« Le sourire de Marie »
C’est le 13 mai 1883, qu’au terme d’une neuvaine de messes à Notre-Dame des Victoires, demandée par son père, Monsieur Martin, Thérèse, âgée alors de 10 ans, fut guérie d’une grave maladie par le sourire de la Vierge Marie. Comme elle l’écrira dans son premier manuscrit :
« Ce qui me pénétra jusqu’au fond de l’âme ce fut le « ravissant sourire de la Sainte Vierge ». Alors toutes mes peines s’évanouirent, deux grosses larmes jaillirent de mes paupières et coulèrent silencieusement sur mes joues. Il fallait un miracle et ce fut Notre-Dame des Victoires qui le fit. »
« Ce sourire de Marie est pour tous ; il s’adresse cependant tout spécialement à ceux qui souffrent. Ce sourire, vrai reflet de la tendresse de Dieu, est la source d’une espérance invincible.
Dans le sourire de la Vierge se trouve mystérieusement cachée la force de poursuivre le combat contre la maladie et pour la vie. En cette manifestation toute simple de tendresse qu’est un sourire, nous saisissons que notre seule richesse est l’amour que Dieu nous porte et qui passe par le cœur de celle qui est devenue notre Mère.
Marie vous confie son sourire, pour que vous deveniez vous-mêmes, dans la fidélité à son Fils, source d’eau vive. Puissiez-vous porter son sourire à tous ! » Benoit XVI