La Salute, Grande Fête Votive de l’automne

Les Vénitiens lors de la fête de la Madonna della Salute à Venise
Les Vénitiens à la fête de la Salute

Depuis plus de trois siècles, le 21 novembre, les Vénitiens font leur pèlerinage en l’église de la Salute pour prier la Vierge Marie et pour lui rendre grâce. Comme leurs ancêtres l’ont toujours fait depuis la peste de 1630-1631 qui ravagea leur ville, ils traversent le grand canal sur un pont flottant qui relie directement San Marco à la Salute. Aujourd’hui, le pont votif de la fête de la Salute franchit le grand canal depuis le Campo del Tragheto (à côté du palazzo Gritti, dans le Sestier de San Marco) pour arriver en face, calle del Tragheto dans le Dorsoduro. Une foule énorme le traverse calmement pendant toute la journée, avec les poussettes d’enfants et les fauteuils roulants. Tous participent à ce rite qui les relie à leur histoire et à leur destin commun : c’est Venise tout entière qui se retrouve à la Salute, et qui défile devant la superbe icône de la Vierge noire trônant au dessus du maître autel. Cette icône est une icône byzantine du XIII ème siècle rapportée de Crète par Francesco Morosini en 1672, peu de temps après la conquête de la Crète par les Turcs. L’imposante église de la Salute dédiée à la Vierge Marie avec sa façade immaculée, ses deux campaniles et sa haute coupole flanquée d’une plus petite qui se voient de loin. Ainsi, l’église était un parfait symbole de grandeur et de puissance propre à redonner confiance aux Vénitiens durement éprouvés par la peste, et par la lutte pour maintenir leurs positions en orient.

L'icône de la Vierge noire au-dessus du maître autel dans l'église de la Madonna de la Salute à Venise
L’icône de la Vierge noire de la Salute

Grandeur et style nouveau, voici la nouvelle Venise ayant vaincu la peste qui se dresse devant vous !

On y trouve tout ce qu’il faut pour les gourmands et les enfants. Fritelles (petits beignets) pinocade (gâteaux à l’anis avec des pignons), châtaignes grillées, nougats, friandises de toutes les couleurs qui ressemblent à de gros salamis, barbes à papa… Venise pleine de vie qui se retrouve à la sortie de la Salute, massée autour des marchands de toutes sortes de gourmandises qui font le plaisir des petits et des grands. Sans oublier les gros ballons gonflés à l’hélium aux formes les plus variées, les préférés des enfants, qui dominent toute cette foule de gens qui marchent tranquillement tout en riant et en bavardant avec ceux qu’ils retrouvent sur le chemin du retour.


Le pont votif de la Fête de la Salute qui traverse le Grand Canal de Venise
Le pont votif à la Fête de la Salute

Ensuite, on prend la première à gauche pour traverser le Campo San Gregorio. On passe alors sous un sotoportego qui débouche sur le ponte de l’Abazia, aux pieds de la Salute. Et là, les marchands de cierges de toutes tailles attendent la foule des pèlerins de pied ferme pour faire leurs affaires… Les cierges une fois achetés, les fidèles entrent lentement dans l’église.

L'achat des cierges à la fête de la Salute à Venise
L’achat des cierges

La, depuis le matin, les messes se suivent en continu pendant toute la journée, et où ils pourront enfin les allumer en demandant la protection de la Madone pour tous ceux qui leur sont chers. Ils s’approchent en silence, serrés les uns contre les autres, leurs visages déjà éclairés par la lumière de tous ces cierges brûlant devant l’autel, chacun attendant de pouvoir joindre sa prière à toutes celles de ceux qui l’ont précédé en accomplissant le même rituel. Moment de recueillement qui renouvelle les liens profonds des Vénitiens avec leur passé et leur foi religieuse.

Source VODEUS

https://www.e-venise.com/fetes_venise/fete-de-la-madonna-de-la-salute-venise-1.htm

La Vierge à l’enfant de la sainte chapelle de Paris

La Vierge à l’Enfant du trumeau du portail inférieur était réputée miraculeuse : Vers 1304, le théologien Jean Duns Scot aurait prié devant cette statue, et elle aurait penché sa tête comme signe d’approbation de la théorie de l’Immaculée Conception enseignée par ce docteur.

La Sainte-Chapelle, dite aussi Sainte-Chapelle du Palais, est une chapelle palatine édifiée sur l’île de la Cité, à Paris, à la demande de saint Louis afin d’abriter la Sainte Couronne d’épines, un morceau de la Vraie Croix, ainsi que diverses autres reliques de la Passion qu’il avait acquises à partir de 1239. Elle est la première construite des Saintes chapelles, conçue comme une vaste châsse presque entièrement vitrée, et se distingue par l’élégance et la hardiesse de son architecture, qui se manifeste dans une élévation importante et la suppression quasi totale des murs au niveau des fenêtres de la chapelle haute. Bien qu’édifiée dans un bref délai ne dépassant pas sept ans, l’on n’a pas relevé de défauts de construction, et la décoration n’a pas été négligée. Elle fait notamment appel à la sculpture, la peinture et l’art du vitrail : ce sont ses immenses vitraux historiés d’origine qui font aujourd’hui la richesse de la Sainte-Chapelle, 

Par Pierre Poschadel — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=29975122

Notre-Dame de Hanswijk (en néerlandais : Onze-Lieve-Vrouw van Hanswijk) est une basilique située à Malines en Belgique.

Histoire

Au Xe siècle, lorsque Hanswijk était un hameau de Malines, un bateau s’ensabla sur les berges de la Dyle. L’embarcation était chargée de marchandises, mais transportait également une statue de la Vierge Marie. Malgré les efforts des mariniers, il fut impossible de dégager l’embarcation, jusqu’à ce qu’une personne eut l’idée d’amener la statue de la Vierge sur la berge. Le bateau se dégagea et pu poursuivre sa route. Les habitants de Hanswijk y virent le souhait de la Sainte Vierge d’être honorée à cet endroit. La statue fut transportée à une chapelle tout proche, dédiée aux saints Lambert et Catherine.

Rapidement la chapelle devint un lieu de pelérinage renommé parmi les croyants. Elle fut mentionnée en 1263 par Thomas de Cantimpré, un dominicain brabançon originaire de Cambrai, enseignant à Louvain1.

Une épidémie de peste frappa la ville de Malines en 1272. Les habitants du hameau de Hanswijk transportèrent la statue de la Vierge à la cathédrale Saint-Rombaut. Peu après la peste fut vaincue. Depuis en reconnaissance de cet événement, une procession est organisée chaque année.

En 1738, une grande fête fut organisée pour les 750 ans de la dévotion à la Vierge Marie d’Hanswijk. Depuis, tous les 25 ans, défile un cortège historique appelé la cavalcade d’Hanswijk.

Notre-Dame de Hanswijk

La statue d’originie disparut au XVIe siècle. La statue actuelle, d’une hauteur de 1,45 m, est réalisée en noyer. Les tresses bouclées retombent dans le dos et partiellement devant les épaules. La Vierge Marie tient un sceptre dans la main droite, tandis qu’elle porte l’enfant Jésus dans son bras gauche. L’enfant se tient contre la poitrine de sa mère et tient une pomme dans la main droite.

La statue est en bon état et porte encore les traces de l’ancienne polychromie. Au dos de la statue figurent deux triangles emboîtés, le symbole d’un artiste resté jusqu’à ce jour anonyme.

La statue de la Vierge Marie est transportée chaque année lors de la procession de Hanswijk. Elle reçut le couronnement canonique le 30 juillet 1876 du cardinal Victor-Auguste Dechamps, au nom du pape Pie IX.

Par Trougnouf (Benoit Brummer) — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=74105193 of Our Lady of Hanswijk and the Dijle in Mechelen, Belgium

Notre-Dame de Soufanieh (arabe : ﺳﯾدة اﻟﺻوﻓﺎﻧﯾﺔ) est le nom d’une prétendue apparition mariale non reconnue par l’Église catholique. Elle se situe dans la banlieue de DamasSoufanieh, en Syrie.

La Vierge se serait manifestée à deux reprises en décembre 1982 puis à trois reprises, en janvier, février et mars 1983 à une jeune femme grecque-catholique du nom de Myrna Nazzour, qui manifeste des stigmates. Une icône aurait aussi suinté de l’huile pure. L’archevêque syrien-catholique d’Hassaké-Nisibe, Jacques Georges Habib Hafouri, après une enquête confiée à des experts, a reconnu le caractère surnaturel des faits le 15 janvier 1987. Le thème majeur des apparitions est l’Unité des chrétiens d’Orient et d’Occident. L’Église catholique n’a pas reconnu ces apparitions.

L’icône qui suinte de l’huile

Par E melaney — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=22841909

Alors que le sang coule en Syrie depuis bientôt sept ans, l’huile de la Vierge Marie de Soufanieh continue à couler à Damas, la capitale syrienne, depuis plus de 35 ans. ( Site Aleteia)

C’est une histoire relativement peu connue en Occident. En novembre 1982, dans un modeste quartier du nord de Damas proche de « La porte de Thomas », une huile odorante a coulé d’une petite icône de la Vierge Marie portant l’enfant Jésus, une reproduction de la Vierge de Kazan. Cette huile est apparue pour la première fois sur les mains de la jeune mariée de la famille, Myrna Nazzour, le 22 novembre de la même année.

« N’aie pas peur ma fille, je suis avec toi. Ouvre les portes et ne prive personne de ma vue ! »

C’est en ces termes que la Vierge Marie est apparue pour la première fois à Myrna. Les larmes aux yeux et toute émue, la jeune fille a témoigné : « Surprise, peur, joie ou émotion, je ne peux décrire mes sentiments tellement j’étais confuse, mais la question qui rode depuis toujours dans ma tête : pourquoi moi ? ».

Soufanieh, c’est cette huile pure qui suinte de l’image de la Vierge, mais aussi des mains, des yeux et du front de Myrna. La jeune fille a également eu des stigmates sur ses mains, ses pieds et son front durant toute la Semaine sainte, lorsque la fête de Pâques des deux communautés chrétiennes, orthodoxes et catholiques, a été unifiée. Ce fut le cas à cinq reprises : 1984, 1987, 1990, 2001 et 2004.

Soufanieh, ce sont aussi ces messages délivrés par Jésus-Christ et la Vierge Marie pour la première fois en langue arabe. Des messages du même esprit que l’Évangile et la sainte Église, auxquels Myrna a avoué ne rien comprendre sur le moment mais qui sont devenus plus limpides par la suite, à la lumière des tragiques évènements.

Une statue de Notre-Dame, réalisée entre la fin du xve siècle et le début du XVIe siècle, fait dès l’origine l’objet d’une dévotion entraînant un afflux de pèlerins au Pouy.

Pendant les guerres de religion, Gabriel Ier de Montgommery et ses troupes se ruent sur la région, entraînant le saccage de lieux de cultes catholiques et de religieux. Le village du Pouy fait l’objet d’attaques en 1570 et la statue de Notre-Dame est cachée dans un marais voisin, échappant ainsi de peu à la destruction. Oubliée, elle y demeure cinquante ans, jusqu’à un jour de 1620 où un paysan, qui labourait son champs avec ses deux bœufs, voit ceux-ci s’arrêter pour lécher un rocher qui se révèle être la statue de la Vierge, enfoncée dans la vase et recouverte par les joncs. La statue est immédiatement sortie de là et déposée sur un autel improvisé (l’actuelle chapelle Notre-Dame de Buglose, dite « chapelle des miracles »), à l’endroit de sa découverte. Cette chapelle est aujourd’hui enchâssée dans une architecture moderne érigée pour le centenaire du couronnement de Notre-Dame. La chapelle aurait initialement dû être provisoire et la statue transportée jusqu’à l’église paroissiale de Pouy, mais les bœufs chargés de tirer le chariot où l’on avait déposé la statue refusèrent d’avancer plus loin que les vestiges de l’ancienne église. Voyant là un signe de la volonté divine, on décide alors de reconstruire le sanctuaire.

Notre dame de Buglose

Une première chapelle est édifiée et inaugurée le lundi de Pentecôte 1622 par Mgr du Sault, évêque de Dax, au milieu d’une foule immense. La notoriété de Buglose grandit rapidement et se répand, attirant des pèlerins en quête de miracles venant du diocèse de Dax et des diocèses voisins d’Aire, Bordeaux, Auch, Lescar ou Oloron1.Même la reine douairière d’Espagne, Marie-Anne de Neubourg, vint prier à Buglose en 1709 et obtint la guérison.

Devenue trop petite et vétuste, la chapelle primitive est remplacée au XIXe siècle par l’édifice actuel. La première pierre est posée le 30 juillet 1850, la bénédiction et l’inauguration ont lieu en 1855, alors que les travaux ne prennent réellement fin qu’en 1865.

Au nom du pape Pie IX, Mgr Louis-Marie Épivent, évêque d’Aire de 1859 à 1876, couronne solennellement Notre-Dame de Buglose le 9 septembre 1866. Son successeur, Mgr Victor-Jean-François-Paulin Delannoyévêque d’Aire de 1876 à 1905, décide d’installer le carillon dans la grande tour.

Le chanoine Maisonnave invente la machine à carillonner encore en fonction actuellement. La fonte des cloches est confiée à la maison Paccard d’Annecy. Inauguré le 8 septembre 1895, avec 23 cloches, le carillon est complété ultérieurement jusqu’en 1926, et comprend 60 cloches pour 34 notes de nos jours.

Cent ans après sa construction, l’église Notre-Dame de Buglose est consacrée par Mgr Lefebvre, archevêque de Bourges, le 6 septembre 1965. À la demande de Mgr Bezac, évêque d’Aire et Dax de 1963 à 1978, le pape Paul VI accorde en septembre 1966 à l’église du Sanctuaire Notre-Dame de Buglose le titre de Basilique mineure, lors des fêtes du centenaire du couronnement de la statue.

Notre Dame de Buglose et le Berceau de Saint Vincent de Paul ...

Homélie du Saint-Père / Messe dans la Basilique de Guadalupe

BASILIQUE DE GUADALUPE / Samedi 13 février 2016

Nous avons entendu comment Marie a été à la rencontre de sa cousine Elisabeth. En hâte, sans hésiter, sans tarder, elle va assister sa parente dans les derniers mois de sa grossesse.

La rencontre avec l’ange ne retient pas Marie, car elle ne s’est pas sentie privilégiée, ni ne devait s’éloigner de la vie de ses proches. Au contraire, cette rencontre a ravivé et suscité une attitude qui fait et fera se souvenir toujours de Marie : la femme du oui, un oui du don d’elle-même à Dieu, et en en même temps, un oui du don à ses frères. C’est le oui qui l’a poussée à donner le meilleur en se mettant en route vers les autres.

Marie : la femme du « OUI »

Ecouter ce passage évangélique dans cette maison a une saveur spéciale. Marie, la femme du oui, a voulu également visiter les habitants de cette terre d’Amérique à travers la personne de l’indio saint Juan Diego. Tout comme elle a parcouru les routes de Judée et de Galilée, de la même manière, elle a sillonné le Tepeyac, revêtant ses costumes, utilisant sa langue, pour servir cette grande Nation. Tout comme elle a offert sa compagnie durant la grossesse d’Elisabeth, de même elle a accompagné et accompagne la gestation de cette terre mexicaine bénie. Tout comme elle s’est fait présente au petit Juan, de la même manière, elle continue d’être présente à nous tous ; surtout à ceux qui, comme lui, sentent « qu’ils ne valaient rien » (cf. Nican Mopohua, 55).  Ce choix particulier, disons préférentiel, n’a été contre personne mais en faveur de tous. Le petit indio Juan qui se désignait lui-même comme « mecapal, cacaxtle, queue, aile, entièrement dépendant d’autrui » (cf. Ibid, 55), devenait « l’ambassadeur, vraiment digne de confiance ».

Ce matin de décembre 1531, se produisait le premier miracle qui sera ensuite la mémoire vivante de tout ce que Sanctuaire protège. Ce matin-là, lors de cette rencontre, Dieu a éveillé l’espérance de son enfant Juan, l’espérance de son peuple. Ce matin, Dieu a réveillé et réveille l’espérance des petits, des souffrants, des déplacés et des marginalisés, de tous ceux qui sentent qu’ils n’ont pas une place digne sur cette terre. Ce matin, Dieu s’est approché et s’approche du cœur souffrant mais endurant de tant de mères, pères, grands-parents, qui ont vu leurs enfants partir, se perdre, voire être arrachés de manière criminelle.

Ce matin-là, le petit Juan expérimente dans sa propre vie ce qu’est l’espérance, ce qu’est la miséricorde de Dieu. Il est choisi pour superviser, soigner, protéger et encourager la construction de ce Sanctuaire. A plusieurs occasions, il a dit à la Vierge qu’il n’était pas la personne indiquée, qu’au contraire, si elle voulait mener à bien cette œuvre, elle devrait choisir d’autres personnes, puisqu’il n’était pas cultivé, instruit ou qu’il ne faisait pas partie de ceux qui pouvaient le faire. Marie, obstinée – de cette obstination qui naît du cœur miséricordieux du Père – lui dit non, qu’il sera, lui, son ambassadeur.

Le sanctuaire de Dieu est la vie de Tous, surtout les oubliés

Ainsi, elle réussit à éveiller une chose qu’il ne savait pas exprimer, un vrai étendard d’amour et de justice : dans la construction de cet autre sanctuaire, celui de la vie, celui de nos communautés, de nos sociétés et de nos cultures, personne ne peut être marginalisé. Nous sommes tous nécessaires, surtout ceux qui normalement ne comptent pas parce qu’ils ne sont pas ‘‘à la hauteur des circonstances’’ ou n’ ‘‘apportent pas le capital nécessaire’’ à ces constructions. Le Sanctuaire de Dieu est la vie de ses enfants, de tous et dans toutes leurs conditions, surtout celle des jeunes sans avenir, exposés à d’interminables situations douloureuses, risquées, et celle des personnes âgées non reconnues, oubliées à tant d’endroits. Le Sanctuaire de Dieu, ce sont nos familles qui ont besoin du minimum nécessaire pour pouvoir se construire et grandir. Le Sanctuaire de Dieu, c’est le visage de tant de personnes qui croisent nos chemins…

En venant à  ce Sanctuaire, il peut nous arriver la même chose qu’à Juan Diego. Regarder la Mère avec nos douleurs, nos peurs, nos désespoirs, nos tristesses et lui dire :  ‘‘Que puis-je apporter si je ne suis pas instruit ?’’ Regardons la mère avec des yeux qui disent : les situations qui nous ôtent la force sont si nombreuse, qui font sentir qu’il n’y a pas de place pour l’espérance, pour le changement, pour la transformation.

Voilà pourquoi, un peu de silence peut nous faire du bien ; tout comme la regarder, elle, la regarder longuement et calmement, et lui dire comme l’a fait l’autre enfant qui l’aimait beaucoup : ‘‘te regarder simplement – Mère -, laisser ouvert uniquement le regard ; te regarder entièrement sans rien te dire, tout te dire, sans paroles et avec respect. Ne pas perturber le vent de ton visage ; uniquement bercer ma solitude violée, dans tes yeux de Mère amoureuses et dans ton nid de terre transparente.

Que se passe-t-il mon fils le plus petit ?

Les heures s’évanouissent ; secoués, les hommes insensés mordent  les déchets de la vie et de la mort, bruyamment. Te regarder, Mère ; rien que te contempler, le cœur muet dans ta tendresse, dans ton silence chaste de lys’’ (Hymne liturgique). Et dans cette contemplation, l’écouter une fois de plus nous redire : ‘‘que se passe-t-il mon fils le plus petit ? qu’est-ce qui attriste ton cœur’’ (cf. Nican Mopohua, 107.118) ‘‘Ne suis-je pas ici moi, moi qui ai l’honneur d’être ta mère ?’’ (Ibid, 119).

Elle nous dit qu’elle a l’‘honneur’’ d’être notre mère. Cela nous donne la certitude que les larmes de ceux qui souffrent ne sont pas stériles.  Elles sont une prière silencieuse qui monte vers le ciel et qui trouve toujours chez Marie une place sous son manteau. En elle et avec elle, Dieu se fait frère et compagnon de route, partage avec nous la croix pour que ne soyons pas écrasés par nos douleurs.

Sois mon ambassadeur !

Ne suis-je moi, ta mère ? Ne suis-je pas présente ? Ne te laisse pas vaincre par tes douleurs, tes tristesses, nous dit-elle. Aujourd’hui, elle nous envoie de nouveau ; aujourd’hui, elle nous redit: sois mon ambassadeur, sois mon envoyé pour construire de nombreux et nouveaux sanctuaires, pour accompagner de nombreuses vies, pour essuyer de nombreuses larmes. Va simplement par les chemins du voisinage, de ta communauté, de ta paroisse comme mon ambassadeur ; bâtis des sanctuaires en partageant la joie de savoir que nous ne sommes pas seuls, qu’elle chemine avec nous. Sois mon ambassadeur, nous dit-elle, en donnant à manger à l’affamé, à boire à celui qui a soif, accueille celui qui est dans le besoin, habille celui qui est nu et visite le malade.  Va au secours du prisonnier, pardonne à celui qui t’a offensé, console celui qui est triste, sois patient avec les autres et surtout supplie et prie notre Dieu.

‘‘Ne suis-je pas ta mère ? Ne suis-je pas là ?’’, nous redit Marie. Va construire mon sanctuaire, aide-moi à bâtir la vie de mes enfants, tes frères.

L’Hodigitria (du grec ancien οδηγεώ /odigeô : je conduis, je guide) est un des types d’icônes les plus répandus et populaires de la Vierge MarieMère de Dieu avec son fils Jésus, enfant. Elle a été peinte ainsi, selon la légende, par l’évangéliste Saint Luc. Elle est debout avec l’enfant Jésus sur la bras gauche. C’est la Vierge qui conduit, qui montre le chemin, selon l’étymologie du mot. Le terme peut désigner par extension, une église dédiée à la Vierge Odigitria ou en possédant une icône vénérée.

Icône byzantine Odigitria – début du xve siècle

L’enfant ou l’adolescent Jésus est assis dans les bras de la Mère de Dieu (appelée aussi Notre-Dame par les catholiques). Il bénit de la main droite, et tient un livre-rouleau de la main gauche. Cette représentation, ces gestes, correspondent à ceux du Christ pantocrator dans l’iconographie traditionnelle du Christ. Le plus souvent, la figure de Notre-Dame tient tout entière dans un cadre. Mais il existe des variantes révérées, comme Notre-Dame de Kazan, où le nimbe dépasse le cadre central. La taille et l’âge de Jésus peuvent également varier. Quand la Vierge porte son enfant sur le bras droit elle peut être appelée de Jérusalem (Ierousalimskaïa)3.

Les icônes représentant le même sujet mais appelées « Éléousas »(mot repris de la racine en grec ancien du mot έλεος/éléos, la compassion, la tendresse), sont assez proches des odigitrias mais la relation entre la mère et l’enfant devient le sujet principal de l’icône. Les éléousas expriment l’amour infini existant entre Marie et son fils Jésus. Les odigitrias donnent une place plus importante à Jésus lui-même plutôt qu’à ce lien mère-fils. Jésus apparaît dans ces dernières, davantage comme l’image centrale de la composition. Jésus s’y adresse au spectateur de l’icône. La Vierge Marie y est représentée de face et la tête droite ou très légèrement inclinée. Dans les deux types d’icônes, elle montre souvent son fils de la main droite. Comme pour guider les âmes vers son divin fils.

Au point de vue dogmatique cette imagerie représente le monde du « Christ Roi et Juge céleste » et fait référence à l’« enfant-Dieu et Roi » ou encore à l’Enfant Jésus. Source Wikipedia

Pourquoi prier Marie, puisque Jésus nous dit que pour aller vers le Père il faut passer par lui et qu’il est le seul chemin ?
Chapelle dédiée à la Vierge Marie MMANDREUPOLLET CC

Nous sommes juste après la Cène. Jésus prépare ses disciples à son départ. Il leur fait ses dernières recommandations. Et eux ne comprennent pas grand-chose. C’est Thomas qui, avec sa question : «Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas ; comment pourrions-nous savoir le chemin ?», s’attire cette réponse un peu lasse de Jésus : «Personne ne va vers le Père sans passer par moi. Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie.»

Il sent monter l’inquiétude de ses amis et les invite à la paix : «Ne soyez donc pas bouleversés : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. […] Pour aller où je m’en vais, vous savez le chemin.»

Jésus, la seule voie vers Dieu 

Dans un autre passage, à peine plus loin, Jésus réitère cet enseignement. À son disciple Philippe, qui lui demande, avec semble-t-il un peu d’impatience, de lui montrer le Père et que cela leur suffira, Jésus répond : «Voilà si longtemps que je suis avec vous et tu ne me connais pas Philippe ? Celui qui m’a vu a vu le Père» (14,9). Et de longuement développer par la suite la façon dont lui et le Père sont unis, le Père en lui et lui dans le Père. Et de  signifier encore plus loin : «Si vous me demandez quelque chose en mon nom, je le ferai.»

Nous voilà donc avertis. Jésus affirme qu’il est seul digne que nous le suivions et qu’il est le seul à permettre la rencontre avec Dieu, son Père. Bien sûr, ce passage peut être lu comme une fermeture. Il paraît très exclusif. Si personne, à part Jésus, ne peut conduire au Père, pourquoi alors se tourner vers Marie et les saints pour connaître Dieu ?

On n’a pas tort de se poser la question de l’utilité de la dévotion mariale. Et d’ailleurs, bien des chrétiens dans l’histoire se la sont posée. 

Marie nous précède sur le chemin 

Mais encore faut-il s’interroger sur ce «chemin» à prendre, sur cette «vérité» à découvrir, cette «vie» à expérimenter, ce «Père» à connaître.

Jésus ne veut pas dire qu’il s’agit de rester là, béat d’admiration devant lui, sans questionnement. Toute sa prédication dément cette manière d’être. Jésus détestait l’immobilisme. Son seul désir est que nous avancions avec lui. Car qui dit chemin, dit dynamique de vie, comme d’ailleurs il en donne l’exemple à ses disciples juste avant ce dernier enseignement. Le maître quitte ses vêtements et se met, comme un serviteur, à laver les pieds des disciples attablés.

Pour voir Dieu vraiment, il faudrait donc faire comme lui, choisir le service de l’autre, humblement. Voilà le vrai chemin… Et ce n’est pas un chemin tranquille mais escarpé, tortueux, plein de surprises et de nouveautés aussi. Et c’est sur ce chemin que Marie intervient. Elle n’est pas le chemin, mais elle le connaît et accompagne le pèlerin.

Elle s’y est engagée bien avant lui, elle l’y précède, en connaît les découragements et les embûches. Marie est déjà au port. Dans les évangiles, sa présence est très discrète. Elle apprend, comme les apôtres, à suivre son Fils, parfois dans l’obscurité la plus totale («Mais où étais-tu ? Ton père et moi nous te cherchions… ») mais aussi parfois, au fur et à mesure que le temps passe, dans des éclairs de grande intelligence spirituelle. Son «faites tout ce qu’il vous dira» des Noces de Cana ne s’adresse pas qu’aux serviteurs, mais à nous tous. Elle a compris qu’en faisant «sa» volonté, on accédait à une autre dimension. 

«Dans les Évangiles, Marie n’a pas une place salvifique, mais elle est indicateur, elle nous aide à accéder au mystère du Christ», explique Agnès von Kirchbach, théologienne protestante. 

Une «maîtresse» intérieure

On comprend mieux alors pourquoi tant de grands saints, mais aussi tant de simples chrétiens, ont pour Marie une dévotion qui pourrait parfois sembler un peu trop familière à certains. Bien sûr, il y a ce rôle maternel, féminin, protecteur, que Jésus sur la croix lui a confié : «Mère, voici ton Fils, Fils, voici ta mère». Mais Marie n’est pas que le réceptacle de nos angoisses et de nos prières de demandes. Elle est mère certes, et en cela elle nous entend, mais d’une maternité qui n’exclut pas la fermeté. Elle est aussi une  «maîtresse» intérieure. On le sait, la Vierge fut au coeur de la spiritualité de Karol Wojtyla. Les notes personnelles du pape polonais lui font référence continuellement. Pour le jeune séminariste, tout comme pour le vieux pape affaibli par la maladie, Marie est celle qui lui a tout appris. Mais il n’est pas le seul. Dès les premiers siècles, Marie est à l’honneur.

Saint Bernard, saint Dominique, saint Louis-Marie Grignon de Montfort, entre autres, ont profondément marqué la foi chrétienne par leur dévotion mariale et ont fait de Marie une figure incontournable de la prière chrétienne.

«Ôtez ce soleil (le Christ) qui éclaire notre monde temporel : fera-t-il encore jour ? Ôtez Marie, cette étoile de la mer immense, que restera-t-il sinon la nuit profonde, l’ombre de la mort, les plus épaisses ténèbres ?» écrivait saint Bernard. 

Le père Maurice Zundel, grande figure spirituelle du XXe siècle, aimait à dire que «C’est toujours par Marie que le Christ entrera dans notre âme», et il ajoutait : «Marie est tout entière transparente à Dieu comme un ostensoir de Dieu, elle ne peut que conduire à Dieu parce qu’elle ne respire que Dieu». Dans ses nombreuses apparitions, Marie ne parle pas d’elle, mais de son Fils. À Lourdes, elle demande la construction d’une chapelle, à la rue du Bac elle dit souffrir du «mépris» dans lequel on tient la croix de son Fils. À Pontmain, c’est la phrase : «Mon Fils se laisse toucher» qui se détache sur la banderole avant que Marie ne présente un crucifix aux enfants.

«Une place sous son manteau»

Certes, seul le Christ mène au Père, mais Marie nous introduit, de tout son être et de toute son intelligence, dans le mystère divin. Elle instruit, conduit, explique, enseigne, éclaire. La spiritualité orthodoxe, très mariale, a depuis l’origine représenté Marie montrant la voie vers Jésus. L’icône de la Vierge «hodigitria», «elle qui conduit», date de 1535 et se trouve au monastère d’Iveron au Mont Athos. Elle est bien connue aujourd’hui dans notre monde occidental. 

La Vierge, mère de Dieu, «mater theou» comme le dit l’inscription, apparaît portant l’Enfant Jésus sur le bras et le désignant de l’autre main comme «voie, vérité et vie». Son geste semble dire à chacun : «C’est lui le chemin». Il invite à le regarder,  à l’aimer à demeurer en sa présence, à faire «tout ce qu’il dira».

Bien sûr, la relation à Jésus est unique et qu’elle seule est source de salut. Mais cela ne veut pas dire que Marie est absente de cette relation. Elle y participe à sa manière, maternelle et sage. Profondément humaine et absolument maternelle, elle nous a été donnée par le Christ pour que nous comprenions que « les larmes de ceux qui souffrent ne sont pas stériles. Elles sont une prière silencieuse qui monte vers le ciel et qui trouve toujours chez Marie une place sous son manteau. En elle et avec elle, Dieu se fait frère et compagnon de route, partage avec nous la croix
pour que ne soyons pas écrasés par nos douleurs » (pape François). 

Sophie de Villeneuve( Site Croire.fr

https://croire.la-croix.com/Abonnes/Formation-biblique/Nouveau-Testament/Pourquoi-prier-Marie

Saint Bernard de clairvaux ( 1090/1153)

à la Sainte Vierge


 « Le nom de la Vierge était Marie » 


« Marie est la noble étoile, dont les rayons illuminent le monde entier, dont la splendeur brille dans les cieux et pénètre les enfers ;

Elle illumine le monde et échauffe les âmes, Elle enflamme les vertus et consume les vices. Elle brille par ses mérites et éclaire par ses exemples.

Ô toi qui te vois ballotté dans le courant de ce siècle, au milieu des orages et des tempêtes de manière plus périlleuse que si tu marchais sur terre, ne détourne pas les yeux de l’éclat de cet astre si tu ne veux pas sombrer dans les tempêtes.

Si les vents de la tentation s’élèvent, si tu rencontres les récifs des tribulations, regarde l’étoile, invoque Marie. Si tu es submergé par l’orgueil, l’ambition, le dénigrement et la jalousie, regarde l’étoile, crie vers Marie.

Si la colère, l’avarice ou les fantasmes de la chair secouent le navire de ton esprit, regarde Marie.

Si, accablé par l’énormité de tes crimes, confus de la laideur de ta conscience, effrayé par l’horreur du jugement, tu commences à t’enfoncer dans le gouffre de la tristesse, dans l’abîme du désespoir, pense à Marie.

Que son nom ne quitte pas tes lèvres, qu’il ne quitte pas ton cœur et, pour obtenir la faveur de ses prières, n’oublies pas les exemples de sa vie.

En suivant Marie, on ne dévie pas, en la priant on ne désespère pas, en pensant à elle, on ne se trompe pas. Si elle te tient par la main, tu ne tomberas pas ;

si elle te protège, tu ne craindras pas ; si elle te guide, tu ne connaîtras pas la fatigue ; si elle est avec toi, tu es sûr d’arriver au but : ainsi tu comprendras, par ta propre expérience, combien cette parole est juste : « Le nom de la Vierge était MARIE » (Lc 1, 27). Amen ! »



Saint Bernard de Clairvaux (1090-1153)

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La Prière de Saint Bernard de Clairvaux : « SOUVENEZ-VOUS, ô très miséricordieuse Vierge Marie »
La Prière de Saint Bernard de Clairvaux : « Par Toi, notre Dame, que Dieu nous reçoive ! »
La Prière de Saint Bernard de Clairvaux : « Invoquez Marie »
La Prière de Saint Bernard de Clairvaux « Ô toi, qui que tu sois, appelle Marie »
La Prière de Saint Bernard de Clairvaux : « Le nom de la Vierge était Marie »
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La Prière de Saint Bernard de Clairvaux « Mère du Christ, Fils unique et souverain du Père suprême »
La Prière de confession de Saint Bernard de Clairvaux « Ô seigneur Jésus, je Vous confesse tous mes péchés »
La Prière de St Bernard de Clairvaux « Cœur du souverain Roi, attirez à Vous mon amour »
La Prière de St Bernard de Clairvaux « Tête ensanglantée couronnée d’épines, ne me dédaignez pas, moi qui ne suis qu’un pécheur »
La Prière de Saint Bernard de Clairvaux du Christ qui parle à l’homme du haut de sa Croix « Homme, vois ce que je souffre pour toi »
La Prière de Saint Bernard de Clairvaux « Mon Dieu, je T’aimerai autant que Tu m’en donneras le pouvoir »
La Prière de Saint Bernard de Clairvaux « Je Te remercie du Regard de splendeur que Tu m’adresses »
La Prière de Saint Bernard de Clairvaux « Laisse-toi combler par Dieu avant de pouvoir partager avec les autres »
La Prière Mariale de Saint Bernard de Clairvaux « Mère de miséricorde »
La Prière pour Noël de Saint Bernard de Clairvaux « Seigneur, voici que la Paix n’est plus promise mais envoyée »
La Prière de l’Abbé de Clairvaux « Ô Notre-Dame Médiatrice couronnée de douze Étoiles, revêtue du Soleil avec la lune sous Tes pas »
La Prière de l’Abbé de Clairvaux pour l’Assomption de Notre-Dame « Que par Toi, Reine clémente, Jésus-Christ, ton fils, Notre-Seigneur, accorde les dons de sa Grâce »
La Prière de Saint Bernard de Clairvaux « Ô mon Dieu et mon Amour, que Vous m’aimez ! »

Les 5 Mystères Douloureux du Chapelet de Saint Bernard de Clairvaux :
« L’Agonie de Jésus-Christ » avec Saint Bernard de Clairvaux
« La Flagellation de Jésus-Christ » avec Saint Bernard de Clairvaux
« Le Couronnement d’épines de Jésus-Christ » avec Saint Bernard de Clairvaux
« Le Portement de la Croix de Jésus-Christ » avec Saint Bernard de Clairvaux
« Le Crucifiement de Jésus-Christ » avec Saint Bernard de Clairvaux

Et aussi :
Le Mystère Joyeux de l’ « Annonciation » avec Saint Bernard de Clairvaux
Le Mystère Joyeux de la « Nativité » avec Saint Bernard de Clairvaux

Et enfin :
Le Sermon XXXIV sur l’humilité et la patience de Saint Bernard de Clairvaux « Humble est celui qui tourne l’humiliation en humilité »
La Méditation de Saint Bernard de Clairvaux sur la Miséricorde de la Très Sainte Vierge Marie « Qui donc pourra de Ta miséricorde, ô Bénie, mesurer la longueur et la largeur, la sublimité et la profondeur ? »



« Le sourire de Marie »

C’est le 13 mai 1883, qu’au terme d’une neuvaine de messes à Notre-Dame des Victoires, demandée par son père, Monsieur Martin, Thérèse, âgée alors de 10 ans, fut guérie d’une grave maladie par le sourire de la Vierge Marie. Comme elle l’écrira dans son premier manuscrit :
« Ce qui me pénétra jusqu’au fond de l’âme ce fut le « ravissant sourire de la Sainte Vierge ». Alors toutes mes peines s’évanouirent, deux grosses larmes jaillirent de mes paupières et coulèrent silencieusement sur mes joues. Il fallait un miracle et ce fut Notre-Dame des Victoires qui le fit. »

« Ce sourire de Marie est pour tous ; il s’adresse cependant tout spécialement à ceux qui souffrent. Ce sourire, vrai reflet de la tendresse de Dieu, est la source d’une espérance invincible.

Dans le sourire de la Vierge se trouve mystérieusement cachée la force de poursuivre le combat contre la maladie et pour la vie. En cette manifestation toute simple de tendresse qu’est un sourire, nous saisissons que notre seule richesse est l’amour que Dieu nous porte et qui passe par le cœur de celle qui est devenue notre Mère.

Marie vous confie son sourire, pour que vous deveniez vous-mêmes, dans la fidélité à son Fils, source d’eau vive. Puissiez-vous porter son sourire à tous ! » Benoit XVI

Notre Dame des victoires