11 – BANNEUX, 1933

Belgique / 15 Janvier 1933 au 2 Mars 1933 Notre Dame de Banneux

I – Généralités

Pays de l’apparition

Belgique

Carte de la Belgique
Banneux se trouve en Wallonie,
province de Liège

Site 

Banneux (ou Banneux-Notre-Dame) est un village de la commune belge de Sprimont situé en Région wallonne, dans la province de Liège. Ce village ardennais faisait partie de l’ancienne commune de Louveigné. Il est situé à une trentaine de kilomètres au sud-est de Liège, sur la route nationale 666 qui va de Louveigné à Pepinster. Le village est constitué de deux centres principaux : Banneux-Village situé sur la route menant à Trasenster et Nessonvaux autour le l’église dédiée à Saint Léonard et Banneux Notre-Dame implanté le long et au sud de la route nationale 666 autour du pèlerinage marial.

Désignation  

Notre-Dame de Banneux (également appelée Vierge des pauvres) est le nom sous lequel les fidèles catholiques désignent la Vierge Marie en tant qu’elle serait apparue plusieurs fois à Mariette Beco entre le 15 janvier et le 2 mars 1933, près de chez elle, à Banneux, un village au sud de Liège, en Belgique.

Contexte historique

1933 est une année très  « difficile ». En Union soviétique : un décret commun du Comité central et de la Commission de contrôle du parti communiste met en place des commissions d’épuration afin, entre autres, d’éliminer les « ennemis du peuple » du parti. Une directive décrète le blocus de l’Ukraine et du Caucase-Nord pour empêcher tout déplacement de population, alors que la région est en proie à une terrible famine (Holodomor). L’Italie et l’Union soviétique signent un pacte de non agression. En Allemagne, la SA, la SS et le Stahlhelm deviennent « police auxiliaire ». Aussitôt commence un déferlement de violences contre les communistes. Ouverture du camp de Dachau, 1er camp de concentration permanent. Création à Madrid de la Phalange espagnole par José Antonio Primo de Rivera, fils du dictateurMise en place de la dictature nazie et début du Troisième Reich. Invasion japonaise.

II – La voyante

Mariette Beco (1921-2011)  

Banneux est une petite ville de Belgique. À l’époque de l’arrivée au pouvoir d’Hitler, une petite fille de 11 ans, Mariette Beco, y a vécu quelque chose qui, à l’époque, n’a pas fait grand bruit. Mariette, l’aînée de sept enfants, est née le 25 mars 1921, jour de la fête de l’Annonciation. Sa famille n’allant pas à la messe, elle n’a pas reçu d’éducation religieuse. Son père catholique n’était plus pratiquant depuis plusieurs années, et ne se souciait pas que ses enfants aillent à la messe ou pas.

Néanmoins, Mariette avait gardé un chapelet qu’elle avait trouvé et, à l’occasion, le priait avant d’aller se coucher. Elle est l’ainée d’une famille ouvrière de sept enfants qui possède une modeste maison sur la route de Louveigné à Pepinster, un peu à l’extérieur du village de Banneux.

Elle a 12 ans lorsque le 15 janvier 1933, au soir d’une journée d’hiver froide et pluvieuse, elle voit par la fenêtre une dame rayonnante près de la barrière qui conduit sur la route. Plutôt sauvageonne et peu portée à la dévotion, elle n’en dit pas moins à ses parents qu’elle a vu la Vierge. Ceux-ci la traitent de « sotte ». Les apparitions se reproduisent huit fois entre le 15 janvier et le 2 mars, à la même heure, vers 19 heures et presque, par temps, froid et pluvieux.

Née le 25 mars 1921, Mariette Beco s’est mariée et a mené une vie familiale ordinaire, dans la plus grande discrétion possible et refusant tout ce qui pouvait attirer l’attention sur elle-même. Si elle visitait fréquemment la source ainsi que la chapelle des apparitions, c’était incognito. Mariette a parcouru le chemin habituel des personnes âgées, avec son lot de joies mais aussi de difficultés. Le recteur des Sanctuaires de Banneux, l’abbé Léo Palm, a rencontré plusieurs fois Mariette. Il témoigne d’une femme aimée par sa famille, proche de son fils et de ses petits-enfants. Mariette avait aussi été vivement éprouvée par la mort de ses deux filles, la première disparue très jeune, la seconde décédée en 2008. 

Mariette Beco a mené une vie relativement normale, avec des hauts et des bas. Elle a également souffert de problèmes conjugaux, puis a pris soin d’une personne handicapée. Elle était discrète et peu pratiquante. Elle ne voulait pas parler aux reporters voulant en savoir plus sur elle. Elle a vécu jusqu’à l’âge de 90 ans et, contrairement à Bernadette de Lourdes, aux enfants de Fatima ou à sainte Catherine Labouré, sa foi n’était pas profonde : Dieu peut nous accorder Sa grâce, quelles que soient nos convictions. Notre Dame de Banneux a confié son message à Mariette, cette petite fille assurément unique et spéciale aux yeux de Dieu et de Sa Mère. La matinée du vendredi 2 décembre 2011, Mariette Beco, s’est éteinte à l’âge de 90 ans dans la maison de repos Home de la Vierge des Pauvres, à Banneux. L’annonce de son décès s’est très rapidement répandue parmi les pèlerins suscitant une vive émotion.

Mariette Beco, adulte

III – L’Apparition (généralités) 

Date

Mariette Beco a 12 ans lorsque le 15 janvier 1933, au soir d’une journée d’hiver froide et pluvieuse, elle voit par la fenêtre une dame rayonnante près de la barrière qui conduit sur la route. 

Nombre et durée des apparitions

Les apparitions se reproduisent huit fois entre le 15 janvier et le 2 mars 1933 à la même heure, vers 19 heures et presque toujours par mauvais temps, froid et pluvieux.

Emplacement des apparitions

Le 15 janvier 1933, alors que la petite fille observait la noirceur de la nuit, elle vit une dame dans la cour. Trois jours plus tard, le 18 janvier, Mariette est sortie de chez elle en courant aux alentours de 19h. Son père l’a suivie. Elle va dans le jardin et prie à genoux. La Dame était en face d’elle.Jeudi 19 janvier, le temps est très mauvais. Mariette est à genoux dans le sentier. La Dame apparaît

Récit 

Mariette Beco est née le 25 mars 1921. Elle est l’aînée d’une famille de sept enfants. La famille, non pratiquante, connaît des conditions de vie difficiles et habite une modeste maison ouvrière isolée, située en retrait de la route, à l’écart du village de Banneux, en face d’un grand bois de sapins. Le 15 janvier 1933, Mariette guettait par la fenêtre de la cuisine l’arrivée de son frère Julien. Il faisait froid et il neigeait dehors. Le vent faisait couiner le revêtement de la maison dans une symphonie inquiétante.

Alors que la petite fille observait la noirceur de la nuit, elle vit une Dame dans la cour. Elle était très belle et une lumière éclatante l’enveloppait. Elle était pieds nus et portait une longue robe blanche avec une ceinture bleue. Une rose dorée se trouvait à ses pieds. Mariette a remarqué que la Dame flottait à quelques centimètres au-dessus du sol. La Dame lui a fait signe de s’approcher. « Regarde, maman. Elle est belle. Elle me sourit. Je veux sortir dehors » Mariette a rationalisé sa vision en se disant qu’elle n’avait pas pu avoir lieu. Elle a imaginé que c’était un reflet de la lampe à huile, qu’elle a donc déplacée dans une autre pièce. Elle est revenue près de la fenêtre, et la Dame était toujours là. Mariette a appelé sa mère pour lui dire ce qu’elle voyait. Celle-ci a secoué la tête : « N’importe quoi ».

Mariette a insisté et sa mère s’est moquée d’elle : « C’est peut-être la Vierge Marie ». Puis, dans un haussement d’épaules, elle a fermé le rideau et s’est éloignée. Mariette a rouvert le rideau : « Regarde, maman. Elle est belle. Elle me sourit. Je veux sortir dehors ». « Tu n’iras nulle part Mariette. Et maintenant, arrête de dire n’importe quoi et ferme la porte à clé ». Quand elle est retournée près de la fenêtre, la Dame n’était plus là. Elle s’est rappelée du chapelet noué à sa ceinture, et est allée dans sa chambre pour prier le sien. Lorsque son frère Julien est rentré, elle lui a raconté ce qu’elle avait vu : il lui a ri au nez et l’a traitée d’idiote.

Trois jours plus tard, le 18 janvier, Mariette est sortie de chez elle en courant, aux alentours de 19h. Son père l’a suivie. Elle va dans le jardin et prie à genoux. La Dame était en face d’elle. Le père de Mariette, qui observait la scène derrière un arbre, était fasciné. La Dame lui tend les mains et fait signe à Mariette de la suivre, ce qu’elle fit. Son père les a suivies, et a vu Mariette s’agenouiller une nouvelle fois. Elle était près d’une source d’eau et a entendu : « Poussez vos mains dans l’eau ! Cette source m’est réservée. Bonsoir. Au revoir »… Puis elle a disparu.

Son père, qui n’a pas vu la Dame, en a été transformé : il est allé se confesser au père Jamin, désireux de retourner à la messe et de communier. 

Jeudi 19 janvier, le temps est très mauvais. Mariette est à genoux dans le sentier. La Dame apparaît. Mariette lui demande :  » Qui êtes-vous, belle Dame ?  »  » Je suis la Vierge des Pauvres. » La Vierge conduit l’enfant par le chemin jusqu’à la source. Mariette interroge encore :  » Belle Dame, vous m’avez dit hier : cette source est réservée pour moi. Pourquoi pour moi ? « . Mariette se désigne, croyant que la source est pour elle. Avec un sourire, la Vierge répond :  » Cette source est réservée pour toutes les Nations … pour soulager les malades.  »  » Merci, merci  » dit Mariette. La Vierge ajoute :  » Je prierai pour toi. Au revoir. » 

Le vendredi 20 janvier, Mariette reste au lit toute la journée : elle a mal dormi. A 18H45, elle se réveille, s’habille et sort. Quand la Vierge apparaît, Mariette s’écrie :  » Oh, la voici. » Puis elle demande :  » Que désirez-vous ma belle Dame ?  » Souriante, la Vierge répond :  » Je désirerais une petite chapelle. » La Vierge étend ses mains et de la main droite bénit l’enfant. Suivent trois semaines de grand calme. La Vierge interrompt ses visites. Mariette, cependant, reste fidèle : chaque jour à 19H, elle prie dans le jardin.

Samedi 11 février, de nouveau, Mariette est entraînée sur la route. L’enfant s’agenouille deux fois, trempe ses mains dans l’eau à la source et fait un signe de croix. Elle se lève brusquement, court vers la maison et pleure. Elle ne comprend pas ce que la Vierge lui a dit :  » Je viens soulager la souffrance. » Elle ne comprend pas le mot  » soulager « . Mais elle sait que c’est quelque chose de bon, puisque la Vierge a souri.

Trois jours se passent. Le soir du mercredi 15 février, la Vierge apparaît pour la sixième fois. Mariette transmet la demande de l’abbé Jamin :  » Sainte Vierge, Monsieur le Chapelain m’a dit de vous demander un signe. » La Vierge répond : « Croyez en moi, je croirai en vous. » Elle ajoute pour Mariette :  » Priez beaucoup. Au revoir. » La Vierge confie un secret à l’enfant.

Le 20 février, Mariette est à nouveau à genoux dans la neige, bravant le froid. Soudain, elle prie plus haut et plus vite. Elle quitte le jardin, s’agenouille deux fois sur la route puis à la source où elle prie et pleure  « parce que Marie s’en va trop vite. » La Vierge souriante comme à l’ordinaire, lui dit : « Ma chère enfant, priez beaucoup. »Après quoi, elle cesse de sourire et ajoute, avant de partir et d’une voix plus grave : « au revoir. » Mariette attend dix jours avant de revoir la Vierge une dernière fois.

Elle apparaît le jeudi 2 mars. Il pleut à torrent depuis 15h. Elle sort à 19h. Elle en est au troisième chapelet quand il cesse subitement de pleuvoir. Elle se tait, étend les bras, se lève, fait un pas, s’agenouille. Dans la maison, après bien des pleurs, Mariette livre le message confié par Marie :  » Je suis la Mère du Sauveur Mère de Dieu. Priez beaucoup. » Avant de la quitter, la Vierge lui a imposé les mains en disant :  » Adieu. » 

D’abord ridiculisée, Mariette est au fil des jours interrogée de plus en plus rigoureusement par l’abbé Louis Jamin (1898-1961), chapelain de Banneux. Elle rapporte chaque fois ce qu’elle a vu et ce que « la dame » lui a dit. Sa sincérité ne fait aucun doute. Plusieurs personnes – curieux, sympathisants et sceptiques – l’accompagnent durant la deuxième série d’apparitions (11 février au 2 mars). Ils ne voient rien, sinon les traits transfigurés de Mariette qui dit son chapelet et semble en conversation avec quelqu’un. À la suite de la demande explicite de la « Vierge des Pauvres » (apparition du 20 janvier), une petite chapelle est érigée et inaugurée le 15 août 1933, fête de l’Assomption.

IV – Analyse de l’Apparition

Apparence de la Vierge

Elle était très belle et une lumière éclatante l’enveloppait. Elle était pieds nus et portait une longue robe blanche avec une ceinture bleue. Une rose dorée se trouvait à ses pieds. Mariette a remarqué que la Dame flottait à quelques centimètres au-dessus du sol.

Notre Dame de Banneux

Attitudes de la Vierge

La première fois : « Elle me sourit ». La Dame lui a fait signe de s’approcher. La seconde fois : la Dame lui tend les mains et fait signe à Mariette de la suivre. Une autre foisla Vierge répond avec un sourire. La Vierge étend ses mains et de la main droite bénit l’enfant. La Vierge souriante, comme à l’ordinaire, lui dit… Après quoi, elle cesse de sourire et lui parle, avant de partir, d’une voix plus grave.  Avant de la quitter, la Vierge lui a imposé les mains. 

Paroles de la Vierge

« Je suis la Vierge des Pauvres. « 

« Poussez vos mains dans l’eau ! Cette source m’est réservée. Bonsoir. Au revoir »…

 » Cette source est réservée pour toutes les Nations … pour soulager les malades

 » Je prierai pour toi. Au revoir. »

 » Je viens soulager la souffrance. »

 » Croyez en moi, je croirai en vous. » 

 » Priez beaucoup. Au revoir. »

« Ma chère enfant, priez beaucoup. »

 » Je désirerais une petite chapelle. »

 « Ma chère enfant, priez beaucoup. »

 » Adieu. »

 » Je suis la Mère du Sauveur Mère de Dieu. Priez beaucoup. »

Messages de la Vierge  

La Vierge déclare son identité : mère du sauveur, mère de Dieu. Au nombre des qualificatifs qu’elle choisit au cours de ses apparitions, ici elle se déclare vierge des pauvres et vient pour soulager la souffrance.  Comme à chaque apparition, elle insiste sur la prière. La Vierge demande qu’on croit en elle ! Elle, croit en Mariette Beco. Enfin, comme presque à chaque fois, elle désigne une source et demande une chapelle : une source pour guérir les souffrances, une chapelle pour prier ! 

Eléments supra naturels

La Dame flotte à quelques centimètres au dessus du sol. Une lumière éclatante l’enveloppe. Au troisième chapelet, il cesse subitement de pleuvoir. 

Eléments conformes aux autres apparitions 

Marie apparaît dans une cour, sur un sentier, dans un environnement paysager 

La voyante est une enfant, aînée de 7 enfants d’une famille ouvrière. 

Marie crée une source qui deviendra miraculeuse et demande la création d’une chapelle qui deviendra un sanctuaire. 

La Vierge sourit beaucoup et parle peu.

La Vierge est très belle et une lumière éclatante l’enveloppe.

Eléments spécifiques

La vierge apparaît toujours vers 19H, par mauvais temps, froid et pluvieux. C’est l’hiver et les temps sont rudes…

Lien avec d’autres apparitions 

La Vierge est déjà apparue en Belgique, du 15 Janvier 1933 au 2 Mars 1933, à Beauraing. Quelle signification à deux apparitions si proches, sinon la montée des périls qui annonce la deuxième guerre mondiale ? 

V- Reconnaissance et sanctuaires 

Reconnaissance

Un hémiplégique sceptique, Ernest Boutet, est guéri après avoir pris de l’eau à la source (fin mars 1933). Étant donné l’afflux grandissant des visiteurs, une enquête canonique diocésaine est ordonnée. Les faits, les déclarations de Mariette et les procès verbaux de l’abbé Jamin sont examinés entre 1935 et 1937 par une commission canonique épiscopale.

La guérison complète d’une religieuse de Liège, Sœur Lutgarde, qui, souffrant d’une décalcification des os prononcée et irréversible, avait absorbé quotidiennement de l’eau de Banneux est déclarée « inexplicable » par les médecins qui la soignent (juin 1937). C’est le premier « miracle » reconnu. Comme, de plus, la première commission n’exprime aucun doute quant à la sincérité de la voyante, l’évêque de Liège Mgr Kerkhofs autorise la vénération de Notre-Dame de Banneux (19 mars 1942).

L’Assomption à Banneux

Des triduums * pour malades sont organisés. Une seconde commission diocésaine (mai 1942 à février 1945) conclut au caractère surnaturel de ce qui s’est passé à Banneux. Le 22 août 1949, L’évêque Mgr Kerkhofs reconnaît alors officiellement la « réalité des faits ». Après quoi en 1952 la reconnaissance officielle de l’Église a suivi.  

Le 14 août 1956, la statue de Notre-Dame de Banneux est solennellement couronnée par Mgr Efrem Forninonce apostolique en Belgique.

Le Pape Jean Paul II
En 1985, il visite le sanctuaire de Banneux
Par Dennis Jarvis from Halifax, Canada — Luxembourg-5151 – Pope John Paul II, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=66953469

* Triduum : célébration chrétienne qui dure du jeudi saint au dimanche de Pâques.

Sanctuaire (s)

Des groupes de malades arrivant en pèlerinage, une esplanade est créée en 1939. Aujourd’hui Banneux Notre-Dame est un lieu de pèlerinage marial avec source d’eau dite « miraculeuse » et hospice pour malades-pèlerins (Hospitalité Banneux Notre-Dame) disposant de 300 lits. Pendant la saison de pèlerinage, entre mai et octobre, il y a chaque jour des bénédictions de malades et plusieurs messes pour les pèlerins.

Notre Dame de Banneux près de la fontaine

L’organisation du pèlerinage est dirigée par l’ASBL Banneux. En 1985, le pape Jean-Paul II a visité le sanctuaire et y a rencontré la voyante, Mariette Beco. Le nombre de pèlerins, surtout des groupes de malades, augmente rapidement, venant de Belgique et des pays voisins.

Des sanctuaires « Notre-Dame de Banneux » sont érigés à travers le monde. Un institut séculier est fondé en 1954 : les Servantes de la Vierge des pauvres. En 1958, l’ensemble monumental de la « Source » est inauguré. En 1959, Banneux enregistre son millionième pèlerin. Depuis lors Banneux-Notre-Dame est fréquenté annuellement par environ 700 000 visiteurs ou pèlerins. Quelque 10 000 d’entre eux sont des malades. 

Ensemble de la Source, à Banneux