Notre Dame de Soufanieh

Notre-Dame de Soufanieh (arabe : ﺳﯾدة اﻟﺻوﻓﺎﻧﯾﺔ) est le nom d’une prétendue apparition mariale non reconnue par l’Église catholique. Elle se situe dans la banlieue de DamasSoufanieh, en Syrie.

La Vierge se serait manifestée à deux reprises en décembre 1982 puis à trois reprises, en janvier, février et mars 1983 à une jeune femme grecque-catholique du nom de Myrna Nazzour, qui manifeste des stigmates. Une icône aurait aussi suinté de l’huile pure. L’archevêque syrien-catholique d’Hassaké-Nisibe, Jacques Georges Habib Hafouri, après une enquête confiée à des experts, a reconnu le caractère surnaturel des faits le 15 janvier 1987. Le thème majeur des apparitions est l’Unité des chrétiens d’Orient et d’Occident. L’Église catholique n’a pas reconnu ces apparitions.

L’icône qui suinte de l’huile

Par E melaney — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=22841909

Alors que le sang coule en Syrie depuis bientôt sept ans, l’huile de la Vierge Marie de Soufanieh continue à couler à Damas, la capitale syrienne, depuis plus de 35 ans. ( Site Aleteia)

C’est une histoire relativement peu connue en Occident. En novembre 1982, dans un modeste quartier du nord de Damas proche de « La porte de Thomas », une huile odorante a coulé d’une petite icône de la Vierge Marie portant l’enfant Jésus, une reproduction de la Vierge de Kazan. Cette huile est apparue pour la première fois sur les mains de la jeune mariée de la famille, Myrna Nazzour, le 22 novembre de la même année.

« N’aie pas peur ma fille, je suis avec toi. Ouvre les portes et ne prive personne de ma vue ! »

C’est en ces termes que la Vierge Marie est apparue pour la première fois à Myrna. Les larmes aux yeux et toute émue, la jeune fille a témoigné : « Surprise, peur, joie ou émotion, je ne peux décrire mes sentiments tellement j’étais confuse, mais la question qui rode depuis toujours dans ma tête : pourquoi moi ? ».

Soufanieh, c’est cette huile pure qui suinte de l’image de la Vierge, mais aussi des mains, des yeux et du front de Myrna. La jeune fille a également eu des stigmates sur ses mains, ses pieds et son front durant toute la Semaine sainte, lorsque la fête de Pâques des deux communautés chrétiennes, orthodoxes et catholiques, a été unifiée. Ce fut le cas à cinq reprises : 1984, 1987, 1990, 2001 et 2004.

Soufanieh, ce sont aussi ces messages délivrés par Jésus-Christ et la Vierge Marie pour la première fois en langue arabe. Des messages du même esprit que l’Évangile et la sainte Église, auxquels Myrna a avoué ne rien comprendre sur le moment mais qui sont devenus plus limpides par la suite, à la lumière des tragiques évènements.