dogme, le couronnement de la Mère du Seigneur Jésus-Christ, Co-rédemptrice, Médiatrice et Avocate. Ce nouveau titre, vous l’apporterez courant 54 parmi les peuples. Occupez-vous des pays où le Seigneur Jésus-Christ est persécuté. Ceci peut et doit devenir une grande action mondiale sous la conduite de Marie comme Dame de tous les Peuples. Je vous aide ; je recevrai de mon Seigneur la grâce d’aider le monde et les peuples.

Marie en assume la responsabilité

La Dame baisse alors son index ; elle se tient dans la position habituelle. Elle marque une pause et dit ensuite : « Et à présent, je m’adresse à ton évêque : vous comprendrez pourquoi je parle au Saint-Père et au sacristain. Cette action ne concerne pas un seul pays ; cette action est pour tous les peuples. ». Pendant que la Dame dit cela, je vois tout d’abord notre pays, la Hollande. La Dame fait non de la tête. Je vois ensuite le monde entier et tous les peuples correspondants.

La Dame reprend : « Favorisez toutefois dans votre pays la diffusion de cette prière et celle des messages. C’est Marie qui en assume la responsabilité. Vous savez qu’elle a dit que ce tableau allait être pris en charge par les pères dominicains. Vous savez qu’elle a dit que les dons n’allaient pas être employés seulement pour les Dominicains, mais qu’ils devaient servir à tous les besoins de l’Église. Apportez Marie dans votre pays en tant que Dame de tous les Peuples. C’est de là que partira la grande action mondiale. Le temps est venu et il est très bref. Marie est là, telle une Mère qui veut aider ses enfants. Demandez et elle vous aidera sous ce nouveau titre. ». La Dame disparaît alors lentement.

48eMessage – 3 décembre 1953

Les forces de l’enfer

Pendant que je prie devant le tableau, la Dame subitement devient vivante. On dirait qu’elle sort du tableau ; je la vois ensuite comme d’habitude, entourée d’une extraordinaire lumière. Je l’entends dire d’une voix claire et avec gravité : « Ne crains rien. C’était mon intention, pour l’ouverture de l’année mariale, que ce tableau soit encore ici. (la voyante et le tableau se trouvent encore en Allemagne ; il ne sera transféré dans une église tenue par les dominicains à Amsterdam (église saint Thomas) qu’en Décembre 1953. Il ira après à Amsterdam. »

Le pape Pie XII avait consacré l’année 1954, année mariale, en commémoration du centenaire du dogme de l’immaculée conception

La Dame marque une pause, le regard perdu au loin. J’ai alors la sensation que quelque chose d’horriblement dégoûtant survient autour de la Dame. Elle dit : « Les forces de l’enfer vont se déchaîner. ». J’ai alors l’impression d’entendre le tonnerre tonner autour d’elle, un vacarme épouvantable. Cependant, la Dame sourit et dit : «Mais elles ne l’emporteront pas sur la Dame de tous les Peuples. ». Pendant qu’elle dit ces mots, une lumière crue jaillit de tous côtés autour d’elle, dont l’éclat me fait mal aux yeux.

49eMessage – 4 avril 1954

Les anciennes notions

Je vois la Dame debout, l’air très grave. Elle me dit : « Me revoici. Écoute bien ! Dès le début, la Servante du Seigneur a été choisie pour être la Co-rédemptrice. Dis à vos théologiens qu’ils peuvent tout trouver dans les livres.». Je vois alors une vieille bibliothèque pleine de livres. La Dame me la montre du doigt. Elle marque une pause en souriant comme si elle éprouvait un plaisir intérieur. Presque en chuchotant, elle dit : « Je n’apporte pas de nouvelle doctrine. C’est bien les anciennes notions que j’apporte. »

L’Immaculée Conception

La Dame marque une nouvelle pause et dit : « Parce que Marie est Co-rédemptrice, elle est aussi Médiatrice, elle est aussi Avocate. Pas seulement parce qu’elle est la Mère du Seigneur Jésus-Christ, mais – fais bien attention- parce qu’elle est l’Immaculée Conception. Théologiens, je vous le demande : avez-vous encore des objections contre ce dogme ? Vous pourrez trouver ces mots et ces notions. Je vous demande de travailler à ce dogme. Non, ne craignez rien ! Un combat va se déclencher. Eux, les autres, vont vous attaquer, mais la simplicité de ce dogme réside dans ces dernières notions que Marie, la Dame de tous les Peuples, vous donne aujourd’hui. Battez-vous et réclamez ce dogme. Il est le couronnement de votre Dame ! ». Tout cela, la Dame le dit en insistant sur chaque mot ou presque.

La Dame et le Saint Esprit. Les apôtres

Elle reste ensuite un long moment à regarder au loin. Son visage prend une expression étrange. On dirait la Marie d’autrefois, du temps où elle était encore en ce monde. Elle dit alors : « La Dame, la Servante du Seigneur a été élue et fécondée par le Saint Esprit. ». La Dame marque une pause et je vois une brume se former autour d’elle, un voile lumineux. Très lentement, elle dit alors : « La Dame a été élue. Elle allait aussi être présente lors de la descente du Saint Esprit. Il fallait que le Saint Esprit vienne sur les apôtres… » – et, levant l’index, la Dame dit en insistant sur les mots – « …les premiers théologiens ! C’est pourquoi le Seigneur a voulu que sa Mère soit présente à leurs côtés.

Sa Mère, la Dame de tous les Peuples, est devenue, au départ de son Fils, la Dame de tous les Peuples, la Co- rédemptrice, Médiatrice et Avocate, avec pour témoin un seul apôtre, un seul théologien. C’est à lui qu’il revenait en effet de prendre soin de la Mère. Quant à elle, il lui revenait de prendre soin de ses apôtres. ». Tandis que la Dame prononce ces dernières paroles, je vois tout d’abord quelqu’un qui se tient près d’elle, un homme d’une époque reculée, encore jeune et portant un vêtement long. Ensuite, cette personne a disparu et je vois différents hommes d’Église qui se tiennent autour de la Dame.

La clef de voûte de la pensée mariale

La Dame me regarde et dit sur un ton insistant : « C’est la dernière fois que la Dame parle de ce dogme ! Elle va revenir, mais pour d’autres choses. Dis cependant à vos théologiens qu’ils ont maintenant tout en mains. Il leur faut maintenant accomplir la volonté du Seigneur Jésus-Christ. Ce dogme doit constituer la clef de voûte de la pensée mariale. Dis aux théologiens que la Dame de tous les Peuples en verra la réalisation. »

Le pape. Le sacristain

La Dame étend à présent les mains en les tenant comme dans un geste protecteur au-dessus de quelque chose. Je vois le Saint-Père, le pape Pie XII. La Dame dit : « J’assisterai le Saint-Père. Fais bien attention à mes paroles ! Il recevra la force de tout préparer. De nombreux changements se produiront. ». Je vois alors distinctement la Dame qui se tient au-dessus de la basilique Saint-Pierre, endroit où on dirait que tout tourne.

La Dame dit : « Que le Saint-Père accomplisse son projet grandiose aussi vite qu’il lui est possible. Dis-lui que la Dame de tous les Peuples l’a aidé et qu’elle l’assistera de la force dont il a besoin. Le Saint-Père sait déjà tout. Quant aux forces dont il a besoin, la Dame de tous les Peuples les lui donnera. ». La Dame porte un regard de profonde compassion sur le pape Pie XII. Avec beaucoup de douceur et presque de la pitié dans la voix, elle dit : « Il sait ce qu’il a. » La Dame ramène alors les mains dans la position habituelle et dit sur un ton insistant : « Dis au sacristain que tout ira bien. Il agira et persévérera dans cette cause comme le lui demande la Dame ! »

Message pour l’évêque

La Dame me regarde de nouveau et sourit. Tout en faisant aller et venir le doigt, elle dit : « Venons-en à ton évêque. Tu dois lui demander de faire connaître la prière et les messages. ». Je vois alors un évêque, j’ignore lequel. Je dis à la Dame : « Il ne le fera pas ; j’ai tellement peur de le lui demander. ».  La Dame me regarde d’un air compatissant et, dans un sourire, elle dit : « N’aie pas peur, mon enfant, demande-lui simplement ça. Dis-lui que le temps est venu. Il peut autoriser la prière comme étant la mienne.

Il peut autoriser l’érection de l’église. Les signes sont contenus dans mes paroles, dis-le lui. Dis-lui aussi que la Dame veut que son image soit maintenant exposée en public accompagnée des mots selon lesquels la prière vient de sa Mère, Marie, qui veut aussi être sa Dame de tous les Peuples. Dis-lui : Marie en prend l’entière responsabilité. Je donnerai plus tard d’autres signes encore quand j’aurai fini de parler. Je reviendrai et parlerai pour les peuples. Il fallait que tout ceci précède le reste. ».

La main de Satan

La Dame pose alors un regard très grave devant elle. C’est comme si je voyais passer de lourds nuages autour du globe sur lequel elle se tient, tandis qu’il tourne à toute vitesse. La Dame tend le doigt vers le globe et dit avec beaucoup de tristesse dans la voix : « Regarde le monde ! Prête bien attention à ce que je vais te dire. ». La Dame tient alors la main droite levée, la paume tournée vers moi. Je vois un grand dé dans sa main. La Dame secoue ensuite la main au-dessus du globe. Tout à coup, l’image change. Je vois une main bien différente, plutôt un genre de griffe qui me soulève le cœur et me laisse du dégoût. Dans la griffe aussi, il y a un dé. La Dame dit : « La main de Satan passe sur le monde entier en tenant un dé. Église, Communauté, connais-tu le sens de cela ? Satan est encore le prince de ce monde. Il tient en main ce qu’il peut. C’est pourquoi la Dame de tous les Peuples devait venir en ce temps. Car, étant l’Immaculée Conception, elle est de ce fait la Co- rédemptrice, Médiatrice et Avocate. Ces trois notions n’en faisant qu’une. Entendez-vous bien cela, théologiens ? ».

La Dame fait un geste comme si elle rassemblait en une seule chose trois éléments dispersés. Puis, elle dit :«La Dame devait apporter maintenant sa prière sur ce monde satanique. Car le Saint Esprit doit encore venir sur les peuples. Comprenez bien ce message ! Priez donc ma prière, peuples, afin que le Saint Esprit vienne réellement et véritablement. ». En disant cette dernière phrase, la Dame tenait en hauteur ses mains jointes comme pour montrer aux hommes comment prier.

Offrande et combat

La Dame marque une nouvelle pause ; elle me regarde d’un air très grave bien qu’avec le sourire. Elle dit : « Et toi, mon enfant, tu as peur de transmettre tout cela ? Alors, la Dame te dit : qu’ils viennent avec toutes leurs détresses d’âme et de corps ! La Dame est là ; elle les ramène et les aidera. Fais de ta vie une offrande. Dis à ton directeur spirituel que le Seigneur choisit toujours ce qui est faible pour ses projets importants. Qu’il soit rassuré. »
La Dame regarde dans le lointain et dit : « Et à tous les autres : persévérerez dans votre œuvre ; battez-vous pour la Dame de tous les Peuples qui doit venir en ce temps. Je les aiderai. Je reviens le 31 mai. ». 
Puis la Dame disparaît très lentement.

50eMessage – 31 mai 1954

Marie Médiatrice de toutes les Grâces 

Demandez ce dogme

« Me revoici. La Co-rédemptrice, Médiatrice et Avocate se tient à présent devant toi. J’ai choisi ce jour ; c’est en ce jour que la Dame recevra son couronnement. Théologiens et apôtres de Jésus-Christ, écoutez bien ! Je vous ai donné l’explication du dogme. Œuvrez à ce dogme et demandez-le. Implorez ce dogme auprès du Saint-Père. Le Seigneur Jésus-Christ a fait de grandes choses, et à vous tous, Il accordera davantage encore en ce temps, en ce vingtième siècle. En cette date, la Co-rédemptrice, Médiatrice et Avocate recevra son titre officiel de “la Dame de tous les Peuples”.

Remarque bien, ces trois notions en un seul geste. Les trois ! ». La Dame me montre trois doigts. De l’autre main, elle fait un geste circulaire autour d’elle : une brume, un voile lumineux vient pour ainsi dire l’envelopper. « Ces trois notions, je les montre à présent à tes théologiens, ces trois notions dans un seul geste. Je dis cela deux fois, parce qu’il y en a qui ne veulent qu’une seule notion. Le Saint-Père autorisera les trois. Mais vous, vous devez l’aider dans ce but. Comprenez bien tout cela. »

Le jour du couronnement de la Dame

Et voici tout à coup que je me trouve avec la Dame au-dessus du dôme d’une grande église. Alors que nous entrons, j’entends la Dame me dire : « Je t’emmène ici. Rapporte ce que je te montre et te fais entendre. » Nous sommes à présent dans une église immense, la basilique Saint-Pierre. J’y vois beaucoup de cardinaux et d’évêques réunis. Le pape  (Dans un commentaire fait en 1966, Ida a déclaré ne pas savoir qui était ce pape ) fait son entrée. On le porte sur une sorte de siège ; par la suite, il marche. Les gens l’acclament, le chœur entonne un chant. Le Saint-Père, deux doigts levés, fait alors une déclaration dans une langue que je ne comprends pas. Tout à coup, la Dame réapparaît sur le globe. Elle sourit et dit : « Voilà, mon enfant, je t’ai montré quelle est la volonté du Seigneur Jésus-Christ. Ce jour sera le couronnement de sa Mère, la Dame de tous les Peuples, qui fut un jour Marie. »

Et la Dame est restée auprès de ses apôtres

La Dame reste à présent sans rien dire, le regard perdu dans le lointain. Un moment après, elle dit : « Et la Dame est restée auprès de ses apôtres jusqu’à la venue de l’Esprit. ». Alors qu’elle dit cela, l’étrange métamorphose se produit de nouveau sur son visage ; on dirait qu’elle parle depuis une période reculée. Je vois des hommes d’Église et d’autres personnes qui l’entourent alors qu’elle dit :

« De la même façon, il est donné à la Dame de venir aussi auprès de ses apôtres et ses peuples du monde entier pour leur apporter une nouvelle fois le Saint Esprit. Car, lorsqu’il y a de grandes décisions à prendre, il faut toujours invoquer le vrai, le Saint Esprit. ». La Dame marque une nouvelle pause ; elle dit ensuite à voix basse et de façon très impressionnante : « Et Marie est restée auprès de ses apôtres. ». Je vois alors la Dame assise dans une salle ; elle est entourée de gens d’une époque reculée portant de longues tuniques.

Tous les peuples me diront bienheureuse

La Dame regarde alors devant elle comme dans le lointain et dit d’une voix très nette et lente : « Ma prophétie : “Désormais, tous les peuples me diront bienheureuse”, s’accomplira plus que jamais quand le dogme sera proclamé. Le Saint-Père connaît son temps. Il préparera et accomplira cela avant d’être élevé parmi les Nôtres. En ce jour, tous les peuples me diront bienheureuse. Je suis venue en cette date afin que… » –  la Dame montre d’un geste circulaire ce qui l’entoure- « … qu’ils attestent que la Dame de tous les Peuples a réellement et véritablement dit cela. »

Le signe de la Dame de tous les Peuples

« J’ai dit : Église de Rome, je ne reviendrai pas plus de quelques fois. La Dame de tous les Peuples a voulu vous dire par là : pas plus de quelques fois avant la proclamation du dogme. Prêtez-y bien attention ! Et voici le signe : il est donné à la Dame de tous les Peuples de venir, sous ce titre, tous les ans auprès de ses enfants, auprès de ses apôtres, auprès de tous les peuples. »

La parole, la voix de leur Mère

« Je suis venue dans ce monde sous toutes sortes de formes. ». La Dame regarde alors le globe terrestre et, l’air triste, secoue la tête de gauche à droite. « À présent, je le demande : cela a-t-il servi à quelque chose ?Le Seigneur Jésus-Christ veut encore accorder une grande faveur au monde et c’est la parole, la voix de leur Mère, la Dame de tous les Peuples. Grâce à cet instrument, dans un petit pays en déclin, la Dame de tous les Peuples donnera tous les ans ses exhortations et consolations maternelles. Plus tard, cela s’arrêtera. Mon enfant, on te croira. Je suis là. Je t’assisterai et je t’aiderai. Il faut que le tableau soit exposé en public.

Demande-le à ton évêque. Il autorisera le transfert du tableau. (Après un premier refus, l’évêque accepta d’exposer publiquement le tableau dans l’église saint thomas d’Amsterdam le 19 Décembre 1954).  Il autorisera l’érection de l’église que je t’ai montrée. Tout le monde doit se battre dans ce but. Dis-le à ton directeur spirituel. Je l’aiderai, tout comme les autres. C’est ma prière, dis-le à ton évêque. Il autorisera cela. Non, mon enfant, n’aie pas peur ! »

Après le dogme, la paix

La Dame regarde de nouveau au loin. Un moment après, elle reprend : « Désormais, tous les peuples me diront bienheureuse. La Dame de tous les Peuples désire l’unité dans le vrai, le Saint Esprit. Le monde est enveloppé d’un faux esprit, de Satan. Quand le dogme, le dernier dogme de l’histoire mariale aura été proclamé, la Dame de tous les Peuples donnera la paix, la vraie paix au monde. Il faut cependant que les peuples prient ma prière, avec l’Église. Ils sauront que la Dame est venue en tant que Co-rédemptrice, Médiatrice et Avocate. Qu’il en soit ainsi. Je reviendrai comme je l’ai promis aujourd’hui, mais en public. ». 
J’ai très peur en entendant cela, mais la Dame dit : « Non, mon enfant, ne crains rien ! Qu’il en soit ainsi. »

Agenouillez-vous devant votre Créateur

La Dame marque une longue pause ; puis, elle reprend : « Maintenant, je m’adresse aux peuples du monde entier : apôtres et peuples, agenouillez-vous devant votre Seigneur et Créateur et soyez reconnaissants. La science de ce monde a appris aux hommes à oublier ce qu’est la reconnaissance. Ils ne connaissent plus leur Créateur. Peuples, prenez garde ! Agenouillez-vous humblement devant votre Créateur ! ».

La Dame dit cela avec un respect et une piété immense. Elle tombe à genoux et se penche au point de pratiquement toucher le sol. « Demandez sa miséricorde et Il se révèlera miséricordieux. Ne vous en donne-t-Il pas la preuve en ce temps ? Que le Père, le Fils et le Saint Esprit soient avec vous, tous les jours de votre vie. Que le Père et le Fils vous apportent la Dame de tous les Peuples ! »

Tous les hommes

« Qui que vous soyez, il m’est donné d’être pour vous : “la Mère”, “la Dame de tous les Peuples”. »
La Dame regarde alors dans le lointain comme si elle cherchait des gens. C’est comme si elle voulait vraiment les attirer tous à elle, ceux qui appartiennent à notre Église, ceux qui n’appartiennent pas à notre Église et même ceux qui n’appartiennent à aucune Église. « Peuples, veillez donc à ce qu’on amène à la Dame ceux qui sont dans la détresse – j’entends aussi par là la détresse spirituelle. Soyez à l’œuvre parmi les autres au moyen de ma prière. ». 
La Dame marque une pause puis reprend : « La Dame reviendra tous les ans. ». Puis, lentement, elle disparaît.

51 ème message – 31 Mai 1955

Marie Reine (Le 11 Octobre 1954, le pape Pie XII dans son encyclique « ad caeli Reginam » accorde à Marie le titre de Reine du ciel et de la Terre et fixe sa célébration le 31 Mai de chaque année )

La Dame apparaît en public

Le matin, pendant la sainte Messe, j’entends tout à coup la voix de la Dame qui dit : « Je viens aujourd’hui. Va à la chapelle. ». Le soir, il y a l’office (il s’agit du chapelet et de l’adoration du saint sacrement) et l’église est pleine à craquer. Au cours du cinquième mystère glorieux ( le couronnement de la Vierge Marie), j’entends la voix de la Dame qui répète : « Va à la chapelle. ». Vu le monde qu’il y a dans l’église, je n’ose toutefois pas y aller et je reste à ma place. De derrière, c’est-à-dire de la chapelle, vient une lumière crue qui traverse toute l’église. Ça me glace d’effroi.

Tout à coup, j’entends la voix de la Dame très nettement, tout près de mon oreille. Je l’entends dire : « Lève-toi ! ». Elle a parlé comme si elle me donnait un ordre ; effrayée, je me lève et me dirige au fond de l’église. J’ai l’impression de planer. Arrivée dans la chapelle où est accroché le tableau, je vois un océan de lumière. Je m’agenouille à même la dalle. Soudain, la Dame sort de cette lumière ; je la vois plus belle que jamais. Elle dit : « Prie ma prière. ». Mais je suis tellement bouleversée et impressionnée par tout cela que je n’arrive pas à parler. C’est ce que je dis intérieurement à la Dame. Elle me sourit et répète : « Prie ma prière. ». Elle se met alors à prier elle-même à haute voix : « Seigneur Jésus-Christ… ». D’un seul coup, la voix me revient et je peux la répéter après elle. Elle me laisse alors continuer.

La Dame s’adresse aux peuples

La Dame attend ensuite un moment en regardant au loin. Puis elle se met à parler : « Me voici en tant que Dame de tous les Peuples, la Co-rédemptrice, Médiatrice et Avocate. ». La Dame marque une nouvelle pause en regardant au loin. Et comme si elle s’adressait à une foule invisible, elle dit : « J’ai fait la promesse de venir aujourd’hui, le 31 mai. La Mère, la Dame de tous les Peuples se tient ici devant vous.

Aujourd’hui, elle veut s’adresser aux peuples. Écoutez bien mes paroles ! Je viens mettre en garde les peuples. Satan n’est pas encore expulsé. Peuples, prenez garde aux faux prophètes. Il est donné à la Dame de tous les Peuples de venir tous les ans. Elle a promis de donner son signe. Ce signe à présent est donné. J’ai dit : je reviendrai, mais en public. ». En me désignant, la Dame dit : « Eh bien ! Peuples, cet instrument entend la voix de la Dame de façon à pouvoir vous porter sa parole. »

Elle vaincra Satan. La dame marque une nouvelle pause et dit : 

« Non, Satan n’a pas encore été expulsé. Il est donné à la Dame de tous les Peuples de venir à présent pour expulser Satan. Elle vient annoncer le Saint Esprit. C’est seulement maintenant que le Saint Esprit va venir sur cette terre. Vous devez cependant prier la prière que j’ai donnée. Vous devez penser tous les jours et à tout moment à la prière que la Dame de tous les Peuples a donnée à ce monde, en ce temps. Dieu seul sait à quel point Satan règne. Il vous envoie maintenant, à tous les peuples, sa Mère, la Dame de tous les Peuples. Elle vaincra Satan, comme cela a été prédit. Elle posera les pieds sur la tête de Satan. »

La Trinité

Très soucieuse, la Dame dit alors : « Peuples, ne vous en laissez pas conter par de faux prophètes ! N’écoutez que Lui, Dieu le Père, le Fils et le Saint Esprit. Car le même Père est le même Fils. Le même Père et Fils est le même Saint Esprit. » . 
La Dame dit cela d’une voix très lente.

Dieu exaucera sa Mère

La Dame marque une longue pause avant de reprendre : « Vous verrez encore bien des choses en ce siècle. Vous, peuples de ce temps, sachez que vous êtes sous la protection de la Dame de tous les Peuples ! Invoquez-la comme Avocate ; demandez-lui d’écarter toutes les calamités. Demandez-lui de bannir la corruption de ce monde. De la corruption proviennent les calamités ; de la corruption proviennent les guerres.Par ma prière, vous demanderez que cela soit épargné au monde. Vous ne connaissez ni la grandeur ni l’importance qu’a cette prière auprès de Dieu. Il exaucera sa Mère quand elle voudra être votre Avocate. »

Faites confiance à votre Mère

La Dame marque une nouvelle longue pause. D’un air très soucieux, elle reprend : « De grandes choses vont se produire. Vous, les jeunes, vous verrez de grands changements. C’est la Dame de tous les Peuples qui vous le dit. Elle vous protègera. Elle se tiendra en ce temps… en ce temps, en ce monde, au-dessus de tous les peuples en tant que Dame. Le temps viendra où on assistera à de grandes inventions. On va assister à des inventions inquiétantes : même vos pasteurs seront étonnés au point de dire : ça nous dépasse. Soyez alors attentifs aux paroles que la Dame vous a dites le 31 mai.

Le Père sait et permet tout ce qui va se produire dans le monde. Sachez que le Saint Esprit est plus proche que jamais. Le Saint Esprit ne vient que si vous le demandez. Depuis le début, Il est. Mais maintenant, le temps est venu.Le monde ne sait plus vers quoi aller. Eh bien ! Peuples, faites confiance à votre Mère, elle qui n’a jamais abandonné ses enfants. Il lui est donné de venir sous ce nouveau titre : co- rédemptrice, Médiatrice, Avocate.

La Dame donnera sa bénédiction

« Demandez donc à votre Saint-Père qu’il proclame le dogme que la Dame désire. »
. Je vois la Dame joindre tout à coup les mains dans un geste gracieux. Elle s’arrête de parler et, des yeux, attire mon attention sur ce qui se passe au loin. Au même moment, je retrouve mon ouïe normale et j’entends les clochettes annoncer la bénédiction du Saint-Sacrement. La Dame regarde en direction de l’autel dans une expression de fervente piété. On dirait qu’une éclatante lumière descend sur elle et qu’elle reçoit la bénédiction avec nous tous. La bénédiction terminée, la Dame, sereine, reprend son message : « Une fois que le dogme aura été proclamé, la Dame de tous les Peuples donnera sa bénédiction ; la Dame de tous les Peuples donnera la paix. Elle vous aidera quand ce dogme aura été proclamé. »

Retour au sacrifice

« De grandes choses sont sur le point de se produire. Le monde est en état de corruption. Peuples, n’oubliez pas le miracle quotidien que le Seigneur Jésus-Christ vous a offert ! Il vous l’a donné pour que vous le viviez tous les jours. Vous rendez-vous bien compte de ce que vous manquez ? Peuples, je l’ai dit : je viens exhorter les peuples et consoler mes enfants, les apôtres et tous les peuples. Eh bien ! Voici à présent que la Dame est venue.

Vous conduirez vos enfants au Seigneur Jésus-Christ. Vous leur réapprendrez à prier, ainsi que la Dame de tous les Peuples vous apprend à prier sa prière. La Dame vous le demande à vous, parents : apprenez à vos enfants cette prière. Ramenez vos enfants au sacrifice ; ramenez vos peuples au sacrifice. Et quand je dis “les peuples”, je veux parler de mes brebis blanches et surtout de mes brebis noires qui sont autour de moi. Vous, les Blancs, n’oubliez pas les peuples noirs. Il faut les amener au Seigneur Jésus-Christ ; il faut les amener au Père, au Fils et au Saint Esprit. »

Le Royaume de Dieu

« Lorsque vous engagerez des démarches pour demander le dogme au Saint-Père, la Dame tiendra sa promesse et la vraie paix se fera. La vraie paix, peuples, c’est le Royaume de Dieu. Le Royaume de Dieu est plus proche que jamais,comprenez bien ces paroles ! C’est réellement et véritablement la Mère, la Dame de tous les Peuples, qui vous dit cela. Mes exhortations : n’écoutez pas de faux prophète s;

écoutez uniquement vos pasteurs catholiques, vos ministres protestants, la voix de votre conscience… un Être Supérieur. Cela, je le dis pour ceux qui n’adhèrent pas à la vraie Église. ». La Dame lève maintenant le doigt et dit avec autorité : « Vous, gens de l’Église de Rome, prenez donc conscience du bonheur, du grand bonheur qui est le vôtre ! Comprenez donc ce que cela veut dire, appartenir à l’Église de Rome. Êtes-vous certains d’agir dans ce sens ?

Les peuples réunis autour de son trône

« Il est donné à votre Mère, la Dame de tous les Peuples, de venir à vous une fois par ansous ce nouveau titre. Plus tard, ça s’arrêtera.Comprenez bien ces paroles quand je dis : vous devez veiller à ce que tous les ans les peuples se rassemblent autour de ce trône, près de ce tableau.»
 Alors que la Dame est toujours dans cette lumière resplendissante, je vois soudain la chapelle avec la représentation de la Dame. Une foule de gens l’entourent répartis en groupes ; il y a un très grand nombre de peuples étrangers. La Dame dit : « Telle est la grande faveur qu’il est donné à Marie, Miryam ou la Dame de tous les Peuples d’offrir au monde. »

Vous êtes responsables

« J’ai dit : elle reviendra. Elle parlera à ses apôtres. Mais c’est d’abord à vous, peuples, que parle la Dame. Aidez vos apôtres ; ne leur rendez pas la tâche si dure. Ramenez vos enfants au Seigneur, consacrez-les Lui. Apôtres du Seigneur Jésus-Christ, votre Dame vous comprend, votre Dame vous aidera dans toutes les difficultés, votre Dame vous assistera.

Présentez donc en son nom vos demandes au Père, au Fils et au Saint Esprit qui maintenant plus que jamais va venir. J’ai dit : le Royaume de Dieu est plus proche que jamais. Peuples, savez-vous bien ce que cela va signifier ? Savez-vous bien, peuples, que vous êtes responsables ? Vous, les grands de ce monde, ne dupez pas vos enfants, ne dupez pas les plus petits d’entre les miens. Vous êtes responsables en face de votre Seigneur Jésus-Christ. »Et la Dame répète avec autorité : « Vous êtes responsables ! »

La Dame vous supplie

« J’ai dit tout à l’heure : on fera des inventions inquiétantes. Dieu le permetmais vous, peuples, vous pouvez faire en sorte que ça ne débouche pas sur des malheurs. Peuples, je vous en supplie… La Dame vous supplie, écoutez bien. Jamais encore la Mère de Dieu ne vous a suppliés… ». La Dame marque une nouvelle pause avant de dire : « Pour éviter, peuples, que vous n’en veniez à des choses inquiétantes, la Dame, aujourd’hui, vous supplie : demandez donc au Père, au Fils et au Saint Esprit qu’Il protège son peuple, qu’Il ramène son peuple à l’unité. Il faut que le peuple parvienne à l’unité, à ne faire plus qu’un, et au-dessus : la Dame de tous les Peuples. Une unique Communauté, peuples ; j’insiste sur ces mots : une unique Communauté ! »

Une unique Communauté

« Pensez à l’avenir.». On dirait que c’est en riant que la Dame dit maintenant : « Non, la Dame ne dit pas : pensez à votre avenir matériel. Comprenez bien pourquoi il m’est donné de venir en ce grand jour. Ce grand jour, c’est le Seigneur Jésus-Christ qui l’a choisi pour la Dame de tous les Peuples. Il lui est donné de rassembler ses peuples dans l’unité. Il lui est donné de rassembler ses peuples dans une seule et grande Communauté.

Tous les peuples en une seule Communauté, voilà ce à quoi doit s’employer ce monde, ce temps que j’ai annoncé à maintes reprises. À maintes reprises, j’ai parlé dans le secret de ce temps. Eh bien ! Peuples, ce temps a commencé. Satan n’est pas encore expulsé mais vous, peuples de l’Église de Rome, il faut vous en charger.» La Dame lève de nouveau le doigt en signe d’avertissement et elle continue avec gravité : « Pensez à vos sacrements, ils existent toujours ! Peuples, par votre exemple, amenez-en d’autres à Lui, au Miracle quotidien, au Sacrifice quotidien. »

Votre Mère vous a précédés

« Et ainsi s’accompliront les paroles : “Désormais, tous les peuples me diront bienheureuse”.  Ce message de la Dame de tous les Peuples se répand aujourd’hui sur le monde. J’ai dit : j’apporterai la consolation. Peuples, votre Mère sait ce qu’est la vie, votre Mère sait ce qu’est la peine, votre Mère sait ce qu’est la croix. Tout ce par quoi vous passez en cette vie, est un chemin sur lequel votre Mère, la Dame de tous les Peuples vous a précédés. Ce chemin, elle l’a emprunté avant vous. ».

La Dame marque une nouvelle pause, puis elle ajoute lentement : « Mais elle est allée jusqu’au Père ; elle est retournée à son Fils. Vous aussi, peuples, par votre chemin de croix, vous montez vers le Père; vous aussi, par votre chemin de croix, vous montez vers le Fils. Le Saint Esprit vous y aidera ; invoquez-Le en ce temps ! Je ne le dirai jamais assez au monde : allez au Saint Esprit en ce temps ! ». La Dame prononce ces derniers mots très lentement et avec insistance.

Retournez à la Communauté

« On vous aidera. Retournez à l’Église. Retournez à la Communauté. Prenez soin de mes autres brebis, celles qui sont là en train de brouter. Savez-vous ce que cela veut dire : être en train de brouter ? ». 
Ces derniers mots aussi, la Dame les dit avec une grande insistance. « Veillez surtout à l’unité entre les peuples. C’est ce que la Dame de tous les Peuples est venue vous dire aujourd’hui. Elle ne vous oubliera pas. Vous ne pouvez pas encore comprendre mes paroles. J’ai dit : les signes sont contenus dans mes paroles. »

Une parole de réconfort

« Votre Mère va vous dire une parole de réconfort. Quand viendra le temps du Seigneur Jésus-Christ, vous remarquerez que les faux prophètes, la guerre, la discorde, les divisions disparaîtront. Or, ce temps commence.C’est la Dame de tous les Peuples qui vous le dit. ». La Dame disparaît alors lentement.

52eMessage – 31 mai 1956 : Fête Dieu

La voyante dans un conflit intérieur

À la fin de la sainte Messe du matin, dans l’église Saint-Thomas, j’entends soudain la voix de la Dame, pressante et nette. Elle dit : « Je viens aujourd’hui. Demande à ton évêque de ramener le tableau à l’église avant que la troisième heure ne soit là. » (Un an auparavant, le curé de saint Thomas avait remisé le tableau dans la cure. L’évêque d’Amsterdam Haarlem ayant décidé de suspendre l’autorisation de l’exposition, le temps de vérifier l’authenticité des apparitions)Je réponds : « Je ne le ferai pas. De toute façon, ils ne me croient pas. ». 

La Dame dit alors d’un ton très fâché : « Fais ce que je te dis ! » (La voyante avait promis à son directeur spirituel de ne pas venir à saint Thomas ce jour là. Sur l’insistance d’Ida, le directeur spirituel fit porter le message de la Dame à l’évêque qui répondit qu’elle devait suivre les instructions de son directeur spirituel).  Dans l’après-midi, nous prions en famille le chapelet. Au troisième mystère glorieux, à trois heures précises, j’entends tout à coup la voix de la Dame. Elle dit : « Va au Wandelweg. »

Je sursaute et je dis : « Je ne le ferai pas. Je dois obéir au Père Frehe ; je lui ai donné ma parole. Faites autre chose, car il faut que vous nous aidiez. » (malgré l’insistance de la voyante, son directeur spirituel refuse qu’elle s’y rendât).Le soir, vers huit heures et demie, j’entends de nouveau la voix de la Dame. Elle dit : « Je viens quand même aujourd’hui. ». Je demande : « Où donc ? » La Dame répond : « Ici. Avertis-les et dis-le à ton curé. ».  Je dis : « Je ne le ferai pas parce que je ne peux rien faire sans le Père Frehe.». Effectivement, je ne l’ai pas fait.

À cause de la promesse

Après l’office à l’église, différentes connaissances passent nous voir pour nous dire comment c’était, combien c’était beau. (A deux heures et demi de l’après midi, on disait le chapelet à l’église ; à chaque mystère on disait la prière de la Dame. 500 personnes étaient réunies là ; elles y resteront jusqu’à l’office du soir).  À dix heures précises, la lumière apparaît subitement dans la pièce. La Dame sort de cette lumière crue, très lentement. Dès qu’elle est là, debout, elle dit : « C’est à cause d’eux, ici, que je suis venue aujourd’hui. ». Elle désigne alors le cercle de personnes assises autour de nous. « En vérité, je te le dis, le Seigneur Jésus-Christ a envoyé ici la Dame de tous les Peuples jusqu’à toi à cause de la promesse. Dis-le à ton évêque ; dis-le à ton directeur spirituel. ».

Obéissance

Voilà que la Dame me regarde et me sourit tout en disant : « Tu as bien agi. L’obéissance était prioritaire. ». 
La Dame marque alors une pause ; puis elle dit : « J’ai dit : va au Wandelweg. ». 
Elle me sourit de nouveau et dit : « Tu as obéi. Qu’il en soit ainsi. C’est ce qu’a désiré le Seigneur. » La Dame marque alors une nouvelle pause. Elle dit ensuite, tout en regardant au loin : « C’est à cause de la ville – qu’ils comprennent bien dans quel sens la Dame l’entend –, à cause de la ville, que la Dame a voulu cette obéissance. »

L’emplacement de la nouvelle église

La Dame marque une longue pause. Puis, regardant autour d’elle, elle dit : « Maintenant, la Dame, prenant les personnes présentes à témoin, te fait voir où et comment sera érigée l’église de la Dame de tous les Peuples. ». La Dame reste de nouveau un long moment sans rien dire. Puis, c’est comme si on se trouvait tout à coup dehors, sur un terrain. La Dame me montre à présent l’endroit précis où il faut construire la nouvelle église. Elle indique le côté gauche et dit : « Regarde bien ! Pas là-bas mais ici. ».

Elle indique à présent le côté droit. « Je te le fais voir maintenant. Tu l’expliqueras plus tard aux autres. ». Je vois maintenant distinctement l’endroit : un terrain où il y a de l’herbe, des arbres et une petite buvette au bord du Zuidelijke Wandelweg. La Dame répète : « Regarde bien ! » Elle marque une pause. Puis elle reprend : « Ils rencontreront des difficultés. C’est un grand terrain ; il sera un jour cerné par une moitié de ville. ». Je vois alors effectivement un grand terrain cerné par des maisons et des immeubles nouveaux. Une partie de l’actuelle digue a disparu.

L’église vue de l’extérieur

Tout d’un coup, je vois à l’emplacement qu’a indiqué la Dame, se dresser une grande église. C’est une église majestueuse sur une grande place, une église très particulière, différente de celles que nous connaissons, mais dans laquelle on retrouve des éléments appartenant à toutes les autres églises. L’arrière me paraît être de style byzantin, la façade plutôt de style occidental. C’est une église faite de pierre de taille, d’un beige qui tire sur le jaune. Le regard est attiré par les coupoles d’un vert clair, une grande flanquée de deux plus petites. La Dame me les indique et dit : « Tu vois que l’église a trois coupoles, une grande flanquée de deux petites. ». 
Le vert des coupoles tranche magnifiquement sur le beige des murs. Ces murs sont percés de grandes fenêtres, ceux des tours uniquement juste en dessous des coupoles. La grande coupole est surmontée d’une croix.

Le porche

L’entrée de l’église est particulièrement majestueuse, imposante et noble. Il y a des marches qui conduisent à un grand et large porche. Ce porche est soutenu sur le devant par quatre énormes colonnes portant des ornements à leurs deux extrémités. Les colonnes ne sont pas lisses, mais pour ainsi dire cannelées de haut en bas. Le toit de l’entrée, soutenu par ces colonnes, présente un rebord orné de sculptures, de reliefs.

L’intérieur de l’église

Puis, sur un ton très solennel, la Dame dit : « Nous entrons à présent dans la maison du Seigneur. ». Je me retrouve soudain avec elle dans l’église. C’est un grand édifice chaud. Il y a des vitraux à toutes les fenêtres : des couleurs intenses, chaudes, avec, pour dominante, une sorte de rouge et de bleu byzantins, couleurs qu’on ne trouve pas dans nos églises. En parcourant l’église avec la Dame, je m’aperçois que le sol est quelque peu incliné comme celui d’un amphithéâtre. Je suis frappée aussi de voir que tout, dans l’église, est disposé en demi-cercle. L’ensemble de l’édifice et ce qui se trouve dedans présente des formes circulaires. Dans la partie antérieure de l’église, je vois un plateau surélevé, sorte d’estrade aux dimensions impressionnantes auquel on accède par des marches en demi-cercle. Les sièges sont eux aussi disposés dans le même esprit. Devant l’estrade, je vois des bancs de communion.

Les autels

Sur l’estrade, il y a trois autels placés en demi-cercle. Me montrant celui du milieu, la Dame me dit : « Au milieu, la croix, le miracle quotidien, l’autel du sacrifice de la Croix. ». La Dame me montre ensuite un tabernacle bas surmonté d’une petite croix. Puis l’autel du côté de l’Épître. Les mains jointes, elle dit sur un ton plein de solennité et de respect : « L’autel du Père, du Fils et du Saint Esprit. ». La Dame me montre alors l’autel du côté de l’Évangile et dit : « De ce côté, l’autel de la Dame de tous les Peuples. Regarde bien : au même niveau. On a l’impression d’avoir un seul demi-cercle : un grand demi-cercle et, de chaque côté, un petit. »
. Si je vois trois autels, ils semblent n’en former qu’un, un seul demi-cercle bien qu’il y en ait trois.

Les reliefs derrière les autels

La Dame dit alors : « Au milieu, l’autel. Derrière, une représentation de la Cène. ». La Dame me fait voir à présent distinctement les reliefs qui se trouvent derrière les trois autels. Derrière l’autel central, une Cène occupe la quasi-totalité du mur concave. Le Christ a les traits d’un personnage splendide et digne. Devant lui, un calice. Dans les mains, il tient une hostie qu’il semble rompre. Les apôtres l’entourent, à moitié allongés autour de la table. La Dame se dirige avec moi côté Épître ;

elle dit : « Tu vois ici le Père, siégeant sur le globe. ». Sur le mur du fond, côté Épître, je vois une représentation du Père, du Fils et du Saint Esprit. Le Père est représenté siégeant sur le globe. Une croix se dresse sur sa main droite. Au-dessus de lui, il y a une colombe de laquelle émanent de tous côtés des rayons. La Dame dit : « La croix dans la main, Il est recouvert de l’ombre du Saint Esprit représenté sous la forme d’une colombe de laquelle émanent de tous côtés des rayons. »

L’autel de la Dame. La chapelle particulière

La Dame me montre à présent le côté de l’Évangile et dit : « L’autel de la Dame figure la façon dont je viens. ». Je vois une représentation de la Dame de tous les Peuples, debout sur le globe ; derrière elle, la croix, et autour du globe, les brebis. Ces trois représentations, y compris celle de la Dame de tous les Peuples, sont sculptées dans un bois marron foncé. Cela ne manque pas de m’étonner. Je peux voir que la Dame s’en aperçoit. Elle sourit et dit : « Tu ne vois pas l’image qu’il y a maintenant. ». 
Elle fait allusion au tableau. Elle me fait alors signe de la suivre. Nous nous dirigeons vers l’arrière, côté Évangile. À l’arrière de l’église, un peu sur le côté, je vois une petite chapelle où est accroché le tableau de la Dame. La Dame sourit et dit : « C’est ici, un peu en retrait, qu’est l’image, dans une chapelle particulière. Le Seigneur Jésus-Christ l’a voulu ainsi. ».

Le célibat

Alors que nous sommes ressorties de la chapelle, la Dame dit : « Et puis je tiens encore à te dire que la Dame t’a mise à l’épreuve. ». Du pouce, elle fait soudain un signe de croix sur ses lèvres et dit : « Ne répète pas ce que je te dis là. ». Elle dit ensuite : « Dis au sacristain du Saint-Père qu’il communique ceci : le célibat reste toujours la grande force de l’Église. Il y en a qui veulent changer cela. Dis-le lui seulement en cas de situation exceptionnelle. Il me comprendra. Il faudra que le dogme de Co-rédemptrice, Médiatrice et Avocate soit proclamé avant 1960. »

L’image en public

La Dame dit ensuite : « Elle ne vient pas là où l’église se fera. Demande que le tableau soit de nouveau exposé en public. ». Dans un flash, je vois la chapelle de l’église Saint-Thomas. « Par la suite, on le transférera dans la maison du Seigneur Jésus-Christ. ». 
Je vois de nouveau l’église de la Dame que l’on bâtira dans l’avenir. Après une nouvelle pause, la Dame dit : « Je viens également de parler pour tous les peuples. Dis-le leur. Quand le tableau sera ramené, la Dame donnera sa bénédiction. »

Le miracle de Cana

La Dame marque une pause ; puis elle reprend : « J’ai encore une réponse à donner. La Dame de tous les Peuples a parlé et parle de par la volonté du Seigneur Jésus-Christ, là où Il est. ». La Dame marque une nouvelle pause ; puis elle dit : « D’ailleurs, est-ce que le Seigneur Jésus-Christ Lui-même n’a pas attendu pour son grand miracle… »- la Dame adoucit la voix et insiste sur les mots – « …du changement de l’eau en vin, que sa Mère ait parlé ? Il allait faire son miracle, mais a attendu que sa Mère parle. Comprends-tu cela ? C’est ma réponse, pour aujourd’hui, à ceux qui n’ont pas compris que la Dame soit venue le 31 mai 1955 dans l’église Saint-Thomas. » ( la dame était venue ce jour là lors de l’exposition du saint sacrement. Certaines personnes s’en étaient offusquées).  

La Dame marque une nouvelle pause. Elle regarde d’un air très triste les gens qui sont venus nous voir le soir, après l’office ; elle dit : « Et c’est aussi pour les pauvres égarés (La Dame faisait allusion aux personnes qui étaient présentes et voulaient utiliser les messages à des fins personnelles), que la Dame dit ceci. Cette pensée les aidera à comprendre ce qu’est la Dame par rapport à leur Seigneur. Transmets bien tout ça. ». L’air triste, la Dame regarde à présent au loin. Elle dit : « J’ai voulu apporter un message grave et joyeux. Demande qu’on expose de nouveau l’image en public. ». Puis, la Dame disparaît lentement, très lentement.

53eMessage – 31 mai 1957 (la voyante a écrit une lettre à son directeur spirituel, le père Frehe,  à propos de ce message)

Seigneur, que ta volonté se fasse

Mon directeur spirituel m’avait dit de ne pas aller à l’église Saint-Thomas ce matin-là ni à l’office, le soir. Il ne me permettait pas non plus de lui téléphoner. Le matin, je suis donc allée à la sainte Messe à la Vredeskerk (l’église de Notre dame reine de la paix). Peu avant la sainte communion, j’ai entendu tout à coup la voix de la Dame qui disait, très distinctement : « Fais aujourd’hui ce que je vais te dire ! ». Prenant peur, je me suis dit intérieurement : « Il faut pourtant que j’obéisse au Père Frehe. ».  J’ai ajouté cependant humblement : « Mais, Seigneur, que ta volonté se fasse. »

Ce jour-là, je devais prendre le train. Je suis donc allée à la gare. J’ai pris place dans le train et je me suis mise à prier le chapelet comme je le fais d’habitude. Tout à coup, j’ai entendu la voix de la Dame qui, incroyablement nette, m’a dit comme on donne un ordre : « Rebrousse chemin, tu as fait ton devoir ! ». Avant de me rendre compte de ce que je faisais, j’étais sortie du train. Au même moment, le train est parti. Je me suis dit : qu’ai-je donc fait ? Voilà que je n’ai pas obéi ! Et maintenant ? Tout à coup, la voix de la Dame a retenti sur le quai : « À trois heures à la chapelle ! ». C’était dit sur le ton sur lequel on donne un ordre. Je suis alors retournée à la maison. Puisque le Père Frehe ne m’avait pas interdit de me rendre à l’église Saint-Thomas dans l’après-midi, j’y suis allée. Tout d’abord, je n’ai pas osé entrer, mais j’ai cru soudain que quelqu’un me poussait, comme si une sorte de rafale, de force me propulsait à l’intérieur.

Le dernier message en public

Au moment où je suis entrée dans l’église, les gens étaient en train de prier le chapelet à la chapelle. Je me suis jointe à leur prière en restant au fond de l’église. Ils ont prié ensuite les douze articles de la foi. Alors qu’on prononçait les mots « conçu de l’Esprit Saint », j’ai vu tout à coup la lumière apparaître près de l’autel de la Sainte Vierge. Lentement, très lentement, la lumière est passée de l’autel de la Sainte Vierge à la chapelle en passant par l’autel majeur, par l’autel de Saint-Joseph, où elle s’est arrêtée brièvement, et le long du mur latéral de l’église. J’avais l’impression qu’une forme flottait dans cette lumière. Je me suis levée et dirigée vers la chapelle car la Dame, pour ainsi dire, m’y invitait.

Au moment où je suis arrivée dans la chapelle, j’ai vu la Dame sortir lentement de la lumière et s’avancer. Elle m’a dit : « Prie la prière ! ». Elle s’est mise alors à la prier elle-même avec beaucoup de douceur et de piété, puis elle l’a priée avec moi. Mais à la fin, je l’ai entendue dire « votre Avocate » au lieu de « notre Avocate ». Tout en prononçant ces mots, elle a avancé la tête en me perçant du regard. Ça m’a déboussolée et il me semble bien avoir oublié de dire « qui fut un jour Marie » et avoir répété ses mots « votre Avocate ». La Dame a alors dit :« Je suis venue aujourd’hui te dire le dernier message en public. Ne crains rien, mon enfant. C’est la Dame de tous les Peuples qui te dit tout cela. ». Elle a marqué une pause avant de reprendre : « Tu as bien agi. »

Demande le dogme

Du pouce, la Dame a soudain refait un signe de croix sur ses lèvres ( signe voulant dire que la voyante ne devait pas répéter les paroles qu’elle allait dire) et dit : « Va trouver le Saint-Père et dis-lui tout. Demande la bénédiction pour la prière. Demande le dogme. ». Comme je me disais intérieurement : « Ah ! Dame, comment pouvez-vous me demander une chose pareille ? Vous savez bien que je ne pourrai jamais aller là-bas ! » La Dame m’a dit à voix basse : « Par l’intermédiaire du sacristain. »

Obéissance et libre arbitre

La Dame a ensuite pris un air triste en regardant au loin. Puis elle a dit: « J’ai voulu porter un message grave et joyeux. J’ai montré à tous les peuples que de l’obéissance et du libre arbitre, le libre arbitre devait avoir la priorité. »

Le Paraclet

« Et maintenant, je veux d’abord répondre à tous ceux qui t’ont demandé un signe. ». Tout en parlant, la Dame, l’air compatissant, a secoué la tête de droite à gauche. « Voilà ce que la Dame leur dit à eux tous : mes signes sont contenus dans mes paroles. Hommes de peu de foi, vous êtes comme un enfant qui réclame un feu d’artifice, mais la vraie lumière et le vrai feu, vous ne les voyez pas ! ». En disant cela, la Dame a adopté un sourire de compassion. « Vous n’arrêtez pas de chercher dans le para-ceci et le para-cela ! À cela aussi, la Dame de tous les Peuples va vous fournir une réponse. »

Et d’une voix retentissant formidablement dans l’église, la Dame a dit : « Tout cela, c’est le Paraclet qui l’opère ! ». Ne comprenant pas le sens du mot « Paraclet », j’ai essayé de le montrer à la Dame en secouant la tête et en haussant les épaules. Elle a souri et a fait un geste circulaire de la main. J’ai alors vu toutes sortes de membres du clergé autour d’elle. En montrant ceux-ci, elle a dit : « Vous, vous savez ce que la Dame veut dire. » ( Note87 : le paraclet = le saint Esprit ) 

Elle a alors poursuivi : « Il est le sel. Il est l’eau. Il est la lumière. Il est la force qui a inondé de lumière la Dame. Il est venu du Père et du Fils. De sa force, Il a irradié la Dame de tous les Peuples ; voilà pourquoi elle est en mesure et il lui est donné de vous dispenser la grâce. ». J’ai alors vu une nouvelle fois une sorte de brume se former autour de la Dame, comme auparavant, quand elle parlait du Saint Esprit.

Les sacrements

« Diffuse donc ma prière, la prière du Seigneur. Demande la permission de ramener provisoirement l’image ici. Mon enfant, n’aie pas peur. C’est moi qui te le demande. Réclame le dogme. Et vous, tous les peuples, laissez les mains de la Dame vous conduire au Seigneur, vous conduire à vos sacrements ! ». Elle a mis beaucoup l’accent sur le mot  « sacrements » puis a secoué la tête d’un air de dire : mais que se passe-t-il donc ? Elle avait un air très bizarre ; je lisais sur son visage qu’elle n’était pas du tout d’accord avec ce qui se passait.

Elle a alors dit : « Vous avez des pratiques si curieuses sous ce rapport.Je sais, la Dame de tous les Peuples sait ce qu’est ce temps pour les chrétiens ; c’est pourquoi, voilà douze années qu’il lui est donné de venir vous avertir, vous aider, vous ramener au Seigneur Jésus-Christ. Vous avez fait cette année l’expérience de l’étendue du pouvoir que peut… que peut avoir Satan. La Dame de tous les Peuples qui est l’Épouse du Seigneur, qui est la Reine du Roi, qui a dorénavant reçu ce titre de la part de son Seigneur, c’est elle qui a, par son intercession, sauvé cette fois le monde… cette fois ! ». Tout en parlant, la Dame a levé le doigt en signe d’avertissement.

Le ciel

« Peuples, écoutez donc tout ce que je vous ai dit ! Vraiment, ça vaut la peine de quitter le monde. ». 
La Dame semblait revêtir ces mots d’un double sens. « Il faut bien que vous veniez tous au ciel ! ». Ces derniers mots, elle les a prononcés d’un ton clair et catégorique. Elle a fait un geste comme pour soulever un voile et je me suis sentie plongée dans un état tout à fait particulier, un état céleste, surnaturel. Ce que je voyais était si merveilleux qu’il n’y a pas de mots pour le dire. J’avais l’impression que le ciel s’ouvrait ; c’était tellement beau!« Le Seigneur vous a tous rachetés. Vous qui vous êtes égarés, revenez donc ! La Dame vous attend. ». Tout en parlant, la Dame a fait un geste des mains comme si elle voulait accueillir les gens. « Elle vous aidera. Elle vous ramènera. »

Le célibat

Du pouce, la Dame a fait un nouveau signe de croix sur ses lèvres. Elle a alors dit : « Va trouver le Saint-Père et dis que j’ai dit : le temps est venu à présent de proclamer le dogme. Je reviendrai en privé pour l’Église et les prêtres au temps que fixera le Seigneur. Dis-lui que le célibat est en danger de l’intérieur. Mais le Saint-Père le maintiendra en dépit de tout. ». Comme je hochais la tête en disant que je n’oserais pas le lui dire, la Dame, un peu fâchée, m’a dit : « Je t’ordonne de le dire ! ». J’ai acquiescé. La Dame a ensuite dit : « S’ils font ce que j’ai dit, j’assisterai les peuples, chacun individuellement, même les plus primitifs et je serai en mesure d’apporter la vraie paix ! »
. La Dame a dit cela avec beaucoup d’insistance.

L’avant-goût de la vie éternelle

Puis, regardant au loin avec une expression céleste sur le visage, la Dame a dit: « Avant que le Seigneur Jésus-Christ ne meure de sa mort naturelle, avant que le Seigneur Jésus-Christ ne monte auprès du Père, avant que le Seigneur Jésus-Christ n’apparaisse en ce monde, qu’Il ne revienne parmi les hommes… ». La Dame semblait ajouter cela en guise d’explication car je secouais la tête de gauche à droite étant donné que je ne comprenais pas ce qu’elle voulait dire. « …Il vous a donné le grand Mystère, le grand Miracle de chaque jour, de chaque heure, de chaque minute. Il s’est donné Lui-même. Non, peuples, pas une idée ! ». Disant ces mots, elle a hoché énergiquement la tête. « Non, peuples, écoutez ce qu’Il a dit, pas une idée, mais Lui-même sous les espèces d’un petit morceau de pain, sous les espèces du vin.

C’est ainsi que le Seigneur veut venir parmi vous, tous les jours. Prenez-le donc, faites donc cela ! Il vous donne l’avant-goût, l’avant-goût de la vie éternelle. » La Dame a écarté une nouvelle fois le voile de devant mes yeux et je me suis retrouvée dans le même état céleste. « Voilà, peuples, ce que la Dame, la Co-rédemptrice, Médiatrice et Avocate voulait vous dire aujourd’hui pour la dernière fois en public. ». J’ai vu alors la Dame disparaître très lentement.

54eMessage – 19 février 1958 : Mercredi des Cendres

Prédiction de la mort du pape Pie XII

Cette nuit, je me suis réveillée en sursaut car on m’appelait. Il était trois heures pile. J’ai vu de nouveau la lumière et entendu la voix de la Dame qui disait : « Me revoici. Que la paix du Seigneur soit avec vous ! Tu as bien agi. Tu as usé de ton libre arbitre en choisissant de porter le message à ton directeur spirituel. Cette obéissance donnera de bons fruits, dont tu ressentiras bientôt les effets. Ton directeur spirituel connaît son devoir. Ne t’en fais pas. J’ai une annonce à te faire dont tu ne devras parler à personne, ni au sacristain (l’évêque hollandais Van Lierde qui a occupé cette charge de 1951 à 1991, décédé en mars 1995), ni à ton directeur spirituel. Une fois que la chose se sera produite, tu pourras le leur dire, que la Dame te l’a dit en ce moment même.

Voici l’annonce : Écoute. Le Saint-Père actuel, le pape Pie XII, sera élevé parmi les Nôtres début octobre de cette année. La Dame de tous les Peuples, la Co-rédemptrice, Médiatrice et Avocate, le guidera dans la joie éternelle. ». (note 91- Sur les conseils de son directeur spirituel, Ida a écrit ce message et l’a mis dans deux enveloppes dont l’une, scellée, remise à son directeur spirituel ; après la mort de Pie XII, Ida a lu le message inscrit dans son enveloppe au père Frehe et envoyé l’autre, toujours scellée, au sacristain du pape ).  J’ai pris peur à cette annonce et j’osais à peine y croire. La Dame a dit : « N’aie pas peur, mon enfant ! Son successeur proclamera le dogme. ». J’ai remercié la Dame. Sur un ton très solennel, elle dit : « Amen. »

55eMessage – 31 mai 1958

Une expérience céleste

Nous étions en train de bavarder quand j’ai vu soudain une lumière crue dans l’autre pièce. La Dame, je ne la voyais pas. C’était comme si on écartait un voile de devant mes yeux, et je me suis sentie plongée dans un état céleste, surnaturel. Je sentais la présence de quelqu’un de prodigieusement puissant, sublime et pur. Comme je m’agenouillais, une musique délicate et claire est parvenue à mes oreilles ; la pièce était remplie de lumière. Le rayonnement était tel que j’ai dû croiser les mains sur la poitrine et m’incliner profondément. Je n’osais ni ne pouvais la regarder en face. Toutefois, je l’ai subitement regardée il m’est impossible de décrire ce que j’ai vu. C’était céleste, s’il m’est permis de m’exprimer ainsi en toute humilité. Un voile a alors autant dire fait écran devant mes yeux et j’ai vu la Dame, debout, mais tout au loin. Elle avait l’air tellement aimable et gentille.

Elle m’a parlé d’une voix très douce. Je n’arrivais pas à répéter ce qu’elle disait ; je n’avais pas de voix. Elle a prononcé la première partie d’un seul trait en me regardant. Je me suis dit : pourvu que je retienne tout ça. La Dame m’a comprise, je pense, parce qu’elle m’a souri et a répété la première partie d’un seul trait. Je lui ai alors fait oui de la tête. La Dame a dit : « Par le Seigneur à la Dame ; par la Dame de tous les Peuples au Seigneur de tous les Peuples. Le contact ne sera pas rompu. Mets en garde le clergé contre de fausses théories surtout dans le domaine de l’Eucharistie. Transmets cela au sacristain. Dis que la Dame lui demande de te conduire devant le souverain pontife. Je le répète : prie beaucoup pour les bons prêtres et pour qu’ils soient nombreux, et pour que les peuples reviennent à de meilleurs sentiments. Mais… »

Dans la paix, je retournerai

La Dame s’est soudain arrêtée et a fait un mouvement de la tête comme pour dire : écoute, répète après moi. J’ai retrouvé subitement l’usage de ma voix. La Dame a dit : « Dans la paix, je suis venue. Dans la paix, je retournerai à Lui, qui m’a envoyée. ». Tout en disant cela, elle s’est peu à peu élevée et s’est éloignée de plus en plus. Je sentais qu’elle me quittait. J’en étais très triste et je me suis mise à pleurer. La Dame a dit : « Ne sois pas triste. Je ne vous laisse pas orphelins. Il va venir, Lui, le Consolateur, le Défenseur. (mot à mot : « celui qui aide »)

Formez ici une communauté

Alors que la Dame disparaissait lentement, je l’ai entendue qui disait : « Écoute, suis la lumière. ». Tout à coup, la lumière a quitté la chambre. J’ai cherché dans l’autre pièce, mais elle m’a devancée et est sortie par la porte de notre maison. Je lui ai couru après dans la rue. Elle m’a précédée jusqu’au Wandelweg. Subitement, elle s’est arrêtée. Je me suis mise à chercher là, par terre ; j’ai entendu alors la voix qui disait : « Que cherches-tu ? ». J’ai vu alors, entre deux nuages, la Dame avec la croix, le globe terrestre et les brebis. Elle-même se tenait dans un ciel bleu éclatant.

Alors qu’elle s’élevait très lentement, je l’ai entendue qui disait : « C’est ici le lieu où je vais retourner à Lui. Formez ici une Communauté pour tous les peuples. ». Un grand nuage lumineux l’a enveloppée et je ne l’ai plus vue. Mais tandis qu’elle s’élevait et s’éloignait comme dans une brume, une grande, une sainte Hostie, diffusant de la lumière, très grande, a pris sa place – je ne sais pas l’expliquer autrement. De la sainte Hostie jaillissaient trois faisceaux de lumière : au milieu, un faisceau aux superbes couleurs ; à droite et à gauche, un faisceau d’une magnifique clarté, et au bout du premier, une croix, au bout du deuxième, une colombe, mais lumineuses, spirituelles, je dirais. Puis, tout a disparu très lentement. (la voyante écrivit à propos de ce message une lettre à son directeur spirituel ) 

56eMessage – 31 mai 1959

La Dame couronnée dans la gloire céleste

C’était le dimanche après-midi, vers trois heures. Nous étions toutes ensemble dans le séjour. Par la fenêtre, j’ai vu soudain quelque chose se passer dans le ciel. Sous l’effet de la peur, j’ai dis à mes sœurs : « Regardez là-bas ! ».  Tout en montrant le ciel. Nous nous sommes toutes précipitées à la fenêtre. J’ai vu tout à coup la lumière, une énorme lumière au-dessus du Wandelweg. Je ne pouvais pas la fixer du regard et j’ai mis les mains devant les yeux. Les autres, qui ne voyaient rien, m’ont demandé ce qu’il y avait. Je me suis agenouillée en joignant les mains. Mais une force me poussait à la regarder. En regardant, j’ai eu l’impression que le ciel se déchirait. Ce que je voyais, c’était vraiment une déchirure dans le ciel.

Soudain, j’ai vu la Dame dans toute sa gloire. Les mots me manquent pour en rendre l’aspect imposant, céleste, glorieux. Jamais encore je ne l’avais vue ainsi. Je ne voyais ni les brebis, ni le globe terrestre, ni la croix ; je ne voyais que la Dame, mais enveloppée dans un énorme déploiement de lumière et de gloire. Soudain, une force m’a poussée à regarder sa tête ; j’ai vu qu’elle portait une couronne. Je ne l’avais jamais vue auparavant. Ce n’était pas une couronne de diamants ni d’or, mais je n’ignorais pas pour autant que c’était une couronne, jetant de tous côtés des éclats de lumière, plus belle que la plus belle couronne de diamants. D’ailleurs, la Dame elle-même était toute éblouissante de lumière. Je le répète : une chose céleste et glorieuse, je ne sais comment mieux l’expliquer.

Faites pénitence

Sous cette représentation de gloire, j’ai vu un pan de ciel pur, bleu et, en dessous, la partie supérieure du globe. Celui-ci était tout noir. Voir cela me procura un sentiment d’affreuse tristesse et de dégoût. Puis j’ai vu la Dame, elle ne cessait de faire aller et venir le doigt et secouait la tête – en signe de désapprobation et d’avertissement, me semblait-il – en désignant ce monde noir. J’ai entendu la voix : « Faites pénitence ! ». 
Ensuite, j’ai vu quelque chose de très curieux. J’ai vu sortir de ce monde sombre, noir, plein de têtes humaines. J’ai vu toutes ces têtes émerger lentement, puis leur corps ; pour finir, j’ai vu les gens en entier qui se tenaient sur l’hémisphère rond. Tout en regardant, je me suis dit : comment se peut-il donc qu’il y ait autant de races et de types humains différents ? Tandis que je regardais avec étonnement tous ces gens, j’ai vu la Dame étendre les mains sur eux dans un geste de bénédiction ; elle n’avait plus l’air aussi triste. Je l’ai entendue qui disait : « Faites Lui réparation ! »

Le Seigneur apparaît

Tout d’un coup, la Dame avait disparu ; à sa place, j’ai vu une hostie. C’était une hostie d’une imposante grandeur. C’est pourquoi j’ai bien vu qu’il s’agissait d’une hostie normale telles celles qu’on voit à l’église, faite de pain azyme ou de pain. Un grand calice est alors apparu devant l’hostie ; j’ai vu qu’il était d’un or splendide. Il s’est renversé de mon côté. J’ai alors vu du sang s’écouler du calice en flots épais. Tout ce sang tombait sur le globe, ruisselant sur la terre. C’était très désagréable à voir, ça m’a donné la nausée de voir ce sang couler et encore couler. Tout cela a duré un bon moment. Mais, tout d’un coup, tout a changé et s’est transformé en une sainte Hostie lumineuse, rayonnante. Une telle lumière en jaillissait que j’ai porté les mains à mes yeux. Je ne pouvais pas la fixer du regard, et j’ai vraiment cru que j’allais devenir aveugle. Et pourtant, intérieurement, une force me poussait à la regarder.

La sainte Hostie ressemblait à du feu blanc. En son centre, il y avait une petite ouverture ou une cavité, je ne sais pas comment le dire au juste. Tout à coup, j’ai eu l’impression que la sainte Hostie éclatait et j’ai vu une Forme flottante qui en sortait, une Personne, tellement puissante, tellement grandiose, pardonnez-moi de ne pouvoir exprimer la puissance ni la grandeur qui en émanaient. C’était tellement fantastique ; j’osais à peine lever les yeux. Alors que je regardais cette Personne imposante, sublime, la certitude se fit en moi : c’est le Seigneur !

Je me sentais moi-même si ridiculement petite comparée à cette inexprimable grandeur. Son corps était drapé dans un genre d’étoffe qui partait d’une épaule et tombait en biais sur le reste du corps. Son visage était d’un incroyable rayonnement. Il avait les pieds posés l’un sur l’autre comme on le voit parfois sur les crucifix. Sur les pieds, j’ai vu une cicatrice d’où jaillissaient des faisceaux de lumière. Les mains étaient quelque peu orientées vers le haut, l’une plus que l’autre. Dans les mains aussi, j’ai vu une sorte de cicatrice. Il en jaillissait de même de puissants faisceaux de lumière. Tout en ne voyant qu’une seule Personne, je ne cessais de me dire : pourtant, il y en a deux. Mais en regardant, je n’en voyais qu’une. Je ne pouvais pas me défaire de cette pensée : pourtant, il y en a deux.

Et voici que soudain, du milieu de ces deux Personnes, une lumière ineffable a jailli puis, dans cette lumière, du milieu d’elles – je ne sais comment dire ça autrement –, une colombe ; rapide comme l’éclair, elle a piqué vers en bas, vers le globe. Une lumière ineffable précédait la Colombe et un formidable faisceau de lumière la suivait. Cette lumière-là aussi était tellement énorme que je n’arrivais pas à la fixer ; j’ai porté les mains à mes yeux. Je n’en avais pas moins mal aux yeux. Mais une fois de plus, une force me poussait à regarder. Quel rayonnement de gloire et de puissance se dégageait de l’ensemble ! La Forme qui flottait, majestueuse, puissante, sublime, et cette lumière qui irradiait le monde. J’ai alors entendu : « Celui qui Me mange et Me boit, prend en soi la vie éternelle et reçoit le vrai Esprit

Adieu

Après avoir eu la grâce d’observer cela un bon moment, j’ai vu la Dame réapparaître dans toute sa gloire, tout comme au début. Mais à présent, je voyais très nettement la différence entre sa gloire à elle, si je peux m’exprimer ainsi, et la grande puissance et la grande majesté de la Forme qui flottait en l’air. On aurait dit que la Dame était dans l’ombre du Seigneur. C’est le sentiment que j’ai eu. La Dame à présent avait l’air heureuse. Elle m’a regardée avec tendresse et je l’ai entendue dire, d’une voix très douce et lointaine : « Adieu ! ». Et tout doucement, elle a ajouté : « Au revoir, au ciel ! ».

J’ai éprouvé une telle tristesse que je ne suis pas parvenue à répéter ces derniers mots. Je me suis mise à pleurer, parce que je sentais qu’elle me faisait ses adieux pour de bon. J’ai vu la Dame disparaître, très lentement, puis la lumière.

(le 24 juin 1959, la voyante reçoit, en rêve, l’explication selon laquelle cette vision est une représentation de la prière de la Dame)