Apparition de L’Escorial/ Madrid, en cours d’étude ; culte accepté;

Premier message de Jésus Christ : 

Jeudi 13 novembre 1980, dans l’appartement de Miguel et Julia, les employeurs de Amaparo Cuevas : « Fille, prie pour la paix du monde et pour la conversion des pécheurs  car le monde est en grand danger. » Un peu plus tard, ce même jour : « Fille, n’aie pas peur. » Et de nouveau : « Prie pour la paix du monde et pour la conversion des pécheurs.  Aimez vous les uns les autres.Tu vas recevoir des épreuves de douleur. »

2ème message de Jésus Christ : 

Samedi 15 novembre 1980, chez Miguel et Julia : Amparo reçoit la première stigmatisation et lorsqu’effrayée, elle demande : « Mais qu’est-ce que c’est ? » Elle voit et entend le Seigneur crucifié lui dire : « Ma fille, c’est la passion du Christ. C’est une épreuve.  Tu dois la subir tout entière. » Comme Amparo s’exclame : « Je ne peux pas tenir ! » Elle entend de nouveau le Seigneur qui lui dit : « Si toi, au bout de quelques secondes tu ne peux pas tenir,  qu’ai-je eu à souffrir, moi, pendant des heures entières sur la croix,  mourant pour ceux-là mêmes qui me crucifiaient ?  Tu peux sauver beaucoup d’âmes par tes douleurs. »

3ème message de Jésus Chris.  Samedi 22 novembre 1980 :

« Celui qui craint Dieu recevra sa récompense au Ciel. Celui qui le méprise et le blasphème n’entrera pas au Royaume des Cieux. Dieu sème la graine dans les coeurs,  mais il arrive que la plupart des coeurs,  pleins de ronces, ne laissent pas croître la semence ;  il vaudrait mieux pour eux n’être pas nés,  parce qu’à ceux-là, Je donne actuellement beaucoup d’occasions de se sauver.  Lorsqu’arrivera le moment terrible, il n’y aura pas de lamentations ;  Je n’aurai pas d’oreilles pour les entendre.  Le temps est très proche, ne vous bouchez pas les oreilles. Heureux ceux qui se repentent : ils pourront entrer dans le Royaume des cieux,  car Dieu peut tout et en une seconde ;  il peut jeter au fond de l’enfer le blasphémateur,  celui qui commet des péchés sexuels, l’incrédule, les hypocrites. Je suis en train de donner des preuves pour qu’ils se sauvent,  qu’ils implorent Dieu, leur Père céleste.  
J’ai donné ma vie pour les racheter tous, qu’ils ne soient pas aussi ingrats.

Dis-leur que Dieu, avec son grand pouvoir, peut illuminer la Terre et y faire brûler tous les impurs.   [les impurs sont ceux qui commettent des péchés sexuels]  Dis-leur que Dieu pourchassera tous ceux qui publient des doctrines fausses. Dis-leur qu’ils mettent en pratique la doctrine chrétienne. Que le prêtre ou le religieux fasse voeux de pauvreté, chasteté et obéissance,  qu’ils respectent ces voeux,  s’ils ne le font pas, alors Je viendrai  et ils rendront compte. Prie beaucoup, ma fille, pour la paix en Espagne et dans le monde entier ;  fais beaucoup de sacrifices et demande à tous de le faire.  Demande qu’ils n’outragent plus le Divin Coeur de Jésus  et qu’ils prient (demandent) par l’intercession de ma divine et très pure Mère,  dont le Coeur est transpercé de douleur à cause de tant d’offenses faites à son Fils. Qu’ils récitent tous les jours le saint Rosaire pour la paix du monde   et qu’ils fassent beaucoup de sacrifices.

1er mai 1981 
Premier message de la Vierge (Marie, la mère de Jésus) 

Le 1er mai 1981, premier vendredi du mois, Amparo reçut ce premier message de la Vierge dans son appartement, la nuit, à son retour de Cortés, le jour même : « Ma fille, ne cessez pas de réciter le saint rosaire. Dis-leur que s’ils ne m’écoutent pas, il y aura beaucoup de morts, l’Eglise s’affaiblira, il n’y aura pas de travail mais beaucoup de misères, surtout en Espagne.  Ma fille, le saint rosaire récité avec dévotion a beaucoup de pouvoir ; je vous demande très peu de chose : de prier et, par votre oraison et votre pénitence, de nous aider, mon Fils et moi, à sauver beaucoup d’âmes qui sont errantes, dans l’attente de quelqu’un pour les sauver. Je me suis manifestée en beaucoup de lieux, mais ils sont vides et on ne veut rien savoir. Si on ne  m’écoute pas il y aura une autre guerre en Espagne et l’Église espagnole souffrira. Priez beaucoup et faites beaucoup pénitence pour vous sauver tous. Je vous aime tous parce que tous vous êtes mes enfants. II faut être plus assidus à recevoir l’Eucharistie sacrée ; il est très important de communier les premiers vendredis du mois, avec beaucoup de dévotion. Et de demander que tous les prêtres soient de bons catholiques, donnent le bon exemple et que l’Esprit-Saint les illumine pour servir Dieu, aimer le prochain et collaborer au salut des âmes. Faites oraison et dis-leur de faire beaucoup de sacrifices car plus vous faites de sacrifices, plus je vous aime : parce qu’ainsi vous m’aidez à souffrir et à implorer pour tant de pécheurs qui en ont tant 
besoin. »

Second message de la Vierge 
Dimanche 10 mai 1981, chez Julia et Miguel :

« Ma fille, dis à tous mes enfants qu’ils respectent très bien le message que je leur ai donné de prier le saint rosaire, mais ils doivent s’approcher davantage de l’Eucharistie [la messe] car beaucoup d’entre eux ne l’ont pas fait. Qu’ils communient les premiers vendredis du mois et que tous ceux qui communient ce jour-là, prient pour l’Eglise catholique, afin que les chrétiens soient plus unis. Le péché d’impureté [= le péché sexuel] offense beaucoup le Seigneur. 

Soyez très humbles car l’orgueil ferme les portes du Ciel. Persévérez car je suis très contente de vous et intercédez pour les prêtres afin qu’ils soient de bons fils de Dieu. »  [Comme le dit la note figurant après le texte espagnol du message : cette apparition n’a pas été enregistrée sur magnétophone, Amparo en donna le texte après coup. Ces trois phrases sont manquantes page 30 du livre des messages 1980-1984, mais elles figurent bien dans la version originale espagnole des messages et le prêtre qui les commente, les commente comme faisant partie intégrante du message délivré par la Vierge Marie le 10 mai 1981. Note du 23/9/2016] Approchez-vous davantage de l’Eucharistie [la messe]. Soyez assidus à recevoir le corps de Jésus. Priez pour la paix en Espagne, particulièrement pour le pays basque. » 

Dimanche 14 juin 1981 

La Vierge : C’est la première fois que la Vierge apparaît sur le fresne dans le domaine du Prado Nuevo (pré neuf) après déjeuner : « Je suis la Vierge des douleurs. Je veux qu’on construise en ce lieu une chapelle en l’honneur de mon nom. Qu’on vienne de toutes les parties du monde y méditer la passion de mon fils qui est complètement oubliée. Si on fait ce que je dis, il y aura des guérisons, cette eau guérira. [à côté se trouve une fontaine qui se déverse dans un bassin servant d’abreuvoir]. Quiconque viendra ici réciter quotidiennement le saint Rosaire sera béni par moi. Beaucoup seront parqués d’une croix au front. Faites pénitence, faites oraison.»

6 juillet 1981 : message de Jésus

Jésus : « L’humanité ne veut pas écouter les paroles de Ma Très Sainte et pure Mère. Elle s’est manifestée en maints endroits d’Espagne, mais l’on ne croit pas en Elle. Ma mère souffre beaucoup pour tous les hommes. Elle est triste, Elle pleure pour tous les pécheurs et Me demande toujours d’avoir pitié de tous, mais Je lui ai répondu : Qui a pitié de Toi, Ma Mère ? L’on ne cesse de te blasphémer, de te calomnier, de te mépriser. Avec ce manteau de douleur, Ma Sainte Mère veut vous sauver tous, en échange de ses larmes et de ses souffrances. Je ne puis voir Ma Mère souffrir ainsi. Voilà pourquoi c’est Moi qui vais envoyer le châtiment à toute l’humanité si ingrate. Mais dis à tous ceux qui croient, qu’ils n’aient crainte, car rien ne les affectera ; dis-leur de persévérer dans la prière, de s’approcher de l’Eucharistie, car c’est là que Je serai, pour les aider à persévérer et pour leur donner des forces, afin qu’ils aiment beaucoup cette Mère si bonne. Je vous demande de ne pas la faire souffrir. Croyez en elle, car elle vous ouvrira les portes du Ciel ; et qu’elle ôte ce manteau de Vierge Douloureuse pour revêtir le manteau blanc. Par vos prières et vos pénitences, intercédez beaucoup pour ceux qui ne croient pas, car l’heure du châtiment est très proche. Les temps sont très graves. Dis-leur à tous de prier beaucoup le saint rosaire pour apaiser la colère de Dieu le Père. Ceux qui sont avec Dieu et la Très Sainte Vierge n’ont pas à craindre, mais pour ceux qui ne voudront pas être en grâce avec Dieu, ce sera terrible. »

28 juillet 1981: message de la Vierge

La Vierge : « Ma fille, dis-leur à tous que, s’ils n’écoutent pas ce que Je leur dis, le monde connaîtra un châtiment comme il n’y en a jamais eu auparavant et en premier lieu, il tombera sur l’Espagne. Dis-leur de s’approcher de l’Eucharistie, de prier le Saint Rosaire chaque jour avec une grande dévotion et de communier le premier vendredi de chaque mois. Tous ceux qui le feront avec dévotion seront sauvés. Priez pour les prêtres et les religieux car Mon Fils porte une croix très lourde pour tous ceux qui ne sont pas fidèles à Dieu ; aidez-Le à se décharger de cette croix qu’ll porte sans cesse. Priez pour les incrédules ; le châtiment est très proche ; dis-leur de M’écouter car je veux qu’ils se sauvent tous ; Je les aime tous et Mon Cœur saigne de douleur pour eux. Faites pénitence et priez.

8 septembre 1981

La Vierge : « Ma fille, demande à tous de prier beaucoup pour mon fils bien-aimé le Pape Jean-Paul II et pour la paix en Espagne. Si l’Espagne ne change pas, elle sera châtiée. Transmets ce message sans délai, pour rappeler à l’ordre tous les coupables, afin qu’ils se repentent tous avant que n’arrive l’heure du châtiment. Dis-leur d’être prêts car je viendrai chercher mes élus et l’ennemis les siens. En ce jour proche, je serai avec mon Fils et mes anges. Ma fille, offre ces douleurs des plaies, pour que beaucoup d’âmes soient sauvées. Unis tes douleurs aux miennes pour sauver le monde. »

25 septembre 1981 : message conjoint de Jésus et Marie 

Le Seigneur : « Annonce, ma fille, que Je suis comme le père du fils prodigue : quiconque vient à Moi sera sauvé car J’attends les bras ouverts. Je suis très triste. Dis-leur que les trompettes  sont sur le point de sonner. Malheur à celui qui ne sera pas prêt lorsqu’il entendra ces sons ! En 1983, les châtiments augmenteront : il y aura de grands tremblements de terre, de grandes sécheresses, des maladies qui causeront la mort. Priez, mes enfants, placez-vous dans la grâce de Dieu (litt. « Mettez-vous bien avec Dieu »). Par l’oraison on peut calmer la juste et divine colère de Dieu le Père. Toi, ma fille, tu vas beaucoup souffrir, mais J’ai souffert Moi aussi pour vous tous ;  il est important de souffrir et par la souffrance on parvient au Royaume de Dieu. 

Dis ce que Je disais : « Père, ta volonté et non la mienne ». La volonté de mon Père était que Je verse jusqu’à la dernière goutte de mon sang et Je l’ai versé pour vous tous. La troisième Demeure s’appellera Bethléem. Pour parvenir à cette Demeure, il faut prendre sa croix, même si elle pèse ; Je vous aiderai à la porter. Ne nous déçois pas, ma fille. Je viendrai chercher les choisis. Je te le répète : ne nous déçois pas, lutte contre l’ennemi.  Je suis l’Alpha et l’Oméga : quiconque croit en Moi, possédera le royaume des cieux. Je porte la croix (sur le dos) afin que Dieu le Père répande sa divine Miséricorde sur toute l’humanité. (Ici le Seigneur donne à Amparo une date…) Je te le répète : dis à tous qu’ils viennent à Moi car Je suis le père du fils prodigue… Souffre, ma fille… Au revoir (et) accomplis la mission que Je t’ai confiée. »

La Vierge : « Ne fais pas attention aux avis/conseils terrestres (litt. « terriens »), ma fille, ils peuvent t’induire en confusion ; fais attention à (ce que te dit) ton directeur spirituel.  Continue avec le troupeau de mon Fils, ma fille. Lutte contre l’ennemi ; mon Fils est très content (car) tu as ramené beaucoup de brebis à son troupeau. Souffre, ma fille, étends les bras comme mon Fils les a étendus sur la croix pour sauver l’humanité. Continue de lutter, ton chemin est celui de la souffrance. Ceux qui seront choisis, ma fille, retourneront à l’Éden du Paradis. Je viendrai avec mon Fils chercher les choisis.  Prends cette croix, ma fille, mets-là sur ton dos et suis mon Fils comme Je l’ai suivi sur la croix, le coeur transpercé de douleur, alors que mon Fils souffrait pour sauver l’humanité ;

Pendant ce temps, la majeure partie de l’humanité fait la fête. Quels ingrats ! Dans l’abîme de l’enfer, mon Fils n’aura pas compassion d’eux. Ceux qui seront choisis se retrouveront au Paradis d’amour et de félicité.  Mes anges lutteront contre l’ennemi, ce sera une grande guerre dans les airs. La lutte est proche. Mon coeur est bouleversé de voir comme on emporte beaucoup de mes enfants au fond de l’abîme. Mais je ne peux pas retenir plus longtemps le bras de mon Fils. Beaucoup mourront sous la main de l’ennemi ; le règne de l’ennemi ne durera pas longtemps. Les enfants lutteront contre les parents, les belles-filles contre les belles-mères et les frères contre les frères. Beaucoup d’innocents mourront : Je les attendrai dans ma Demeure. Les Demeures de ceux qui seront choisis, sont prêtes ; les cachots de l’enfer aussi (sont prêts).

La lutte vous paraîtra très longue ; alors l’ennemi sera vainqueur. Il y aura trois jours d’obscurité ; le soleil s’obscurcira et la lune donnera une très pâle clarté. Les véritables enfants de Dieu demeureront en oraison sans oublier Dieu ; ce seront des jours terribles. En ces moments-là, on verra qui est vraiment imitateur de Christ. Ne dégainez pas votre épée. Souvenez-vous que Dieu dit « qui tue par l’épée périra par l’épée ». Je demande l’oraison [la prière] : par l’oraison vous vous sauverez. La quatrième Demeure est prête pour la lutte. À ces moments-là Élie et Enoch manifesteront leur présence et feront de grands prodiges afin que les ennemis de mon Fils se repentent et reviennent à Dieu. II faut semer pour récolter, ma fille. Lorsque tu te présenteras devant mon Fils, ne viens pas les mains vides ; tends les bras et Moi Je serai là pour t’emmener. Les âmes ont de grands besoins ; ne vous laissez pas vaincre par l’ennemi qui est si proche de vous. On reconnaîtra mon Fils à la croix que portent les nefs célestes. Lorsque ceci arrivera, les jeunes auront des visions et les anciens auront des songes.Je vous lance un appel, mes enfants, prenez la croix et suivez mon Fils car mon Fils est très fatigué : soulagez-Le en l’aidant à porter la croix. Soyez constants en oraison et faites des sacrifices. 

Élie et Enoch, témoins de Jésus, seront très efficaces pour la conversion de l’humanité. On les donnera pour morts et après cette mort, il y aura un grand Miracle, ma fille: ceci est écrit, que celui qui a des yeux voie et que celui qui a des oreilles entende. Que celui qui a soif vienne à mon Fils car Il est la fontaine de Vie. Que celui qui ploie sous le fardeau vienne à mon Fils car Lui le soulagera (litt. déchargera). Venez à mon Fils car Lui vous conduira à la Demeure de Vie. Dans cette Demeure, il est  écrit: « Qui mange ma chair et boit mon sang sera sauvé. »  Cette vie-là sera éternelle. Nombre de prêtres offensent constamment mon Fils.  Prends cette croix, ma fille et suis mon Fils.  Par la croix, vous parviendrez au Ciel, mes enfants.  Toi, ma fille, tu es en train de semer de roses le chemin de mon Fils.  

Tu as ramené à son troupeau beaucoup de brebis  qui étaient perdues. Le Châtiment aura lieu le…(date non divulguée par Amparo tant qu’elle n’a pas du Ciel la permission et l’injonction de le faire). Les Demeures de mon fils sont presque vides ; celles de l’ennemi sont combles. Avertis-les tous : mon Fils a faim d’âmes qui viennent à Lui : il les attend là comme il attendit au puits de Jacob pour les convertir tous. Efforcez-vous de vous trouver tous à la droite du Père ; ceux qui se trouveront à sa gauche iront au fond de l’abîme.  Ne prête aucune attention aux avis/conseils terrestres, qu’ils ne t’induisent pas en confusion ; fais attention aux avis/avertissements du Ciel. Quelle tristesse éprouve le Père en voyant que tant d’âmes se (con) damnent ! Mais toi, ma fille, tu es en train d’accomplir une mission très importante. Combien de brebis égarées ont fait retour au troupeau de Jésus ! Continue de semer de roses le chemin de mon Fils. Mon Fils est très content car tu lui enlèves beaucoup d’épines :  tu es en train de rassembler son troupeau dispersé. » 

2 octobre 1981

La Vierge : « Vois, ma fille, comment est mon cœur ; il est transpercé de douleur. Vois comme il saigne pour tous Mes enfants ; pour tous, sans distinction de races. Priez beaucoup pour la conversion de la Russie. La Russie est le fléau de l’humanité ; priez pour qu’elle se convertisse. Dis-leur à tous Ma fille, que le Fils de l’Homme viendra dans la gloire de Son Père accompagné de Ses anges et il rétribuera chacun selon ses œuvres. Alors, le signe du Fils de l’Homme apparaîtra dans le ciel et tous les peuples de la terre se frapperont la poitrine et ils verront le Fils de l’Homme venir sur les nuées du ciel en grande puissance et en grande Majesté. Ma fille, souffre, souffre car moi aussi Je souffre pour vous tous. Priez beaucoup, Mes enfants, et faites pénitence ; c’est l’unique moyen d’atteindre Mon Fils. Ma fille, dis-leur à tous de prier sans relâche le Saint Rosaire. Le Saint Rosaire, récité avec dévotion, a une grande force ; Ma fille, dis-le à tous. Dis-leur qu’ils s’efforcent d’être là-haut et recherchent les choses d’en-haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu. Ma fille, ne tiens compte de personne; tu te sentiras très seule, très triste, ne Nous déçois pas mon Fils et Moi.

Ne nous déçois pas, ma fille, rends-toi compte que l’ennemi rôde autour de tout ceci, ne sachant par où attaquer. Ces douleurs si terribles, Mon Fils les subit pour toute l’Humanité ; l’Humanité est vide. Les hommes ne font pas cas des messages de leur Mère qui souffre tant pour eux ! Ce qui t’arrive, Ma fille, beaucoup d’âmes l’ont vécu ; elles ont été persécutées par les membres-mêmes de l’Eglise. Si quelqu’un vous dit que le Christ est ici, parmi vous, ne l’écoutez pas ; ces faux « christ », veulent jeter le trouble sur la doctrine de Mon Fils et vous tromper tous, pour s’emparer de vos âmes. Prenez garde, Mes enfants, n’allez pas vous fourvoyer avec les faux prophètes ; qu’aucune erreur ne trompe les élus.  Rendez-vous compte, Mes enfants, que Satan s’efforce de parvenir à perdre les âmes ; il s’est introduit dans l’Eglise. Y-a-t-il plus grande confusion que celle-là! Satan s’est emparé de beaucoup de Mes fils, de beaucoup de Mes fils, fils de prédilection de Mon Fils. Oui, Ma fille, ne fais pas cas des avis terrestres, Je t’en ai déjà parlé en d’autres occasions; écoute les avis du ciel; les avis célestes ne sauraient se confondre avec les conseils de l’ennemi, car celui-ci ne demandera jamais que l’on fasse de bonnes œuvres. 

Priez beaucoup, Mes enfants, et comprenez que rien de ce qui est terrestre, ne vaut la peine. Mon Fils vous construira une maison dans le Ciel pour toute l’éternité. Mes enfants, il vaut la peine de souffrir, priez pour tous les pécheurs, Mes enfants.  Dis-leur de communier les premiers samedis du mois en l’honneur de Mon Cœur qui est transpercé d’épines par les douleurs que Me causent tant de pécheurs : ils profèrent constamment tant de blasphèmes contre Mon Fils et contre Moi ! Dis à tous ceux qui vivent ces évènements [les apparitions] qu’ils auront à subir eux aussi beaucoup d’épreuves. Qu’ils soient sur leurs gardes, car ils seront calomniés sous de nombreux prétextes. Beaucoup ont reçu la grâce de voir quelques-uns de ces prodiges, qu’ils luttent jusqu’à la fin ; qu’ils ne se laissent tromper par personne. 

Ma fille, Nous, Nous t’aiderons à porter la croix ; souffre pour tous les pécheurs ; dis-leur de visiter le Tabernacle, car Mon Fils y est très triste, attendant leur visite à tous. Ils ne pensent pas à Nous, et Nous, Nous pensons sans cesse à eux. Dis-leur, Ma fille, que l’heure approche, elle est très proche: on ne fait pas cas de Mes avertissements et certains n’auront pas le temps de se repentir. Adieu, Ma fille, sois forte comme le fut Mon Fils, jusqu’au dernier instant. Adieu, Ma fille.

14 octobre 1981

La Vierge : Priez le Rosaire chaque jour avec une grande dévotion ; faites une brève méditation après chaque mystère, offrez-le pour la paix du monde, particulièrement pour la paix en Espagne, car l’Espagne est sur le point d’être châtiée.  Je suis la Vierge des Douleurs ; dis à tous, ainsi qu’aux prêtres, que Je désire en ce lieu une Chapelle en Mon honneur, pour que l’on y vienne de toutes les parties du monde partager avec Moi ces douleurs que j’endure pour toute l’humanité. Que l’on vienne à cette chapelle, méditer la Passion de Mon Fils.  Dis-leur à tous de s’approcher de l’Eucharistie, car Je serai très reconnaissante envers tous ceux qui communieront les premiers samedis du mois en l’honneur de Mon Cœur [Immaculé] et Mon Fils les récompensera à l’heure de la mort. Mes enfants, Je vous demande de beaucoup prier, car Mon Fils attend vos prières. Priez beaucoup, Mes enfants, parce que beaucoup d’âmes se condamnent, n’ayant eu personne qui ait prié pour elles.  Priez beaucoup, Mes enfants, priez pour qu’il n’y ait plus de guerre, car le monde est au plus mal.

Seule votre Mère du Ciel peut vous aider tous à remporter le combat contre l’Ennemi.  Si l’on fait tout ce que Je demande, Dieu le Père retiendra Sa colère.  Priez pour le Vicaire du Christ qui est en grand danger;  priez aussi pour la conversion de la Russie,  faites pénitence et rendez visite au Saint Sacrement. Dis-leur à tous que lorsque la chapelle sera édifiée, elle sera appelée « chapelle de notre dame des douleurs ». Obéissez à mes messages, priez et faites pénitence. (La Vierge prend congé de Luz Amparo en faisant un signe de croix sur son front).

16 octobre 1981

Amparo : « Ah, ah, mon Dieu! Ah, ah, mon Dieu! Ah, ah, mon Dieu! Quelle douleur ! Ah, mon Dieu! Ah, ah, mon Dieu : Ah, mon Dieu! Ah, quelles souffrances ! Ah, Seigneur, Seigneur ! Aide-moi, Seigneur! Ah! Ah ! »

La Vierge : « Ma fille, Je sais comme tu souffres, mais tu sais quels mérites ont ces douleurs, combien de pécheurs se convertissent et s’approchent de la Sainte Eucharistie. Dis-leur de continuer à mettre en pratique, d’observer les commandements de Mon Fils. Dis-leur que Jésus-Christ a demandé qu’ils se réconcilient avec Dieu tous les jours. Que ceux qui ne l’ont pas fait, confessent leurs péchés et communient les premiers samedis du mois ; mais aussi les premiers vendredis du mois en l’honneur du Cœur de Mon Fils. Mon Fils donnera la vie éternelle à tous ceux qui le feront et Il les ressuscitera au dernier instant, Ma fille, ma fille ! Ah, comme tu souffres! Dieu est très content de toi, Ma fille. Tout ce sacrifice, Ma fille, ton sacrifice sert au salut des âmes. Ah ! Ma fille, quelles douleurs horribles ! Rends-toi compte de ce que Mon Fils a souffert sur cette Croix et de ce que J’ai souffert Moi-même au pied de la Croix, brisée, déchirée, le cœur en lambeaux. Ah, Ma fille ! Dis à tous ceux qui feront un sacrifice : si tu fais un sacrifice… de 1’offrir pour le salut de toute l’humanité. Tous les sacrifices ont de la valeur, Ma fille, tout ce que l’on offre à Mon Fils Jésus-Christ.  Lorsque vous faites un sacrifice, dites :

Mon Jésus, par amour pour Toi, je t’offre tout  pour la conversion des pecheurs,  pour la conversion de la Russie  et pour le Cœur Immaculé de Marie, Ta Très Sainte Mère.

Offrez tout, Mes enfants, mais que personne ne le sache. Que ta main gauche ne sache jamais ce que fait ta main droite, Ma fille. Celui qui veut sauver sa vie, la perdra et celui qui voudra perdre sa vie par amour pour Moi et pour Mon Fils, la trouvera. Ma fille, offre-toi à Dieu pour supporter toutes tes souffrances. Qu’Il t’aide à réparer pour les pécheurs, pour tant d’offenses faites constamment à Mon Fils et à Moi, car nous sommes constamment offensés. Je désire te le répéter Ma fille : offre tout pour la conversion des pécheurs, mais surtout, Ma fille, accepte et supporte avec humilité les souffrances que Mon Fils t’envoie. Offre-les Ma fille.  Vois, Ma fille, rends-toi compte que ceux qui sont fils héritiers de Dieu et héritiers avec le Christ, devront souffrir avec Lui afin de partager avec Lui Sa gloire, Ma fille. Il est très important de sauver l’âme, le corps n’a pas d’importance et ne sert de rien, pas même de fumier pour la terre. Ne faiblis pas, demande conseil à ton père spirituel afin qu’il te dirige, Ma fille. Tu vas avoir beaucoup de contrariétés et tu souffriras beaucoup, mais continue à lutter; continue à lutter, car moi aussi Je lutte pour vous sauver tous.

Ma fille, tu as beaucoup de doutes ; tu crois que ce sont tes visions ; que Je ne suis pas présente réellement au cours du Saint Rosaire. Je t’ai dit lors de la première Apparition que Je serai là chaque jour pour donner la sainte bénédiction à tous ceux qui viendront prier le Saint Rosaire. Je t’ai également dit, Ma fille, que beaucoup d’entre eux seront choisis et marqués d’une Croix sur le front. Que l’on ne te confonde pas, Ma fille, parce que Je suis là réellement présente comme Reine Glorieuse sur la Terre et apportant à tous les peuples de la Terre le salut et la paix. Ne doute pas, tu peux continuer à le dire à chaque Rosaire ; tous Mes enfants seront bénis. Il y en a beaucoup qui doutent, Ma fille. Ils sont si incrédules que s’ils ne voient pas la marque du clou dans les mains, ils ne croient pas. Ma fille, combien tu vas souffrir ! Mais tu sais ce que dit Mon Fils : s’ils ont besoin de voir pour croire, il n’y a pas de mérite à cela, Ma fille. Heureux celui qui croit, sans voir ; voilà ce qui est d’un grand mérite aux yeux de Mon Fils. J’insiste encore, Ma fille : Je veux que vous continuiez à prier le Saint Rosaire tous les jours.  Priez Mes enfants, faites beaucoup de sacrifices pour les pécheurs, car beaucoup d’âmes sont en enfer parce qu’elles n’ont pas eu quelqu’un qui ait prié pour elles ; et comme c’est horrible d’être dans le lac de flammes, Ma fille ! Vois un instant comment c’est [l’enfer] :

Amparo : (élevant le ton de la voix avec horreur) Ah … ! 

La Sainte Vierge : Non, Ma fille, ne sois pas horrifiée ; celui qui va au fond de ce lac, c’est parce qu’il le veut, car il a maintes occasions de se sauver, mais il ne veut pas les saisir, Ma fille. Toi, aide tous les pécheurs, mais ne souffre pas, tu en as suffisamment avec tes douleurs. Ma fille, dis à tous ceux de ton entourage, Ma fille, qu’ils s’efforcent de faire de l’apostolat, qu’ils en fassent là où ils se trouvent dans le monde, car beaucoup d’âmes ont besoin de recevoir les messages de leur Mère Céleste, Ma fille. Que l’on prie beaucoup, que tous se sauvent, car Je donne constamment des avertissements et l’on ne fait pas cas de Moi. Je ne veux pas qu’ils se condamnent, Ma fille. Mais beaucoup d’entre eux n’éprouveront pas de crainte envers Dieu, ni même au moment du châtiment. Ma fille, porte toujours ta Croix, aide-Nous à sauver beaucoup d’âmes, car beaucoup de brebis sont revenues au troupeau. Combien s’étaient égarées, Ma fille ! Combien! Et elles sont revenues au bercail de Mon Fils, elles ont regagné Son troupeau.  Ma fille, adieu ; sois humble, Ma fille. Le conseil quotidien, c’est l’humilité, adieu, adieu Ma fille.(Le texte suivant se trouve immédiatement après le message antérieur dans l’enregistrement dont on dispose, il est mis ici bien que l’on ne soit pas certain de sa date).

La Vierge : « Ma fille, Je te conseille à nouveau : ne fais pas cas des jugements d’autrui ; ne fais pas cas des conseils que l’on te donne, car les jugements des autres n’ont pas de valeur. Tiens compte de ton père spirituel ; beaucoup de voyants les ont perdus en portant des jugements sans savoir. Ma fille, fais cas de Moi; beaucoup de personnes veulent détruire ; ils ne savent pas quel mal ils font en donnant des conseils sur des choses qu’ils ne connaissent pas, Ma fille. Fais cas de ton père spirituel. Continue de lutter, Ma fille, car la lutte sera terrible ; tu devras t’affronter à l’ennemi. Ma fille, Je te demande de ne pas Nous décevoir et de répondre à Mon Fils.  Adieu, Ma fille ; sois humble, sois humble jusqu’au bout. C’est le conseil quotidien, Ma fille ; l’humilité est le fondement principal de tout. Oui, Ma fille, tu auras une lutte terrible; mais que l’ennemi n’en sorte pas victorieux. Lutte jusqu’au bout, Ma fille, lutte, car il vaut la peine de lutter. Adieu, Ma fille, adieu.

23 octobre 1981

Jésus : « Appelle Elohim, ma fille, appelle Elohim, ton Père céleste, Roi de l’univers, pour qu’ll te console, Ma fille ; ces mêmes souffrances, Je les supporte Moi-même sans cesse à cause de la perversité de tous les pécheurs. Dis-leur de se convertir, de ne plus commettre de péchés, car ils se détruiront eux-mêmes…Ma fille, appelle-Le pour qu’ll te console. Dis-leur à tous que s’ils ne confessent pas leurs fautes et ne se repentent pas, le Père Eternel les enverra dans le lac de souffre pour toute l’éternité. Dis-leur qu’ils n’ont que très peu de temps ; qu’ils se repentent ; qu’ils pensent un peu à la Passion de Son Fils ; le Père Céleste L’a envoyé sur Terre pour les sauver tous du péché et les hommes ne veulent pas penser à leurs fautes. Ils ne cessent d’offenser Dieu ; qu’ils méditent et pensent à ce que Son Fils a souffert sur la Croix, comment II a été couronné d’épines, flagellé ; comment II a versé Jusqu’à Sa dernière goutte de sang pour vous tous, Ma Fille ! Dis-leur à tous qu’ils n’auront pas le temps de se repentir. Le Père Eternel va déverser Sa colère d’un moment à l’autre ; qu’ils se repentent. Dis-le à tous, Ma fille. 

Le Fils de Dieu descendra sur une nuée dans peu de temps et II ordonnera à Ses anges de faucher la récolte desséchée de la terre qui ne donne pas de fruit.  Que Ses élus soient prêts ! Qu’ils ne tiennent pas compte de l’ennemi !  
Oui, Ma fille, dis-leur à tous de se convertir, car le jour du Jugement, Je descendrai en Juge et non en ami parce que Je leur donne des occasions [de se sauver] : qu’ils les saisissent, qu’ils ne laissent pas pour demain ce qu’ils peuvent faire aujourd’hui. Qu’ils se rendent compte que les mille ans de la bête sont accomplis. Que Satan est… est aux quatre coins de la Terre, Ma fille, pour s’emparer des âmes pour la guerre. Dis-leur à tous qu’ils s’efforcent d’être inscrits dans le Livre de La Vie au jour du Jugement. Dis-leur à tous que Je ne veux pas qu’ils se condamnent, et que Ma Mère souffre beaucoup pour eux. Je ne peux supporter que Ma Mère souffre ; Elle souffre sans cesse et pleure. Aucun récipient ne pourrait contenir les larmes que verse Ma Mère chaque jour pour vous tous. Que les hommes se repentent, avant que n’arrive l’heure du châtiment, car la lutte sera horrible. Avertis-les tous, Ma fille, qu’ils ne disent pas ensuite que Je n’avertis pas. Qu’ils se repentent, qu’ils confessent leurs péchés et qu’ils s’efforcent d’être à la droite du Père, le jour des élus. Car ce sera horrible d’aller avec l’Ennemi, Ma fille. Dis-leur à tous de se repentir et de demander pardon au Père Eternel, car le Père Eternel les attend tous. Adieu, Ma fille. Sois forte comme Je l’ai été jusqu’au dernier moment. Ne te soucie pas de cette lutte, car ensuite tu seras dans les demeures du Père Eternel pour l’Eternité. Adieu, fille. »

La Vierge : « Ma fille, Me voici comme Mère Miséricordieuse, pour t’aider à supporter ces souffrances si horribles. Offre-les au Père Eternel, Ma fille, pour la conversion du monde entier. Offre tes douleurs, Ma fille. Si l’on te méprise, Ma fille, offre-le ; si l’on te calomnie, offre-le ; continue dans l’obéissance et l’humilité, Ma fille. Ton obéissance doit être muette afin que personne ne le sache. Préviens-les tous, qu’ils se repentent, qu’ils confessent leurs péchés, car le Père Eternel est très en colère. Dis-leur qu’ils doivent être meilleurs qu’ils ne sont ; qu’un grand châtiment va venir, pour toute l’humanité. Qu’ils confessent leurs fautes, qu’ils ne se laissent pas tromper par l’ennemi car Satan veut s’emparer de toute la Terre et il est en train de s’emparer de l’Eglise ; Il essaie d’anéantir la Terre. Ma fille, dis-leur à tous de ne pas se laisser tromper en aucune façon; qu’ils se repentent, Ma fille. Tu ne sais pas combien Mon Cœur souffre de te voir souffrir, mais il le faut.  Dis-leur, Ma fille, que le Châtiment sera pire que quarante tremblements de terre consécutifs détruisant la Terre. Le châtiment sera horrible et personne n’y échappera, personne. Tous verront l’avertissement et ils comprendront ce qu’il signifie, Ma fille. Soyez prêts afin de ne pas recevoir le châtiment. Il est très important d’être en état de grâce avec Dieu. Le jour de l’avertissement, il y a des personnes qui mourront de frayeur, d’une frayeur horrible, Ma fille. Cette nuit-là, tâchez d’être en prière devant le Saint Sacrement ou dans vos maisons, les portes bien fermées, Ma fille, tu devras beaucoup souffrir dans ce monde méchant et corrompu. Je te donnerai beaucoup d’épreuves intérieures, mais en même temps Je t’aiderai à les supporter. Toi, Ma fille, tu as beaucoup douté de Mes avertissements. Ne doute pas, Ma fille, ne doute pas de tout ce qui sort de Ma bouche. Aide tant d’âmes qui en ont tant besoin. Sois forte, Ma fille, Je te le redis chaque fois que cela t’arrive. Tu dois être humble car sans humilité, on ne gagne pas d’âmes, Ma fille. Rends-toi compte que le péché d’orgueil est le péché qui conduit à tous les péchés du monde. Il faut être humble. Pense que Mon Fils a choisi ce qu’il y a de plus humble sur Terre ; l’humilité est le principal fondement de tout, Ma fille.

Continuez à prier le chapelet. Il conviendrait aussi que vous récitiez les quinze mystères. Il est très urgent de sauver beaucoup d’âmes et à chaque Rosaire beaucoup d’âmes se sauvent, Ma fille. Il faut aider Mon Fils et le Père éternel, il faut aussi Le consoler. Nos prières doivent retenir le bras de Sa colère. Je Le supplie constamment de vous donner davantage d’occasions ; beaucoup d’âmes se sauvent ; qu’Il retienne le châtiment, Ma fille. Il est très proche. Faites beaucoup pénitence. Priez le Saint Rosaire avec dévotion.Il est très important de réciter chaque jour le Rosaire. Offre tes douleurs pour la conversion de la Russie, Ma fille. La Russie, la Russie détruira tout.  Priez pour qu’elle se convertisse.  Observez Mes messages. Prêtez-y attention. Répandez-les dans le monde entier, ma fille. Qu’on les prenne au sérieux, car le châtiment est très proche. Je ne veux pas que [les hommes] se condamnent, avertis-les tous, car la douleur que J’éprouve est terrible, Ma fille. Adieu, Ma fille, Je te donne Ma sainte bénédiction. Adieu. 

Amparo : Ah ! Ah 1 Ah, Mon Dieu! Ah, mes os ! Ah, Seigneur ! Ah, mon Dieu! Ah, quelle douleur! Ah, Seigneur !

6 novembre 1981

La Vierge : « Je vais te donner un message, mais il sera très bref, Ma fille  les hommes sont très ingrats ; ils ne veulent rien savoir de leur Mère. Dis-leur à tous que les grâces dont ils ont besoin, ne leur parviendront pas tant qu’on n’aura pas satisfait Mon désir qu’une chapelle soit édifiée à l’endroit que Je t’ai indiqué. Dis-le à tous, Ma fille : Je désire que l’on construise une chapelle pour méditer la Passion de Mon Fils ; [Je demande] que l’on M’écoute, Ma fille, Mon Cœur est victime de douleur ; on ne fait pas cas de Moi. Dis-le aussi aux prêtres : qu’ils M’écoutent ; Je demande seulement que l’on prie, que l’on vienne méditer. Si l’on fait ce que Je demande, Je serai visible au milieu de Mes enfants, lors de la seconde Venue de Mon Fils, Jésus-Christ. 

Oui, Ma fille, l’on m’ignore ; je veux que l’on me croit, que l’on croit que je suis Marie, Marie des Douleurs. Comme l’on tient peu compte de Mes messages ! Dis à tous Mes enfants de se repentir et de ne plus écouter d’autres doctrines que celle de Mon Fils. Que l’on écoute la loi de Mon Evangile, des Evangiles de Jésus. Que l’on écoute la Parole de Dieu. La loi de l’Evangile, c’est la loi que Mon Fils a donnée à Sa Sainte Eglise, parce qu’en dehors de Son Eglise il n’y aura pas de salut, Ma fille. Dis-leur de M’écouter, car Je les aime tous. Et toi, Ma fille, n’aie pas peur, car Dieu est avec toi et si Dieu est avec toi, qui sera contre toi ? Oui, Ma fille, dis à tous Mes enfants, à ceux de ton entourage, de ne pas se laisser intimider ; et de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour que la volonté de leur Mère soit faite, qu’ils prient davantage; qu’ils pensent un peu plus durant la journée à leur Mère qui ne les oublie pas, pas même un seul instant. Dis-le leur, Ma fille. Adieu, Ma fille, observez Mes messages. Faites cas de Moi ; obéis à Nos ordres, les ordres de Mon Fils et les Miens. Ne vous laissez pas confondre, mes enfants; luttez, luttez jusqu’au bout. Adieu, Ma fille. Je te donne la sainte bénédiction. Adieu. 

Amparo : Ah ! Ah ! …

13 novembre 1981

Jésus : « Oui, Ma fille, voici ton Père Céleste comme Je te l’ai dit le premier jour de Mon apparition. Je suis ton Père Céleste. Je sais que tu souffres beaucoup, Ma fille ; comme si Je ne connaissais pas ces souffrances si horribles et ce qu’il en coûte de tout endurer pour l’Humanité si ingrate ! Je sais bien qu’ils ne méritent rien de tout cela, Ma fille, mais il faut les sauver, il faut les sauver coûte que coûte, Ma fille. Ecoute-Moi, Mon Cœur victime est las de l’ingratitude de Mes enfants bien-aimés. Je ne te parle pas de la méchanceté des impies, mais de la malice des chrétiens. Je vais te parler ouvertement de la situation du monde pour que tu comprennes le pourquoi de Ma Passion Mystique comme victime immolée pour le monde, Roi martyr de Ma Charité pour les âmes et comme Dieu méprisé de Mes créatures. Toute Ma sagesse, Ma fille, Je m’en suis servi pour donner [aux hommes] tous les moyens de parvenir à la jouissance de Mon Royaume Eternel ; toute Ma tendresse, Ma bonté, Ma miséricorde, Mes richesses, Ma magnificence et Mon amour, Je les ai utilisés pour attirer les hommes à Moi. Mais ils ne veulent rien, ce sont des ingrats. J’ai fait pour tous, ce que J’aurais fait pour Mes propres enfants, Ma fille ; ils n’en sont pas dignes du tout. Tout ce que J’ai fait pour eux, pour tous les hommes en général, Je l’ai fait, comme Je l’ai fait pour Mes élus ; 

Je l’ai fait pour un et Je l’ai fait pour tous en général, et à tous J’ai donné Mon exemple sur le chemin de ce monde.  Pour tous Je suis monté aux cieux revenant au sein du Père  et pour tous J’ai fait le miracle de la Consécration de l’Eucharistie, pour demeurer avec eux.  Pour tous et non pour quelques-uns seulement, Je suis enfermé dans ce sacrement nuit et jour, triste et souffrant.  Pour tous J’ai institué Mon sacerdoce privilégié,  et pour tous J’ai fondé la Sainte Eglise avec ses secours d’indéfectible vertu et d’unique espérance d’éternité. »

Amparo : « Quelles douleurs, mon Dieu; Je sais comme tu souffres! » 

Jésus : «  Ma fille, J’ai donné à tous Mes paroles de salut et de vie que conserve le Saint Evangile de la loi de la grâce et de l’amour; et Je l’ai manifesté très clairement en ces paroles : Aimez-vous les uns les autres. Je l’ai dit dans un langage accessible à tous. Et Je vous ai dit : Demeurez tous unis, demeurez en Moi afin que nous ne fassions qu’un, comme Mon Père et MoiNous sommes un. Mais, Ma fille, qu’a-t-on fait de ma parole, de ma doctrine, de mes desiderata, si ce n’est moquerie, crimes et trahison ? Vois, Ma fille, Mon Eglise bien-aimée s’est formée, Mon royaume s’est édifié et étendu dans les âmes. Mais l’Ennemi éternel est entré dans la race maudite pour s’emparer de tous et il a conquis toute la race. Il est venu aussi diviser la famille, laquelle a commencé à se détruire elle-même, lorsque des lois ont été promulguées. 

Je ne me plains pas de l’Ennemi ni de ses suppôts, parce qu’ils sont tous maudits. Je Me plains de ceux qui ont secondé l’action du mal alors qu’ils M’appartenaient.  L’Ennemi, Ma fille, veut séduire et il ne sait comment s’y prendre. Souvenez-vous toujours de Mes paroles, parce que si Je ne vous avais pas avertis…Mais Je ne cesse de vous prévenir. Si Je ne vous avais pas avertis, vous auriez moins de responsabilité, mais à partir de maintenant, quelle excuse aurez-vous, Mes enfants ! Vous ne pourrez pas vous disculper. Le dernier jour est proche, Ma fille, et en ce dernier jour, Je viendrai comme Juge. Ne l’ai-je peut-être pas dit à Ma Sainte Eglise ? Ne les ai-Je pas secourus avec des pasteurs? Je n’ai cessé de faire partout des miracles, de répandre l’amour ; mais ils n’ont pas voulu recevoir toutes ces choses d’un cœur pur. Bien sûr, tous ceux-là, sais-tu de qu’il s’agit ? Des ingrats, ceux qui ne Me sont pas reconnaissants. 

Ma fille, dis-leur qu’il est encore temps, qu’ils viennent tous à Moi, comme Je l’ai déjà dit en une certaine occasion : Venez à Moi, vous tous qui peinez sous le fardeau car Je vous soulagerai. Venez repentis et contrits, vous efforçant de vaincre les mauvaises tendances de vos passions et des séductions que le monde, le démon et la chair vous présentent, comme il le fit un jour au Paradis avec vos premiers parents naturels.  Dis-leur que lorsque Je les invite à venir à Moi, c’est avec l’intention de changer cette mauvaise vie de vices, de péchés, d’incrédulité, de malice, de commodités raffinées dont ils ont entouré chaque jour leur vie humaine ; parce que les hommes, précisément, doivent rendre leurs actions surnaturelles en imitant Ma conduite d’homme. Du commencement de Ma vie jusqu’à la fin, J’ai recherché en tout le sacrifice, la pauvreté, l’humilité, l’inconfort. C’est pourquoi Je suis né une nuit d’hiver au milieu des gelées et sur la paille d’une mangeoire, pour offrir à Mon Père le sacrifice réparateur et propitiatoire de payer la Justice divine pour vos péchés, Mes enfants. Vous tous, Mes enfants, vous avez l’obligation… (parole incompréhensible) de M’aimer, car c’est pour cela que Je suis descendu à vous, Me faisant semblable à vous en tout, sauf dans le péché. 

Dis aux jeunes, Ma fille, ce qu’est le véritable amour ; dis-leur de s’approcher de Moi ; et dans le silence, avec foi en Ma présence dans Mon Eucharistie, qu’ils Me demandent de leur révéler le secret du bonheur du cœur humain en cette vie et dans l’éternité. Ma fille, révèle-leur combien Mon amour t’a comblée. Dis-leur qu’il n’y a pas d’amour qui rende heureux s’il n’est greffé sur Mon amour. Oui, Ma fille, avertis-les tous. Regarde, Ma fille, aujourd’hui Satan est en train de célébrer sa fête dans les profondeurs de l’enfer ; tu vas le voir… regarde… comme les cavernes sont remplies d’êtres maudits, de pécheurs, d’injustes ; comme ils se cachent dans le feu ; ce sont des esprits mauvais, Ma fille. Pense que l’enfer est rempli de pécheurs et que c’est pour toute une éternité. Certains pensent : comment est-il possible que Dieu, si miséricordieux, puisse leur envoyer ce châtiment ? Oui, Ma fille, Mon Père Eternel est miséricordieux, mais il est juste et il donne à chacun ce qu’il mérite.

Vois combien d’esprits du mal s’y trouvent ; comme les âmes des pécheurs souffrent de tortures, Ma fille, pour leurs péchés ! Ici la mort n’existe pas, cependant, dans les demeures célestes la vie existe, Ma fille. Combien voudraient mourir pour ne pas souffrir ! Regarde Ma fille, pour ne pas que tu sois horrifiée et que tu restes sur ce goût amer, tu vas voir un coin de Ciel ! Ma fille, vois quel bonheur, quelle douceur, quelle paix, quelle joie, ici il n’y a pas de jalousie, de souffrance, tout n’est qu’amour. Là où Je suis, il ne saurait y avoir de souffrance, Ma fille ; là où sont Satan et ses suppôts, il n’y a que tourments et souffrances.  Avertis-les tous, dis-leur de se convertir, je ne veux pas qu’ils se condamnent, dis-le leur Ma fille, dis-le à tous. Sois humble, Ma fille, offre tes souffrances, prie davantage.  

Dis à ceux qui sont avec toi que je suis très content d’eux, ils observent bien mes messages ; qu’ils continuent ainsi, car ils sont aussi Mes enfants de prédilection parce qu’ils ont eu l’opportunité de voir tout cela. Dis-leur que lorsque Dieu agit, Il sait comment il le fait, où et de quelle manière Il le fait. Qu’ils soient humbles, eux aussi, car l’humilité est le fondement principal pour parvenir au ciel. Dis-le à tous, Ma fille. Oui, Ma fille, tu vas voir Ma Mère, tu la verras une seconde. Adieu, Ma fille, mettez en pratique les messages de Ma Mère et les messages de votre Père Céleste. Adieu, Ma fille.

La Vierge : Me voici Ma fille. Comment Moi, ta Mère Glorieuse, aurais-je manqué cette visite? Ne doute pas, Je t’apparaîtrai, Ma fille, tu continueras à Me voir. Souviens-toi que tu Me fais souffrir lorsque tu doutes que c’est bien Moi qui te parle. Je suis ta Mère, tu seras contente, Ma fille, de la récompense que Je t’ai donnée de voir ta maman de la terre ; elle est au paradis, grâce à tes prières. Oui, Ma fille, demeure dans l’humilité, continue à obéir pour qu’arrive ce jour glorieux où tu pourras la rejoindre, Ma fille. Ma pauvre fille ! Tu es certainement très ingénue; c’est pour cela que Je t’ai choisie et que Je te soutiens sur Mon propre Cœur pour que le démon ne te trouble pas. Prépare ton cœur, Ma fille, pour que tu sois prête quand arrivera le jour. 

Tu sais bien, Ma fille, que tu ne Me plais pas, que tu ne saurais Me plaire si tu n’es pas humble ; continue d’être humble et que tout ton entourage le soit également ; qu’ils soient des serviteurs fidèles à Ma doctrine et qu’ils prêchent et défendent la doctrine de Mon Fils, qu’ils soient fidèles à la mettre en pratique et à la prêcher ; dis-leur de s’humilier, car seuls les humbles peuvent Me plaire, Ma fille. Que toutes les âmes soient humbles, car il faut qu’elles le soient toutes pour que leurs services Me soient agréables, Ma fille ; prie pour tous, pour toute la génération, pour tous. 

Ils sont tous Mes enfants. Ma fille, pour Moi il n’y a pas de politique, Ma politique c’est l’amour et celle de Mon Fils, la croix. Dis-leur que celui qui n’a pas d’amour et n’observe pas les commandements de la Loi de Dieu, ne se sauvera pas ; le prochain, c’est  tout être humain. Moi ; Je ne fais pas de distinction de races ; la politique ne vous servira pas à vous sauver, Ma fille, mais à vous condamner. Adieu, Ma fille, sois humble jusqu’au dernier instant, applique les conseils de ton Père spirituel, car tu le sais, c’est un bon enfant de Dieu ; fais cas de Mes conseils et des siens. Adieu, Ma fille, adieu.

20 novembre 1981

Jésus : Me voici, ma fille ; voici ton Père ; je viens t’aider à supporter ces souffrances. Offre-les, Ma fille, pour la conversion des pécheurs, parce qu’ils empirent de jour en jour. Ecoute bien ce que Je te dis, Ma fille, et communique-le à tout le monde : si les hommes ne changent pas et s’ils continuent à abuser de Ma miséricorde, le monde se verra entraîné dans une grande guerre ; plusieurs nations seront détruites, il y aura beaucoup de morts, des nuages de feu tomberont et embraseront la Terre ; ce sera la chose la plus horrible que l’Humanité ait jamais connue. Dis-leur à tous, qu’ils ne tiennent pas compte des messages de Ma Mère, ni de ses exhortations [? traduction à vérifier : Diles a todos que no hacen caso de los mensajes de mi Madre, ni de sus súplicas; pero que sepan todos que el Castigo está muy cerca] ; mais qu’ils sachent tous que le Châtiment est très proche ; qu’ils sachent tous aussi que c’est Ma Mère qui retient ce Châtiment par Ses larmes et Ses douleurs ; toutes les souffrances qu’Elle endure pour tous Ses enfants, les avertissements qu’Elle donne, parce qu’Elle ne veut pas qu’ils se condamnent, mais les hommes ne font pas cas d’Elle.

Dis à tous, Ma fille, que le temps passe et les hommes ne changent pas ; ils commettent toujours des péchés, des sacrilèges et des crimes. Ils ne veulent pas se sauver, Ma fille, ce sont des ingrats ; dis-leur que le Jugement des nations est très proche. Dis-leur à tous de prier, de confesser leurs fautes, de se repentir, car Dieu va châtier toute l’Humanité ; Il enverra un châtiment comme il n’y en a jamais eu de semblable; qu’ils demandent pardon à Dieu, qu’ils prient, le Père Eternel attend qu’ils se repentent de leurs fautes, car il va y avoir de grands malheurs dans le monde et de grands tremblements de terre dans plusieurs nations. Cela est un Châtiment du ciel, Ma fille ; car ils abusent de la Miséricorde de Dieu. Qu’ils se repentent, Nous ne cessons de les prévenir ; Ma Très Sainte Mère apparaît en beaucoup de lieux et Elle donne des messages pour qu’ils soient diffusés dans le monde entier, mais on ne l’écoute pas. Oui, Ma fille, beaucoup d’âmes se sauvent ; mais il y en a beaucoup qui sont en état de péché mortel ; offre tes douleurs pour eux tous ; aide-Moi aussi à les endurer, console-Moi ; aide aussi Ma Mère, car son Cœur est transpercé de douleur par l’ingratitude de tant de pécheurs qui ne veulent pas L’écouter. Oui, Ma fille, cela est très dur, mais il faut que tu souffres, il faut qu’au moins un tiers de l’Humanité se sauve.  

Sois humble, Ma fille, parle avec ton père spirituel, qu’il te guide ; ne te relâche pas, Ma fille, prends conscience que l’ennemi rôde tout autour de cela, ne sachant comment le détruire. Ce message, Ma fille, tu peux le donner à tous Mes enfants. Dis-leur à tous, Ma fille, de se repentir, de faire beaucoup de sacrifices et de faire pénitence. Il est très important de prier le Saint Rosaire tous les jours. Surtout dis-leur de le faire avec beaucoup de dévotion car le monde est au plus mal, et par leur prière beaucoup d’âmes se sauvent, dis-le à tous Mes enfants.Adieu, Ma fille, Je te donne Ma Sainte Bénédiction. 

La Vierge : « Ma fille, Je suis ici pour te consoler. Me voici, Je serai avec toi jusqu’au dernier instant. Offre ces douleurs pour tous Mes enfants, pour tous les pécheurs. Beaucoup d’entre eux n’ont pas connu Mon Fils ; ce n’est pas de leur faute s’ils sont, de fait, en état de péché mortel ; ils n’ont eu personne qui leur enseigne la doctrine, prie pour eux tous, comme Moi-même Je supplie Mon Fils.  » Oui, Ma fille, tu ne sais pas combien d’âmes montent au ciel par l’intermédiaire de vos prières ; elles montent en une foule lumineuse, en bandes lumineuses vers le ciel ; cela Me donne beaucoup de joie malgré que J’éprouve une grande tristesse car il y a beaucoup de pécheurs qui ne veulent pas se sauver. J’intercède pour eux, mais ils ne tiennent pas cas de Moi, ils ne veulent pas se sauver. Je sais, Ma fille, que tu pries pour les prêtres. Beaucoup de prêtres ne méritent pas une prière, car ils ne cessent d’offenser Mon Fils.

Oui, Ma fille, certains prêtres, ministres de Mon Fils, à cause de leur mauvaise vie, de leurs erreurs, de leurs irrévérences, de leur mauvaise disposition lorsqu’ils célèbrent les saints mystères, à cause de leur amour de l’argent, des honneurs et des plaisirs, manquent de la pureté requise, Ma fille. Les péchés des personnes consacrées appellent le Ciel et attirent la vengeance. Voici que la vengeance est à leurs portes, parce qu’on ne trouve presque plus personne pour implorer miséricorde et pardon pour le peuple ; il n’y a pas d’âmes généreuses ; il n’y a presque plus personne qui soit digne d’offrir à l’Eternel une victime sans tache en faveur du monde. Dieu va châtier d’une manière sans précédent. Ah Ma fille ! Pauvres habitants de la Terre et pauvres ministres de l’Eglise ! Dieu va envoyer son châtiment et personne ne pourra se soustraire à tant de maux réunis. Oui, Ma fille, certains prêtres offensent beaucoup Mon Fils. Beaucoup d’entre eux ne sont pas dignes de célébrer les mystères sacrés de l’Eucharistie, à cause de leur manque de foi et de leurs mains souillées d’impuretés. Un grand châtiment va s’abattre sur eux, car ils ont encore plus de responsabilité que quiconque et parce qu’ils condamnent beaucoup d’âmes. Oui, Ma fille, certains chefs et guides du peuple de Dieu ont délaissé la prière et la pénitence et le démon a obscurci leur intelligence.

Les mauvais livres abonderont sur la Terre ; les esprits des ténèbres répandront de tous côtés le relâchement universel dans tout ce que le service de Dieu requiert, Ma fille.  Le Vicaire de Mon Fils aura beaucoup à souffrir, parce que, pendant un temps l’Eglise sera livrée à de grandes persécutions ; ce sera le temps des ténèbres, l’Eglise passera par une crise affreuse. Oui, Ma fille, on abolira le pouvoir civil et ecclésiastique. Chaque individu devra se guider par lui-même et s’imposer à ses semblables. Toute justice sera foulée et bientôt, de toutes parts, on ne verra rien d’autre qu’homicides, haines, discordes, on ne verra pas d’amour dans l’Humanité ni dans les familles. Oui, Ma fille, oui, beaucoup, de prêtres détruisent l’amour envers Mon Fils, et beaucoup d’âmes se condamnent à cause de leur mauvais exemple. Je ne veux pas penser au châtiment qui leur arrive. Mes enfants, aidez-les tous par vos prières ; priez pour eux et faites beaucoup de sacrifices; priez pour que leurs âmes se purifient, Mes enfants. Mon Fils porte une croix très pesante à cause d’eux ; qu’il ne vous importe pas de souffrir [traduction à revoir de « qu’il ne vous importe pas de souffrir »], Mes enfants, car ensuite, regarde ce qui vous attend; comme tout ceci est merveilleux. Ici, il n’y a pas de jalousie, Mes enfants ; ici, il n’y a pas de méchanceté, tout n’est qu’amour, tout n’est que félicité, tout n’est que pureté. Souffrez mes enfants, car il vaut la peine de souffrir pour obtenir tout cela. Sois humble, Ma fille, tu sais que l’humilité est la base principale de tout et c’est l’orgueil qui condamne tous les hommes car l’enfer est rempli d’êtres orgueilleux et Satan a formé son armée avec l’orgueil.  Sois humble, Ma fille, obéis à ton père spirituel, tiens cas de ses conseils.  Répandez Mes messages dans le monde entier.  Adieu, Ma fille, sois forte, Ma fille. Adieu.

25 novembre 1981

(Alors qu’elle vaquait à ses occupations, Amparo  souffre la Passion du Seigneur et reçoit le message suivant).[Stigmates d’Amparo] 

Jésus : « Ma fille, tu sais ce que Je t’ai fait hier. [en priant le Saint Rosaire au Pré-Neuf, elle tombe en extase, elle souffre également les douleurs de la Passion et reçoit les plaies mais sans saigner] Ne crois pas que ce soit une épreuve ; ce n’est nullement une épreuve, c’est comme si tu avais subi la Passion. dorénavant tu endureras les douleurs ; Moi aussi Je les souffrirai avec toi ; mais Moi Je verserai Mon sang pour que grâce à ce sang qui est Mien, tu te purifies, Ma fille, et que tu te fortifies. Tu auras les plaies mais elles seront invisibles de l’extérieur ; mais tu les ressentiras comme si elles étaient apparentes. Ma fille, sois forte ; ne crois pas que Ma Mère et Moi-même, Nous  ne t’aimons pas. Tu es toujours présente dans Notre Cœur. Ma fille, recherche l’humiliation; c’est principalement ce dont Je te charge très souvent. Cherche ta simplicité; c’est l’unique chose qui te sauvera des astuces du démon. Ma fille, sois humble et sois simple. Adieu, Ma fille, adieu. 

La Vierge : « Oui, Ma fille, Me voici près de toi, le Cœur déchiré de douleurs par tant d’offenses que l’on commet dans le monde. Ma fille, Je suis ici pour te donner un message : dis à ton père spirituel qu’il n’ait pas autant de doutes sur ce que J’ai dit au sujet du Corps de Mon Fils qui n’était pas consacré. Il peut arriver parfois que le Corps de Mon Jésus bien-aimé ne soit pas consacré, parce que le prêtre avec ses mains souillées par le péché, a perdu la foi en Mon Fils bien-aimé et n’a pas l’intention de consacrer, et pendant la Messe qu’il célèbre, il ne L’invoque pas, il ne pense pas à Lui, et Mon Fils ne descend pas ; Il ne descend pas parce que le prêtre ne croit pas en Lui. Certains prêtres célèbrent la messe par routine, pour l’argent ; alors dis à ton père spirituel de ne pas douter, car il y a des prêtres qui ne sont pas dignes de célébrer la Messe, ni de toucher le Corps Sacré de Jésus. Ils ne cessent de commettre beaucoup de péchés et Mon Fils en éprouve une douleur si intense. Il ressent dans Son Cœur les offenses commises par eux. Il en comble beaucoup de talents et ils [les prêtres] se les approprient eux-mêmes, ils en tirent orgueil; ils s’enorgueillissent, Ma fille, leur orgueil les remplit de vanité et devient leur perdition. Car Moi, Ma fille, Je frappe continuellement à la porte de leur cœur mais ils ne veulent pas M’accueillir. Ils opposent de la résistance, Ma fille, ils résistent ; c’est pourquoi Je laisse agir la justice de Mon Fils. Mon Fils les a créés sans leur volonté, mais quant à eux, ils sont libres de se sauver ou de se condamner. Intercède pour eux. Dites chaque jour cette invocation:  

Mon Jésus, par votre cœur très aimant,  je vous supplie d’embraser dans le zèle de votre amour et de votre gloire,   tous les prêtres du monde, tous les missionnaires, toutes les personnes chargées de prêcher votre divine Parole, afin que, brûlant d’un saint zèle, ils conquièrent les âmes et les conduisent à l’asile de Votre Cœur où elles Vous glorifieront sans cesse.

Ces douleurs intérieures, Ma fille, offre-les pour eux tous ; si tu as besoin de quelque chose, demande-le Moi. Ma fille, laisse-toi guider par ton père spirituel. Les mauvais prêtres martyrisent sans cesse Notre Cœur.  Offre tous tes actes pour eux et dis-le à ton père spirituel, lui qui est dans la plus grande confusion et le doute. Ce qui t’est arrivé hier, n’est pas une épreuve; ce sont les signes des plaies. Tu éprouveras les mêmes souffrances mais sans verser une seule goutte de sang. Tu dois devenir plus forte car il nous reste encore beaucoup de missions à accomplir. Adieu, Ma fille, adieu.

11 décembre 1981

Amparo : Ah, ah, ah, mon Dieu! Ah, ah, mon Dieu! Ah, quelle douleur! Ah ! Ah ! Ah ! (Plaintes continuelles de Luz Amparo). 

Jésus : « Ne crains pas, Me voici… Ma fille, Je sais que tu souffres, mais comme toujours, Je te dis : il faut souffrir pour sauver des âmes. 
Me Voici, et là où Je suis, là est la croix… Reçois cette croix avec grand respect, Ma fille, avec grand respect et amour pour le salut de tant d’âmes qui sont en état de péché mortel. Offre-la au Père Eternel ; dis-Lui : 

Père Eternel,  par la Passion de Votre Fils,  par ce qu’Il a souffert, par ces douleurs si intenses,  je m’unis à cette Croix.  Oh Mon Père! Oh Père Céleste!  Voyez les plaies de Votre Fils, et daignez les recevoir  pour que les âmes s’ouvrent aux appels de la grâce.  Que les clous qui transpercèrent Ses mains et Ses pieds, transpercent les cœurs endurcis par le péché !  Que Son Sang les attendrisse et les incite à faire pénitence!  Que le poids de la Croix sur les épaules de Votre Divin Fils, conduise les âmes à se décharger du poids de leurs fautes au tribunal de la Pénitence! Père Eternel, je Vous prie, pour toutes ces âmes. Par la Passion de Votre Fils, je vous offre toutes mes douleurs. Je vous offre aussi, oh Père Céleste, cette couronne d’épines de Votre Fils bien-aimé.  Par ces douleurs, je Vous prie pour les prêtres :  que leur vocation soit plus grande! Qu’ils soient purs!  Qu’ils soient de bons enfants de Dieu,  dignes de consacrer les Saints Mystères de la Sainte Messe!  Je Vous offre aussi les souffrances que Votre Fils a endurées, cloué sur cette Croix,  Sa soif ardente et tous les autres tourments de Son agonie,  pour tous les pécheurs,  pour qu’ils se repentent de leurs fautes.  Pour cette persévérance avec laquelle Votre Fils pria pour ceux-là mêmes qui Le crucifiaient,  et humblement Vous demandait: « Pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font »,  
je Vous prie de concéder à toutes les âmes un grand amour envers leur prochain  et la fidélité envers Votre Fils.  Oui, Mon Dieu, je Vous en supplie parce que c’est Jésus qui me le demande.

Quand tu te sentiras affligée, Ma fille, récite toujours cette prière.  Quand tu te sentiras triste, remets-t’en à Ma Très Sainte Mère, car Elle t’aidera, Ma fille.  Comme tu Me consoles, Ma fille, quand tu fais tout ce que Je te demande! Demande-Moi de t’aider, car Je te réconforterai.  Pense que c’est celle que J’aime le plus, qui souffre le plus.  Laisse-toi posséder par moi et te consumer en moi. Vis pour moi, et offre tout pour le salut des âmes. Souviens-toi, Ma fille, que les âmes que Je choisis doivent être des victimes de douleur, mais il vaut la peine de souffrir. Aide-Moi à sauver beaucoup d’âmes, n’admets pas qu’elles s’éloignent de Moi.  Ne crains pas, Je ne te demande rien d’autre que de la bonne volonté ; efforce-toi autant que tu le peux, de Me témoigner ton amour.  Pense que Je te veux toute petite, si petite que tu puisses te placer en Moi.  Beaucoup d’âmes se sauvent par le Rosaire, continuez à le réciter avec dévotion en l’offrant pour la conversion de la Russie, car la Russie est le fléau de l’Humanité. Fais beaucoup de pénitences et offre-les pour la Russie.  

Ne mêle pas la politique à Ma doctrine, n’y consens pas,  et n’accepte pas que quiconque mêle la politique à la doctrine du Christ ;  dis-leur que le Christ ne veut pas de politique.  Demande la souffrance et demande l’amour, Moi, Je suis constamment avec la Croix pour les racheter tous. Mais ils ne font pas cas de Moi, ils ne tiennent pas compte des messages de Ma Mère. Je veux que l’on se repente,  que l’on observe les saints commandements,  que l’on confesse ses fautes,  que l’on demande pardon ;  Je les attends les bras grands ouverts. Ne crains pas l’ennemi ; pense que Je suis ton Roi, ne crains pas les ennemis. L’ennemi enrage; pense que beaucoup d’âmes se sauvent ; pense que Je suis ici pour te défendre.  Ne crains pas, Je saurai te défendre ; Je te veux toute petite avec l’humilité, avec la simplicité, toute entière obéissante ; ce sont les étrennes que Je vais te demander : que tu sois humble. C’est l’unique façon de se sauver, en étant humble.  Regarde Ma fille, offre tout pour la conversion des âmes ; nous allons réparer ensemble les offenses que les pécheurs commettent sans cesse. Mets-toi à genoux quand tu te sentiras affligée et adore la Majesté Divine si méprisée par les hommes ; fais un acte de réparation et répète à chaque instant : 

Oh Dieu infiniment saint, je me prosterne humblement devant votre divine majesté. Je vous adore. Je prie votre divin fils, je vous prie pour le pape ; je vous demande aussi de pardonner à tant de pécheurs qui vous offensent. 

Offre toute ta vie et tes désirs en réparation de tant d’ingratitude. Prie pour le Vicaire du Christ; sois persévérante dans tes prières ; humilie-toi, prie pour le Saint Père ; il va beaucoup souffrir ; Je serai avec lui jusqu’au dernier instant pour recevoir son sacrifice et sa vie. Le monde est au bord du précipice ; la franc-maçonnerie s’est introduite dans l’Eglise ; la société est proche des châtiments les plus terribles. Il y aura beaucoup de morts, de maladies, de grandes guerres; priez, car la prière peut tout, priez beaucoup pour le salut des âmes, pour le salut du monde entier. Adieu, Ma fille, adieu.

La Sainte Vierge : « Oui, Ma fille, voici ta Mère. Ta Mère et la Mère de tous Mes enfants, ne pouvait manquer [d’être là], Mon Fils l’a dit alors que J’étais au pied de la croix : « Mère, voici Mes frères,  prends-en soin et aime-les ». Et II a dit aussi: « Vous n’êtes pas seuls, vous pour qui J’ai donné Ma vie, vous avez maintenant une Mère à laquelle vous pouvez avoir recours dans toutes vos nécessités ». Ma fille, les hommes empirent de jour en jour : les ministres de Dieu, les Evêques ont négligé la prière et la pénitence et le démon s’en est emparé. ils sont devenus ces étoiles errantes que le vieux serpent traînera avec sa queue pour les détruire. Dieu permettra à Satan de semer la division parmi les gouvernants, les sociétés et les familles. II y aura beaucoup de peines physiques et morales. Dieu les abandonnera et leur enverra beaucoup de châtiments. Ma fille, par ta prière et celle de tous Mes enfants, faites que beaucoup d’âmes se sauvent ; qu’elles ne se condamnent pas, car elles ne font pas cas de Moi. La miséricorde de Dieu est très grande, mais elles ne veulent pas se sauver. Les tourments qui s’approchent d’elles sont horribles. Explique ce que tu vois en ce moment [Vision de l’enfer] 

Amparo : Je vois une planète obscure et marécageuse qui est pestilentielle; je vois beaucoup d’êtres abominables luttant les uns contre les autres, en train de blasphémer ; ils sont embourbés jusqu’à la ceinture ; maintenant ça sent le soufre ; on entend des gémissements de tous côtés; c’est horrible »

La Sainte Vierge : « Oui, Ma fille, vois leurs visages défaits par les souffrances ; on n’entend rien d’autre que des lamentations ; vois, il n’y a ni forêt, ni rivière, il n’y a qu’obscurité et ténèbres. N’est-il pas triste de penser qu’ils se condamnent tous, de leur propre gré ? Pense, Ma fille, que c’est pour cela que je les avertis constamment car Je ne veux pas qu’ils se condamnent. Mais ils sont  ingrats, ils ne veulent pas en tenir compte. [Vision du Paradis] Vois, Ma fille, comme cette planète est différente ; ces planètes sont distantes de la Terre, ce sont les demeures, sur lesquelles il y a la vie éternelle. Vois à quelle distance immense elles se trouvent par rapport à la Terre. Regarde ces lacs aux couleurs immenses ; vois ces âmes si pures ; ces prés remplis de belles fleurs; ces arbres aux beaux fruits, comme tu n’en as jamais vu nulle part sur Terre.

Je crois qu’il vaut la peine de souffrir pour jouir ici éternellement, Ma fille, ne te relâche pas, Je te le dis à nouveau, demande conseil à ton père spirituel, il te guidera, c’est une âme choisie par Mon Fils et Mon Fils l’éclairera pour te diriger. Ne crains pas, Nous serons là pour vous guider tous les deux. Mon Fils et Moi, nous souffrons constamment à cause de la perversité du monde. Les hommes ne se rendent pas compte que le temps approche et ils ne changent pas. Ma fille, ta misère ne doit pas te décourager, reconnais-la humblement ; mais ne perds pas courage, car tu sais que, à cause de ta misère et ton indignité, Mon Fils Jésus a posé les yeux sur toi. Demande beaucoup d’humilité mais aie une grande confiance. Souffre, Ma fille, et offre tout au Père Eternel pour le salut du monde.  Le monde est en grand danger, dis à Mes enfants de prier davantage ; [dis-leur] de commencer une nouvelle phase de leur vie. Qu’ils se fixent un horaire pour le travail et il leur restera du temps pour la prière. ils peuvent ainsi aider beaucoup d’âmes ; qu’ils fassent de l’apostolat ; qu’ils demandent conseil à un prêtre sur la façon dont ils peuvent faire de l’apostolat. Adieu, Ma fille. Priez le Saint Rosaire tous les jours; méditez un instant chaque mystère. II faut réciter les quinze mystères du Rosaire, car à chaque Rosaire beaucoup d’âmes se sauvent.  Adieu, fille ; adieu, Ma fille.

18 décembre 1981

Amparo : Ah, ah, mon Dieu! Ah, ah ! 

Amparo : «  Je vois le Seigneur au Jardin des Oliviers. Le Seigneur est très triste, il est à  genoux et nerveux. il se lève une fois, puis encore et encore, à trois reprises. il regarde vers le ciel, en implorant son Père Céleste. il y a trois disciples à côté de Lui. Leur visage est triste en voyant le Seigneur qui est très nerveux et qui souffre beaucoup. Le Seigneur s’agenouille, les mains jointes, et prie le Ciel. Le soleil commence à s’obscurcir. Le Seigneur continue de prier, et le sang coule de Son front et de Son visage. il est vêtu d’une tunique blanche allant jusqu’aux pieds. On voit le sang couler jusqu’au dessous de sa tunique. Plusieurs soldats sont là, ils Le saisissent et Le menacent avec une épée. Le Seigneur les regarde avec peine et parmi les soldats, se trouve Judas. Le Seigneur le regarde à nouveau avec peine. Judas se met en avant de tous les soldats et lui dit. .. (paroles dans une langue étrange). Je ne sais ce que c’est, je ne l’ai pas appris. Et les disciples sont là, ils sont très fâchés et crient… (L’on entend des mots dans une langue étrange). Je ne sais ce que cela signifie, je ne le comprends pas. Saint Pierre est à côté de Jésus et avec une courte épée, il coupe l’oreille d’un soldat. Le Seigneur lui dit : « Qu’as-tu fait ? Moi J’ai prié Dieu pour eux. Range ton épée dans le fourreau. Ne sais-tu pas que celui qui tue par le fer, mourra par le fer ? « . Alors Saint Pierre lui dit : « Rabbi, mais l’on T’a fait des menaces avec l’épée… ».  » Kephas, mets-toi à genoux; sois pierre de… (mot incompréhensible) pour eux « . Seigneur ! Il a pris l’oreille et l’a placée au soldat… (coupure) ils sont en train de faire… revient pour le salut de son âme… (coupure). Voilà ce qu’a dit le Seigneur à Saint Pierre… (coupure).Il y a beaucoup de soldats avec Jésus. Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze… (coupure), seize, dix-sept, dix-huit, dix-neuf, vingt. Ensuite beaucoup d’autres le suivent, (les mots en italique sont quasi incompréhensibles) avec des tuniques très bizarres et des galons très brillants. Les galons allongent les tuniques, elles sont très brillantes. En ce moment il y a aussi quatre bourreaux; ils attachent le Seigneur à une poutre. Ils Lui ont déjà enlevé tous Ses vêtement;

(Ensuite Amparo  décrit, au milieu des sanglots, la scène de la flagellation, mais la plupart des mots sont incompréhensibles à cause de l’émotion de la voyante et d’un enregistrement déficient. Ci-après nous transcrivons ce que l’on peut entendre assez clairement). 

C’est horrible! Ah! C’est horrible… ! (Paroles incompréhensibles)… 
sur le corps, dans les jambes, sur la poitrine, le Seigneur est tout ensanglanté comme un…, Il pleure. 

Il est à terre, maltraité, en sang. On applique un fer brûlant sur ses parties intimes. On lui assène des coups de pied, et on lui crache sur la bouche. On urine sur Lui.C’est horrible ! Cela est horrible ! Comme ma douleur est écrasante ! Ah, quelle douleur ! 

Jésus : Oui, Ma fille, voilà ce que J’éprouve sans cesse à cause des pécheurs, à cause de la perversité du monde et des péchés d’impureté. A un autre moment, tu verras toute la cruauté qu’ils ont eue à Mon égard. Je sais que tu es en train de ressentir ces douleurs si profondes, mais offre-les pour le salut du monde ; offre-les aussi pour la conduite du clergé et le relâchement futur des couvents, pour tous mes prêtres, pour les péchés d’impureté que certains commettent sans cesse. Ils ont négligé la prière et oublié les choses de Dieu. Par leurs prières, ils pourraient sauver beaucoup d’âmes. Prie aussi pour la conversion de la Russie. La Russie se convertirait si les évêques satisfaisaient aux desiderata du Père Céleste et entreprenaient une véritable réforme dans le clergé ; car dans Mon Eglise, il n’y a que de la politique, et la politique détruit Ma religion catholique… Parce que dans beaucoup de couvents, l’on détruit la Foi Catholique et l’on n’en tient pas compte.

Mais s’ils ne prennent garde, la Russie sera une fois de plus le châtiment par lequel Dieu les punira sévèrement.

Ils ne font pas cas, ils aiment l’argent. Ils vivent comme le riche avare. Offre la victime Divine au Père Eternel pour leurs âmes. Ces douleurs servent à la purification de beaucoup âmes. Cette douleur que tu ressens, est une étincelle de Mon cœur qui est transpercé, par l’ingratitude de tant de pécheurs. Quand tu la ressentiras très fortement, prends soin de l’offrir pour ces âmes qui ne veulent pas savoir, qui se condamnent de leur plein gré.  Fille, offre tout au Père Eternel en union avec Mes souffrances, avec Ma mort sur la croix et avec les douleurs de Ma Mère ; offre tout pour le salut du monde. En union avec Moi, chaque jour Je te donnerai, deux heures d’agonie ; offre-les pour les prêtres, car Je souffre constamment pour eux. N’aie crainte de souffrir ; la souffrance est un trésor et bientôt tu en recevras la récompense. Je veux que tu fasses beaucoup de pénitence et que tu pries avec beaucoup de dévotion. Ne cesse pas de recevoir Mon Corps, car Je te réconforterai. Demande conseil sans relâche à ton père spirituel afin qu’il te guide ; il semble déjà que ses doutes le quittent ; Moi Je l’éclairerai pour qu’il te guide, prie pour lui, car il va en avoir aussi grand besoin ; mais, plus on le persécutera, plus on vous calomniera, plus vous serez proches de Dieu. Pensez que Je viens pour souffrir avec vous. J’ai souffert ces calomnies, ces impuretés qu’ils ont commises envers Moi, ces blasphèmes. Et en une seconde, j’aurais pu détruire le monde; mais non, Je ne l’ai pas fait. J’ai voulu racheter l’Humanité, pour que tous se sauvent; mais ces ingrats, ils me paient en retour, en Me clouant chaque jour et ce ne sont que des ingrats ; ils ne veulent pas écouter les messages; prie pour eux afin qu’ils se sauvent tous. Adieu, fille, Je te donne la Sainte Bénédiction. 

La Sainte Vierge : Ma fille, crois-Moi, Je suis toujours avec toi. Oui, fais tout ce que Mon Fils te demande ; aime-Le, remercie-Le pour tout ce qu’il t’a dit, pour la faveur qu’il t’a faite en t’appelant et te choisissant pour être Sa fille de prédilection. Aime-Le beaucoup. Pense qu’il souffre Lui aussi avec toi. Ne compte pas sur tes propres forces, mais uniquement sur Jésus. II te donnera la force nécessaire et Moi Je t’aiderai. Cela, nous le faisons constamment avec les âmes privilégiées. Ce que Je suis en train de te dire, Je l’ai déjà dit à plusieurs de Mes filles de prédilection. Persévère dans la prière. Priez le Saint Rosaire avec dévotion et offrez-le pour le salut du monde et le salut des âmes. 

II faut faire beaucoup de sacrifices et de pénitences et visiter souvent le Saint Sacrement, car Mon Fils est très triste et très seul. Mais auparavant, il faut être très bon. Dis-le leur à tous : il faut confesser ses fautes ; que l’on se confesse et que l’on se repente. Faites-le car nous voulons vous sauver tous. Si vous ne le faites pas, un grand châtiment surviendra pour toute l’Humanité. Publiez mes messages partout dans le monde, car Je suis en train de donner beaucoup d’avertissements. Des Prêtres, des Evêques, des Cardinaux et la majeure partie du clergé, vont sur le chemin de perdition et à cause d’eux, beaucoup d’âmes sont en train de se condamner. Il faut prier pour eux. Offre ces deux heures d’agonie pour eux. Dis-leur à tous de demander pardon au Père Céleste qui les attend, les bras ouverts. Dis-leur de prier chaque jour les trois parties du Rosaire, les quinze mystères ; qu’ils les offrent pour le salut des âmes, pour la conversion des pécheurs. 
Le monde est en grand danger. Adieu, Ma fille, sois humble ; souviens-toi que tu es un néant et que c’est uniquement grâce à la miséricorde de Dieu que tu peux être quelque chose ; aie confiance. Pense que [seule] tu ne peux rien ; laisse-toi guider. Remercie Dieu tous les jours. Adieu, Ma fille, adieu.

25 décembre 1981

Amparo : Ah, ah, Seigneur! Ah, Mon Dieu! (Amparo passe par des moments de douleurs intenses).

Jésus : « Oui, Ma fille, Me voici ; Je viens te tenir compagnie. Nous sommes tous les deux avec la Croix ; place-toi, contre Ma poitrine, contre Ma poitrine, contre Moi pour te défendre de l’ennemi ; mais toi aussi, défends-Moi des outrages et insultes dont J’ai été victime à la cour d’Hérode. Contemple la honte et la confusion que J’y ai subies en entendant les rires et les moqueries que cet homme lançait contre Moi. Offre sans cesse tes actes d’adoration, de réparation et d’amour pour le salut des âmes.  Aujourd’hui tu vas Me consoler. Je vais te donner un message, mais il ne sera pas très long. 

Aujourd’hui Je veux que tu Me consoles parce qu’en ces jours, beaucoup d’âmes se condamnent.  Je veux que tu ne te sépares pas de Moi.  Demande à Mon Père de pardonner à tant d’âmes ingrates qui L’offensent.  Dis-Lui aussi qu’avec ta petitesse, tu es disposée à réparer les offenses qu’Il reçoit.  Demande-Lui aussi de te couvrir du sang de Mon Cœur, bien que tu sois une victime très misérable. Demande pardon pour toutes ces âmes, unis tes sentiments au zèle et à l’ardeur qui Me dévore.  Je ne veux pas que ces âmes s’écartent de Moi. Je les aime tant, bien qu’elles M’offensent constamment. Je les aime et Je veux leur dire à toutes qu’elles sachent que Je souffre pour elles.  Si elles savaient la prédilection que J’aie pour ces âmes qui demandent pardon pour leurs fautes et se repentent. 

Ne Me laisse pas seul. Pense que beaucoup d’âmes M’ont oublié et il y en a tant qui ne sont occupés qu’à se divertir, sans se soucier de leur âme. Mes propres âmes choisies elles-mêmes, M’abandonnent et Me laissent seul des journées entières ! Bien que Je leur parle, elles ne veulent pas M’écouter parce que leur cœur est trop attaché aux biens de la Terre. Tu ne sais pas, Ma fille, comme Je suis consolée par ces âmes lorsqu’elles Me tiennent compagnie ; elles ne se figurent pas à quel point Mon Cœur les aime. Certaines âmes sont de grandes pécheresses, mais elles se repentent et ce sont ces âmes qui véritablement portent Ma croix. Quelle joie, quand ces âmes confessent leurs fautes et quel soulagement Je ressens dans mes souffrances, lorsque Je vois ces âmes se repentir ! 

Parmi ces âmes qui ont tant péché, il y en a beaucoup qui M’aiment vraiment ! Oui, Ma fille, quelle douleur J’éprouve quand Je vois qu’il y a beaucoup d’âmes qui refusent Ma croix! C’est pourquoi nous devons souffrir les deux ensemble pour aider ces âmes qui ne veulent pas s’approcher de Moi.  Prie mon Père Céleste et quand tu endureras ces souffrances, dis-Lui :  » Oh, Mon Père, Père Céleste, je Vous offre ces douleurs, ces souffrances et cette solitude afin que Vous daigniez pardonner et soutenir ces âmes lorsqu’elles passeront de ce temps à l’éternité. »  Tu verras, Ma fille ; Je te donne cette croix; tu expérimenteras la souffrance; raconte:

[Vision de Jésus portant sa croix et maltraité par les soldats romains] Amparo voit Jésus sur le chemin de croix. Aujourd’hui Jésus suit un chemin rempli de pierres, avec la Croix sur son épaule. Ah, il est tout couvert de sang ! – Ah, ah, ah ! Les bourreaux Le rouent de coups à nouveau, ils Le  poussent encore avec la Croix; le Seigneur n’en peut plus. Ah ! Il continue à marcher, Il trébuche, on Le fouette ! Ah. ah ! Comme elle est lourde ! Ah, mais Il n’en peut plus ! Ah ! Son épaule droite est tout en sang ; on L’a tiré par le vêtement ; ils ont déchiré Sa tunique ; des flots de sueur mêlée de sang coulent sur tout le visage. Comme le Seigneur souffre! Il regarde tout le monde ; personne n’a pitié de Lui. Il grimace de douceur ; personne n’a pitié de Lui. Ah, comme on Le regarde avec rage! Il a une grande fatigue ; Il tombe, Il tombe sous le bois; ces hommes forts Le relèvent ; ils déchirent Son vêtement en tirant dessus ; on voit Son dos rempli de sang ; il Lui manque des lambeaux ; ils Lui donnent des coups de pied pour qu’Il se relève. Ah, on voit que Ses vêtements sont collés à Ses blessures ! Ils Le prennent par le cou, Le tirent par les cheveux et fouettent Son corps ; les poings serrés, ils Lui donnent des coups au visage ; ils recommencent à Lui administrer des coups de pied ; Il retombe chargé de la Croix ; Il se met à saigner encore à flots ; Son visage tombe à terre, sur les pierres.

Ah, comme Il saigne, comme Son visage est rempli de poussière et de boue ; on ne dirait même pas que c’est Jésus ! La Vierge arrive, Elle Le voit dans cet état ; La Sainte Vierge se serre la poitrine ; la Très Sainte Vierge se sent mal ; deux femmes la soutiennent ; la Vierge souffre beaucoup. On La pousse également. Elle tombe sur l’une des deux femmes. Le Seigneur La regarde et Lui dit :  » Ma Mère, ne souffre pas ». Quelle douceur immense ! Ah, quelle douceur ! Ah ! La Vierge Le regarde, les yeux grands ouverts ; le Seigneur ne peut pas La regarder, Ses yeux sont tels qu’Il ne peut les ouvrir ; ils sont en sang. Quel visage! Ah, Seigneur! Quelle douceur j’éprouve! Ah !

Le Seigneur continue à marcher avec la Croix, la Vierge Le suit derrière Lui ; « Il n’en peut plus », se disent entre eux les bourreaux ;  » cet homme va mourir avant d’arriver au Calvaire ». Alors ils appellent un homme qui sort de la foule et lui disent :  » Combien nous prends-tu pour porter la Croix et aider le Nazaréen à La porter » ? Ah Seigneur ! Il s’appelle Simon, il a pris la Croix du Seigneur. Le Seigneur est retombé, on Lui crache encore dessus, on Le frappe. Le Seigneur regarde à nouveau Sa Mère ; Sa Mère Le suit en pleurant, soutenue par deux femmes. Ah, Son épaule est toute déchirée ! II regarde tout le monde ; tous se moquent de Lui. Ah, quel supplice Lui infligent-ils, mon Dieu! Ah, ah ! Ils Lui disent : « En voilà un Roi qui ne peut même pas venir à bout d’un madrier » ! Ah, Ah, je ne peux plus regarder ce spectacle! Je ne peux plus le voir! Ah, je ne peux pas Seigneur !

Notre Seigneur: « Oui, Ma fille, Je sais que tu ressens la même douleur. Tout pour l’Humanité, cette Humanité si vide. Pense que je n’ai pas ouvert Ma bouche pendant les affronts dont J’ai été victime au cours de Ma Passion. Et Je continue à souffrir tous les jours – pour tant de pécheurs. Avec cette souffrance, Je n’ai d’autre désir que de sauver des âmes, de glorifier Mon Père et Lui rendre l’honneur que le péché Lui avait enlevé ; Je ne pense à rien d’autre qu’à réparer les offenses des hommes. Voilà pourquoi Je Me soumets constamment avec une profonde humilité à tout ce qu’il dispose. Je fais Sa volonté. (Parole incompréhensible). Ma fille, dis à tous les pécheurs de ne pas s’enfuir, qu’ils viennent tous, parce que Je les attends toujours comme le Père, avec les bras ouverts pour leur donner vie et une vie… (Paroles incompréhensibles). Et toi, Ma fille, sois forte, ne te laisse pas vaincre par l’ennemi. Comprends bien que Je t’ai choisie, et Je ne vais pas t’abandonner comme un jouet, pour laisser ce cruel ennemi faire et défaire. Je ne permettrai pas que Satan trompe Mes âmes choisies. N’aie pas peur, aie confiance en Moi, car Je suis ton Père et chez un Bon Père il n’y a qu’amour et miséricorde. Rends-toi compte que Ma Mère t’a aimée et t’a gardée, et Moi aussi Je t’aimerai et Je te garderai toujours avec tendresse et miséricorde.

Priez le saint Rosaire avec une grande dévotion. Le Rosaire a un grand pouvoir. Offre-le pour le salut des âmes. Récite-le avec beaucoup d’amour. Laisse-toi guider par ton père spirituel. Lorsque tu seras dans l’affliction, demande-lui conseil, demande-lui de l’aide, et il te la donnera. N’oppose pas de résistance et ne dis pas que tu n’en peux plus. Comprends que toutes ces souffrances, offertes avec amour au Père Eternel, peuvent être…(parole inintelligible) le salut de l’Humanité. Ne crains pas chaque fois que Je permets que tu souffres ces douleurs; accepte-les avec amour et reconnaissance. Rends-toi compte que, malgré tes fautes, Je t’ai préservée pour ne pas que tu tombes pour l’éternité dans l’abîme de l’enfer. Que ton zèle soit ardent pour le salut des hommes. Offre tes sacrifices pour Nous apporter beaucoup d’âmes, et comprends que ce qui me rend le plus heureux, c’est le salut des âmes. Adieu, Ma fille, Je te donne Ma sainte bénédiction. »

La Sainte Vierge : « Oui, Ma fille, ne crains pas, ne crains pas de supporter tant de douleurs, tant d’ignominie. Comprends que, lorsque Mon fils te demande une chose, il te donne la grâce pour pouvoir la supporter. Toi, considère que tout ce que Mon fils te demande, c’est en raison de sa bonté et de son amour pour les âmes. Accepte avec humilité tout ce que Mon fils te demande. Ne résiste pas, Ma fille, car c’est un cœur très grand pour… (mots que ton ne comprend pas clairement) que Mon fils t’a donné. Adieu Ma fille. Récitez le saint Rosaire tous les jours avec beaucoup de dévotion. Dis-le leur à tous, qu’ils le récitent avec beaucoup d’amour et qu’ils pensent au cours de cette prière, à chaque Ave Maria, et à chaque Gloire au Père, et à chaque Notre Père… (mots à voix basse, incompréhensibles). Et toi, Ma fille, mets une grande humilité et beaucoup d’amour dans le salut des âmes. Fais en sorte que Mon Fils fasse de toi ce qu’il voudra, mais sois humble et demande à tous d’avoir beaucoup d’humilité, car sans humilité, on n’obtient rien.  Prie aussi beaucoup pour ton père spirituel, car il aura, lui aussi, bien des épreuves. Adieu, Ma fille. Adieu. »

I – Le culte du cœur de Jésus 

Au cours des apparitions ( médaille miraculeuse de la rue du bac, vision de Tuy d’une des voyantes de Fatima, Estelle faguette à Pellevoisin) autant que dans les exercices de piété catholiques, il est souvent fait allusion au « cœur de Jésus ». Or, par deux reprises au moins, Jésus a manifesté l’importance de la dévotion à Son cœur, à Marguerite Alacoque et Faustine Kowalska. 

I – Les visions de Jésus Christ de Marguerite Alacoque 

Encerclé d’épines, figurant au revers de la médaille miraculeuse, le cœur de Jésus est porteur du symbole le plus fort du christianisme : la mort de Jésus par amour pour l’humanité. Marguerite Alacoque, en 1675, et Faustine Kowalska, le 21 Février 1931, seront les témoins privilégiées de la capacité d’amour et de miséricorde de ce cœur brûlant d’amour du Christ pour l’humanité. 

En religion soeur Marguerite-Marie, née le 22 juillet 1647 à Verosvres, et décédée le 17 octobre 1690 à Paray-le-Monial, est une religieuse de l’ordre de la Visitation mystique et inspiratrice du culte du Sacré-Cœur de Jésus et reconnue sainte par l’Église catholique. Elle a été béatifiée en 1864, puis canonisée en 1920.

Elle est la cinquième enfant de Claude Alacoque et Philiberte Lamyn, qui jouissent d’une bonne position sociale dans leur paroisse. Dès sa prime enfance, Marguerite fait preuve d’une dévotion particulière envers le Saint-Sacrement, et elle préfère le silence et la prière aux jeux de son âge. À cinq ans, lors d’un séjour chez sa marraine, dont la fille est religieuse, elle entend parler des vœux religieux et, à l’insu de tous, elle fait sa première consécration à la messe en prononçant ces mots : « Ô mon Dieu, je vous consacre ma pureté et vous fais vœu de perpétuelle chasteté ».

Marguerite Marie Alacoque

À l’âge de neuf ans, après sa première communion, elle pratique en secret des mortifications sévères de son corps, avant que la paralysie ne la cloue au lit pendant quatre ans. À la fin de cette période, ayant fait le vœu à la Vierge de se consacrer à la vie religieuse, elle se serait retrouvée guérie sur-le-champ.

En reconnaissance, le jour de sa confirmation par Mgr Jean de Maupeou, elle ajoute le prénom « Marie » à son prénom de baptême. Devenue orpheline de père, elle est recueillie avec sa mère chez des parents qui les tourmentent, leur ôtant tout contrôle de leurs biens et de leurs actes. Marguerite-Marie trouve son réconfort dans la prière, et c’est alors qu’elle aurait ses premières visions de Jésus-Christ.

Il lui apparaissait d’habitude sur la croix ou lors de l’épisode de l’Ecce Homo – Ecce homo est une expression latine signifiant «voici l’homme ». C’est l’expression prêtée à Ponce Pilate dans la traduction de la Vulgate de l’Évangile selon Jean (19:5) lorsqu’il présente Jésus à la foule, battu et couronné d’épines -et elle ne s’en étonnait pas, pensant que d’autres recevaient aussi ces visions.

Philippe de ChampaigneEcce homomusée national de Port-Royal des Champs.
Par Philippe de Champaigne — [3], Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3963824

Quand elle a dix-sept ans, sa famille peut récupérer son bien et sa mère lui confie son désir de l’établir dans le monde. Alors, bien que régulièrement meurtrie par les pénitences qu’elle s’impose, elle commence à participer aux activités mondaines. Une nuit, alors qu’elle revient d’un bal, elle aurait une vision du Christ pendant la flagellation : il lui reproche son infidélité après qu’il lui a donné tant de preuves d’amour. Pendant le reste de sa vie, Marguerite-Marie pleura deux « fautes » qu’elle avait commises en ce temps-là : avoir porté quelques ornements et mis un masque au carnaval pour faire plaisir à ses frères.

La flagellation du Christ

Elle visite plusieurs couvents, et en entrant dans celui de la Visitation de Paray-le-Monial, elle affirme qu’une voix intérieure lui dit « C’est ici que je te veux ». Le 25 mai 1671, à l’âge de 24 ans, elle entre au monastère et, en novembre 1672, elle prononce ses vœux perpétuels. De santé fragile, elle n’en continue pas moins ses flagellations, ainsi que les lacérations les plus extrêmes, voire les plus répugnantes, qu’elle mentionne elle-même dans ses Mémoires.

Communauté monastique de la Visitation de Paray le Monial

Peu après son entrée au monastère, elle reçoit, d’après son propre témoignage, plusieurs apparitions privées du Christ. La plus célèbre de ces apparitions est celle de juin 1675 : Jésus lui montre son cœur en disant « Voici ce Cœur qui a tant aimé les hommes, […] jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour. Et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart qu’ingratitude ». Une autre fois, il lui dit « Mon divin Cœur est […] passionné d’amour pour les hommes, et pour toi en particulier ».

Dès lors, Marguerite-Marie se dit investie par le Christ de la mission d’établir une dévotion particulière envers le Sacré-Cœur. Selon elle, Il lui confie une autre mission : le 17 juin 1689, il demande au roi de France Louis XIV, la « consécration de la France à son Sacré-Cœur et sa représentation sur les étendards du royaume« . (Tout comme la demande de consécration de la Russie au Cœur immaculé de Marie, cette demande est restée lettre morte.)

Certains auteurs- notamment l’abbé Émile Bougaud, dans son Histoire de la Bienheureuse Marguerite-Marie, Poussielgue, 1874, ou le Chanoine Crépin, dans un article du Bulletin de l’Œuvre du Sacré-Cœur de Montmartre, Octobre 1915– ont observé que c’est exactement 100 ans plus tard, le 17 juin 1789, que le Tiers état se proclame Assemblée nationale, créant ainsi la rupture avec la France de Clovis. À l’inverse, le cardinal Billot, dans Le Figaro du 4 mai 1918, tout en rappelant l’excellence de la dévotion au Sacré-Cœur, fait part de ses doutes sur l’authenticité de cette demande particulière adressée à Louis XIV et surtout expose les obstacles théologiques et pratiques qu’elle impliquerait selon lui.

Ces manifestations lui valurent d’être mal considérée par le reste des membres de la communauté, qui la traitaient de « visionnaire », au point que sa supérieure lui intima l’ordre de se plier à la vie commune. Cependant, son obéissance, son humilité et sa charité envers ceux qui la persécutaient finirent enfin par l’emporter et sa mission vint à être reconnue par ceux-là même qui lui avaient montré la plus forte opposition. Avec l’aide du père Claude La Colombière, son « vrai et parfait ami », Marguerite-Marie fera connaître le message que Jésus lui aurait adressé. C’est le début du culte du Sacré-Cœur.

Marguerite-Marie établit la pratique de l’Heure Sainte, qui pour elle consiste à prier, étendue par terre, le visage contre le sol depuis onze heures du soir jusqu’à minuit le premier jeudi de chaque mois, afin de partager la tristesse mortelle qu’avait supportée le Christ, quand il fut abandonné à son agonie par ses Apôtres (Gethsémani), puis à recevoir le lendemain la Communion. Selon elle, le Christ lui aurait confié désirer que soit célébrée une fête en l’honneur de son Cœur le vendredi qui suit l’octave de la fête de son Corps ; et il aurait appelé la religieuse « disciple bien-aimée du Cœur Sacré » et héritière de tous ses trésors. La pratique de la dévotion des neuf premiers vendredis du mois tient son origine de la « grande promesse de Jésus à sainte Marguerite Marie Alacoque » :

Jésus à Gethsémani

« Je te promets dans l’excessive miséricorde de mon Cœur, que son amour tout-puissant accordera à tous ceux qui communieront les premiers vendredis du mois, neuf mois consécutifs, la grâce de la pénitence finale, ne mourant point dans ma disgrâce, ni sans recevoir les sacrements, mon divin Cœur se rendant leur asile assuré à ce dernier moment. »

À une époque où la communion sacramentelle des fidèles était très rare, la pratique des neuf premiers vendredis du mois contribua d’une manière significative à la reprise de la pratique plus fréquente des sacrements de la Pénitence et de l’Eucharistie. La dévotion des premiers vendredis du mois est censée apporter les fruits spirituels relatifs aux 12 promesses suivantes de Jésus-Christ :

1. Je leur donnerai toutes les grâces nécessaires à leur état.

2. Je mettrai la paix dans leur famille

3. Je les consolerai dans toutes leurs peines.

4. Je serai leur refuge assuré pendant la vie et surtout à la mort.

5. Je répandrai d’abondantes bénédictions sur toutes leurs entreprises.

6. Les pécheurs trouveront dans mon Cœur la source et l’océan infini de la miséricorde.

7. Les âmes tièdes deviendront ferventes.

8. Les âmes ferventes s’élèveront à une grande perfection.

9. Je bénirai moi-même les maisons où l’image de mon Sacré-Cœur sera exposée et honorée.

10. Je donnerai aux prêtres le talent de toucher les cœurs les plus endurcis.

11. Les personnes qui propageront cette dévotion auront leur nom écrit dans mon Cœur, où il ne sera jamais effacé.

12. Je te promets, dans l’excès de la miséricorde de mon Cœur, que son amour tout-puissant accordera à tous ceux qui communieront les premiers vendredis du mois, neuf fois de suite, la grâce de la pénitence finale, qu’ils ne mourront point dans ma disgrâce, ni sans recevoir leurs Sacrements, et que mon divin Cœur se rendra leur asile assuré à cette dernière heure.

Par l’insertion intégrale de cette promesse dans la Bulle de canonisation de Sainte Marguerite-Marie, en date du 13 mai 1920, le pape Benoît XV a encouragé la pratique des communions réparatrices des neuf premiers vendredis du mois, en l’honneur du Sacré-Cœur.

Au cours de sa dernière maladie, elle refuse tout soulagement, ne cessant de répéter « Ce que j’ai dans le Ciel et ce que je désire sur la terre, c’est toi seul, ô mon Dieu » et elle meurt en prononçant le nom de Jésus.

L’ouverture de l’enquête diocésaine en vue d’une béatification a lieu le 15 octobre 1714 sous le pontificat du pape Clément XI. La discussion au sujet de la mission et des vertus de Marguerite-Marie se poursuit pendant des dizaines d’années. On soumet à l’examen la totalité de ses actions, de ses révélations, de ses maximes spirituelles et de son enseignement concernant la dévotion au Sacré-Cœur, qu’elle avait exposé et dont elle était l’apôtre.

À terme, la Sacrée congrégation des rites émet un vote favorable et le 30 mars 1824, cent trente-quatre ans après sa mort, le pape Léon XII la proclame « Vénérable« . Le 19 août 1864, à la suite de la reconnaissance par l’Église de trois miracles, le bref de béatification est signé sous le pontificat de Pie IX. La cérémonie de béatification a lieu le 18 septembre 1864 à Rome. Marguerite-Marie Alacoque est canonisée par Benoît XV le 13 mai 1920.

Ses restes reposent dans la chapelle de la Visitation à Paray-le-Monial. En 1901, en hommage à Marguerite-Marie Alacoque, la religieuse mexicaine, Maria Guadalupe Garcia Zavala, fonda, avec son directeur spirituel, le Père Cipriano Iñiguez, la congrégation des Servantes de Sainte Marguerite-Marie et des pauvres. En 1925, l’église Santa Margherita Maria Alacoque dans le quartier de l’Esquilin à Rome près de la basilique Sainte-Croix-de-Jérusalem, lui est dédiée.

II – Le scapulaire du sacré cœur 

Marguerite-Marie Alacoque, visitandine à Paray-le-Monial inaugure la coutume de porter sur sa poitrine une image du Sacré-Cœur. L’origine du scapulaire du Sacré-Cœur est due à Estelle Faguette, qui aurait eu 15 apparitions de la Vierge à Pellevoisin ; c’est lors de la 9e apparition que la Vierge montre le scapulaire ; dans les visions suivantes, elle encourage la dévotion au scapulaire du Sacré-Cœur. (voir plus loin en Annexes )

Scapulaire du sacré coeur
Par Michael Tav — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=49918049

III – Les visions de Jésus Christ de Faustine Kowalska 

En religion Maria Faustyna Kowalska (Głogowiec25 août 1905 –Cracovie5 octobre 1938) est une religieuse de Notre-Dame de la Miséricorde et mystique polonaise, dite Apôtre de la Miséricorde Divine.

Sœur Marie Faustine du Saint-Sacrement.
Photographie de Faustine Kowalska
Par http://www.marian.org/, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1972286

L’Église catholique lui reconnaît une « vie mystique d’une extrême richesse ». Béatifiée en 1993, canonisée en 2000, elle est fêtée le 5 octobre. Hélène Kowalska est née en 1905 dans le village de Głogowiec en Pologne, troisième des dix enfants d’une famille d’agriculteurs pauvres. Elle sent un appel à la vie religieuse dès l’âge de 7 ans (1912). À quinze ans, elle commence à travailler pour aider sa famille. À cette époque, elle sent la vocation et est persuadée que Dieu lui-même l’appelle à devenir religieuse. À cette époque, elle a une première apparition de Jésus, sous la forme du Christ souffrant. Hélène part pour Varsovie et tente d’être admise dans plusieurs couvents de la capitale, pour être à chaque fois refusée.

Finalement, elle est admise au couvent de la congrégation des Sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde à l’âge de 20 ans, le 1eraoût 1925, sous le nom de sœur Marie Faustine. Elle y prononce ses vœux le 30 avril 1926, et prend le nom de sœur Marie Faustine du Saint-Sacrement. Pendant ses 13 années de religieuse, Faustine remplit les modestes charges de cuisinière, jardinière et sœur portière dans les différentes maisons de la congrégation (Varsovie,Płock,Vilnius,Cracovie). Comme beaucoup de saints, elle vécut la nuit de la foi, porta des stigmates invisibles et eut le don de bilocation*.

SaintSacrement est un nom donné à l’Eucharistie par l’Église catholique, et par extension à l’hostie consacrée. L’adoration du SaintSacrement est l’adoration de l’hostie consacrée, présentée dans un ostensoir ou un tabernacle.

À la demande de son directeur spirituel, le bienheureux Père Michel Sopocko, Sainte Faustine écrit le Petit Journal. Dans ce livre, elle décrit ses expériences mystiques et précise les demandes que le Christ lui transmet. Sœur Marie Faustine raconte qu’elle a vu, dans le Purgatoire, Jésus et Marie, à plusieurs reprises et qu’elle leur a parlé. Par la suite, la future sainte Faustine écrivit dans son journal que Jésus lui demanda de faire connaître au monde la profondeur de la miséricorde divine, et ce particulièrement à travers quatre dévotions qu’il recommanda de propager :

On parle de bilocation (terme forgé par le poète et parapsychologue britannique Frederic W.H. Myers) lorsqu’une personne est aperçue ou prétend être présente simultanément en deux lieux distincts. Chez les métapsychistes ou les occultistes, on parle de « dédoublement fluidique »

1 – Réciter le chapelet de la Miséricorde :

D’après sainte Faustine, Jésus lui dit : « Cette prière sert à calmer ma colère. Tu la réciteras pendant neuf jours avec un chapelet du Rosaire de la façon suivante : d’abord tu réciteras « le Notre Père », le « Je Vous Salue Marie » et « le Credo ». Puis, sur les graines du Notre Père, tu diras les paroles suivantes : « Père Éternel, je vous offre le Corps et le Sang, l’Âme et la Divinité de votre Fils bien Aimé et notre Seigneur Jésus Christ, en expiation de nos péchés et de ceux du monde entier ». Sur les grains des « Je Vous Salue Marie », tu réciteras les paroles suivantes : « pour sa douloureuse passion, ayez miséricorde de nous et du monde entier. Enfin, tu réciteras trois fois ces paroles : Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Immortel, aie pitié de nous.» (Petit Journal, 474-476) « Ma miséricorde enveloppera les âmes qui réciteront ce chapelet pendant leur vie et surtout à l’heure de la mort »(P. J. 753) « A l’heure de la mort Je défends comme ma propre gloire chaque âme qui récite ce chapelet elle-même, ou bien si d’autres le récitent près de l’agonisant – l’indulgence est la même. Quand on récite ce chapelet auprès de l’agonisant, la colère divine s’apaise, une miséricorde insondable s’empare de son âme » (P. J. 811). Même les pécheurs les plus endurcis, s’ils récitent ce chapelet une seule fois, obtiennent la grâce de mon infinie miséricorde. » (P. J. 687)

2 – Honorer l’image de Jésus Miséricordieux : 

À Plock, le 22 février 1931, Jésus lui est apparu, portant un vêtement blanc, comme le « Roi de la Miséricorde divine ». Sa main droite se levant en signe de bénédiction et l’autre touchant le vêtement sur la poitrine. Dessous ses vêtements sortent deux grands rayons, l’un rouge, l’autre blanc. Se conformant aux ordres qu’elle dit avoir reçus du Christ, Faustine fait peindre une représentation de cette vision. Jésus promet à Faustine de défendre l’âme qui aura honoré cette image. « Mon regard sur cette image est le même que celui que j’avais sur la croix. » (P. J. 326)

Avec l’aide du Père Michel Sopocko, son confesseur, Faustine entreprend la mission confiée par Jésus lors de ses apparitions. Elle distribue à Cracovie et à Wilno, des images devant lesquelles les gens commencent à prier. Elle écrit ensuite un journal intime, malgré son peu d’instruction. Son journal devait être publié sous le titre Miséricorde divine dans mon âme : le journal de sainte Faustina. Elle tente vainement de trouver une « Congrégation qui proclamât la Miséricorde de Dieu envers le monde et l’obtînt pour le monde par ses prières », mais ne reçut jamais de son couvent la permission de le quitter.

Jésus Miséricordieux
Tableau peint en présence de sainte Faustine (par E. Kazimirowski, Vilnius, 1934)

3 – Célébrer le Dimanche de la Miséricorde :

Jésus demanda : « Je désire que le premier dimanche après Pâques soit la Fête de la Miséricorde.»(P. J. 299) « Qui s’approchera, ce jour là, de la source de vie, obtiendra la rémission de ses fautes et de leurs châtiments. » (P. J. 300)

4 – Vénérer l’heure de la miséricorde : 

Jésus demanda à Faustine que l’on vénère l’heure de sa mort sur la Croix, soit 15 heures. D’après le Petit Journal, Jésus lui a dit « A trois heures, implore Ma Miséricorde, tout particulièrement pour les pécheurs. Et ne fût-ce que pour un bref instant, plonge-toi dans Ma Passion, en particulier au moment où j’ai été abandonné lors de Mon agonie ! C’est là une heure de grande Miséricorde pour le monde entier. Je te laisserai partager ma mortelle tristesse ; en cette heure, Je ne saurais rien refuser à l’âme qui prie par Ma Passion ». (P. J. 1319) C’est l’Heure de la Miséricorde.

Sœur Faustine Kowalska visita l’Enfer, introduite selon son témoignage par un ange. En 1936, Faustine tomba gravement malade, sans doute de la tuberculose, et fut transférée à l’hôpital de Pradnik. Elle passa beaucoup de temps en prière, récitant le chapelet de la Miséricorde divine, et priant pour la conversion des pécheurs. Elle passa les deux dernières années de sa vie à rédiger son journal. En juin 1938, elle ne fut plus capable d’écrire, et il devint évident qu’elle n’avait plus longtemps à vivre. Elle mourut le 5 octobre. Quand la supérieure fit nettoyer sa chambre, elle ouvrit le tiroir et trouva des peintures de la Miséricorde divine.

IV- Le  Sacré cœur à Montmartre (Paris)

La basilique du Sacré cœur de Montmartre est l’une des cinq basiliques mineures de Paris. vouée à l’adoration perpétuelle du Saint-Sacrement – 

Saint-Sacrement est un nom donné à l’Eucharistie par l’Église catholique, et par extension à l’hostie consacrée. L’adoration du Saint-Sacrement est l’adoration de l’hostie consacrée, présentée dans un ostensoir ou un tabernacle – la basilique est le « sanctuaire de l’adoration eucharistique et de la miséricorde divine ». Depuis 1885, des fidèles – hommes, femmes et enfants de toutes conditions et de tous horizons- se relayent dans la basilique pour réciter une prière ininterrompue, de jour comme de nuit.

Cette prière est la mission que la basilique a reçu à sa consécration : une mission d’intercession constante pour l’Église et le monde. Charles de Foucauld passa une nuit de prière avec Louis Massignon en avril 1909 dans la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre ;

les statuts de son association du Sacré-Cœur furent tous déposés à Montmartre, et là les premiers Petits frères de Jésus de René Voillaume reçurent leur habit. Depuis 1995, la congrégation des bénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre assure, à la demande du cardinal Lustiger, archevêque de Paris, l’animation spirituelle et matérielle de la basilique. 

Soeur bénédictine du Sacré coeur

À l’instigation de Monseigneur Charles, après Vatican II, Montmartre a pris progressivement une dimension nationale de réflexion et de formation afin d’apporter des réponses efficaces à la crise des années 1970. Différents mouvements d’évangélisation et de jeunesse, ainsi que des retraites spirituelles et conférences sont organisés par Mgr Charles. Une nouvelle impulsion au chemin de croix traditionnel est donnée, tandis que le pèlerinage de Chartres est relancé de manière consensuelle (à partir du noyau du centre Richelieu) ;

enfin, des cahiers théologiques vulgarisés sont diffusés, à l’exemple du père de Guérandel qui en fut un des auteurs. Dans le cadre de la redynamisation de la foi et en réponse aux hésitations des fidèles souvent influencés par des vagues médiatiques, les mouvements de la basilique s’efforcent de changer le regard vers les autres de toutes conditions et religions ; des carrefours de rencontres et approfondissement chez l’habitant sont dirigés par le père Morand et se disséminent dans la région parisienne, puis au-delà;


Monseigneur Maxime Charles (né à Ribérac (Dordogne) le 26 mai 1908
, mort à Saint-Raphaël (Var) le 29 août 1993
), est un ecclésiastique français du xxe siècle. Il était prêtre du diocèse de Paris et prélat de Sa Sainteté. Mgr Charles fut le fondateur du centre Richelieu, puis recteur de la basilique de Montmartre, pendant trente ans.

Elles sont animés par des jeunes formés dans la basilique. Les fruits ont été visibles pendant la première partie du pontificat de Jean-Paul II. Ces initiatives évangélisatrices, perpétuées par les successeurs de monseigneur Charles (dont Mgr de Vorges), ont marqué le rayonnement permanent de la basilique. Depuis 1995, l’accompagnement se fait de manière différente et la basilique n’organise plus de pèlerinage à Chartres. De même la communion ne se fait plus à genoux, ce qui était une particularité de la basilique jusqu’en 1995.

La basilique du Sacré Coeur à Montmartre ( Paris)
Par Tonchino — File:Le sacre coeur (paris – france).jpg, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=17108487

5 – Sainte Gertrude d’Helfta, une des initiatrices de la dévotion au Sacré Coeur.

Sainte Gertrude d’Helfta (ou Gertrude la Grande), née le 6 janvier 1256 et décédée le 17 novembre 1301 ou 1302 au monastère de Helfta (Allemagne), est une moniale cistercienne allemande. Gratifiée de grandes faveurs mystiques elle compte parmi les figures majeures de la Mystique rhénane et est considérée comme une des initiatrices de la dévotion au Sacré-CœurLiturgiquement, elle est commémorée le 16 novembre.

Chez Gertrude, dévotion au Saint-Sacrement et dévotion au Sacré-Cœur
vont de pair
Par Photo: Andreas Praefcke — Photographie personnelle, CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=6855450

6 – L’iconographie du revers de la médaille miraculeuse

Médaille miraculeuse est le nom que la dévotion populaire catholique a donné à une médaille créée à la suite des événements de 1830, au 140 de la rue du Bac, à Paris où une novice d’origine Bourguignonne du couvent Parisien des sœurs de la charité de Saint Vincent de Paul nommée Catherine Labouré (en religion sœur Catherine de la Charité) raconta à son confesseur avoir vu la Vierge Marie. Selon la tradition catholique, cette médaille fut frappée à la demande expresse de la Mère de Dieu, faite au cours de la deuxième apparition (27 novembre 1830) comme un témoignage d’amour, gage de protection et source de grâce.

Les deux faces de la médaille miraculeuse
Par Xhienne — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2169454

Sur le revers de la Médaille miraculeuse , la Vierge se révèle de façon univoque comme la Co-rédemptrice, et cela par le biais de quatre symboles, les plus forts que l’on puisse trouver dans l’Ecriture Sainte en rapport avec la Co-rédemption, à savoir : la croix, le “M” pour Marie, deux cœurs transpercés et les douze étoiles de la Femme de l’apocalypse. 

La croix exprime pleinement tout le mystère de la Rédemption. La barre et la Croix symbolisent l’épreuve. Au centre, la lettre ‘M’ pour Marie est surmontée par la croix et entrelace une barre transversale qui soutient le pied de la Croix. Les deux signes entrelacés montrent le rapport indissoluble qui lie le christ à sa mère ; Marie est associée à la mission du salut de l’humanité qu’accomplit son fils et participe par sa compassion (souffrir avec ) à l’acte même du sacrifice rédempteur du Christ. Ce symbolisme reflète la relation étroite de Marie et de Jésus dans l’histoire du Salut. La Dame d’Amsterdam revendiquera d’ailleurs que l’Eglise consacre ce rôle en reconnaissant dans un nouveau dogme sa qualité de « co-rédemptrice ».

Les deux cœurs blessés l’un entouré d’épines et l’autre transpercé par un glaive, sont le plus beau symbole de l’amour rédempteur. Le cœur de Jésus* et le cœur de Marie sont représentés l’un à côté de l’autre ! A la question de sœur Catherine, qui demandait s’il fallait écrire un texte sur le revers de la Médaille, la Vierge Marie répondait : « Le “M” et les deux cœurs en disent assez. »De fait   ! Aimer est le monogramme de Marie ! Ce cœur nous fait penser à celui montré par la Vierge à sœur Lucie, un des trois voyants de Fatima, dans la vision de Tuy* : alors que la Vierge se tient sous le bras droit de la croix,  elle tient dans sa main droite un cœur « avec une couronne d’épines et des flammes… ». Voir l’apparition de Fatima.

Les 12 étoiles sur la médaille indiquent la vocation universelle de la Vierge Marie en tant que Mère de tous les hommes. Les douze étoiles sont les douze tribus d’Israël et les douze apôtres. Il convient de noter que dans ce qu’elle a révélé, Catherine Labouré n’a jamais parlé d’étoiles (ni de leur nombre). Cette couronne d’étoiles nous rappelle immanquablement la Femme de l’Apocalypse**, revêtue de soleil et couronnée d’étoiles, qui crie de douleurs. C’est en tant que Co-rédemptrice du monde et de toute la création qu’elle souffre dans le travail de l’enfantement, afin que le Christ soit enfanté dans le cœur de chaque homme.Le créateur du drapeau européen***Arsène Heitz, a choisi les douze étoiles en invoquant le même symbole biblique que la Médaille. Elles ont été placées par le graveur au revers de la médaille, alors qu’elles auraient dû couronner la tête de la Sainte Vierge.

** La Femme de l’Apocalypse est un personnage biblique qui apparaît au chapitre 12 du livre de l’Apocalypse : « Un signe grandiose apparut au ciel : une Femme ! Le soleil l’enveloppe, la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête ; 2- elle est enceinte et crie dans les douleurs et le travail de l’enfantement. 3-  Puis un second signe apparut au ciel : un énorme Dragon rouge feu, à sept têtes et dix cornes, chaque tête surmontée d’un diadème. 4- Sa queue balaie le tiers des étoiles du ciel et les précipite sur la terre.

En arrêt devant la Femme en travail, le Dragon s’apprête à dévorer son enfant aussitôt né. 5-  Or la Femme mit au monde un enfant mâle, celui qui doit mener toutes les nations avec un sceptre de fer ; et son enfant fut enlevé jusqu’auprès de Dieu et de son trône, 6- – tandis que la Femme s’enfuyait au désert, où Dieu lui a ménagé un refuge pour qu’elle y soit nourrie mille deux cent soixante jours. 7- Alors, il y eut une bataille dans le ciel : Michel et ses Anges combattirent le Dragon. Et le Dragon riposta, avec ses Anges. 8-  mais ils eurent le dessous et furent chassés du ciel. […] 13-  Se voyant rejeté sur la terre, le Dragon se lança à la poursuite de la Femme, la mère de l’Enfant mâle. 

14- Mais elle reçut les deux ailes du grand aigle pour voler au désert jusqu’au refuge où, loin du Serpent, elle doit être nourrie un temps et des temps et la moitié d’un temps. 15- Le Serpent vomit alors de sa gueule comme un fleuve d’eau derrière la Femme pour l’entraîner dans ses flots. 16-  Mais la terre vint au secours de la Femme : ouvrant la bouche, elle engloutit le fleuve vomi par la gueule du Dragon. 17-  Alors, furieux contre la Femme, le Dragon s’en alla guerroyer contre le reste de ses enfants, ceux qui gardent les commandements de Dieu et possèdent le témoignage de Jésus18-  Et je me tins sur la grève de la mer. »

** En Octobre 2017 le parti politique français « Les insoumis » a soulevé une polémique en demandant la suppression du drapeau européen de l’hémicycle de l’Assemblée nationale en partie en raison de la suspicion tenant à son « origine chrétienne ». Il faisait allusion aux douze étoiles entourant le drapeau européen figurant déjà sur la médaille miraculeuse ! 

7 – La vision de Tuy du Jeudi 13 Juin 1929

Le 20 juillet 1926, sœur Lucie, l’un des trois voyants de Fatima et la seule survivante,  quitte le couvent de Pontevedra pour entrer au noviciat des Dorothées, installé à Tuy, petite cité espagnole. Après sa prise d’habit le 2 octobre 1926, elle prononçait ses premiers vœux le 3 octobre 1928. En 1929, l’humble Maria das Dores poursuit à Tuy sa vie cachée, si bien cachée que la plupart de ses compagnes ignorent encore qu’elle est la voyante de Fatima.

Elle met en pratique le message de Notre-Dame, vivant sa règle à la perfection dans le don total aux saints Cœurs de Jésus et de Marie. La messagère était prête. Alors se réalisa la promesse du grand Secret   : «  Je viendrai demander la consécration de la Russie…  ».  Écoutons sœur Lucie raconter l’événement  :

«  (…) Ce fut à cette époque que Notre-Seigneur m’avertit que le moment était venu où il voulait que je fasse connaître à la sainte Église son désir de la consécration de la Russie et sa promesse de la convertir… La communication s’est produite ainsi  :

«  (13 / 6 / 1929). J’avais demandé et obtenu la permission de mes supérieures et de mon confesseur de faire une heure sainte de 11 heures à minuit, dans la nuit du jeudi au vendredi de chaque semaine. «  Me trouvant seule une nuit, je m’agenouillai près de la balustrade, au milieu de la chapelle, pour réciter, prosternée, les prières de l’Ange. Me sentant fatiguée, je me relevai et continuai à les réciter les bras en croix. La seule lumière était celle de la lampe [du sanctuaire].

Soudain, toute la chapelle s’éclaira d’une lumière surnaturelle et, sur l’autel, apparut une croix de lumière qui s’élevait jusqu’au plafond. Dans une lumière plus claire, on voyait sur la partie supérieure de la croix, une face d’homme, avec un corps jusqu’à la ceinture  ; sur sa poitrine une colombe, également lumineuse, et cloué à la croix, le corps d’un autre homme. Un peu en dessous de la ceinture (de celui-ci), suspendu en l’air, on voyait un calice et une grande hostie sur laquelle tombaient quelques gouttes de sang qui coulaient sur les joues du Crucifié et d’une blessure à la poitrine. Coulant sur l’Hostie, ces gouttes tombaient dans le Calice. 

Sous le bras droit de la Croix se trouvait Notre-Dame avec son cœur Immaculé dans la main… C’était Notre-Dame de Fatima avec son Cœur Immaculé,… dans la main gauche… sans épée ni roses, mais avec une couronne d’épines et des flammes… 

Sous le bras gauche [de la Croix], de grandes lettres, comme d’une eau cristalline qui aurait coulé au-dessus de l’autel, formaient ces mots  : “ Grâce et Miséricorde ”. Je compris que m’était montré le mystère de la très Sainte Trinité, et je reçus sur ce mystère des lumières qu’il ne m’est pas permis de révéler.

La vision de la Trinité à Tuy

«  Ensuite, Notre-Dame me dit  : “ Le moment est venu où Dieu demande au Saint-Père de faire, en union avec tous les évêques du monde, la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé, promettant de la sauver par ce moyen. Elles sont si nombreuses les âmes que la justice de Dieu condamne pour des péchés commis contre moi, que je viens demander réparation. Sacrifie-toi à cette intention et prie. ”«  Je rendis compte de cela à mon confesseur, qui m’ordonna d’écrire ce que Notre-Seigneur voulait que l’on fasse.  »

Dans les deux lettres qu’elle adressa en mai 1930 au P. Gonçalves, son confesseur, la voyante exprima les demandes du Ciel en unissant étroitement la dévotion réparatrice des cinq premiers samedis à la consécration de la Russie   : «  Le bon Dieu promet de mettre fin à la persécution en Russie, si le Saint-Père daigne faire, et ordonne aux évêques du monde catholique de faire également, un acte solennel et public de réparation et de consécration de la Russie aux très saints Cœurs de Jésus et de Marie, et si Sa Sainteté promet, moyennant la fin de cette persécution, d’approuver et de recommander la pratique de la dévotion réparatrice indiquée ci-dessus.  »

  Hélas, c’était peine perdue… aucun pape ne fera rien ! Voilà pourquoi, plus tard (en août 1931), le Seigneur se plaignant, dit : »Ils n’ont pas voulu écouter ma demande. Comme le roi de France, ils s’en repentiront, et ils le feront, mais ce sera tard !La Russie aura déjà répandu ses erreurs dans le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l’Église : le Saint-Père aura beaucoup à souffrir ».(révélation de Notre-Seigneur Jésus-Christ, à Sœur Lucie, en août 1931, lors d’un séjour de convalescence à Rianjo, une petite ville proche de Pontevedra).

Pourquoi Notre Seigneur fait-il référence au roi de France ? Tout simplement parce qu’en 1689, Jésus-Christ se révéla à sainte Marguerite-Marie en ces termes : »Fait savoir au fils aîné de mon Sacré-Cœur (donc, au roi Louis XIV) que, comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma sainte Enfance, de même il obtiendra sa naissance de gloire éternelle par sa consécration à mon Cœur adorable.

Mon Cœur veut régner dans son palais, être peint sur ses étendards et gravé dans ses armes pour les rendre victorieuses de tous ses ennemis et de tous ceux de la sainte Église. Mon Père veut se servir du roi pour l’exécution de Son dessein, qui est la construction d’un édifice public où serait placé le tableau de mon Cœur pour y recevoir les hommages de toute la France ».Notre Seigneur promettait donc à la France, Sa « fille aînée, comme Il l’appelait, sa toute puissante protection moyennant trois choses :

  1. – Mettre Son Sacré Cœur sur les armes du roi et les étendards de la France ;
  2. – Lui élever une Église nationale ;
  3. – Que dans cette Église la France Lui soit solennellement consacrée par son souverain.

Notre Dame de Pellevoisin en 1876, France

Notre-Dame de Pellevoisin est un vocable de la Vierge Marie telle qu’elle serait apparue à Estelle Faguette, jeune femme de 32 ans atteinte d’une maladie incurable, dans le village de Pellevoisin (Indre) à quinze reprises au cours de l’année 1876. Les apparitions portent essentiellement sur la prière et la dévotion au scapulaire du Sacré-Cœur.

La même année, Mgr de La Tour d’Auvergne, archevêque de Bourges autorise de placer une statue et de transformer en un petit oratoire privé le lieu des visions mais les apparitions en tant que telles n’ont jamais été reconnues.

Sanctuaire de Pellevoisin
Par Majella1851 — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=63395469

Estelle Faguette est née le 12 septembre 1843 à Saint-Memmie (Marne) d’une famille extrêmement pauvre. Très attirée par les pauvres et les malades, elle entre en 1860 au noviciat des Augustines hospitalières de l’Hôtel-Dieu de Paris. En 1863, une grave chute dans un escalier l’oblige à renoncer à la vie religieuse. En 1865, elle entre au service de la comtesse de La Rochefoucauld. Dès lors, elle suivit les allées et venues de ses employeurs, de Paris au château de Montbel, à 3 km de Pellevoisin..

Tout au long de 1876Notre-Dame de Pellevoisin apparaît quinze fois à Estelle Faguette, lui accorde la guérison et lui confie le scapulaire du Sacré-Cœur. Dès 1877, l’archevêque de Bourges autorise le culte public à Notre-Dame de Pellevoisin.

En 1875, Estelle Faguette, qui a 32 ans, est atteinte d’une péritonite chronique devenue tuberculeuse ayant atteint l’estomac et les poumons. Le 29 août 1875, le professeur Bucquoy, de la faculté de médecine de Paris, la déclare irrémédiablement perdue. Estelle écrit une lettre à la Vierge pour obtenir sa guérison et demande à une amie de la déposer à la petite réplique de la grotte de Notre-Dame de Lourdes que la famille de La Rochefoucauld a fait construire dans le parc du château de Montbel. L’état de santé d’Estelle devenant extrême, elle est ramenée auprès de ses parents dans une maison près de l’église de Pellevoisin. Le 14 février 1876, le médecin déclare qu’elle n’en a plus que pour quelques heures.

Le lundi 14 février 1876, Estelle est dans un état proche de la mort. Tout à coup Estelle aperçoit au pied de son lit la face grimaçante du diable, mais immédiatement Marie apparaît de l’autre côté du lit et dit au diable : « Que fais-tu là ? Ne vois-tu pas qu’elle porte ma livrée et celle de mon Fils ? » le diable disparaît et la Vierge se tourne vers Estelle en disant : « Ne crains rien, tu sais bien que tu es ma fille. Courage, prends patience, mon Fils va se laisser toucher. Tu souffriras encore cinq jours en l’honneur des cinq plaies de mon Fils. Samedi, tu seras morte ou guérie. Si mon Fils te rend la vie, je veux que tu publies ma gloire. »

Estelle demande comment faire et aussitôt, une plaque de marbre comme un ex-voto se dresse alors entre Marie et Estelle qui demande de nouveau : « Mais ma bonne Mère, où faudra-t-il le faire poser ? Est-ce à Notre-Dame des Victoires, à Paris ou à Pellevoi.. ? » L’apparition ne donne pas le temps d’achever le mot Pellevoisin. « À Notre-Dame des Victoires, ils ont bien assez de marques de ma puissance, alors qu’à Pellevoisin, il n’y a rien. Ils ont besoin de stimulant. » Estelle promet de faire ce qu’elle peut pour sa gloire. La vierge dit encore : « Courage, mais je veux que tu tiennes ta promesse. » 

Le 15 février, toujours la nuit, le diable se manifeste de nouveau mais la Vierge apparaît presque en même temps que lui et dit à Estelle : « N’aie donc pas peur, je suis là. Cette fois, mon Fils s’est laissé attendrir, il te laisse la vie. Tu seras guérie samedi. »

L’expression  » mon fils se laisse toucher » sera reprise par la Vierge lors de son Apparition aux enfants de Pontmain, en Mayenne ( France)

Estelle répond « Mais ma Bonne Mère, si j’avais le choix, j’aimerais mieux mourir pendant que je suis bien préparée. » Alors la Sainte Vierge dit en souriant : « Ingrate, si mon Fils te rend la vie, c’est que tu en as besoin. Qu’a-t-il donné à l’homme sur la terre de plus précieux que la vie ? En te rendant la vie, ne crois pas que tu seras exempte de souffrances ; non, tu souffriras et tu ne seras pas exempte de peines. C’est ce qui fait le mérite de la vie. Si mon fils s’est laissé toucher, c’est par ta grande résignation et ta patience. N’en perds pas le fruit par ton choix. Ne t’ai-je pas dit : S’il te rend la vie, tu publieras ma gloire ? Maintenant regardons le passé. » En disant cela son visage devient un peu plus triste, mais toujours doux puis elle disparaît sans rien dire.

Le mercredi matin 16 février, Estelle toujours malade, raconte à l’abbé Salmon qu’elle a reçu la visite de la Vierge et affirme qu’elle sera guérie le samedi suivant. Le curé ne la croit et pense que c’est la fièvre qui la trouble.

Nouvelle apparition de la Vierge pendant la nuit : « Allons, du courage mon enfant. Tout ceci est passé ; tu as, par ta résignation, racheté ces fautes. » puis « Je suis toute miséricordieuse et maîtresse de mon Fils. Ces quelques bonnes actions et quelques prières ferventes que tu m’as adressées ont touché mon cœur de mère, entre autres, cette petite lettre que tu m’as écrite, au mois de septembre. Ce qui m’a le plus touchée, c’est cette phrase : Voyez la douleur de mes parents, si je venais à leur manquer. Ils sont à la veille de mendier leur pain. Rappelez vous donc ce que vous avez souffert, quand Jésus votre fils fut étendu sur la Croix. J’ai montré cette lettre à mon fils ; tes parents ont besoin de toi. A l’avenir, tâche d’être fidèle. Ne perds pas les grâces qui te sont données, et publie ma gloire. »

Ex-voto dans l’église de Pellevoisin
Par Estelle Faguette — http://www.pellevoisin.net/sites/default/files/images/accueil_et_divers/thumb_ex_voto.jpg, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=34713102

Le 18 février 1876, l’apparition reste silencieuse, Estelle se remémore les visions antérieurs ; avant de partir la Vierge lui dit : « Tu publieras ma gloire. Fais tous tes efforts. »

Le 19 février, la Vierge ne reste pas au pied du lit mais s’approche au milieu des rideaux du lit, la plaque de marbre est toujours là mais n’est plus tout blanche; aux quatre coins se trouvent des boutons de roses d’or et en haut, un cœur d’or enflammé avec une couronne de roses transpercé d’un glaive, selon la représentation classique du Cœur immaculé de Marie avec les mots : « J’ai invoqué Marie au plus fort de ma misère. Elle m’a obtenu de son Fils ma guérison entière. »

Estelle réitère sa volonté de publier la gloire de la Vierge qui lui répond : « Si tu veux me servir, sois simple et que tes actions répondent à tes paroles. » Estelle demande si elle doit changer de position (devenir religieuse) pour la servir. La vision répond : « On peut se sauver dans toutes les conditions. Où tu es, tu peux faire beaucoup de bien et tu peux publier ma gloire ». puis devenant plus triste : « Ce qui m’afflige le plus, c’est le manque de respect qu’on a pour mon Fils dans la sainte communion, et l’attitude de prière que l’on prend, quand l’esprit est occupé d’autres choses. Je dis ceci pour les personnes qui prétendent être pieuses. », puis reprenant son sourire « Publie ma gloire. Mais avant d’en parler, tu attendras l’avis de ton confesseur et directeur. Tu auras des embûches. On te traitera de visionnaire, d’exaltée, de folle. Ne fais pas attention à tout cela. Sois moi fidèle, je t’aiderai. »

A plusieurs reprises, durant ses apparitions, la Vierge regrette que beaucoup de personnes se contentent de prier « du bout des lèvres », en pensant à autre chose, et déplore également le fait de communier sans prendre conscience de l’importance de ce geste !

Dès que la vision est parti, Estelle souffre terriblement en particulier au cœur et au ventre, puis après un moment, tout se termine et se sent guérie, sauf du bras droit qui reste paralysé.

Des souffrances multiples affectent les voyants au cours des Apparitions. Estelle n’en est pas exempte.

Le curé arrive dès l’aube car il craint de ne plus la retrouver vivante et la trouve guérie ; sur son ordre, elle fait le signe de croix avec l’ancien bras paralysé. Elle annonce sa guérison aux religieuses qui entrent dans sa chambre et demande à manger.

Le samedi 1er juillet, elle est en prière dans la chambre mais contrairement aux précédentes visions, elle n’est pas dans son lit et voit la Vierge de la tête au pied. L’apparition est habillée de blanc avec la robe serrée à la taille par un cordon, elle a les bras tendus vers le bas et de ses mains tombe comme de la pluie. Elle reste un moment silencieuse en souriant avant de dire : « Du calme, mon enfant, patience, tu auras des peines, mais je suis là. » puis après un autre moment : « Courage, je reviendrai. » avant de disparaître.

« Les bras tendus vers le bas » est une posture fréquente chez la Vierge ; ici elle s’en sert pour faire tomber la pluie. Rue du Bac à Paris, sur la représentation qu’elle a demandé à Catherine Labouré de l’image miraculeuse, ses mains envoient des rayons, symbolisant les grâces qu’elle accorde aux personnes qui les lui demandent.

Le 2 juillet, Estelle est à genoux dans sa chambre et commence à réciter le Je vous salue Marie, elle n’a pas le temps d’achever sa prière que l’apparition est devant elle, comme la veille, elle a une sorte de pluie qui tombe des mains, mais dans le fond qui l’environne se trouve une guirlande de roses qui forme comme une mandorle* . Elle reste un moment comme cela puis croise les mains sur sa poitrine : « Tu as déjà publié ma gloire. Continue. Mon fils a aussi quelques âmes plus attachées. Son cœur a tant d’amour pour le mien qu’Il ne peut refuser mes demandes. Par moi il touchera les cœurs les plus endurcis. »

Le 25 Septembre 1983, à San Nicolas de Los Arroyos, en Argentine, Gladys Quiroga de Motta a vu des rosaires illuminés (couronnes de roses offertes à la vierge Marie). Apparition reconnue.

Le mot mandorle vient de l’italien mandorla qui signifie amande. Il désigne une figure en forme d’ovale ou d’amande dans laquelle s’inscrivent des personnages sacrés : le plus souvent le Christ, mais aussi la Vierge Marie ou les saints.

Puis Estelle se rappelle qu’elle a vu dans la vision du 16 février, comme du papier et demande ce qu’il faut en faire. Elle reçoit comme réponse « qu’il servira à publier ces récits comme l’ont jugé plusieurs de mes serviteurs. Il y aura bien des contradictions, ne crains rien, sois calme. » Ensuite la voyante veut lui demander une marque de sa puissance et celle-ci répond : « Est-ce que ta guérison n’est pas une des plus grandes preuves de ma puissance ? Je suis venue particulièrement pour la conversion des pécheurs. »

Pendant que la Vierge parlait, Estelle réfléchissait à différentes manières de faire éclater sa puissance et l’apparition répondit : « On verra plus tard. » Elle reste encore un moment puis disparaît, la guirlande de roses reste après elle et la clarté s’éteint doucement

Le 3 juillet, Estelle voit l’apparition de nuit qui lui dit : « Je voudrais que tu sois encore plus calme. Je ne t’ai pas fixé l’heure à laquelle je devais revenir, ni le jour. Tu as besoin de te reposer, je ne resterai que quelques minutes. Je suis venue pour terminer la fête. »

Estelle ne comprend pas de quelle fête il s’agit ; elle demande le lendemain au curé qui lui répond que c’était le couronnement de la statue de Notre-Dame de Lourdes. aux sanctuaires de Lourdes. Après le 8 juillet, Estelle cesse d’habiter dans la chambre des apparitions et reprend son service de domestique au château de Poiriers. Elle revient prier dans la chambre où elle a eu sa vision quand elle le peut.

Le 9 septembre, Estelle finit de réciter son chapelet dans la chambre quand la Vierge apparaît et lui dit : « Tu t’es privée de ma visite le 15 août ; tu n’avais pas assez de calme. Tu as bien le caractère du Français. Il veut tout savoir avant d’apprendre, et tout comprendre avant de savoir. Hier encore je serais venue ; tu en as été privée. J’attendais de toi cet acte de soumission et d’obéissance. »

Elle s’arrête de parler puis reprend : « Depuis longtemps les trésors de mon Fils sont ouverts. Qu’ils prient. » En disant ces mots, elle soulève une petite pièce de laine qu’elle porte sur la poitrine et Estelle aperçoit le Sacré-Cœur dessiné dessus et comprend qu’il s’agit d’un scapulaire. Elle dit en le soulevant : « J’aime cette dévotion. » Elle marque une pause puis reprend : « C’est ici que je serai honorée. » À partir de ce moment, la Vierge portera toujours le scapulaire dans les apparitions.

Détail du scapulaire du Sacré-Cœur
Par Michael Tav — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=49918049

Etonnant, cette remarque de la Vierge, à propos du caractère des français. La Vierge  » connaît » bien les Français ; la France est le pays où elle s’est le plus manifestée.

Le choix du scapulaire signifiant l’amour et les souffrances du Christ constitue une constante dans les messages de la Vierge; en deux mots :  » Reprenez vous ! Car mon Fils a souffert et est mort pour vous et j’espère qu’il n’est pas mort pour rien ! »

L’appellation  » Notre Dame des douleurs » n’est pas usurpée car la Vierge, notamment à l’appui de sa revendication d’être reconnue comme co-rédemptrice à Amsterdam, invoque « sa » souffrance, avant, pendant et après la vie du Christ, comme une justification suffisante.

Le lendemain est le dimanche 10 septembrefête du Saint Nom de Marie, fixée à cette époque le dimanche pendant l’octave de la Nativité de Marie le 8 septembre. L’apparition ne dure que quelques instants, elle dit tout de suite en joignant ses mains : « Qu’ils prient, je leur en montre l’exemple » puis elle disparaît.

Prier, prier encore et toujours, est un leitmotiv constant venant à la bouche de la Vierge, au cours de ses apparitions.

Le 15 septembre, fête de Notre-Dame des Douleurs, l’apparition a toujours les bras tendus vers le bas avec de la pluie qui tombe de ses mains. Elle reste longtemps sans rien dire et avant de parler, tourne les yeux de tout les côtés et s’adresse enfin à la voyante : « Je te tiendrai compte des efforts que tu as faits pour avoir le calme. Ce n’est pas seulement pour toi que je le demande, mais aussi pour l’Église et pour la France. Dans l’Église, il n’y a pas ce calme que je désire. »

Rappelons nous que la Vierge est la « patronne » de l’Eglise; à ce titre, elle ne se prive pas de faire de nombreux commentaires y compris, parfois, très sévères !

Elle soupire et remue la tête, en disant : « Il y a quelque chose. » Elle s’arrête sans dire ce qu’il y avait, mais Estelle comprit tout de suite qu’il y avait quelque discorde. Puis elle reprit lentement : « Qu’ils prient et qu’ils aient confiance en moi. » Ensuite la Vierge dit tristement : « Et la France ! Que n’ai-je pas fait pour elle ! Que d’avertissements, et pourtant, encore, elle refuse d’entendre ! Je ne peux plus retenir mon fils. La France souffrira. »

Elle s’arrête un instant et reprend : « Courage et confiance. » puis comme Estelle pense intérieurement qu’on ne la croirait pas, l’apparition répond : « J’ai payé d’avance ; tant pis pour ceux qui ne voudront pas te croire, ils reconnaîtront plus tard la vérité de mes paroles. » 

Que signifie la Vierge par l’expression  » La France souffrira….Je ne peux plus retenir mon fils ! » Elle fait sans doute allusion à la guerre de 1870 qui opposera la France à l’Allemagne ; elle fera d’ailleurs une apparition à Pontmain en 1871, et conséquence ou circonstance, l’offensive allemande sur Laval aurait été stoppée.

Quant à la phrase :  » je ne peux retenir mon fils », elle sous-entend elle que la causalité des évènements de l’Histoire aurait un lien avec l’attitude d’un peuple à l’égard de Dieu ? Sans doute. Elle reprendra cette phrase lors de plusieurs apparitions.

Le Siège de Paris par Jean-Louis-Ernest Meissonier.
Par Ernest Meissonier — Histoire par l’Image, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=6827618

Le 1er novembre, fête de la Toussaint, pour la première fois l’apparition reste silencieuse, regarde de tous côtés puis fixe la voyante avec beaucoup de bonté et s’en va. Le curé se demande si c’est un signe de la fin des apparitions.

Le dimanche 5 novembre, Estelle se rend dans la chambre vers deux heures et demie de l’après-midi pour dire son chapelet, lorsqu’elle a fini sa récitation, la Vierge apparaît et comme Estelle pense qu’elle est indigne et que d’autres mériteraient plus de telles faveurs, l’apparition la regarde et sourit en disant : « Je t’ai choisie. » Elle s’arrête un moment et reprend : « Je choisis les petits et les faibles pour ma gloire. » puis avec un nouveau temps d’arrêt : « Courage, le temps de tes épreuves va commencer. » Après ses mots, elle croise les mains sur sa poitrine et part.

Le  » choix » des petits et des faibles à qui elle apparaît est une constante forte des apparitions mariales. Des épreuves physiques leur sont souvent liées.

Le samedi 11 novembre, Estelle est dans la chapelle vers quatre heures de l’après-midi, elle dit son chapelet puis finit par un Souvenez-vous ; l’apparition se manifeste à ce moment et reste un bon moment sans parler puis dit : « Tu n’as pas perdu ton temps aujourd’hui. Tu as travaillé pour moi. » car Estelle avait fait un scapulaire. La Vierge sourit et ajoute : « Il faut en faire beaucoup d’autres. » Elle s’arrête assez longtemps et devient un peu triste en disant « Courage », puis part en croisant les mains sur sa poitrine.

L’image d’elle que donne la Vierge dans ses propos est celle d’une femme de caractère ; ce trait est constant dans les apparitions, bien loin de « l’image d’Epinal » que beaucoup de chrétiens se font d’elle : une femme soumise, timide et réservée !

Le 8 décembre, Estelle se rend à la chapelle après la messe de la fête de l’Immaculée Conception. La Vierge apparaît avec sa guirlande de roses comme au mois de juillet et reste sans rien dire comme les fois précédentes, puis commence à parler : « Ma fille, rappelle toi mes paroles. » Estelle se remémore tout ce qu’elle a entendu depuis février, et l’apparition continue : « Répète les souvent ; qu’elles te fortifient et te consolent dans tes épreuves. Tu ne me reverras plus. »

Estelle est attristée de cette parole et demande : « Qu’est ce que je vais devenir sans vous, ma bonne mère ? » et reçoit comme réponse : « Je serai invisiblement près de toi. » Estelle voit ensuite en vision comme des gens qui la menacent. En souriant la Vierge dit : « Tu n’as rien à craindre de ceux-ci. Je t’ai choisie pour publier ma gloire et répandre cette dévotion. » En disant cela, elle tient son scapulaire des deux mains. Estelle lui demande alors : « Ma bonne Mère, si vous vouliez me donner ce scapulaire ? » L’apparition lui dit en souriant : « Lève toi et baise le. » ce que la voyante s’empresse de faire.

Lorsque des voyants demandent à conserver un objet porté ou touché par la Vierge, elle refuse toujours. Sauf une fois ( de mémoire) à propos d’un foulard blanc.

La Vierge parle ensuite du scapulaire : « Tu iras toi-même trouver le prélat, et lui présenteras le modèle que tu as fait. Dis-lui qu’il t’aide de tout son pouvoir, et que rien ne me sera plus agréable que de voir cette livrée sur chacun de mes enfants, et qu’ils s’appliqueront tous à réparer les outrages que mon fils reçoit dans le sacrement de son amour. Vois les grâces que je répands sur ceux qui le porteront avec confiance et qui t’aideront à le propager. »

Les « outrages » dont parle la Vierge sont l’attitude des chrétiens au moment de la communion ( Eucharistie)

En disant cela, la Vierge étend les mains d’où il tombe une pluie abondante et dans chaque goutte, Estelle semble voir des mots comme piété, salut, confiance, conversion, santé. La vierge ajoute : « Ces grâces sont de mon Fils. Je les prends dans son Cœur. Il ne peut me refuser. » Alors Estelle lui dit : « Ma bonne Mère, que faudra-t-il mettre de l’autre côté de ce scapulaire ? » La sainte Vierge répond : « Je le réserve pour moi ; tu soumettras ma pensée, et l’Église décidera. »  puis continue « Courage« . Si le prélat ne pouvait t’accorder tes demandes et qu’il s’offre des difficultés, tu irais plus loin. Ne crains rien, je t’aiderai.” Ensuite l’apparition fait le demi-tour de la chambre et disparaît.

Marie se présente comme notre intercesseur auprès du Fils ; en la priant, Marie intervient auprès du Fils  » qui ne peut rien me refuser », pour obtenir des grâces de sa part. Rue du Bac, à Paris, à Catherine Labouré qui l’interrogeait à propos de rayons manquants, partant des mains de la Vierge en direction du monde, la Vierge répondit que  » c’étaient les grâces qu’on ne lui demandait pas ! »

Le 10 mai 1876Mgr de La Tour d’Auvergnearchevêque de Bourges autorise de placer une statue et de transformer la chambre d’Estelle en chapelle. Au printemps 1877, le pape Pie IX (18461878) approuve le projet d’une confrérie en l’honneur de Notre Dame de Pellevoisin. En 1893, les dominicaines construisent un couvent attenant à la maison des apparitions pour animer le sanctuaire.

Le 4 avril 1900, la congrégation des rites publie un décret approuvant le scapulaire du Sacré-Cœur. Le 22 décembre 1922, la congrégation des rites autorise une messe votive chaque 9 septembre à l’église du village et à la chapelle des apparitions dans le sanctuaire.

En 1983, Mgr Paul Vignancour, archevêque de Bourges, reconnaît le caractère miraculeux de la guérison d’Estelle, suite à une enquête médicale et théologique. En 1998, les dominicaines confient le sanctuaire aux sœurs contemplatives de la Communauté Saint-Jean, les frères de cette communauté assurent le service liturgique.

Les apparitions en tant que telles n’ont encore jamais été reconnues.

Jean Giraudoux qui a fréquenté l’école de Pellevoisin quand il était jeune, parle d’Estelle Faguette dans les Provinciales. Un musée « Giraudoux-Bernanos-Estelle Faguette » occupe la maison de Menou, où le père de Jean Giraudoux fut percepteur.

Hippolyte Jean Giraudoux est un écrivain et un diplomate français, né le 29 octobre 1882 à Bellac dans la Haute-Vienne et mort le 31 janvier 1944 (à 61 ans) à Paris.

Jean Giraudoux
Par Anonyme — http://archiv.ucl.cas.cz/index.php?path=RozAvn/2.1926-1927/16-17/189.png, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=8982067

Brillant étudiant et soldat décoré pendant la Première Guerre mondiale, il occupe des fonctions diplomatiques et administratives tout en écrivant des romans (Suzanne et le Pacifique en 1921Siegfried et le Limousin en 1922) avant de se diriger vers le théâtre après sa rencontre avec le comédien Louis Jouvet qui mettra en scène et interprétera ses œuvres principales.

Il est aujourd’hui surtout connu pour son théâtre qui compte des pièces célèbres comme Amphitryon 38 (1929), La guerre de Troie n’aura pas lieu (1935), Électre (1937), Ondine (1939), ou encore La Folle de Chaillot jouée en 1945 après sa mort. Germanophile et diplomate de carrière, il est commissaire général à l’information en 1939-1940 et pendant l’Occupation sa situation est complexe et son rôle est contrasté.

Jean Giraudoux meurt à Paris le 31 janvier 1944, à l’âge de soixante et un ans, à la suite d’une intoxication alimentaire ou, selon une autre théorie, d’une inflammation du pancréas.

Georges Bernanos a voulu être enterré dans une tombe proche de celle d’Estelle Faguette.

Georges Bernanos est un écrivain français, né le 20 février 1888 dans le 9e arrondissement de Paris et mort le 5 juillet 1948 à Neuilly-sur-Seine.

Georges Bernanos passe sa jeunesse à Fressin, en Artois, et cette région du Pas-de-Calais constituera le décor de la plupart de ses romans. Il participe à la Première Guerre mondiale et y est plusieurs fois blessé, puis mène une vie matérielle difficile et instable en s’essayant à la littérature. Il obtient le succès avec ses romans Sous le soleil de Satan, en 1926, et Journal d’un curé de campagne, en 1936.

Georges Bernanos
Par Inconnu — http://www.citate-celebre-cogito.ro/20-februarie/, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=19674994

Dans ses œuvres, Georges Bernanos explore le combat spirituel du Bien et du Mal, en particulier à travers le personnage du prêtre catholique tendu vers le salut de l’âme de ses paroissiens perdus, ou encore par des personnages au destin tragique comme dans Nouvelle histoire de Mouchette.

Purgatoire :

Etat de purification pour les âmes des défunts qui n’ont pas encore atteint la perfection qu’exige la vision béatifique.

Vision béatifique  

Expression du vocabulaire spirituel désignant la rencontre personnelle avec Dieu. Cette rencontre, après la mort, est pour les chrétiens la nature du bonheur, puisque Dieu est Amour. Cette vision béatifique est l’objet même de l’espérance chrétienne.

Espérance chrétienne 

Vertu théologale dont l’objet principal est le salut, la béatitude éternelle, la participation à la gloire de Dieu. Cette vertu qui dispose le chrétien à mettre sa confiance dans les promesses du Christ, à prendre appui non sur ses forces, mais sur le secours de la grâce du Saint Esprit, le conduit par le fait même, à résister au mal et à l’épreuve et à garder confiance en l’avenir. L’Espérance s’exprime et se nourrit dans la prière. Elle se différencie de l’espoir en lui donnant sous le regard de la foi, une perspective d’éternité. (Glossaire de l’église catholique )

Enfer, du latin : infernus, ce qui est en dessous

Pour beaucoup de peuples et de religions antiques, c’est le lieu du séjour des défunts après leur mort. Pour les chrétiens, c’est la privation éternelle du bonheur qu’il y a à partager la vie de Dieu (peine du dam, d’où le mot damnation). Le Nouveau testament n’a pas de mot pour désigner l’enfer en tant que sort réservé aux pécheurs. C’est en recourant aux images en usage dans le judaïsme de son temps, que le Christ en évoque la réalité. Cet enseignement ne précise rien, tant sur la nature de ces souffrances que sur l’idée d’un lieu où elles seraient subies ; il met en garde chacun contre la possibilité effective d’un échec, à dimension éternelle, de sa vie. L’homme étant libre de refuser la plénitude de vie et de bonheur offerte par Dieu pour l’éternité.

Vision

Dans le vocabulaire religieux, une vision est une appréhension immédiate, ressentie comme indubitable, claire et directe de la présence de Dieu, du divin, d’un esprit ou d’une deïté, ou d’un phénomène surnaturel.Wikipedia

Surnaturel

Le surnaturel est l’ensemble des phénomènes qui ne sont pas explicables par les lois de la nature, de façon rationnelle, ou bien qui sont réputés provenir d’une source divine. Le surnaturel ne peut pas être étudié par la méthode scientifique, ou par la méthode expérimentale. En l’absence d’explications, les phénomènes dits surnaturels sont parfois attribués à des interventions divines (par exemple les miracles) ou démoniaques, ou d’esprits (fantômes, possession), ou de pratiques « magiques ».

Certains auteurs réservent ce mot aux phénomènes supposément produits par une cause spirituelle ou divine tel les miracles, le refusant aux phénomènes issus de causes mal connues mais appartenant au monde naturel comme le psychisme, la parapsychologie, la sorcellerie ou le spiritisme. Le surnaturel est employé dans ce sens par l’Église catholique. Cependant, certains phénomènes considérés comme surnaturels autrefois ne sont plus considérés comme tel par exemple les catastrophes naturelles. Les thèmes et créatures surnaturels sont fréquemment utilisés en littérature, notamment dans le genre fantastique, fantasy, et merveilleux. Wikipedia